13-03-2005, 19:08
Vous avez le sourire?
Un match dure 90 minutes donc on a le sourire lorsque le match est complètement terminé. On se devait de rebondir. C’était important ce soir de tester la capacité de l’OM à rebondir suite à nos deux derniers résultats qui avaient été considérés comme deux contre-performances. En tout cas, on a vu que cette équipe a été au rendez-vous. On dit que les grandes équipes sont celles qui se mobilisent individuellement, collectivement au bon moment. Je crois qu’on a été mobilisé au bon moment. On a vu une équipe qui, surtout en deuxième mi-temps, était conforme à ce genre de match.
Il ne faut pas oublier que cette équipe de Lens est venue ici pour jouer au foot. Elle n’avait rien à perdre dans cette histoire. Elle était sur une série très flatteuse, elle est venue avec son esprit très conquerrant et elle nous a fait souffrir. Il a fallu qu’on élève notre niveau technique, psychologique et physique et je pense que l’ensemble de la deuxième mi-temps a été conformé à cela. Nous gagnons vraiment parce qu’on a essayé. On avait tout de même une belle maîtrise, ce n’était pas facile contre Lens, mais la victoire est vraiment très belle. Nous devions assumer ce statut de deuxième avant le match et y rester après le match. Nous sommes aujourd’hui, quoi qu’il arrive, deuxième du championnat et il nous reste 9 matchs à jouer.
Le creux du début de 2ème mi-temps inquiète?
Les creux sont liés au rapport de force que nous impose l’adversaire. Il peut y avoir un creux parce que l’équipe mène au score, il faut réagir. Les creux, je ne mets pas ça sur une baisse de régime. Il se passe beaucoup de choses dans un match si on l’écrit en direct. Nous avons un adversaire qui est là pour nous contrarier, c’est normal que de temps en temps on ait des situations de flottement, mais l’idée, c’est qu’on se restabilise, qu’on puisse reconfigurer l’équipe dans les plans. C’est ce qu’on a fait. Je pense qu’on est resté très compact dans cette deuxième mi-temps. On a pris des risques, on a joué haut et on est justement récompensé.
Les prestations de Taiwo, Nakata, Yahiaoui?
Chacun a fait son travail en se répartissant les charges. Le premier, Taiwo, a fait un très grand match. Il a été très présent sur le plan athlétique, mais il a joué une heure, après il était très fatigué sur le plan physique et on s’apercevait que, sur le plan tactique, il était moins organisé, moins rigoureux.
C’est ce qui explique que j’ai fait entrer Koji Nakata. Il a fait une très bonne rentrée. Il a été précieux dans sa passe, ça a permis de bien relancer par l’arrière. C’est intéressant. Les deux ont fait leur boulot et se sont bien complétés.
Yahiaoui, on connaît son caractère agressif, il nous a beaucoup aidé dans cette fin de match parce qu’il nous fallait chasser le ballon et il nous fallait absolument faire des efforts. On savait qu’à tous moments, quand il avait un bon coup, il pouvait être très offensif, c’est ce qu’il a fait parfois.
C’est une équipe jeune, il y avait sur le banc, Barry, Nakata, Taiwo, Yahiaoui. C’est intéressant de voir que cette équipe a su se remobiliser justement après cette semaine importante.
Marlet?
On ne doute pas de ses qualités. Il a traversé un petit problème familial, il a su se remettre en place. Je lui ai toujours manifesté ma grande confiance et cette confiance aujourd’hui il l’a traduit par deux beaux buts. Je suis content pour lui.
Bamogo?
Il souffre d’un claquage complet, déchirure de son muscle. Il y a trois ou quatre semaines, il s‘était déjà blessé, on avait bien laissé cicatriser ça mais aujourd’hui c’est revenu. Il est blessé pour longtemps. Marlet, Koke seront absents à Monaco, il ne reste que Peggy Luyindula et éventuellement Barry...
Quel est le prochain cycle?
Neuf points à prendre, nous avons 3 déplacements à l’extérieur et 2 matchs à la maison. Ca commence avec Monaco, ça se poursuit contre Paris. Après Strasbourg, on reçoit Ajaccio et l’on termine cette série à Nantes. On devra prendre 9 points être au moins à plus deux voir plus si on fait une bonne série.
Ces temps de passage, c’est pour nous, mais on sait que les temps de passage ne sont pas une priorité parce que si l’adversaire ne joue pas ou ne prend pas de points, c’est ce qui se passe actuellement, on fait moins un, mais à l’arrivée on est deuxième tout seul. Il faut aussi intégrer ce que font les autres dans ce championnat. Nous, si on maintient les temps de passages, on sait qu’on sera statistiquement dans la bonne foulée. Maintenant il y a les adversaires, on attend les résultats des uns et des autres.
