28-02-2005, 14:15
Troussier
On avait la possibilité ce soir de consolider notre deuxième place. Nous avions la possibilité, en cas de victoire, d’avoir 50 points, ce qui aurait été une performance intéressante pour ce mois de janvier. Ça, c’était bien sûr notre volonté à nous, mais il y avait en face un adversaire qui devait venir nous contrarier sur cette idée. D’abord parce que c’est un adversaire qui sur l’ensemble des matchs retours a quand même un certain nombre de références. Il ne faut pas oublier leur belle victoire à Lens, un certain nombre de points pris à l’extérieur. Ils ont confirmé parfaitement l’idée qu’on se faisait de cette équipe qui est en plein renouveau. Elle est venue jouer son va tout et je pense que le résultat n’est pas immérité. Sur notre tableau de marche, on peut considérer que c’est une demi défaite pour nous et en même temps on a consolidé à moitié l’idée qu’on se faisait de consolider notre deuxième place. Nous sommes toujours deuxième, nous avons pris un point sur Monaco, on essayera de se contenter de cet état malgré tout. Il faut savoir aussi accepter ce genre de situation. Nous avions fait par le passé un bon parcours, on peut imaginer que notre match à Bastia aurait peut-être mérité plus un nul et ce soir une victoire. Dans tous les cas on aurait pris quatre points sur les deux matchs. Je crois que c’est dans cet esprit qu’il faut inscrire ce match, et surtout relever la qualité de notre adversaire qui a fait un bon match ce soir.
Vous attentiez un faux-pas de votre équipe pour savoir comment elle allait réagir, là c’est l’occasion. ?
Oui c’est d’abord un faux-pas comptable. On peut imaginer que dans chaque état d’esprit des joueurs il y a la volonté de dire si on prend trois points, on est consolidé à la deuxième place, donc c’est une volonté. Je pense qu’elle existait, maintenant dans le jeu, c’est vrai qu’il y a eu des conditions un peu particulières. Il faisait très froid, il y a eu du vent, mais malgré ça on a manqué de verticalité dans notre jeu, de percussion. Les statistiques montrent qu’on a 62% du ballon. Avoir la possession favorable n’est pas un élément de garantie. Par contre on a tiré 5 fois au but alors que les adversaires tirent 16 fois au but. Là, c’est un manque flagrant de percussion. L’absence de MARLET a été vue ce soir. Il suffit qu’il ne soit pas aligné pour comprendre ce qu’il peut nous apporter dans le domaine aérien, la profondeur, la percussion. On a manqué de percussion ce soir. Cela est dû à la qualité de l’adversaire et à notre jeu qui a été trop latéral, pas suffisamment rapide de la phase défensive à la phase offensive. On a manqué de poids en phase offensive, on a manqué de lucidité parfois dans certains gestes techniques ce qui fait qu’à l’arrivée on prend un point. Ça c’est le côté technique de notre jeu, il faudra rebondir, se ressaisir cette semaine pour préparer une équipe compacte pour aller prendre des points à Saint-Etienne.
Le titre c’est fini ?
Il y a trois semaines, on était à 7 points après à 6 points. Il est trop tôt. Il reste 33 points en jeu. Personne n’est à l’abri d’une contre performance. On l’a vu avec nos concurrents directs que ce soit Monaco ou Lille qui eux aussi ont perdu des points ou en tout cas stabilisé leur évolution. La notion de titre aurait été vraiment d‘actualité si on avait gagné ce soir ce qui n’a pas été le cas. Donc l’idée de jouer le titre c’est une idée qui nous trottait parce que lorsqu’on est ambitieux, on souhaite l’éveiller en nous, maintenant le fait d’avoir perdu deux points sur Lyon c’est une façon de ne pas trop se disperser. Il ne faut pas oublier où l’on était il y a quelques semaines. On est toujours bien calé dans ce peloton de tête, on est toujours mathématiquement deuxième de ce championnat et toujours dans une logique d’obtenir une qualification pour la Champions league. On se contentera ce soir de cette position. Deuxième du championnat à 11 journées de la fin, je crois qu’il y a beaucoup d’équipes qui souhaiteraient être à notre place.
