05-05-2005, 21:15
Il faut parler du terrain et du football.
Dans le football, tout est possible qui aurait pu imaginer qu’Eindhoven revienne au score.
À quatre matchs de la fin, on a la possibilité de nous inscrire ou à défaut nous dessiner une gueule d’européens. À défaut de gagner un titre on s’aperçoit que maintenant les enjeux sont plus économiques que sportifs. En terminant troisième on a le sentiment d’avoir tenu nos objectifs. Nous sommes dans la ligne d’obtenir ces objectifs qui nous permettraient de nous inscrire dans ce que nous avons vu hier soir dans un parfum d’Europe excitant. Place au terrain. Nous avons un match important demain. Il y a aussi un calendrier important. Nos concurrents directs ont aussi des matchs importants. Il faut tenir compte de tout ça c’est ça le championnat.
Vous insistez sur les enjeux financiers ?
La donne ce sont les enjeux économiques. Aujourd’hui il faut arriver à être dans les trois premiers alors qu’à une époque, il y a trente ans, on parlait du titre point. Ce qui était derrière n’intéressait pas. Aujourd’hui on peut même imaginer que finir deuxième du championnat, ça a presque autant de valeur que de finir champion. Être champion de France n’a pas la même valeur aujourd’hui qu’il y a trente ans. La deuxième, la troisième ou la quatrième place fait que nous avons atteint nos objectifs. Aujourd’hui 4ème en Angleterre c’est la Champion's League.
Pour l’environnement ?
Moi je m’inscris dans l’enjeu sportif. Dans ce cadre là nous on est encore dans nos objectifs. À quatre matchs de la fin, on est toujours dans la même situation de ce que nous avions décidé en début de saison. Il reste quatre journées. On entame un sprint final. Quatre adversaires sont coude à coude, on fait partie de ceux-là, à partir de là tous les scénarios peuvent êtres envisagés pour l’attribution d’un prix.
Pourquoi au Vélodrome ?
C’est pour garer les voitures avant le départ au vert. C’est vrai…
Comment sont les joueurs ?
Je n’ai pas le sentiment que les rapports, ont changé en interne. Regardez l’entraînement, les joueurs sont beaucoup plus consciencieux aujourd’hui qu’au mois de janvier. Ce qui se passe autour, l’environnement, il appartient à l’externe. La pression médiatique on en a parlé.
Il faut en parler avec les uns et les autres et savoir s’ils peuvent être touché.
On a vécu une semaine un peu surréaliste.
On ne sait pas.
Moi je l’absorbe parce que j’ai 50 ans ; Je surfe là-dessus, mais c’est le poids de mon expérience. Il y a des choses plus importantes. Quand on dit ça à 25 ans, on ne le croit pas à 50 on le croit bien évidemment.
Tous les joueurs sont conscients de l’importance de ce match ?
Oui, bien sûr. C’est une façon de dire qu’on n’a plus de joker. Plus on se rapproche de la ligne, moins on a de droit à l’erreur. Ils le savent pertinemment.
On n’a jamais fait de fautes à ce niveau-là. On a toujours eu le sentiment que le match, il fallait bien le jouer.
Mais c’est vrai que celui-là a une résonance peut être plus importante parce qu’on se rapproche de la ligne tout simplement et qu’en cas de contre performance, on peut imaginer qu’on n’aura plus suffisamment de temps et les moyens de revenir.
Par rapport à ces valeurs-là, on peut plus imaginer que c’est le match de la dernière chance.
On ne peut pas dire tant qu’on ne connaît pas le résultat des autres mais c’est vrai que si on imagine que les autres peuvent faire carton plein, on peut imaginer que si on fait une contre performance, c’est vrai que les carottes sont cuites.
Si nos adversaires font une contre performance, on ne fait que repousser l’échéance au prochain match.
C’est vrai que nous ne sommes pas biens depuis 3 ou 4 matchs, nous sommes en embuscade dans une position d’outsider qui nous allait bien à une époque, il faut croire en ça.
Les joueurs sont motivés depuis le coup de gueule de Pape ?
La motivation n’est pas quelque chose qu’on décrète comme la confiance. Ce sont des résultantes d’atmosphère. La motivation est liée à l’environnement dans lequel on vit. Vous m’auriez dit est ce qu’ils sont mobilisés ? C’est un terme qui peut effectivement se considérer à court terme. On peut effectivement mobiliser quelqu’un… C’est le rôle de l’entraîneur. C’est mobiliser les troupes.
