Quelle est l’ambiance ?
En ce moment, ce n’est pas évident. Si on avait été meilleurs à un certain moment, il n’y aurait pas eu de problèmes extra-sportifs. Je parle au niveau des dirigeants... Le fait qu’il y ait eu ces problèmes là, ça rejaillit sur nous et ça entraîne aussi de mauvais résultats. C’est un ensemble. Ce n’est pas simplement l’équipe OM qui ne marche pas en ce moment, c’est le club, c’est un tout. Il ne faut pas se désolidariser de l’équipe dirigeante. S’il y a un tel remue-ménage, c’est aussi un peu de notre faute.
Il y a de quoi s’inquiéter avant d’aller à Auxerre alors ?
De toute façon, il y a toujours de quoi s’inquiéter avant d’aller à Auxerre. C’est une très bonne équipe à domicile. On ne va jamais là-bas la fleur au fusil. Il faut être très concentré. Après être inquiet, je ne sais pas, parce qu’on a quand même des qualités, nous n’avons pas tout perdu. On fait beaucoup d’efforts en ce moment. Contrairement à ce que beaucoup de gens disent, sur le terrain aussi. Ce n’est pas forcément récompensé, mais on a quand même la bonne volonté. J’espère qu’elle va être récompensée à Auxerre.
Pedretti partage l’avis des observateurs et vient de dire qu’il a vu certaines choses bizarres depuis les tribunes samedi dernier. Vous le comprenez ?
Oui bien sûr. C’est une constatation qui est faite sur Caen, mais on aurait pu la faire tout au long de l’année. Il y a notamment ces trois matchs contre Istres, Ajaccio, effectivement Caen qui sortent du lot. Mais sur la saison, on peut citer beaucoup d’autres matchs où les gens disent l’équipe n’est pas à la hauteur de ce qu’elle devrait être.
C’est dû à quoi ?
Si je savais j’aurai résolu le problème. Malheureusement je ne sais pas.
Ça ne veut pas dire donc que vous avez lâché sur ce dernier match ?
Non. À un moment donné j’ai entendu parler aussi presque de mutinerie, de boycottage. Il faut arrêter. On joue avant tout avec notre métier et notre avenir. La preuve ! C’est une qualification en coupe d’Europe, alors on ne va pas s’amuser et dire "on ne joue plus." Je n’arrive pas à me dire qu’il y en a qui ont lâché volontairement ou pas. Je pense qu’on traverse juste une période où on est vraiment moins bien.
La logique veut que vous soyez battus Auxerre ?
Jusqu’à présent nous n’avons pas du tout versé dans la logique. Ça laisse au contraire tous les espoirs face à Auxerre. Tout le monde dit, depuis début de l’année, que Marseille doit s’imposer au Vélodrome et c’est là que nous avons été les plus mauvais. Jouer à l’extérieur, c’est peut-être positif. Nos meilleurs matchs peuvent être faits face à des équipes comme ça. Donc il faut voir.
Comment vivez-vous ces nouvelles turbulences ?
Forcément pas très bien. Je pense que c’est pour le bien de l’équipe et du club de vouloir continuer avec cet entraîneur au moins jusqu’à la fin de saison, après on verra ce qui se passera. Je ne sais pas trop à quoi il fallait s’attendre si on avait changé d’entraîneur. On a déjà changé trois fois d’entraîneur et on ne peut pas s’attendre un nouveau choc psychologique. Je pense que ça n’aurait pas servir à grand chose et que c’est bien qu’on continue dans cette direction là. Maintenant à nous de montrer que l’équipe dirigeante a bien fait de ne pas faire de changements et de continuer à faire confiance à ce groupe qui travaille ensemble.
Toute cette perturbation est quelque chose qui nous touche plus ou moins. Ça trotte un peu dans la tête de chaque joueur. Il faudrait qu’on soit encore de nouveau costaud pour évacuer tous ces problèmes et quand on rentre sur le terrain samedi il faut arriver à évacuer tout ça et faire de notre mieux pour gagner le match. Parce que ça passe par là... Le redressement du club OM passe par les résultats de l’équipe.
Vous êtes suffisamment soudés pour y arriver ?
On va le voir. On fera le bilan la fin de l’année.