Vous avez été surpris par des défaillances individuelles ?
Je ne mets pas ça sur de la défaillance individuelle. Je pense que c’est beaucoup plus une défaillance collective. On a été confronté à un adversaire qui a été assez haut, qui nous a percuté qui a toujours eu un rapport de force sur les phases offensives. Ils nous ont toujours gêné dans notre construction. C’est une équipe qui m’a fait une très bonne impression. Elle embêtera beaucoup d’adversaires, je pense. C’est plutôt collectivement qu’on a manqué de liens. Les enchaînements ne se faisaient pas bien, on était trop lent dans la circulation dans la phase défensive à la phase offensive, on manquait de rapidité d’imagination. C’est dans ce domaine-là qu’on a pêché. Tous les joueurs sont à mettre dans le même lot. C’est dans cette globalité que je préfère faire mon analyse.
Vous avez effectué deux changements techniques.
Oui c’était pour donner plus d’allant vers l’avant. Ça a été très bien fait. Les rentrées de Nasri et de Hemdani nous ont apporté justement cette volonté daller plus vers l’avant, même si on a manqué de percussion devant mais l’idée à la mi-temps, c’était d’apporter plus de jus vers l’avant ce qu’on n’a pas fait ne première mi-temps.
Ils ne s’étaient pas mis la pression ?
Indirectement sûrement. On a l’impression que ce manque de percussion était lié à l’aspect psychologique, on a été scotché sur nos décisions, on était statique, on n’a pas fait de faute dans l’organisation, mais il manquait du lien, de la folie dans notre jeu, on ne s’est pas lâché. Je pensais que le but égalisateur pouvait apporter cela. On a eu un bon passage après ce but égalisateur malheureusement il nous a manqué de la lucidité, un geste bien précis ou un pied de l’adversaire qui faisait qu’on ne pouvait pas marquer. On na pas eu la folie qu’on avait contre Rennes. On n’a pas senti une équipe libérée. Le froid a eu tendance à endolorir tout le monde, je pense.
On avait la possibilité ce soir de consolider notre deuxième place. Nous avions la possibilité, en cas de victoire, d’avoir 50 points, ce qui aurait été une performance intéressante pour ce mois de janvier. Ça, c’était bien sûr notre volonté à nous, mais il y avait en face un adversaire qui devait venir nous contrarier sur cette idée. D’abord parce que c’est un adversaire qui sur l’ensemble des matchs retours a quand même un certain nombre de références. Il ne faut pas oublier leur belle victoire à Lens, un certain nombre de points pris à l’extérieur. Ils ont confirmé parfaitement l’idée qu’on se faisait de cette équipe qui est en plein renouveau. Elle est venue jouer son va tout et je pense que le résultat n’est pas immérité. Sur notre tableau de marche, on peut considérer que c’est une demi défaite pour nous et en même temps on a consolidé à moitié l’idée qu’on se faisait de consolider notre deuxième place. Nous sommes toujours deuxième, nous avons pris un point sur Monaco, on essayera de se contenter de cet état malgré tout. Il faut savoir aussi accepter ce genre de situation. Nous avions fait par le passé un bon parcours, on peut imaginer que notre match à Bastia aurait peut-être mérité plus un nul et ce soir une victoire. Dans tous les cas on aurait pris quatre points sur les deux matchs. Je crois que c’est dans cet esprit qu’il faut inscrire ce match, et surtout relever la qualité de notre adversaire qui a fait un bon match ce soir.
Vous attentiez un faux-pas de votre équipe pour savoir comment elle allait réagir, là c’est l’occasion. ?