La motivation qui est en relation avec le milieu dans lequel ils vivent. L’entraîneur doit trouver le moment précis pour réunir tout le monde au bon moment. Avant chaque match, ils sont mobilisés. Ce qui a manqué c’est que, depuis pas mal de temps, on n’a pas eu d’entame qui faisait qu’on menait au score, on a toujours été mené au score depuis 6 ou 7 matchs. Les statistiques disent que l’équipe qui marque la première a 80% de chance de ne pas perdre le match et 60% de le gagner.
Ce qu’on peut noter c’est qu’il n’y a plus ces coups de mou de la deuxième mi-temps, bien sûr il n’y a plus la même configuration qu’en début de saison, c’est clair.
L’équipe est constante jusqu’à la fin. Elle joue bien ou pas bien, elle est sous pression, il y a de l’enjeu, mais quelque part, on a une tenue jusqu’au bout ce qui fait que parfois malheureusement au résultat, on ne revient pas. Même si la deuxième mi-temps contre Nantes a été une possibilité de constater qu’on a été capables de remonter deux buts. C’est quelque chose de très important. C’est un exploit dans la semaine que nous venions de passer.
C’est la flamme de l’espoir à laquelle je m’accroche pour croire en l’avenir et l’avenir c’est le match de demain au Vélodrome, on a l’avantage de joueur à domicile contre un adversaire qui va jouer une dernière carte mais qui a pris des coups derrière la tête, contre Bastia, en coupe de la League, c’est des éléments qui sont contre eux.Ça reste un match de foot, ils ont des arguments à faire valeur dans le rapport de force qu’ils vont nous imposer.
On doit bien négocier ce match dans l’objectif d’obtenir nos places européennes. C’est ça l’enjeu. Il faut passer pour entretenir la flamme de l’espoir en sachant que nos adversaires peuvent avoir des trous d’airs, comme ils en ont eu quelquefois et le championnat se jouera sur ces moments-là aussi. On y croit… On n’a pas le droit le lâcher à 4 matchs de la fin ni de parler d’échecs sportifs tant que le championnat n’est pas terminé. On fera une analyse objective à la fin.
On n’a pas notre avenir entre nos mains.
Si Monaco perd à Rennes, on sera à un point et la pression sera sur eux. Ça peut être le cas dimanche.
Un groupe plus restreint ?
On part à 16 plus deux gardiens. Le groupe est restreint. C’est obligatoire pour pallier le problème qui peut arriver d’ici le début du match. On est obligé d’envisager toutes les possibilités. Deux joueurs en plus c’est une précaution.
Le premier critère, c’est de mettre en place une équipe conforme à l’idée que je me fais en terme stratégique, de forme technique, mais l’élément mental est aussi important. On doit tenir compte aussi des qualités d’associations des uns et des autres.
C’est une appréciation que j’assume. Je fais mon surf, ce que je ressens sur mon groupe. Le groupe de 18 est celui qui me donne mes garanties de ce jour.
Fiorese ?
Sur l’ensemble de son comportement technique tactique et mental de cette semaine, c’est normal. C’est la bonne surprise. C’est conforme à son retour et à la volonté qu’il affiche à être présent. C’est la résultante normale de sa valeur. Il a été perturbé par ses blessures à répétitions et aujourd’hui c’est un joueur supplémentaire. On a besoin de fraîcheur, c’est quelqu’un d’expérience, il est le bienvenu.
Costa ?
Choix de l’entraîneur. Choix du rapport professionnel entre l’entraîneur et son joueur. Lundi on se retrouve à 25. Les absents sont en relation directe avec le choix que je fais. Pédretti est suspendu.
Barthez reste important ?
Oui il s’entraîne avec nous. Je le sens bien présent, humainement, mentalement. Il participe aux entraînements et met une certaine tenue mentale. Il joue dans le cadre rigoureux du cadre du travail Il est professionnel. Ça se passe bien. Il fait l' effort de jouer et parfait sa condition physique.
Vous lui avez demandé ?
Il le fait naturellement parce qu’il y trouve sa place et il y prend du plaisir.
C’est un avantage de jouer au Vélodrome dans cette ambiance surréaliste?
