13-05-2005, 23:14
Un mot sur la sanction qui frappe Fabien Barthez ?
C’est sans commentaire. Plus rien ne m’étonne dans le football.
A Auxerre il y a danger parce que vous êtes dos au mur ?
C’est clair. C’est clair que ça fait un petit moment que nous n’avons pas le choix, on a du mal. Là c’est encore pire. C’est un match à je ne sais pas trop combien de points. Si on n’en ramène pas un minimum, on va être vraiment en danger. Il faut à tout prix aller là-bas pour gagner.
Personnellement dans quel état physique êtes-vous ?
Je me sens bien, maintenant c’est sûr que ça fait quatre mois que je n’ai pas vraiment joué, si ce n’est des matchs amicaux. Au niveau de la compétition je pense quand même être juste. Maintenant je pense que je peux peut-être apporter un plus. Ça sera au coach de décider par rapport aux besoins qu’on aura pour ce match là ou les autres. C’est à lui de choisir. Moi je suis là, je postule, c’est à lui de faire son choix.
Vous n’avez pas 90 minutes dans les jambes. Vous préférez commencer ou entrer en cours de match ?
C’est difficile à dire. Il y a beaucoup de choses qui entrent en ligne de compte. Il y a déjà notamment le choix tactique du coach. Je ne sais pas si je peux prétendre entrer, ne pas entrer, débuter, je ne sais pas. C’est à lui de faire ses choix. Moi c’est sûr que je n’ai pas 90 minutes dans les jambes. C’est clair. Je n’ai pas cette prétention là, mais je peux peut-être apporter quelque chose sur un laps de temps.
Le groupe a les valeurs mentales de s’accrocher à cette quatrième place ?
C’est ce que j’ai dit. Quand j’ai parlé de 6, 9 ou 12 points sur ce match là, c’était par rapport à ça. Avant de regarder le haut du tableau, aujourd’hui il faut regarder derrière nous. C’est vrai que c’est énormément serré et que nous n’avons pas au droit au faux pas. Il va falloir aller là-bas pour gagner à tout prix. Le mental, c’est peut-être le point faible sur lequel nous avons pêché cette saison. Vous l’avez dit, au niveau tactique, physique, je pense que tout n’a pas été parfait, mais je pense que ces registres là ont été plus que positifs tout au long de la saison. C’est peut-être sur le mental que la différence s’est faite.
Comment est l’ambiance dans le groupe ?
La semaine dernière on s’est beaucoup parlé et ce n’est pas pour ça que nous avons gagné contre Caen. Aujourd’hui ça ne sert à rien de polémiquer, de parler. Aujourd’hui on est devant le fait accompli et le plus important c’est les résultats, les points et ça fait un petit moment que nous n’en avons pas pris.
Auxerre ce n’est pas une petite équipe ?
Ils sont toujours bien placés. Ils sont entre troisième et cinquième à chaque saison. On sait que ça va être un match difficile notamment chez eux. En début de saison on s’était fixé des objectifs élevés. Ces matchs là en font partie. On en a trois intéressants, à nous de voir si cette saison aura été un gâchis ou si on peut rattraper ce qui est rattrapable. Si on ne ramène pas de point d’Auxerre, je pense que là il faut fermer boutique. Il ne faudra pas se cacher. Les points et le classement seront là.
Que pensez-vous des critiques de certains de vos partenaires ?
Ces défaut-là, ce n’est pas d’aujourd’hui. Du talent il y en a, à certains moments les résultats positifs et la différence individuelle de chacun cachaient peut-être certaines choses. Il ne faut pas se leurrer. Aujourd’hui on appuie sur les points qui font mal. C’est tout au long de la saison qu’il y a eu ces soucis-là. Je ne vais pas tout remettre en cause. Comme j’ai dit, c’est au niveau du mental, de l’état d’esprit collectif que nous avons péché cette saison et que malheureusement au jour d'aujourd’hui nous ne sommes pas dans les trois premiers.
Vous avez encore appris cette saison à l’Olympique de Marseille ?
Non. Dans la vie il y a des périodes positives et les périodes négatives. Ça fait partie de notre métier. On est amené à subir et à vivre ces choses-là. Maintenant c’est sûr qu’il faut essayer d’en sortir le plus vite possible et je pense que ces moments négatifs justement vont, je l’espère personnellement, me permettre de grandir encore plus. Je pense que cette saison m’a servi dans mon mental. On croit toujours qu’on est fort, mais malheureusement on arrive à se découvrir des faiblesses. Je pense que ce que j’ai subi tout au long de cette saison va me servir pour le futur.
