Lyonnais en vue !
Quel plaisir de sentir de nouveau le vent de la victoire et de la régularité souffler sur la Canebière plus fort que le Mistral, et Dieu sait que ce nest pas une mince affaire à lheure des grands frimas hivernaux. Enfin lOM semble retrouver les seules valeurs qui peuvent transformer une équipe moyenne en prétendant au titre national suprême, rigueur, solidarité, collectif, solidité, réalisme, et jen passe.
Un tel optimisme se justifie enfin, nos encouragements ne sont plus vains et ont trouvé des oreilles attentives, prêtes à tout donner sur le rectangle vert afin de satisfaire même le plus exigeant des publics hexagonaux, lui fournir ce quil attend, des buts, des victoires, et surtout ce qui en découle, du plaisir, notion oubliée depuis bien longtemps au sein des travées de notre enrhumeur préféré.
Et merci qui alors ?
Pape Diouf, dont la cabale à son encontre semble plus que jamais en sommeil, et à juste titre, qui sait depuis quil est lhomme fort du club, rassembler, communiquer, diriger sciemment ? A lui de prouver sur le moyen terme quil est bel et bien lhomme de la situation, celui qui saura gérer le club au delà de ses ambitions personnelles.
Philippe Troussier, lentraîneur à la réputation psychorigide et aux méthodes sans concessions ? Il a démontré que leffectif sous sa direction avait un réel potentiel, et que seul un vrai technicien du ballon rond pouvait en tirer la quintessence, afin de transformer de vaines promesses en réalités.
Les joueurs, qui sont passées en quelques semaines du statut de divas surpayées et amorphes à celui de stakhanovistes du ballon rond ? Cette transformation reste principalement leur fait, ils ont enfin compris (ou bien on le leur a fait comprendre...) que le fait de porter le maillot marseillais nétait en aucun cas une fin en soi, un aboutissement ultime, mais au contraire le début dune grande aventure dont eux seuls pourront écrire le récit.
Donc, au passage, un grand merci à tous pour lespoir que vous avez réussi à nous redonner, pour avoir fait renaître en nous la foi en notre Ohème, en attendant mieux prochainement, souhaitons-le.
Le leader à deux victoires, les Dogues qui sessoufflent enfin, les poursuivants à la traîne, un calendrier plutôt favorable, voilà qui augure de bien bonnes choses pour la suite des hostilités. Et nous est proposé comme prochain adversaire un très proche voisin géographique, pas Toulon, Montpellier, Martigues ou même Endoume, mais bel et bien le FC Istres, surprenant nouveau pensionnaire de lélite.
Revenons deux années en arrière, qui eût cru alors que les Violet et Noir, luttant alors dans les profondeurs du classement du second échelon national, se retrouveraient en si peu de temps aptes à côtoyer les cadors de Ligue 1 ? Il leur fallut avant tout se sauver in extremis de la relégation avant denchaîner sur une mémorable et historique année qui les a vu être largement en tête de leur championnat, avec un second qui a compté jusquà la dizaine de points de retard. Cette équipe était alors emmenée par un homme qui semblait providentiel, un capitaine ancien taulier globe-trotter de France et dailleurs, rompu à tous les types de joutes footballistiques, bien connu par chez nous dailleurs. Celui-ci tira sa révérence à lissue de la montée, il y a quelques mois, abandonnant ses jeunes compères à la dure réalité de lélite.
Après un très difficile apprentissage du très haut niveau, nos chers amis istréens se décidèrent de nouveau à faire appel à cet homme providentiel, mais le plaçant cette fois-ci de lautre côté de la ligne de touche, afin quil puisse transmettre sa bonne parole et son expérience à ses ex-compères de fortune. Et il semble que depuis, la machine se soit remise en route, dencourageants résultats venant ponctuer leur parcours, notamment un excellent nul porte dAuteuil et surtout une victoire face aux protégés de lindéboulonnable Guy Roux sur leur terre dexil nîmoise.
Nous allons donc assister en cette fin de semaine à un derby inédit à Marseille, avec des istréens qui se sentiront certainement plus à domicile au Vélodrome que dans le Gard, et au retour de visages biens connus par chez nous, notamment un joueur qui aura à c½ur de se rappeler à notre bon souvenir en faisant de nouveau trembler les filets du boulevard Michelet. Souvenons nous que ce cher Ibrahima, sil ne marquait pas souvent, était la plupart du temps décisif dans les grands rendez-vous.
En face nous retrouverons ceux qui sont les actuels dauphins des gones, et qui seront dans la quasi-obligation de faire bonne figure face à la lanterne rouge, voici un contexte des plus favorables a priori. Il faudra à tout prix éviter de tomber dans le piège de la facilité, de la suffisance, mais gageons que le Sorcier Blanc saura trouver les mots pour prévenir ces maux. Cette équipe, qui inspire de nouveau la crainte chez ses adversaires, se doit de se faire respecter dans son antre, de prendre linitiative, de mettre la pression, de tenter des choses, de briller devant son public, prêt lui aussi à enflammer le match.
Gageons que ce match ne soit pas une rencontre fade et sans saveur, mais une de celles qui restent dans les mémoires, qui marquent les esprits, un vrai match âpre et disputé, avec un public qui réponde présent, un vrai derby...