L’ambiance surréaliste n’est pas liée au Vélodrome. À l’époque on parlait du syndrome du Vélodrome du fait qu’on joue devant un public connaisseur, passionné, prêt à pardonner la défaite mais qui ne pardonne pas si on n’a pas mouillé son maillot.
Ces valeurs caractérisent parfaitement la culture Marseillaise.
Marseille est formaté pour avoir des résultats, jouer des titres. Cette culture est liée au passé de l’OM , le public est exigeant. Son souci s’est de voir une équipe qui se bat .
Ce sont des exigences liées à l’environnement. On se doit d’être prêt, d’être à la hauteur, de travailler durement pour que le samedi, on ait le sentiment qu’on donnera tout. Le public pardonne lorsqu’il a le sentiment que les joueurs ont tout donné.
Hier le public d’Eindhoven a été fier. Il faut être présent. On peut perdre un match mais ne pas avoir de regret et si on perd, il faut que l’adversaire ait été plus fort que soit. C’est dans ces valeurs-là qu’on doit construire le club.
Quelle est la fonction de Pape Diouf Aujourd’hui ?
Elle n’a pas changée. Il est le manager sportif. Rien n’a changé dans nos relations, depuis que je suis entré en fonction. Rien n’a changé en ce qui concerne mes attributions mes responsabilités et mes rapports que j’ai au quotidien.
L’avenir, c’est autre chose.
Le responsable du club prendra la décision. À l’heure actuelle, rien n’a changé. Le classement nous permet de penser que tout est possible et que nous faisons partie des rares clubs capables de pouvoir rêver à l’Europe.
Tant qu’il y aura cette flamme, on s’efforcera de préparer nos joueurs dans les meilleures conditions et de tout mettre en ½uvre pour obtenir des résultats.
Tout le monde tremble à la veille de recevoir Caen ?
C’est la volonté de gagner. D’extrapoler sur le résultat final. On n’essaye pas de savoir contre qui on joue, mais on essaye de savoir que la machine ne peut pas dérailler.
Tout le monde a hâte de terminer.
On grille les étapes. On dit, il faut gagner, on oublie qu’il y a un match demain. Il y a pour certain un peu d’affolement Il faut se projeter sur le match de demain, être lucide, c’est un match au cours duquel il faudra être patient, avoir du caractère de l’intelligence de la technique… Il ne faudra pas se cacher, donner le maximum, un ensemble de chose qui appartient à l’enjeu. Plus la montre tourne plus l’enjeu devient important.
Les supporteurs sont exaspérés par l’instabilité ?
Frustrés. Les gens sont frustrés de n’avoir rien gagné depuis 10 ans. RLD aussi peut avoir le sentiment.
Il a peut-être dépensé 150 millions et on peut imaginer qu’il peut dire avec ça, je n’ai jamais rien gagné.
La frustration, on l’a tous. Diouf est peut-être frustré de ne pas avoir atteint ses objectifs. Peut-être que moi aussi je suis frustré. Ce sont des choses qui appartiennent à ceux qui veulent réussir. L’environnement existe.
Il appartient à l’exposition médiatique de ce club. Il y a à boire et à manger. Moi je veux m’en référer aux réalités et la réalité, c’est celle que je perçois. Je suis en relation au quotidien avec les joueurs qui me respectent, qui respectent leur métier. Je suis en relation avec Pape Diouf, qui a la responsabilité de nous mettre dans les meilleures conditions et je respecte le public qui sera encore présent demain.
Ça ce sont des valeurs essentielles, réelles que je palpe. Tout ce qui est autour, c’est la rumeur, les spéculations.
Lorsque vous lisez que c’est peut-être le dernier match de Troussier ?
Je ne réagis pas sur des rumeurs. Je refuse de parler d’échec sportif tant que le match n’est pas terminé et que le classement final nous prouvera que nous n’avons pas atteint nos objectifs.
Après le match de Caen, on sera toujours dans un scénario de dire que mathématiquement tout est possible.
Encore une fois ça fait partie des prérogatives d’un président de faire partir son staff technique lorsqu’il considère qu’ils n’ont pas atteint leurs objectifs. Je considère qu’à quatre journées de la fin, on ne peut pas imaginer qu’il puisse tenter ça.
Ce qui est important c’est que les joueurs sentent que Pape Diouf et Philippe Troussier sont bien aux commandes du secteur sportif. C’est la démarche que nous essayons de mettre en place depuis plusieurs semaines. On se concentre sur le domaine sportif.