Pourquoi 9 points seulement?
On a 3 matchs à l’extérieur, on peut considérer prendre un point chaque match, c’est la façon de dire qu’on peut intégrer une contre-performance. On est de toute façon sur une logique d’être sur la route aux objectifs. On sait que tout ce qu’on prend en plus, c’est du bonus. C’est intéressant de ne pas mettre cette barre trop haute. Elle n’est pas très haute, mais elle nous permet d’atteindre nos objectifs. C’est beaucoup plus pour pouvoir percevoir nos objectifs à atteindre et ça se passe bien.
Vous avez vu que grâce à ça, on a le sentiment de ne pas faire des matchs couperets. On a le sentiment d’intégrer éventuellement nos désillusions, lorsqu’il y en a et ce soir le plus important, c’était de mesurer la capacité de l’équipe à rebondir. Aujourd’hui on a un signe prometteur, l’équipe a rebondi, elle a été au rendez-vous, elle a fait un grand match et elle est deuxième du championnat. C’est ça que je retiens.
Lens a fait un bon match?
Pour faire un bon match, il faut être deux. À Saint-Etienne, on sait qu’on avait un adversaire de qualité, il y avait des conditions climatiques difficiles. Le match d’Istres c’était un match un peu piège. On a vu qu’Istres a été capable de bien jouer à Lyon, c’était un match qui n’avait pas la même tonalité. Aujourd’hui on était obligé d’être au rendez-vous, d’élever notre niveau technique, physique, mental pour pouvoir passer. On ne pouvait pas passer aujourd’hui si on n’était pas à 100%. On s’est mobilisé individuellement, collectivement, c’était aussi la tonalité de cette semaine, on souhaitait se remobiliser. Aujourd’hui on a vu une grande équipe de l’OM qui s’est mobilisée au bon moment. C’est un très bon signe.
Le titre?
Je n’ai pas envie de regarder des objectifs utopiques. Ils viendront s’ils viennent, aujourd’hui je préfère me concentrer sur de vrais objectifs, c’est-à-dire ceux qui nous appartiennent. Nous sommes dans une échappée, c’est vrai que nous partageons cette ambition avec 3 ou 4 équipes. C’est sûr, à la fin de la saison, il y aurait un deuxième, si le championnat s’arrêtait aujourd’hui, nous serions qualifiés directement pour la Champion's League. Maintenant on sait qu’il reste 9 matchs, tout est possible. En football, tout est fragile, on l’a vu. Nous sommes dans une échappée et d’assumer ce statut de deuxième qui n’est pas facile finalement.
Vous avez eu un problème avec Costa?
Ça fait partie des relations qu’on peut avoir avec un joueur frustré, incompris ou déçu. Costa a été non retenu tout simplement parce que j'ai estimé qu’il ne correspondait pas aux caractéristiques que je souhaitais dans ce match. Il y avait un effort à faire. Le fait qu'il ne se soit pas présenté en CFA, c’est un problème qui peut se comprendre. Je sais qu’il a rencontré le Manager Général Pape Diouf, je le rencontrerai pour faire le point avec lui, je ne m’inquiète pas.
Dans mon esprit, je vais le retrouver la semaine prochaine, il va repartir au travail. On a besoin de Costa, c’est un joueur sur lequel je compte, un bon joueur, simplement il faut qu’il sache qu’à l’intérieur d’une collectivité il y a certains efforts à faire. Il doit se conformer à des contraintes collectives comme tout le monde le fait, je ne vois pas pourquoi il ne le ferait pas. Il le fera parce que c’est un joueur intelligent qu’on compte sur lui.
Il peut être sanctionné?
Non, pas du tout. On n’est pas dans l’idée de sanctionner mais de s’expliquer, de mieux se comprendre. C’est la méthode qu’on utilise à l’OM depuis que je suis arrivé et on ne changera pas de cap.
D’autres joueurs aussi ne se sont pas présentés à la CFA?
C’est un problème lié à des joueurs qui sont déçus, qui pensaient jouer. Il faut effectivement les recadrer pour refixer leurs objectifs. Ils doivent aussi ne pas se pénaliser, ils se sont pénalisés par le fait qu’ils n’ont pas joué le jeu avec moi mais ils ne doivent pas se pénaliser pour eux-mêmes parce qu’on doit avoir des joueurs prêts. Pour être prêt, il faut s’entraîner sérieusement et aussi avoir de la compétition. Ca, ce sont des petits problèmes qui touchent plus l’institution que l’aspect technique. C’est le devoir des joueurs vis-à-vis de leur contrat. C’est des choses qu’on va régler incessamment sous peu après avoir entendu les joueurs et redéfinir avec eux les contraintes et les devoirs de leur boulot. C’est dans cet esprit que les joueurs doivent s’inscrire.