C’est-à-dire que vous êtes déjà prêts pour affronter les événements de la saison prochaine ?
Ça ne pourra pas être pire. À moins qu’il ne me tombe je ne sais pas quoi sur la tête, tout est possible mais franchement je ne vois pas. Je pense qu’il n’y a plus que des beaux jours qui vont arriver pour moi et pour le club.
Vous aviez déjà mangé un tel pain noir ?
Non parce que parce que je n’ai jamais été blessé aussi longuement. Je n’ai jamais autant manqué de compétition. C’est vraiment la saison.
Vous vous êtes demandé un jour ce que vous étiez venus faire dans cette galère ?
Ça serait mentir si je disais que je ne me suis jamais posé cette question. Lorsqu’on est dans cette période-là on broie aussi pas mal de noir et c’est sûr que l’on devient, comme beaucoup d’entre nous, un peu parano et tout ce qui s’en suit si vous voyez ce que je veux dire… Aussi on se pose des questions mais c’est comme ça... Pour moi c’est vraiment du passé. Le passé, ça sera à la fin du championnat mais j’ai vraiment à c½ur de tourner cette page. Je veux avant tout bien la tourner.
Des personnes vous ont choqué et d’autres agréablement surpris ?
Dans mon cas personnel ce qui m’a fait plaisir c’est les commentaires de certains joueurs qui ont été positifs pour moi. Il y a aussi d’autres personnes, je ne vais pas citer de noms, mais il y a des gens qui m’ont soutenu, aidé. Des gens de l’intérieur du club ou de l’extérieur. Il y a eu quelques petits détails qui m’ont permis d’avancer. Je me suis senti soutenu.
Votre rencontre avec les supporteurs a été aussi un point positif ?
Je pense qu'elle a été positive. Dans ce milieu, il y a beaucoup de choses fausses qui sont dites. Ça nous a permis de discuter à c½ur ouvert. Ils ont dit ce qu’ils avaient à me reprocher, moi je leur ai expliqué certaines choses. Pour moi, en sortant j’avais l’impression d’avoir perdu 2 ou 3 kilos tellement que j’avais des choses à dire, des explications que j’avais sur le c½ur et que je voulais sortir. Ça m’a servi pour moi.
Vous n’aviez pas pu le faire avant ?
Ça ne s’est pas passé avant pour X raisons. Moi j’avais demandé. J’avais tendu une perche en début de saison, au bout d’un mois que j’étais là, j’avais proposé ça aux supporteurs mais personne n’était venu frapper à ma porte et je ne pouvais pas faire plus que ce que j’avais fait. Il y a des choses où on est obligé de se prendre charge et de le faire soi-même. C’est ce que j’ai fait. Ça a mis plus de temps que ce que j’avais prévu mais ce n’est pas perdu parce qu’il me reste encore trois ans de contrat à l’Olympique de Marseille.
Après avoir vécu ce que vous avez vécu vous ne regrettez pas d’être venu alors ?
Moi je ne regrette rien dans ma carrière. Je suis quelqu’un de droit, d’honnête. Ce que j’ai fait, ce que j’ai dit, je l’ai fait pour moi et pour le club. Je ne regrette pas mes paroles, mes geste et mes choix.
Comme Pedretti, il vous tarde de savoir avec qui vous allez travailler la saison prochaine ?
Je pense que dans tous les métiers on cherche une stabilité. On cherche à savoir ce que sera l’avenir du club, ce qui est prévu pour la saison suivante. Je comprends très bien, comme Pape l’a dit, que ça va dépendre en partie des résultats de la fin de ce championnat. Mais c’est vrai que chaque joueur a envie de savoir et de se poser dans une certaine stabilité.
Je pense que c’est ça qui va faire que l’Olympique de Marseille va grandir loin des épisodes rocambolesques qu’on a pu voir cette saison. Dire qu’on ne fait pas attention à ça, ça serait mentir. C’est notre employeur, notre club, nos supporteurs, c’est toute une ville. Ça nous touche aussi. Si on est indifférent à ça, on n’a rien à faire dans ce club.
Il faut vite trouver une stabilité parce que malheureusement ce sont les joueurs qui en subissent les conséquences. Si tout le monde tire dans le même sens et si tout le monde a des objectifs communs, je pense que Marseille peut redevenir le Marseille d’avant.