Dreyfus n’est pas intervenu ?
Rien ne vous dit que je ne suis pas en relation directe avec lui. Vous ne connaissez pas le vrai fonctionnement interne de ce club.
Dans la mesure où Diouf et Troussier sont aux commandes du secteur sportif et que les joueurs sont dans de bonnes conditions pour préparer un match, vous comprenez bien que ça ne peut se faire qu’avec l’aval d’une direction d’un club qui fonctionne toujours.
On ne peut pas parler de crise.
Je fais la différence entre la crise et un ballon qui ne rentre pas dans le but. Il y a une volonté à atteindre nos objectifs, on ressent ce petit affolement en sachant que pour atteindre nos objectifs il faut faire preuve d’une grande lucidité, la grande lucidité, c’est celle qu’on devra faire valoir sur le match de Caen. Que le Président Dreyfus vienne parler aux joueurs, J’ai le sentiment que c’est le sentiment important d’un montage psychologique dont nous avons besoin. S’il est présent et qu’il a la possibilité de venir nous rendre visité, je suis convaincu que cette fois s’il donnera un message qui viendra dans ce sens.
Il viendra ?
je pense qu’il sera présent.
Acariès aussi ?
C’est son ami. On sait qu’ils entretiennent des rapports privilégiés. Acariès assiste au conseil de surveillance du club. Même s’il officiellemement il n’est pas dans l’organigramme, on sait tous qu’il fait partie de l’institution de l’Olympique de Marseille.
Il n’est pas extérieur. Il est l’homme de confiance, le bras droit de RLD et prépare l’avenir de l’OM. IL faut lui donner la place qui lui convient
Dantin parle aux joueurs ?
Non. Peut-être dans mon dos.
S’il a le sentiment qu’en parlant aux joueurs on va gagner 4 à 0 tout le monde peut venir. Même vous… C’est l’intérêt de l’OM.
Une voix extérieure est un plus ?
Pas une voix extérieure. La voix qui cautionnerait l’institution. C’est tout. RLD ou un membre officiel du conseil de surveillance, habilité au nom de RDL de cautionner, garantir que l’institution est bien en accord avec la situation que nous vivons actuellement et que tous ce qui est autour n’est que des rumeurs, que nous confirmons que M. Diouf, Troussier les joueurs sont bien à leur place, qu’ils sont aux commandes du secteur sportif, que nous leur avons confié et que jusqu’à la fin de saison, nous souhaitons que ça se passe comme ça. C’est en cela qu’on aurait aimé avoir une caution majeure parce qu’on peut imaginer que les employeurs, c’est ceux qui ont mis en place les hommes dans le secteur sportif, on peut imaginer qu’ils ont envie d’aller jusqu’au bout avec ces gens-là.
Ça c’est le côté surréaliste qu’on peut imaginer si on peut imaginer l’inverse. C’est dans cet esprit-là qu’on peut imaginer que le message aura du poids. Vous le comprenez bien
Si Acariès vient parler, vous lui ouvrez la porte ?
Si Robert Louis Dreyfus donne l’aval à qui que ce soit, Louis Acariès est un sportif, il trouvera sans doute les mots pour que nous, on puisse les décoder. Un professeur ne trouvera peut-être pas les mots.
À Samedi avec le sourire…
Vous jouerez en 4-4-2
On va jouer en ligne…
Vous connaissiez Park ?
Pape ? Le Pape n’est pas infaillible… Sauf au Vatican… Oui je le connaissais.
S’il y a trois ans je vous avais amené Park, vous auriez eu la même critique que vous avez eue en vers Nakata.
Nakata ne sera jamais Park !
Quand on jouait Park ne jouait pas Nakata jouait. Quand le joueur aura fait son temps d’adaptation, vous verrez que ça sera un autre joueur. Park ne joue que depuis un an, il a dû s’adapter. Les joueurs de ce continent sont des joueurs très intéressants. Il y a Lee aussi.
Je crois en ce continent.
Caen ?
On a un bon souvenir de Caen. On avait gagné sans avoir fait un bon match. Demain l’important c’est les trois points.qu’on puisse dès lundi se préparer pour aller à Auxerre et recevoir Lyon. On en a bien besoin. Je suis optimiste sur ce calendrier. Je me verrai bien prendre les points européens contre Lyon ici, Ca serait une belle fête, j’en rêve.