Quel plaisir de sentir de nouveau le vent de la victoire et de la régularité souffler sur la Canebière plus fort que le Mistral, et Dieu sait que ce nest pas une mince affaire à lheure des grands frimas hivernaux. Enfin lOM semble retrouver les seules valeurs qui peuvent transformer une équipe moyenne en prétendant au titre national suprême, rigueur, solidarité, collectif, solidité, réalisme, et jen passe.
Un tel optimisme se justifie enfin, nos encouragements ne sont plus vains et ont trouvé des oreilles attentives, prêtes à tout donner sur le rectangle vert afin de satisfaire même le plus exigeant des publics hexagonaux, lui fournir ce quil attend, des buts, des victoires, et surtout ce qui en découle, du plaisir, notion oubliée depuis bien longtemps au sein des travées de notre enrhumeur préféré.
Et merci qui alors ?
Pape Diouf, dont la cabale à son encontre semble plus que jamais en sommeil, et à juste titre, qui sait depuis quil est lhomme fort du club, rassembler, communiquer, diriger sciemment ? A lui de prouver sur le moyen terme quil est bel et bien lhomme de la situation, celui qui saura gérer le club au delà de ses ambitions personnelles.
Philippe Troussier, lentraîneur à la réputation psychorigide et aux méthodes sans concessions ? Il a démontré que leffectif sous sa direction avait un réel potentiel, et que seul un vrai technicien du ballon rond pouvait en tirer la quintessence, afin de transformer de vaines promesses en réalités.
Les joueurs, qui sont passées en quelques semaines du statut de divas surpayées et amorphes à celui de stakhanovistes du ballon rond ? Cette transformation reste principalement leur fait, ils ont enfin compris (ou bien on le leur a fait comprendre...) que le fait de porter le maillot marseillais nétait en aucun cas une fin en soi, un aboutissement ultime, mais au contraire le début dune grande aventure dont eux seuls pourront écrire le récit.
Donc, au passage, un grand merci à tous pour lespoir que vous avez réussi à nous redonner, pour avoir fait renaître en nous la foi en notre Ohème, en attendant mieux prochainement, souhaitons-le.
Le leader à deux victoires, les Dogues qui sessoufflent enfin, les poursuivants à la traîne, un calendrier plutôt favorable, voilà qui augure de bien bonnes choses pour la suite des hostilités. Et nous est proposé comme prochain adversaire un très proche voisin géographique, pas Toulon, Montpellier, Martigues ou même Endoume, mais bel et bien le FC Istres, surprenant nouveau pensionnaire de lélite.
Revenons deux années en arrière, qui eût cru alors que les Violet et Noir, luttant alors dans les profondeurs du classement du second échelon national, se retrouveraient en si peu de temps aptes à côtoyer les cadors de Ligue 1 ? Il leur fallut avant tout se sauver in extremis de la relégation avant denchaîner sur une mémorable et historique année qui les a vu être largement en tête de leur championnat, avec un second qui a compté jusquà la dizaine de points de retard. Cette équipe était alors emmenée par un homme qui semblait providentiel, un capitaine ancien taulier globe-trotter de France et dailleurs, rompu à tous les types de joutes footballistiques, bien connu par chez nous dailleurs. Celui-ci tira sa révérence à lissue de la montée, il y a quelques mois, abandonnant ses jeunes compères à la dure réalité de lélite.
Après un très difficile apprentissage du très haut niveau, nos chers amis istréens se décidèrent de nouveau à faire appel à cet homme providentiel, mais le plaçant cette fois-ci de lautre côté de la ligne de touche, afin quil puisse transmettre sa bonne parole et son expérience à ses ex-compères de fortune. Et il semble que depuis, la machine se soit remise en route, dencourageants résultats venant ponctuer leur parcours, notamment un excellent nul porte dAuteuil et surtout une victoire face aux protégés de lindéboulonnable Guy Roux sur leur terre dexil nîmoise.
Nous allons donc assister en cette fin de semaine à un derby inédit à Marseille, avec des istréens qui se sentiront certainement plus à domicile au Vélodrome que dans le Gard, et au retour de visages biens connus par chez nous, notamment un joueur qui aura à c½ur de se rappeler à notre bon souvenir en faisant de nouveau trembler les filets du boulevard Michelet. Souvenons nous que ce cher Ibrahima, sil ne marquait pas souvent, était la plupart du temps décisif dans les grands rendez-vous.
En face nous retrouverons ceux qui sont les actuels dauphins des gones, et qui seront dans la quasi-obligation de faire bonne figure face à la lanterne rouge, voici un contexte des plus favorables a priori. Il faudra à tout prix éviter de tomber dans le piège de la facilité, de la suffisance, mais gageons que le Sorcier Blanc saura trouver les mots pour prévenir ces maux. Cette équipe, qui inspire de nouveau la crainte chez ses adversaires, se doit de se faire respecter dans son antre, de prendre linitiative, de mettre la pression, de tenter des choses, de briller devant son public, prêt lui aussi à enflammer le match.
Gageons que ce match ne soit pas une rencontre fade et sans saveur, mais une de celles qui restent dans les mémoires, qui marquent les esprits, un vrai match âpre et disputé, avec un public qui réponde présent, un vrai derby...