C’est sans commentaire. Plus rien ne m’étonne dans le football.
A Auxerre il y a danger parce que vous êtes dos au mur ?
C’est clair. C’est clair que ça fait un petit moment que nous n’avons pas le choix, on a du mal. Là c’est encore pire. C’est un match à je ne sais pas trop combien de points. Si on n’en ramène pas un minimum, on va être vraiment en danger. Il faut à tout prix aller là-bas pour gagner.
Personnellement dans quel état physique êtes-vous ?
Je me sens bien, maintenant c’est sûr que ça fait quatre mois que je n’ai pas vraiment joué, si ce n’est des matchs amicaux. Au niveau de la compétition je pense quand même être juste. Maintenant je pense que je peux peut-être apporter un plus. Ça sera au coach de décider par rapport aux besoins qu’on aura pour ce match là ou les autres. C’est à lui de choisir. Moi je suis là, je postule, c’est à lui de faire son choix.
Vous n’avez pas 90 minutes dans les jambes. Vous préférez commencer ou entrer en cours de match ?
C’est difficile à dire. Il y a beaucoup de choses qui entrent en ligne de compte. Il y a déjà notamment le choix tactique du coach. Je ne sais pas si je peux prétendre entrer, ne pas entrer, débuter, je ne sais pas. C’est à lui de faire ses choix. Moi c’est sûr que je n’ai pas 90 minutes dans les jambes. C’est clair. Je n’ai pas cette prétention là, mais je peux peut-être apporter quelque chose sur un laps de temps.
Le groupe a les valeurs mentales de s’accrocher à cette quatrième place ?
C’est ce que j’ai dit. Quand j’ai parlé de 6, 9 ou 12 points sur ce match là, c’était par rapport à ça. Avant de regarder le haut du tableau, aujourd’hui il faut regarder derrière nous. C’est vrai que c’est énormément serré et que nous n’avons pas au droit au faux pas. Il va falloir aller là-bas pour gagner à tout prix. Le mental, c’est peut-être le point faible sur lequel nous avons pêché cette saison. Vous l’avez dit, au niveau tactique, physique, je pense que tout n’a pas été parfait, mais je pense que ces registres là ont été plus que positifs tout au long de la saison. C’est peut-être sur le mental que la différence s’est faite.
Comment est l’ambiance dans le groupe ?
La semaine dernière on s’est beaucoup parlé et ce n’est pas pour ça que nous avons gagné contre Caen. Aujourd’hui ça ne sert à rien de polémiquer, de parler. Aujourd’hui on est devant le fait accompli et le plus important c’est les résultats, les points et ça fait un petit moment que nous n’en avons pas pris.
Auxerre ce n’est pas une petite équipe ?
Ils sont toujours bien placés. Ils sont entre troisième et cinquième à chaque saison. On sait que ça va être un match difficile notamment chez eux. En début de saison on s’était fixé des objectifs élevés. Ces matchs là en font partie. On en a trois intéressants, à nous de voir si cette saison aura été un gâchis ou si on peut rattraper ce qui est rattrapable. Si on ne ramène pas de point d’Auxerre, je pense que là il faut fermer boutique. Il ne faudra pas se cacher. Les points et le classement seront là.
Que pensez-vous des critiques de certains de vos partenaires ?
Ces défaut-là, ce n’est pas d’aujourd’hui. Du talent il y en a, à certains moments les résultats positifs et la différence individuelle de chacun cachaient peut-être certaines choses. Il ne faut pas se leurrer. Aujourd’hui on appuie sur les points qui font mal. C’est tout au long de la saison qu’il y a eu ces soucis-là. Je ne vais pas tout remettre en cause. Comme j’ai dit, c’est au niveau du mental, de l’état d’esprit collectif que nous avons péché cette saison et que malheureusement au jour d'aujourd’hui nous ne sommes pas dans les trois premiers.
Vous avez encore appris cette saison à l’Olympique de Marseille ?
Non. Dans la vie il y a des périodes positives et les périodes négatives. Ça fait partie de notre métier. On est amené à subir et à vivre ces choses-là. Maintenant c’est sûr qu’il faut essayer d’en sortir le plus vite possible et je pense que ces moments négatifs justement vont, je l’espère personnellement, me permettre de grandir encore plus. Je pense que cette saison m’a servi dans mon mental. On croit toujours qu’on est fort, mais malheureusement on arrive à se découvrir des faiblesses. Je pense que ce que j’ai subi tout au long de cette saison va me servir pour le futur.