Dans le football, tout est possible qui aurait pu imaginer qu’Eindhoven revienne au score.
À quatre matchs de la fin, on a la possibilité de nous inscrire ou à défaut nous dessiner une gueule d’européens. À défaut de gagner un titre on s’aperçoit que maintenant les enjeux sont plus économiques que sportifs. En terminant troisième on a le sentiment d’avoir tenu nos objectifs. Nous sommes dans la ligne d’obtenir ces objectifs qui nous permettraient de nous inscrire dans ce que nous avons vu hier soir dans un parfum d’Europe excitant. Place au terrain. Nous avons un match important demain. Il y a aussi un calendrier important. Nos concurrents directs ont aussi des matchs importants. Il faut tenir compte de tout ça c’est ça le championnat.
Vous insistez sur les enjeux financiers ?
La donne ce sont les enjeux économiques. Aujourd’hui il faut arriver à être dans les trois premiers alors qu’à une époque, il y a trente ans, on parlait du titre point. Ce qui était derrière n’intéressait pas. Aujourd’hui on peut même imaginer que finir deuxième du championnat, ça a presque autant de valeur que de finir champion. Être champion de France n’a pas la même valeur aujourd’hui qu’il y a trente ans. La deuxième, la troisième ou la quatrième place fait que nous avons atteint nos objectifs. Aujourd’hui 4ème en Angleterre c’est la Champion's League.
Pour l’environnement ?
Moi je m’inscris dans l’enjeu sportif. Dans ce cadre là nous on est encore dans nos objectifs. À quatre matchs de la fin, on est toujours dans la même situation de ce que nous avions décidé en début de saison. Il reste quatre journées. On entame un sprint final. Quatre adversaires sont coude à coude, on fait partie de ceux-là, à partir de là tous les scénarios peuvent êtres envisagés pour l’attribution d’un prix.
Pourquoi au Vélodrome ?
C’est pour garer les voitures avant le départ au vert. C’est vrai…
Comment sont les joueurs ?
Je n’ai pas le sentiment que les rapports, ont changé en interne. Regardez l’entraînement, les joueurs sont beaucoup plus consciencieux aujourd’hui qu’au mois de janvier. Ce qui se passe autour, l’environnement, il appartient à l’externe. La pression médiatique on en a parlé.
Il faut en parler avec les uns et les autres et savoir s’ils peuvent être touché.
On a vécu une semaine un peu surréaliste.
On ne sait pas.
Moi je l’absorbe parce que j’ai 50 ans ; Je surfe là-dessus, mais c’est le poids de mon expérience. Il y a des choses plus importantes. Quand on dit ça à 25 ans, on ne le croit pas à 50 on le croit bien évidemment.
Tous les joueurs sont conscients de l’importance de ce match ?
Oui, bien sûr. C’est une façon de dire qu’on n’a plus de joker. Plus on se rapproche de la ligne, moins on a de droit à l’erreur. Ils le savent pertinemment.
On n’a jamais fait de fautes à ce niveau-là. On a toujours eu le sentiment que le match, il fallait bien le jouer.
Mais c’est vrai que celui-là a une résonance peut être plus importante parce qu’on se rapproche de la ligne tout simplement et qu’en cas de contre performance, on peut imaginer qu’on n’aura plus suffisamment de temps et les moyens de revenir.
Par rapport à ces valeurs-là, on peut plus imaginer que c’est le match de la dernière chance.
On ne peut pas dire tant qu’on ne connaît pas le résultat des autres mais c’est vrai que si on imagine que les autres peuvent faire carton plein, on peut imaginer que si on fait une contre performance, c’est vrai que les carottes sont cuites.
Si nos adversaires font une contre performance, on ne fait que repousser l’échéance au prochain match.
C’est vrai que nous ne sommes pas biens depuis 3 ou 4 matchs, nous sommes en embuscade dans une position d’outsider qui nous allait bien à une époque, il faut croire en ça.
Les joueurs sont motivés depuis le coup de gueule de Pape ?
La motivation n’est pas quelque chose qu’on décrète comme la confiance. Ce sont des résultantes d’atmosphère. La motivation est liée à l’environnement dans lequel on vit. Vous m’auriez dit est ce qu’ils sont mobilisés ? C’est un terme qui peut effectivement se considérer à court terme. On peut effectivement mobiliser quelqu’un… C’est le rôle de l’entraîneur. C’est mobiliser les troupes.
