17-04-2005, 13:12
C’était un non match ?
Ce n’était pas dans nos intentions, ce n’était pas notre volonté. Ce n’est pas un non match. En termes de résultat, on peut dire que c’est un match raté. On savait qu’au bout de ce match, on pouvait construire une dimension européenne parce que c’est ça notre objectif. L’envie de jouer est toujours en relation directe avec l’objectif. Nous notre envie doit être aspirée par le dessein de cet Europe. C’était notre objectif. Après match on peut dire qu’on est cruellement déçu de ne pas avoir pris les trois points, cruellement déçu du fait, qu’encore une fois, on a montré nos limites sur le plan de cet impact offensif. Les intentions sont sûrement dans le jeu, mais il y a trop de manque, trop de choses qui manquaient ce soir pour réaliser cette performance qui était tout simplement de prendre 3 points contre une équipe qui se bat pour la relégation. Sur l’ensemble du match, l’adversaire a montré, ce soir, un visage plus prompt que le nôtre à des ambitions
Les autres gagnent, ça se complique ?
Ca se complique mais il faut être lucide. C’est une contre performance qui fait mal parce lorsqu’on n’est pas capable de prendre trois points contre Ajaccio, avec tout le respect que j’ai pour cette équipe, on peut imaginer qu’on ne peut pas aspirer non plus à, des ambitions plus importantes. La défaite fait mal. Dans notre plan, on ne pouvait pas imaginer qu’on allait laisser des plumes contre Ajaccio, même si on savait au départ que ça allait être un match difficile compte tenu de leur dynamique. Au regard du nul de Monaco, de la victoire le Lille, quand on regarde le classement, permettez moi d‘y revenir, l’OM est toujours 3ème du championnat ce qui veut dire que mathématiquement, l’OM est toujours dans la course. Il est trop tôt après une défaite comme celle ci d’être objectif, de trouver les raisons de l’espoir, mais je veux dire qu’au vu de notre classement de ce soir, on n’a pas le droit de ne pas y croire. Il faut analyser sereinement cette défaite, essayer de comprendre pourquoi on n’a pas été capables de marquer, de ramener ces trois points. C’est dans cet échec que nous allons retrouver des informations pour corriger et en tout cas essayer d’aller vers l’avant. Nous ne lâcherons pas. Personnellement, je ne lâcherai pas.
Les joueurs ont reçu votre message ?
Les joueurs sont très déçus. Chacun doit vivre sa douleur individuellement c’est sûr ! Quelle que soit la prestation que l’on peut faire, chacun est touché dans sa fierté, dans sa chair. Les joueurs ont quand même tout donné. On a senti jusqu’au bout, même si c’est en dispersion, on a senti la volonté d’aller jusqu’au bout. Ca, on ne peut pas leur retirer. Simplement on a peut-être montré nos limites dans la technicité.
Ce soir, on a montré certaines limites mais elles sont dues à un contexte. L’enjeu était important. On sentait que c’était un peu tendu. Ce sont des matchs à enjeu tellement important ! On savait qu’on n’avait plus tellement de joker. On n’en a plus.
Le ballon est trop chaud et c’est ce qui fait qu’on a peut-être pas cette capacité mentale à assumer cette charge émotionnelle de dire on n’a pas le droit de se tromper. Ce match, il faut absolument le gagner il y a un enjeu. Comment expliquer autrement ce qui fait qu’on est paralysé. Qu’est ce qui fait qu'aujourd’hui on est deuxième du championnat, tout va bien, on est dans un club qui assume ses responsabilités vis à vis des rapports contractuels avec les joueurs, ils travaillent sérieusement. Qu’est ce qui fait que la machine est grippée ? Il y a sûrement des raisons, ces raisons, il va falloir y réfléchir en discuter avec ceux qui sont cernés, mais je veux rester optimiste sur la suite parce qu’on n’a pas le droit de le voir autrement que par optimisme parce que notre classement nous laisse penser qu’aujourd’hui que rien n’est perdu en tout cas mathématiquement
Vous êtes déçu humainement ?
Ils sont déçus professionnellement dans le sens ou on a travaillé pour cela. On sait que dans l’individu il y a l’homme avec son caractère et sa personnalité mais dans l’individu il y a le joueur. Aujourd’hui, si on avait des personnes à attaquer, ça serait au niveau des joueurs. On n’a pas été assez présents On a sûrement des reproches à se faire. On en verra. On aura suffisamment de lucidité pour analyser ce match et s’il y a des reproches à faire on en fera à ceux qui sont concernés par le jeu parce que ce n’est qu’un match de foot, c’est du jeu, de la production de jeu. C’est des passes, des contrôles, de tirs des centres. Aujourd’hui le problème est dans la production du jeu et la production est insuffisante pour qu’on puisse se mettre à l’abri. C’est ça la vérité. On souffre en terme de production de jeu.
