06-02-2005, 13:00
(Modification du message : 06-02-2005, 13:18 par Georges Profond.)
Troisième à un point de Lille, Philippe on ne peut qu'applaudir ?
Ce qui était important, c'était avant tout la victoire. Que les conséquences de cette victoire nous permettent d’être troisième, c'est une bonne nouvelle parce qu'en plus elle s'inscrit dans le fait qu'on va avoir maintenant deux semaines de récupération. On a le sentiment qu'on va pouvoir savourer cette position mais en même temps on aurait peut-être souhaité jouer tout de suite parce qu'on était dans une bonne dynamique.
L'important c'était ce soir de gagner. On voulait que le syndrome du Vélodrome soit plutôt chez l'adversaire, donc on a essayé de leur refiler ce syndrome et on espère que pour la suite ce syndrome soit pour tous nos adversaires. Ça doit être ça véritablement le syndrome. L'idée c'était bien sûr de faire preuve d'une grande concentration dès le départ, de montrer à notre public que nous étions sur les premiers ballons et puis surtout de maintenir l'intensité et de ne pas refuser le combat.
En se créant des occasions, on s'attendait à marquer, lorsqu'on a ouvert le score, ensuite ça a été bien sûr plus facile. On peut dire que sur une bonne heure et quart, on a vu un OM conquérant, qui était assez rigoureux dans une organisation, qui n'est jamais sorti de son bloc collectif et je pense qu'il a même pris du plaisir à certains moments. Il y a eu des beaux buts et les joueurs se sont exprimés avec leurs qualités techniques.
C'est la continuité de cette confiance qui se bétonne, qui ce muscle, et donc la position de troisième c'est une position qui nous permet d'être dans la logique, dans nos temps de passage. Il reste encore 13 matchs et il est encore trop tôt bien évidemment pour se mettre une fausse pression mais sur les six derniers matchs nous avons cinq matchs gagnés et une défaite. On est quand même dans une vitesse qui est très intéressante.
Un petit point négatif les 20 dernières minutes, Marseille a été dominé par son sujet ?
Finalement il vaut mieux être averti dans ces données, on mène au score, on gagne un match, on peut peut-être pensé qu'on a gagné trop tôt ou qu'on a souhaité peut-être ne pas être présent sur les dernières minutes. Quelque part on ne peut pas le reprocher, c'est un rapport qui est un peu bizarre parce qu’effectivement l'adversaire y croit. C'est ce qu’on a, en tout cas, vu, et nous on est en équilibre entre prendre ce deuxième but qui peut relancer la machine adverse et en même temps dans l'équilibre d’en marquer un quatrième.
On sentait qu'à tout moment on pouvait faire quatre. On a d'ailleurs plus de situations pour en mettre quatre que pour en prendre un deuxième. Donc les 20 dernières minutes sont effectivement un peu curieuses mais je mets ça sur le compte du fait que les joueurs avaient tout de même le contrôle du match, qu'il n'y avait pas de raison de s'inquiéter. Bien sûr de l'extérieur on se dit en football tout peut aller très vite et tout reste fragile.
On est plus inquiet nous à l'extérieur, mais quand vous êtes sur le terrain, vous vous apercevez que ce n'est pas la même donnée. Moi ce que je retiens, c’est que nous avons fait l'essentiel, nous avons pris les trois points, on a eu une heure et quart très conquérante, très intéressante. Nous sommes dans une position qui nous permet maintenant d’y croire, c'est ça l'essentiel.
Cheyrou marque et est bien dans le jeu ?
Oui c'est tous les joueurs qui bénéficient actuellement de la grande confiance qui règne dans le groupe de l'Olympique de Marseille. En étant en confiance, les joueurs expriment plus facilement, ils ont même aussi un peu plus de chance, tout ça est lié. C’est l'unité de concentration. On a senti un groupe uni dans la concentration, très costaud, c'est surtout ces éléments-là qui font plaisir. Maintenant on est armé pour continuer.
Vous avez aussi retrouvé votre public ?
Oui, mais contre Nice on avait déjà eu une aperçue de ça. La défaite contre Sochaux n’avait pas créé de leur part du désintérêt parce qu'on savait que c'était le match de trop, le match où on était en surchauffe. L’accueil de ce soir a été quand même assez chaud de leur part, il suffisait qu’on enflamme. Méïté dit que lorsque le stade Vélodrome s’enflamme, c'est un vrai kif. Ce soir on a kiffé.
Ces deux semaines vont faire du bien ?
Les joueurs ont envie de savourer cette victoire, d'aller se reposer. D'ailleurs je leur ai octroyé trois jours de récupération totale. C’est trois jours que je leur avais déjà promis dès mardi. Tout ça était vraiment dans un partage des responsabilités, c'est d'ailleurs dans cet esprit que je veux qu'on s'inscrive, un partage des responsabilités, d'un projet, dans les objectifs à atteindre. J'ai à faire à de vrais pros. Ils ont gagné leur match, ils savaient qu'ils avaient trois jours. Ils vont rester avec leurs familles, on les retrouvera mercredi après-midi en sachant que les internationaux eux ont encore du travail à faire.