La motivation qui est en relation avec le milieu dans lequel ils vivent. L’entraîneur doit trouver le moment précis pour réunir tout le monde au bon moment. Avant chaque match, ils sont mobilisés. Ce qui a manqué c’est que, depuis pas mal de temps, on n’a pas eu d’entame qui faisait qu’on menait au score, on a toujours été mené au score depuis 6 ou 7 matchs. Les statistiques disent que l’équipe qui marque la première a 80% de chance de ne pas perdre le match et 60% de le gagner.
Ce qu’on peut noter c’est qu’il n’y a plus ces coups de mou de la deuxième mi-temps, bien sûr il n’y a plus la même configuration qu’en début de saison, c’est clair.
L’équipe est constante jusqu’à la fin. Elle joue bien ou pas bien, elle est sous pression, il y a de l’enjeu, mais quelque part, on a une tenue jusqu’au bout ce qui fait que parfois malheureusement au résultat, on ne revient pas. Même si la deuxième mi-temps contre Nantes a été une possibilité de constater qu’on a été capables de remonter deux buts. C’est quelque chose de très important. C’est un exploit dans la semaine que nous venions de passer.
C’est la flamme de l’espoir à laquelle je m’accroche pour croire en l’avenir et l’avenir c’est le match de demain au Vélodrome, on a l’avantage de joueur à domicile contre un adversaire qui va jouer une dernière carte mais qui a pris des coups derrière la tête, contre Bastia, en coupe de la League, c’est des éléments qui sont contre eux.Ça reste un match de foot, ils ont des arguments à faire valeur dans le rapport de force qu’ils vont nous imposer.
On doit bien négocier ce match dans l’objectif d’obtenir nos places européennes. C’est ça l’enjeu. Il faut passer pour entretenir la flamme de l’espoir en sachant que nos adversaires peuvent avoir des trous d’airs, comme ils en ont eu quelquefois et le championnat se jouera sur ces moments-là aussi. On y croit… On n’a pas le droit le lâcher à 4 matchs de la fin ni de parler d’échecs sportifs tant que le championnat n’est pas terminé. On fera une analyse objective à la fin.
On n’a pas notre avenir entre nos mains.
Si Monaco perd à Rennes, on sera à un point et la pression sera sur eux. Ça peut être le cas dimanche.
Un groupe plus restreint ?
On part à 16 plus deux gardiens. Le groupe est restreint. C’est obligatoire pour pallier le problème qui peut arriver d’ici le début du match. On est obligé d’envisager toutes les possibilités. Deux joueurs en plus c’est une précaution.
Le premier critère, c’est de mettre en place une équipe conforme à l’idée que je me fais en terme stratégique, de forme technique, mais l’élément mental est aussi important. On doit tenir compte aussi des qualités d’associations des uns et des autres.
C’est une appréciation que j’assume. Je fais mon surf, ce que je ressens sur mon groupe. Le groupe de 18 est celui qui me donne mes garanties de ce jour.
Fiorese ?
Sur l’ensemble de son comportement technique tactique et mental de cette semaine, c’est normal. C’est la bonne surprise. C’est conforme à son retour et à la volonté qu’il affiche à être présent. C’est la résultante normale de sa valeur. Il a été perturbé par ses blessures à répétitions et aujourd’hui c’est un joueur supplémentaire. On a besoin de fraîcheur, c’est quelqu’un d’expérience, il est le bienvenu.
Costa ?
Choix de l’entraîneur. Choix du rapport professionnel entre l’entraîneur et son joueur. Lundi on se retrouve à 25. Les absents sont en relation directe avec le choix que je fais. Pédretti est suspendu.
Barthez reste important ?
Oui il s’entraîne avec nous. Je le sens bien présent, humainement, mentalement. Il participe aux entraînements et met une certaine tenue mentale. Il joue dans le cadre rigoureux du cadre du travail Il est professionnel. Ça se passe bien. Il fait l' effort de jouer et parfait sa condition physique.
Vous lui avez demandé ?
Il le fait naturellement parce qu’il y trouve sa place et il y prend du plaisir.
C’est un avantage de jouer au Vélodrome dans cette ambiance surréaliste?