Pourquoi vous ne produisez plus ce jeu de début de saison ?
Quand on a marqué, qu’on est revenu à 2 à 1, on a senti une espèce de libération. A la bonne époque, ce qui faisait notre force, c’est qu’on avait une bonne entame de match. Rappelez vous. C’est souvent lié à ce premier but. Le footballeur est tellement fragile. A 2 à 1, on a le sentiment qu’on va revenir au score. Et c’est ce petit laps de temps où on a l’impression qu’on va revenir au score. C’est ce qui nous habitait quand on marquait ce premier but ça mettait un coup sur la tête de l’adversaire qui était handicapé et ensuite on s’accrochait. Il suffisait que Barthez fasse deux trois arrêts et on empochait le match comme ça. Il y a quand même eu pas mal de matchs comme ça. Nos victoires, la confiance on ne l’a pas simplement construit sur la production de jeu. On n’était pas aussi bon, on avait des problèmes de production de jeu simplement on gagnait C’est peut être l’arbre qui masquait la forêt. Aujourd’hui il faut être lucide conscient. Nous avons perdu en production de jeu, encore une fois nous avons montré nos limites dans nos actions offensives. Le match, on ne le perd pas défensivement on le perd parce qu’on n’est pas assez costaud pour marquer des buts, être présent devant être à la retombée etc. Aujourd’hui c’est ça le constat.
Plus de rapidité ?
Ce sont des joueurs qui sont venus pour renforcer l’équipe. J’ai fais confiance au groupe, je leur ai demandé d’aller un peu plus. Aujourd’hui c’était ça. Pour gagner ce match, il fallait se transcender, se surpasser souffrir et surtout il fallait être attentif aux partenaires savoir que quand un partenaire va partir, qu’il va libérer un espace, il faut faire un effort pour compenser ce départ et surtout lui donner confiance parce que le gars qui va le remplacer est là pour assurer cette couverture. C'était çà aujourd’hui les clefs du match. Se donner, être attentif à l’autre des ingrédients humains collectifs de communication.
C’est dans les têtes ?
Ce match est dans les têtes. Dans les têtes il y a une pression émotionnelle, une charge émotionnelle trop importante par rapport à l’enjeu que représentait ce match il y avait une coloration particulière l’équipe a battu Monaco et Auxerre deux concurrents directs avec un entraîneur emblématique qui connaît l’équipe. Tout ça a fait que Rolland Courbis a fait un coup.
Ce n’était pas dans nos intentions, ce n’était pas notre volonté. Ce n’est pas un non match. En termes de résultat, on peut dire que c’est un match raté. On savait qu’au bout de ce match, on pouvait construire une dimension européenne parce que c’est ça notre objectif. L’envie de jouer est toujours en relation directe avec l’objectif. Nous notre envie doit être aspirée par le dessein de cet Europe. C’était notre objectif. Après match on peut dire qu’on est cruellement déçu de ne pas avoir pris les trois points, cruellement déçu du fait, qu’encore une fois, on a montré nos limites sur le plan de cet impact offensif. Les intentions sont sûrement dans le jeu, mais il y a trop de manque, trop de choses qui manquaient ce soir pour réaliser cette performance qui était tout simplement de prendre 3 points contre une équipe qui se bat pour la relégation. Sur l’ensemble du match, l’adversaire a montré, ce soir, un visage plus prompt que le nôtre à des ambitions
Les autres gagnent, ça se complique ?
Ca se complique mais il faut être lucide. C’est une contre performance qui fait mal parce lorsqu’on n’est pas capable de prendre trois points contre Ajaccio, avec tout le respect que j’ai pour cette équipe, on peut imaginer qu’on ne peut pas aspirer non plus à, des ambitions plus importantes. La défaite fait mal. Dans notre plan, on ne pouvait pas imaginer qu’on allait laisser des plumes contre Ajaccio, même si on savait au départ que ça allait être un match difficile compte tenu de leur dynamique. Au regard du nul de Monaco, de la victoire le Lille, quand on regarde le classement, permettez moi d‘y revenir, l’OM est toujours 3ème du championnat ce qui veut dire que mathématiquement, l’OM est toujours dans la course. Il est trop tôt après une défaite comme celle ci d’être objectif, de trouver les raisons de l’espoir, mais je veux dire qu’au vu de notre classement de ce soir, on n’a pas le droit de ne pas y croire. Il faut analyser sereinement cette défaite, essayer de comprendre pourquoi on n’a pas été capables de marquer, de ramener ces trois points. C’est dans cet échec que nous allons retrouver des informations pour corriger et en tout cas essayer d’aller vers l’avant. Nous ne lâcherons pas. Personnellement, je ne lâcherai pas.
Les joueurs ont reçu votre message ?