Un match dure 90 minutes donc on a le sourire lorsque le match est complètement terminé. On se devait de rebondir. C’était important ce soir de tester la capacité de l’OM à rebondir suite à nos deux derniers résultats qui avaient été considérés comme deux contre-performances. En tout cas, on a vu que cette équipe a été au rendez-vous. On dit que les grandes équipes sont celles qui se mobilisent individuellement, collectivement au bon moment. Je crois qu’on a été mobilisé au bon moment. On a vu une équipe qui, surtout en deuxième mi-temps, était conforme à ce genre de match.
Il ne faut pas oublier que cette équipe de Lens est venue ici pour jouer au foot. Elle n’avait rien à perdre dans cette histoire. Elle était sur une série très flatteuse, elle est venue avec son esprit très conquerrant et elle nous a fait souffrir. Il a fallu qu’on élève notre niveau technique, psychologique et physique et je pense que l’ensemble de la deuxième mi-temps a été conformé à cela. Nous gagnons vraiment parce qu’on a essayé. On avait tout de même une belle maîtrise, ce n’était pas facile contre Lens, mais la victoire est vraiment très belle. Nous devions assumer ce statut de deuxième avant le match et y rester après le match. Nous sommes aujourd’hui, quoi qu’il arrive, deuxième du championnat et il nous reste 9 matchs à jouer.
Le creux du début de 2ème mi-temps inquiète?
Les creux sont liés au rapport de force que nous impose l’adversaire. Il peut y avoir un creux parce que l’équipe mène au score, il faut réagir. Les creux, je ne mets pas ça sur une baisse de régime. Il se passe beaucoup de choses dans un match si on l’écrit en direct. Nous avons un adversaire qui est là pour nous contrarier, c’est normal que de temps en temps on ait des situations de flottement, mais l’idée, c’est qu’on se restabilise, qu’on puisse reconfigurer l’équipe dans les plans. C’est ce qu’on a fait. Je pense qu’on est resté très compact dans cette deuxième mi-temps. On a pris des risques, on a joué haut et on est justement récompensé.
Les prestations de Taiwo, Nakata, Yahiaoui?
Chacun a fait son travail en se répartissant les charges. Le premier, Taiwo, a fait un très grand match. Il a été très présent sur le plan athlétique, mais il a joué une heure, après il était très fatigué sur le plan physique et on s’apercevait que, sur le plan tactique, il était moins organisé, moins rigoureux.
C’est ce qui explique que j’ai fait entrer Koji Nakata. Il a fait une très bonne rentrée. Il a été précieux dans sa passe, ça a permis de bien relancer par l’arrière. C’est intéressant. Les deux ont fait leur boulot et se sont bien complétés.
Yahiaoui, on connaît son caractère agressif, il nous a beaucoup aidé dans cette fin de match parce qu’il nous fallait chasser le ballon et il nous fallait absolument faire des efforts. On savait qu’à tous moments, quand il avait un bon coup, il pouvait être très offensif, c’est ce qu’il a fait parfois.
C’est une équipe jeune, il y avait sur le banc, Barry, Nakata, Taiwo, Yahiaoui. C’est intéressant de voir que cette équipe a su se remobiliser justement après cette semaine importante.
Marlet?
On ne doute pas de ses qualités. Il a traversé un petit problème familial, il a su se remettre en place. Je lui ai toujours manifesté ma grande confiance et cette confiance aujourd’hui il l’a traduit par deux beaux buts. Je suis content pour lui.
Bamogo?
Il souffre d’un claquage complet, déchirure de son muscle. Il y a trois ou quatre semaines, il s‘était déjà blessé, on avait bien laissé cicatriser ça mais aujourd’hui c’est revenu. Il est blessé pour longtemps. Marlet, Koke seront absents à Monaco, il ne reste que Peggy Luyindula et éventuellement Barry...
Quel est le prochain cycle?
Neuf points à prendre, nous avons 3 déplacements à l’extérieur et 2 matchs à la maison. Ca commence avec Monaco, ça se poursuit contre Paris. Après Strasbourg, on reçoit Ajaccio et l’on termine cette série à Nantes. On devra prendre 9 points être au moins à plus deux voir plus si on fait une bonne série.
Ces temps de passage, c’est pour nous, mais on sait que les temps de passage ne sont pas une priorité parce que si l’adversaire ne joue pas ou ne prend pas de points, c’est ce qui se passe actuellement, on fait moins un, mais à l’arrivée on est deuxième tout seul. Il faut aussi intégrer ce que font les autres dans ce championnat. Nous, si on maintient les temps de passages, on sait qu’on sera statistiquement dans la bonne foulée. Maintenant il y a les adversaires, on attend les résultats des uns et des autres.