L’ambiance surréaliste n’est pas liée au Vélodrome. À l’époque on parlait du syndrome du Vélodrome du fait qu’on joue devant un public connaisseur, passionné, prêt à pardonner la défaite mais qui ne pardonne pas si on n’a pas mouillé son maillot.
Ces valeurs caractérisent parfaitement la culture Marseillaise.
Marseille est formaté pour avoir des résultats, jouer des titres. Cette culture est liée au passé de l’OM , le public est exigeant. Son souci s’est de voir une équipe qui se bat .
Ce sont des exigences liées à l’environnement. On se doit d’être prêt, d’être à la hauteur, de travailler durement pour que le samedi, on ait le sentiment qu’on donnera tout. Le public pardonne lorsqu’il a le sentiment que les joueurs ont tout donné.
Hier le public d’Eindhoven a été fier. Il faut être présent. On peut perdre un match mais ne pas avoir de regret et si on perd, il faut que l’adversaire ait été plus fort que soit. C’est dans ces valeurs-là qu’on doit construire le club.
Quelle est la fonction de Pape Diouf Aujourd’hui ?
Elle n’a pas changée. Il est le manager sportif. Rien n’a changé dans nos relations, depuis que je suis entré en fonction. Rien n’a changé en ce qui concerne mes attributions mes responsabilités et mes rapports que j’ai au quotidien.
L’avenir, c’est autre chose.
Le responsable du club prendra la décision. À l’heure actuelle, rien n’a changé. Le classement nous permet de penser que tout est possible et que nous faisons partie des rares clubs capables de pouvoir rêver à l’Europe.
Tant qu’il y aura cette flamme, on s’efforcera de préparer nos joueurs dans les meilleures conditions et de tout mettre en ½uvre pour obtenir des résultats.
Tout le monde tremble à la veille de recevoir Caen ?
C’est la volonté de gagner. D’extrapoler sur le résultat final. On n’essaye pas de savoir contre qui on joue, mais on essaye de savoir que la machine ne peut pas dérailler.
Tout le monde a hâte de terminer.
On grille les étapes. On dit, il faut gagner, on oublie qu’il y a un match demain. Il y a pour certain un peu d’affolement Il faut se projeter sur le match de demain, être lucide, c’est un match au cours duquel il faudra être patient, avoir du caractère de l’intelligence de la technique… Il ne faudra pas se cacher, donner le maximum, un ensemble de chose qui appartient à l’enjeu. Plus la montre tourne plus l’enjeu devient important.
Les supporteurs sont exaspérés par l’instabilité ?
Frustrés. Les gens sont frustrés de n’avoir rien gagné depuis 10 ans. RLD aussi peut avoir le sentiment.
Il a peut-être dépensé 150 millions et on peut imaginer qu’il peut dire avec ça, je n’ai jamais rien gagné.
La frustration, on l’a tous. Diouf est peut-être frustré de ne pas avoir atteint ses objectifs. Peut-être que moi aussi je suis frustré. Ce sont des choses qui appartiennent à ceux qui veulent réussir. L’environnement existe.
Il appartient à l’exposition médiatique de ce club. Il y a à boire et à manger. Moi je veux m’en référer aux réalités et la réalité, c’est celle que je perçois. Je suis en relation au quotidien avec les joueurs qui me respectent, qui respectent leur métier. Je suis en relation avec Pape Diouf, qui a la responsabilité de nous mettre dans les meilleures conditions et je respecte le public qui sera encore présent demain.
Ça ce sont des valeurs essentielles, réelles que je palpe. Tout ce qui est autour, c’est la rumeur, les spéculations.
Lorsque vous lisez que c’est peut-être le dernier match de Troussier ?
Je ne réagis pas sur des rumeurs. Je refuse de parler d’échec sportif tant que le match n’est pas terminé et que le classement final nous prouvera que nous n’avons pas atteint nos objectifs.
Après le match de Caen, on sera toujours dans un scénario de dire que mathématiquement tout est possible.
Encore une fois ça fait partie des prérogatives d’un président de faire partir son staff technique lorsqu’il considère qu’ils n’ont pas atteint leurs objectifs. Je considère qu’à quatre journées de la fin, on ne peut pas imaginer qu’il puisse tenter ça.
Ce qui est important c’est que les joueurs sentent que Pape Diouf et Philippe Troussier sont bien aux commandes du secteur sportif. C’est la démarche que nous essayons de mettre en place depuis plusieurs semaines. On se concentre sur le domaine sportif.