Les joueurs sont très déçus. Chacun doit vivre sa douleur individuellement c’est sûr ! Quelle que soit la prestation que l’on peut faire, chacun est touché dans sa fierté, dans sa chair. Les joueurs ont quand même tout donné. On a senti jusqu’au bout, même si c’est en dispersion, on a senti la volonté d’aller jusqu’au bout. Ca, on ne peut pas leur retirer. Simplement on a peut-être montré nos limites dans la technicité.
Ce soir, on a montré certaines limites mais elles sont dues à un contexte. L’enjeu était important. On sentait que c’était un peu tendu. Ce sont des matchs à enjeu tellement important ! On savait qu’on n’avait plus tellement de joker. On n’en a plus.
Le ballon est trop chaud et c’est ce qui fait qu’on a peut-être pas cette capacité mentale à assumer cette charge émotionnelle de dire on n’a pas le droit de se tromper. Ce match, il faut absolument le gagner il y a un enjeu. Comment expliquer autrement ce qui fait qu’on est paralysé. Qu’est ce qui fait qu'aujourd’hui on est deuxième du championnat, tout va bien, on est dans un club qui assume ses responsabilités vis à vis des rapports contractuels avec les joueurs, ils travaillent sérieusement. Qu’est ce qui fait que la machine est grippée ? Il y a sûrement des raisons, ces raisons, il va falloir y réfléchir en discuter avec ceux qui sont cernés, mais je veux rester optimiste sur la suite parce qu’on n’a pas le droit de le voir autrement que par optimisme parce que notre classement nous laisse penser qu’aujourd’hui que rien n’est perdu en tout cas mathématiquement
Vous êtes déçu humainement ?
Ils sont déçus professionnellement dans le sens ou on a travaillé pour cela. On sait que dans l’individu il y a l’homme avec son caractère et sa personnalité mais dans l’individu il y a le joueur. Aujourd’hui, si on avait des personnes à attaquer, ça serait au niveau des joueurs. On n’a pas été assez présents On a sûrement des reproches à se faire. On en verra. On aura suffisamment de lucidité pour analyser ce match et s’il y a des reproches à faire on en fera à ceux qui sont concernés par le jeu parce que ce n’est qu’un match de foot, c’est du jeu, de la production de jeu. C’est des passes, des contrôles, de tirs des centres. Aujourd’hui le problème est dans la production du jeu et la production est insuffisante pour qu’on puisse se mettre à l’abri. C’est ça la vérité. On souffre en terme de production de jeu.
Pourquoi vous ne produisez plus ce jeu de début de saison ?
Quand on a marqué, qu’on est revenu à 2 à 1, on a senti une espèce de libération. A la bonne époque, ce qui faisait notre force, c’est qu’on avait une bonne entame de match. Rappelez vous. C’est souvent lié à ce premier but. Le footballeur est tellement fragile. A 2 à 1, on a le sentiment qu’on va revenir au score. Et c’est ce petit laps de temps où on a l’impression qu’on va revenir au score. C’est ce qui nous habitait quand on marquait ce premier but ça mettait un coup sur la tête de l’adversaire qui était handicapé et ensuite on s’accrochait. Il suffisait que Barthez fasse deux trois arrêts et on empochait le match comme ça. Il y a quand même eu pas mal de matchs comme ça. Nos victoires, la confiance on ne l’a pas simplement construit sur la production de jeu. On n’était pas aussi bon, on avait des problèmes de production de jeu simplement on gagnait C’est peut être l’arbre qui masquait la forêt. Aujourd’hui il faut être lucide conscient. Nous avons perdu en production de jeu, encore une fois nous avons montré nos limites dans nos actions offensives. Le match, on ne le perd pas défensivement on le perd parce qu’on n’est pas assez costaud pour marquer des buts, être présent devant être à la retombée etc. Aujourd’hui c’est ça le constat.
Plus de rapidité ?
Ce sont des joueurs qui sont venus pour renforcer l’équipe. J’ai fais confiance au groupe, je leur ai demandé d’aller un peu plus. Aujourd’hui c’était ça. Pour gagner ce match, il fallait se transcender, se surpasser souffrir et surtout il fallait être attentif aux partenaires savoir que quand un partenaire va partir, qu’il va libérer un espace, il faut faire un effort pour compenser ce départ et surtout lui donner confiance parce que le gars qui va le remplacer est là pour assurer cette couverture. C'était çà aujourd’hui les clefs du match. Se donner, être attentif à l’autre des ingrédients humains collectifs de communication.
C’est dans les têtes ?
Ce match est dans les têtes. Dans les têtes il y a une pression émotionnelle, une charge émotionnelle trop importante par rapport à l’enjeu que représentait ce match il y avait une coloration particulière l’équipe a battu Monaco et Auxerre deux concurrents directs avec un entraîneur emblématique qui connaît l’équipe. Tout ça a fait que Rolland Courbis a fait un coup.
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