Oui c’est d’abord un faux-pas comptable. On peut imaginer que dans chaque état d’esprit des joueurs il y a la volonté de dire si on prend trois points, on est consolidé à la deuxième place, donc c’est une volonté. Je pense qu’elle existait, maintenant dans le jeu, c’est vrai qu’il y a eu des conditions un peu particulières. Il faisait très froid, il y a eu du vent, mais malgré ça on a manqué de verticalité dans notre jeu, de percussion. Les statistiques montrent qu’on a 62% du ballon. Avoir la possession favorable n’est pas un élément de garantie. Par contre on a tiré 5 fois au but alors que les adversaires tirent 16 fois au but. Là, c’est un manque flagrant de percussion. L’absence de MARLET a été vue ce soir. Il suffit qu’il ne soit pas aligné pour comprendre ce qu’il peut nous apporter dans le domaine aérien, la profondeur, la percussion. On a manqué de percussion ce soir. Cela est dû à la qualité de l’adversaire et à notre jeu qui a été trop latéral, pas suffisamment rapide de la phase défensive à la phase offensive. On a manqué de poids en phase offensive, on a manqué de lucidité parfois dans certains gestes techniques ce qui fait qu’à l’arrivée on prend un point. Ça c’est le côté technique de notre jeu, il faudra rebondir, se ressaisir cette semaine pour préparer une équipe compacte pour aller prendre des points à Saint-Etienne.
Le titre c’est fini ?
Il y a trois semaines, on était à 7 points après à 6 points. Il est trop tôt. Il reste 33 points en jeu. Personne n’est à l’abri d’une contre performance. On l’a vu avec nos concurrents directs que ce soit Monaco ou Lille qui eux aussi ont perdu des points ou en tout cas stabilisé leur évolution. La notion de titre aurait été vraiment d‘actualité si on avait gagné ce soir ce qui n’a pas été le cas. Donc l’idée de jouer le titre c’est une idée qui nous trottait parce que lorsqu’on est ambitieux, on souhaite l’éveiller en nous, maintenant le fait d’avoir perdu deux points sur Lyon c’est une façon de ne pas trop se disperser. Il ne faut pas oublier où l’on était il y a quelques semaines. On est toujours bien calé dans ce peloton de tête, on est toujours mathématiquement deuxième de ce championnat et toujours dans une logique d’obtenir une qualification pour la Champions league. On se contentera ce soir de cette position. Deuxième du championnat à 11 journées de la fin, je crois qu’il y a beaucoup d’équipes qui souhaiteraient être à notre place.
Vous avez été surpris par des défaillances individuelles ?
Je ne mets pas ça sur de la défaillance individuelle. Je pense que c’est beaucoup plus une défaillance collective. On a été confronté à un adversaire qui a été assez haut, qui nous a percuté qui a toujours eu un rapport de force sur les phases offensives. Ils nous ont toujours gêné dans notre construction. C’est une équipe qui m’a fait une très bonne impression. Elle embêtera beaucoup d’adversaires, je pense. C’est plutôt collectivement qu’on a manqué de liens. Les enchaînements ne se faisaient pas bien, on était trop lent dans la circulation dans la phase défensive à la phase offensive, on manquait de rapidité d’imagination. C’est dans ce domaine-là qu’on a pêché. Tous les joueurs sont à mettre dans le même lot. C’est dans cette globalité que je préfère faire mon analyse.
Vous avez effectué deux changements techniques.
Oui c’était pour donner plus d’allant vers l’avant. Ça a été très bien fait. Les rentrées de Nasri et de Hemdani nous ont apporté justement cette volonté daller plus vers l’avant, même si on a manqué de percussion devant mais l’idée à la mi-temps, c’était d’apporter plus de jus vers l’avant ce qu’on n’a pas fait ne première mi-temps.
Ils ne s’étaient pas mis la pression ?
Indirectement sûrement. On a l’impression que ce manque de percussion était lié à l’aspect psychologique, on a été scotché sur nos décisions, on était statique, on n’a pas fait de faute dans l’organisation, mais il manquait du lien, de la folie dans notre jeu, on ne s’est pas lâché. Je pensais que le but égalisateur pouvait apporter cela. On a eu un bon passage après ce but égalisateur malheureusement il nous a manqué de la lucidité, un geste bien précis ou un pied de l’adversaire qui faisait qu’on ne pouvait pas marquer. On na pas eu la folie qu’on avait contre Rennes. On n’a pas senti une équipe libérée. Le froid a eu tendance à endolorir tout le monde, je pense.
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