Dreyfus n’est pas intervenu ?
Rien ne vous dit que je ne suis pas en relation directe avec lui. Vous ne connaissez pas le vrai fonctionnement interne de ce club.
Dans la mesure où Diouf et Troussier sont aux commandes du secteur sportif et que les joueurs sont dans de bonnes conditions pour préparer un match, vous comprenez bien que ça ne peut se faire qu’avec l’aval d’une direction d’un club qui fonctionne toujours.
On ne peut pas parler de crise.
Je fais la différence entre la crise et un ballon qui ne rentre pas dans le but. Il y a une volonté à atteindre nos objectifs, on ressent ce petit affolement en sachant que pour atteindre nos objectifs il faut faire preuve d’une grande lucidité, la grande lucidité, c’est celle qu’on devra faire valoir sur le match de Caen. Que le Président Dreyfus vienne parler aux joueurs, J’ai le sentiment que c’est le sentiment important d’un montage psychologique dont nous avons besoin. S’il est présent et qu’il a la possibilité de venir nous rendre visité, je suis convaincu que cette fois s’il donnera un message qui viendra dans ce sens.
Il viendra ?
je pense qu’il sera présent.
Acariès aussi ?
C’est son ami. On sait qu’ils entretiennent des rapports privilégiés. Acariès assiste au conseil de surveillance du club. Même s’il officiellemement il n’est pas dans l’organigramme, on sait tous qu’il fait partie de l’institution de l’Olympique de Marseille.
Il n’est pas extérieur. Il est l’homme de confiance, le bras droit de RLD et prépare l’avenir de l’OM. IL faut lui donner la place qui lui convient
Dantin parle aux joueurs ?
Non. Peut-être dans mon dos.
S’il a le sentiment qu’en parlant aux joueurs on va gagner 4 à 0 tout le monde peut venir. Même vous… C’est l’intérêt de l’OM.
Une voix extérieure est un plus ?
Pas une voix extérieure. La voix qui cautionnerait l’institution. C’est tout. RLD ou un membre officiel du conseil de surveillance, habilité au nom de RDL de cautionner, garantir que l’institution est bien en accord avec la situation que nous vivons actuellement et que tous ce qui est autour n’est que des rumeurs, que nous confirmons que M. Diouf, Troussier les joueurs sont bien à leur place, qu’ils sont aux commandes du secteur sportif, que nous leur avons confié et que jusqu’à la fin de saison, nous souhaitons que ça se passe comme ça. C’est en cela qu’on aurait aimé avoir une caution majeure parce qu’on peut imaginer que les employeurs, c’est ceux qui ont mis en place les hommes dans le secteur sportif, on peut imaginer qu’ils ont envie d’aller jusqu’au bout avec ces gens-là.
Ça c’est le côté surréaliste qu’on peut imaginer si on peut imaginer l’inverse. C’est dans cet esprit-là qu’on peut imaginer que le message aura du poids. Vous le comprenez bien
Si Acariès vient parler, vous lui ouvrez la porte ?
Si Robert Louis Dreyfus donne l’aval à qui que ce soit, Louis Acariès est un sportif, il trouvera sans doute les mots pour que nous, on puisse les décoder. Un professeur ne trouvera peut-être pas les mots.
À Samedi avec le sourire…
Vous jouerez en 4-4-2
On va jouer en ligne…
Vous connaissiez Park ?
Pape ? Le Pape n’est pas infaillible… Sauf au Vatican… Oui je le connaissais.
S’il y a trois ans je vous avais amené Park, vous auriez eu la même critique que vous avez eue en vers Nakata.
Nakata ne sera jamais Park !
Quand on jouait Park ne jouait pas Nakata jouait. Quand le joueur aura fait son temps d’adaptation, vous verrez que ça sera un autre joueur. Park ne joue que depuis un an, il a dû s’adapter. Les joueurs de ce continent sont des joueurs très intéressants. Il y a Lee aussi.
Je crois en ce continent.
Caen ?
On a un bon souvenir de Caen. On avait gagné sans avoir fait un bon match. Demain l’important c’est les trois points.qu’on puisse dès lundi se préparer pour aller à Auxerre et recevoir Lyon. On en a bien besoin. Je suis optimiste sur ce calendrier. Je me verrai bien prendre les points européens contre Lyon ici, Ca serait une belle fête, j’en rêve.
Le top des taupes !