Chaque année la pression est plus forte à l’OM. Cette année c’est pire ?
C’est vrai qu’avec le recul ,je me dis que pour ma deuxième année, finalement la première a été très tranquille. Ça va de pair avec les grands clubs. Il y a toujours une pression qui monte. C’est logique. Lorsqu’on vient à Marseille, on s’y attend, même si je pense qu’on ne se rend vraiment pas compte à quel point c’est dur de porter ce maillot de l’OM, jusqu’à ce qu’on y mette les pieds dedans. C’est aussi ça qui fait la beauté des beaux résultats et des bonnes saisons. C’est vrai que la saison prochaine on risque d’être encore plus exigeant avec nous. Mais c’est comme ça. C’est aussi pour ça qu’on est là.
Vous regrettez parfois d’être venu ?
Non. Pas du tout. Il y a des périodes qui sont plus dures, moi je suis quelqu’un qui aime la stabilité, j’aime bien voir loin devant, évoluer avec la confiance, la sérénité. Ce n’est pas toujours le cas ici. En aucun cas pourtant je regrette d’être venu. Quand vous me posez cette question, je pense moment où on entre sur le terrain et que je vois tout ces tifos, je ne peux pas regretter d’être venu. On ne voit pas ça ailleurs.
Toutes ces agitations ne vont pas compromettre la saison prochaine ?
Je ne sais pas. On verra ça la saison prochaine. Peut-être que ça va modifier les plans de beaucoup de gens, notamment sur le début de saison, parce que je suppose que l’équipe en place avait déjà commencé à préparer le recrutement ou ce genre de choses, mais c’est vrai que si tout d’un coup ça change, ça risque de modifier le début de saison. Ça risque d’avoir une influence éventuelle sur la suite mais en a n’est pas là. Il faut qu’on se concentre sur ces derniers matchs, accrocher une place européenne et après on verra pour l’avenir des uns et des autres. Il faut qu’on se qualifie, parce qu’une qualification en coupe d’Europe rejaillit sur tout le monde. Il faut vraiment qu’on se qualifie.
On parle de Metsu ?
Oui je le connais. L’avenir dira si c’est lui qui vient…
En ce moment, ce n’est pas évident. Si on avait été meilleurs à un certain moment, il n’y aurait pas eu de problèmes extra-sportifs. Je parle au niveau des dirigeants... Le fait qu’il y ait eu ces problèmes là, ça rejaillit sur nous et ça entraîne aussi de mauvais résultats. C’est un ensemble. Ce n’est pas simplement l’équipe OM qui ne marche pas en ce moment, c’est le club, c’est un tout. Il ne faut pas se désolidariser de l’équipe dirigeante. S’il y a un tel remue-ménage, c’est aussi un peu de notre faute.
Il y a de quoi s’inquiéter avant d’aller à Auxerre alors ?
De toute façon, il y a toujours de quoi s’inquiéter avant d’aller à Auxerre. C’est une très bonne équipe à domicile. On ne va jamais là-bas la fleur au fusil. Il faut être très concentré. Après être inquiet, je ne sais pas, parce qu’on a quand même des qualités, nous n’avons pas tout perdu. On fait beaucoup d’efforts en ce moment. Contrairement à ce que beaucoup de gens disent, sur le terrain aussi. Ce n’est pas forcément récompensé, mais on a quand même la bonne volonté. J’espère qu’elle va être récompensée à Auxerre.
Pedretti partage l’avis des observateurs et vient de dire qu’il a vu certaines choses bizarres depuis les tribunes samedi dernier. Vous le comprenez ?
Oui bien sûr. C’est une constatation qui est faite sur Caen, mais on aurait pu la faire tout au long de l’année. Il y a notamment ces trois matchs contre Istres, Ajaccio, effectivement Caen qui sortent du lot. Mais sur la saison, on peut citer beaucoup d’autres matchs où les gens disent l’équipe n’est pas à la hauteur de ce qu’elle devrait être.
C’est dû à quoi ?
Si je savais j’aurai résolu le problème. Malheureusement je ne sais pas.
Ça ne veut pas dire donc que vous avez lâché sur ce dernier match ?