Pourquoi 9 points seulement?
On a 3 matchs à l’extérieur, on peut considérer prendre un point chaque match, c’est la façon de dire qu’on peut intégrer une contre-performance. On est de toute façon sur une logique d’être sur la route aux objectifs. On sait que tout ce qu’on prend en plus, c’est du bonus. C’est intéressant de ne pas mettre cette barre trop haute. Elle n’est pas très haute, mais elle nous permet d’atteindre nos objectifs. C’est beaucoup plus pour pouvoir percevoir nos objectifs à atteindre et ça se passe bien.
Vous avez vu que grâce à ça, on a le sentiment de ne pas faire des matchs couperets. On a le sentiment d’intégrer éventuellement nos désillusions, lorsqu’il y en a et ce soir le plus important, c’était de mesurer la capacité de l’équipe à rebondir. Aujourd’hui on a un signe prometteur, l’équipe a rebondi, elle a été au rendez-vous, elle a fait un grand match et elle est deuxième du championnat. C’est ça que je retiens.
Lens a fait un bon match?
Pour faire un bon match, il faut être deux. À Saint-Etienne, on sait qu’on avait un adversaire de qualité, il y avait des conditions climatiques difficiles. Le match d’Istres c’était un match un peu piège. On a vu qu’Istres a été capable de bien jouer à Lyon, c’était un match qui n’avait pas la même tonalité. Aujourd’hui on était obligé d’être au rendez-vous, d’élever notre niveau technique, physique, mental pour pouvoir passer. On ne pouvait pas passer aujourd’hui si on n’était pas à 100%. On s’est mobilisé individuellement, collectivement, c’était aussi la tonalité de cette semaine, on souhaitait se remobiliser. Aujourd’hui on a vu une grande équipe de l’OM qui s’est mobilisée au bon moment. C’est un très bon signe.
Le titre?
Je n’ai pas envie de regarder des objectifs utopiques. Ils viendront s’ils viennent, aujourd’hui je préfère me concentrer sur de vrais objectifs, c’est-à-dire ceux qui nous appartiennent. Nous sommes dans une échappée, c’est vrai que nous partageons cette ambition avec 3 ou 4 équipes. C’est sûr, à la fin de la saison, il y aurait un deuxième, si le championnat s’arrêtait aujourd’hui, nous serions qualifiés directement pour la Champion's League. Maintenant on sait qu’il reste 9 matchs, tout est possible. En football, tout est fragile, on l’a vu. Nous sommes dans une échappée et d’assumer ce statut de deuxième qui n’est pas facile finalement.
Vous avez eu un problème avec Costa?
Ça fait partie des relations qu’on peut avoir avec un joueur frustré, incompris ou déçu. Costa a été non retenu tout simplement parce que j'ai estimé qu’il ne correspondait pas aux caractéristiques que je souhaitais dans ce match. Il y avait un effort à faire. Le fait qu'il ne se soit pas présenté en CFA, c’est un problème qui peut se comprendre. Je sais qu’il a rencontré le Manager Général Pape Diouf, je le rencontrerai pour faire le point avec lui, je ne m’inquiète pas.
Dans mon esprit, je vais le retrouver la semaine prochaine, il va repartir au travail. On a besoin de Costa, c’est un joueur sur lequel je compte, un bon joueur, simplement il faut qu’il sache qu’à l’intérieur d’une collectivité il y a certains efforts à faire. Il doit se conformer à des contraintes collectives comme tout le monde le fait, je ne vois pas pourquoi il ne le ferait pas. Il le fera parce que c’est un joueur intelligent qu’on compte sur lui.
Il peut être sanctionné?
Non, pas du tout. On n’est pas dans l’idée de sanctionner mais de s’expliquer, de mieux se comprendre. C’est la méthode qu’on utilise à l’OM depuis que je suis arrivé et on ne changera pas de cap.
D’autres joueurs aussi ne se sont pas présentés à la CFA?
C’est un problème lié à des joueurs qui sont déçus, qui pensaient jouer. Il faut effectivement les recadrer pour refixer leurs objectifs. Ils doivent aussi ne pas se pénaliser, ils se sont pénalisés par le fait qu’ils n’ont pas joué le jeu avec moi mais ils ne doivent pas se pénaliser pour eux-mêmes parce qu’on doit avoir des joueurs prêts. Pour être prêt, il faut s’entraîner sérieusement et aussi avoir de la compétition. Ca, ce sont des petits problèmes qui touchent plus l’institution que l’aspect technique. C’est le devoir des joueurs vis-à-vis de leur contrat. C’est des choses qu’on va régler incessamment sous peu après avoir entendu les joueurs et redéfinir avec eux les contraintes et les devoirs de leur boulot. C’est dans cet esprit que les joueurs doivent s’inscrire.
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