C’est-à-dire que vous êtes déjà prêts pour affronter les événements de la saison prochaine ?
Ça ne pourra pas être pire. À moins qu’il ne me tombe je ne sais pas quoi sur la tête, tout est possible mais franchement je ne vois pas. Je pense qu’il n’y a plus que des beaux jours qui vont arriver pour moi et pour le club.
Vous aviez déjà mangé un tel pain noir ?
Non parce que parce que je n’ai jamais été blessé aussi longuement. Je n’ai jamais autant manqué de compétition. C’est vraiment la saison.
Vous vous êtes demandé un jour ce que vous étiez venus faire dans cette galère ?
Ça serait mentir si je disais que je ne me suis jamais posé cette question. Lorsqu’on est dans cette période-là on broie aussi pas mal de noir et c’est sûr que l’on devient, comme beaucoup d’entre nous, un peu parano et tout ce qui s’en suit si vous voyez ce que je veux dire… Aussi on se pose des questions mais c’est comme ça... Pour moi c’est vraiment du passé. Le passé, ça sera à la fin du championnat mais j’ai vraiment à c½ur de tourner cette page. Je veux avant tout bien la tourner.
Des personnes vous ont choqué et d’autres agréablement surpris ?
Dans mon cas personnel ce qui m’a fait plaisir c’est les commentaires de certains joueurs qui ont été positifs pour moi. Il y a aussi d’autres personnes, je ne vais pas citer de noms, mais il y a des gens qui m’ont soutenu, aidé. Des gens de l’intérieur du club ou de l’extérieur. Il y a eu quelques petits détails qui m’ont permis d’avancer. Je me suis senti soutenu.
Votre rencontre avec les supporteurs a été aussi un point positif ?
Je pense qu'elle a été positive. Dans ce milieu, il y a beaucoup de choses fausses qui sont dites. Ça nous a permis de discuter à c½ur ouvert. Ils ont dit ce qu’ils avaient à me reprocher, moi je leur ai expliqué certaines choses. Pour moi, en sortant j’avais l’impression d’avoir perdu 2 ou 3 kilos tellement que j’avais des choses à dire, des explications que j’avais sur le c½ur et que je voulais sortir. Ça m’a servi pour moi.
Vous n’aviez pas pu le faire avant ?
Ça ne s’est pas passé avant pour X raisons. Moi j’avais demandé. J’avais tendu une perche en début de saison, au bout d’un mois que j’étais là, j’avais proposé ça aux supporteurs mais personne n’était venu frapper à ma porte et je ne pouvais pas faire plus que ce que j’avais fait. Il y a des choses où on est obligé de se prendre charge et de le faire soi-même. C’est ce que j’ai fait. Ça a mis plus de temps que ce que j’avais prévu mais ce n’est pas perdu parce qu’il me reste encore trois ans de contrat à l’Olympique de Marseille.
Après avoir vécu ce que vous avez vécu vous ne regrettez pas d’être venu alors ?
Moi je ne regrette rien dans ma carrière. Je suis quelqu’un de droit, d’honnête. Ce que j’ai fait, ce que j’ai dit, je l’ai fait pour moi et pour le club. Je ne regrette pas mes paroles, mes geste et mes choix.
Comme Pedretti, il vous tarde de savoir avec qui vous allez travailler la saison prochaine ?
Je pense que dans tous les métiers on cherche une stabilité. On cherche à savoir ce que sera l’avenir du club, ce qui est prévu pour la saison suivante. Je comprends très bien, comme Pape l’a dit, que ça va dépendre en partie des résultats de la fin de ce championnat. Mais c’est vrai que chaque joueur a envie de savoir et de se poser dans une certaine stabilité.
Je pense que c’est ça qui va faire que l’Olympique de Marseille va grandir loin des épisodes rocambolesques qu’on a pu voir cette saison. Dire qu’on ne fait pas attention à ça, ça serait mentir. C’est notre employeur, notre club, nos supporteurs, c’est toute une ville. Ça nous touche aussi. Si on est indifférent à ça, on n’a rien à faire dans ce club.
Il faut vite trouver une stabilité parce que malheureusement ce sont les joueurs qui en subissent les conséquences. Si tout le monde tire dans le même sens et si tout le monde a des objectifs communs, je pense que Marseille peut redevenir le Marseille d’avant.
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