Non. À un moment donné j’ai entendu parler aussi presque de mutinerie, de boycottage. Il faut arrêter. On joue avant tout avec notre métier et notre avenir. La preuve ! C’est une qualification en coupe d’Europe, alors on ne va pas s’amuser et dire "on ne joue plus." Je n’arrive pas à me dire qu’il y en a qui ont lâché volontairement ou pas. Je pense qu’on traverse juste une période où on est vraiment moins bien.
La logique veut que vous soyez battus Auxerre ?
Jusqu’à présent nous n’avons pas du tout versé dans la logique. Ça laisse au contraire tous les espoirs face à Auxerre. Tout le monde dit, depuis début de l’année, que Marseille doit s’imposer au Vélodrome et c’est là que nous avons été les plus mauvais. Jouer à l’extérieur, c’est peut-être positif. Nos meilleurs matchs peuvent être faits face à des équipes comme ça. Donc il faut voir.
Comment vivez-vous ces nouvelles turbulences ?
Forcément pas très bien. Je pense que c’est pour le bien de l’équipe et du club de vouloir continuer avec cet entraîneur au moins jusqu’à la fin de saison, après on verra ce qui se passera. Je ne sais pas trop à quoi il fallait s’attendre si on avait changé d’entraîneur. On a déjà changé trois fois d’entraîneur et on ne peut pas s’attendre un nouveau choc psychologique. Je pense que ça n’aurait pas servir à grand chose et que c’est bien qu’on continue dans cette direction là. Maintenant à nous de montrer que l’équipe dirigeante a bien fait de ne pas faire de changements et de continuer à faire confiance à ce groupe qui travaille ensemble.
Toute cette perturbation est quelque chose qui nous touche plus ou moins. Ça trotte un peu dans la tête de chaque joueur. Il faudrait qu’on soit encore de nouveau costaud pour évacuer tous ces problèmes et quand on rentre sur le terrain samedi il faut arriver à évacuer tout ça et faire de notre mieux pour gagner le match. Parce que ça passe par là... Le redressement du club OM passe par les résultats de l’équipe.
Vous êtes suffisamment soudés pour y arriver ?
On va le voir. On fera le bilan la fin de l’année.
Chaque année la pression est plus forte à l’OM. Cette année c’est pire ?
C’est vrai qu’avec le recul ,je me dis que pour ma deuxième année, finalement la première a été très tranquille. Ça va de pair avec les grands clubs. Il y a toujours une pression qui monte. C’est logique. Lorsqu’on vient à Marseille, on s’y attend, même si je pense qu’on ne se rend vraiment pas compte à quel point c’est dur de porter ce maillot de l’OM, jusqu’à ce qu’on y mette les pieds dedans. C’est aussi ça qui fait la beauté des beaux résultats et des bonnes saisons. C’est vrai que la saison prochaine on risque d’être encore plus exigeant avec nous. Mais c’est comme ça. C’est aussi pour ça qu’on est là.
Vous regrettez parfois d’être venu ?
Non. Pas du tout. Il y a des périodes qui sont plus dures, moi je suis quelqu’un qui aime la stabilité, j’aime bien voir loin devant, évoluer avec la confiance, la sérénité. Ce n’est pas toujours le cas ici. En aucun cas pourtant je regrette d’être venu. Quand vous me posez cette question, je pense moment où on entre sur le terrain et que je vois tout ces tifos, je ne peux pas regretter d’être venu. On ne voit pas ça ailleurs.
Toutes ces agitations ne vont pas compromettre la saison prochaine ?
Je ne sais pas. On verra ça la saison prochaine. Peut-être que ça va modifier les plans de beaucoup de gens, notamment sur le début de saison, parce que je suppose que l’équipe en place avait déjà commencé à préparer le recrutement ou ce genre de choses, mais c’est vrai que si tout d’un coup ça change, ça risque de modifier le début de saison. Ça risque d’avoir une influence éventuelle sur la suite mais en a n’est pas là. Il faut qu’on se concentre sur ces derniers matchs, accrocher une place européenne et après on verra pour l’avenir des uns et des autres. Il faut qu’on se qualifie, parce qu’une qualification en coupe d’Europe rejaillit sur tout le monde. Il faut vraiment qu’on se qualifie.
On parle de Metsu ?
Oui je le connais. L’avenir dira si c’est lui qui vient…
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