On a passé un mois de janvier assez consistant, il y a eu cinq matchs. On est resté collé au peloton de tête, ce soir nous sommes récompensé par cette dynamique. On creuse l'écart avec le sixième, on colle au peloton de tête donc c'est sympa d'aller savourer ces moments-là avec un peu de récupération mais il ne faut pas non plus que cette récupération soit synonyme de relâchement. Ça sera à nous de remettre les pendules à l'heure dès mercredi et à se remettre au boulot.
Vous avez un calendrier favorable: vous allez à Bastia, recevez Istres ?
Oui mais je ne vais pas tomber dans ce piège parce que le Paris Saint Germain, pour ne citer qu’eux, pensait qu'avec ce mois de janvier, en rencontrant justement ces équipes mal classées, ils allaient prendre des points, mais justement c'est le contraire qui s’est produit. À chaque match suffit sa peine. Il y a une réalité qui s'écrit ce soir, il y en aura une autre demain. Nous avons un match délicat à Bastia parce que c'est un club qui a besoin de points. C'est un contexte un peu particulier. C'est déjà un virage important ce prochain match.
Mardi vous aviez émis quelques doutes sur Beye au niveau offensif, ce soir il vous a rassuré ?
C'est quand même une équipe qui est capable de jouer avec trois défenseurs. On a beaucoup parlé cette semaine de système, de syndrome. Je pense que tout ça n'était pas l'essentiel, l'essentiel c'était qu’on fasse preuve de caractère, qu'on soit hyper concentré, qu'on ait envie de gagner. C'est surtout sur ces éléments-là qu'on a gagné ce match. On a gagné sur cette force de caractère qui nous habite depuis pas mal de temps et qui nous permet aujourd'hui d'être bien classé et de prétendre à des places d'honneur pour la fin.
Le système bon ?
Oui effectivement…. (Rires)
Ce qui était important, c'était avant tout la victoire. Que les conséquences de cette victoire nous permettent d’être troisième, c'est une bonne nouvelle parce qu'en plus elle s'inscrit dans le fait qu'on va avoir maintenant deux semaines de récupération. On a le sentiment qu'on va pouvoir savourer cette position mais en même temps on aurait peut-être souhaité jouer tout de suite parce qu'on était dans une bonne dynamique.
L'important c'était ce soir de gagner. On voulait que le syndrome du Vélodrome soit plutôt chez l'adversaire, donc on a essayé de leur refiler ce syndrome et on espère que pour la suite ce syndrome soit pour tous nos adversaires. Ça doit être ça véritablement le syndrome. L'idée c'était bien sûr de faire preuve d'une grande concentration dès le départ, de montrer à notre public que nous étions sur les premiers ballons et puis surtout de maintenir l'intensité et de ne pas refuser le combat.
En se créant des occasions, on s'attendait à marquer, lorsqu'on a ouvert le score, ensuite ça a été bien sûr plus facile. On peut dire que sur une bonne heure et quart, on a vu un OM conquérant, qui était assez rigoureux dans une organisation, qui n'est jamais sorti de son bloc collectif et je pense qu'il a même pris du plaisir à certains moments. Il y a eu des beaux buts et les joueurs se sont exprimés avec leurs qualités techniques.
C'est la continuité de cette confiance qui se bétonne, qui ce muscle, et donc la position de troisième c'est une position qui nous permet d'être dans la logique, dans nos temps de passage. Il reste encore 13 matchs et il est encore trop tôt bien évidemment pour se mettre une fausse pression mais sur les six derniers matchs nous avons cinq matchs gagnés et une défaite. On est quand même dans une vitesse qui est très intéressante.
Un petit point négatif les 20 dernières minutes, Marseille a été dominé par son sujet ?
Finalement il vaut mieux être averti dans ces données, on mène au score, on gagne un match, on peut peut-être pensé qu'on a gagné trop tôt ou qu'on a souhaité peut-être ne pas être présent sur les dernières minutes. Quelque part on ne peut pas le reprocher, c'est un rapport qui est un peu bizarre parce qu’effectivement l'adversaire y croit. C'est ce qu’on a, en tout cas, vu, et nous on est en équilibre entre prendre ce deuxième but qui peut relancer la machine adverse et en même temps dans l'équilibre d’en marquer un quatrième.
On sentait qu'à tout moment on pouvait faire quatre. On a d'ailleurs plus de situations pour en mettre quatre que pour en prendre un deuxième. Donc les 20 dernières minutes sont effectivement un peu curieuses mais je mets ça sur le compte du fait que les joueurs avaient tout de même le contrôle du match, qu'il n'y avait pas de raison de s'inquiéter. Bien sûr de l'extérieur on se dit en football tout peut aller très vite et tout reste fragile.
On est plus inquiet nous à l'extérieur, mais quand vous êtes sur le terrain, vous vous apercevez que ce n'est pas la même donnée. Moi ce que je retiens, c’est que nous avons fait l'essentiel, nous avons pris les trois points, on a eu une heure et quart très conquérante, très intéressante. Nous sommes dans une position qui nous permet maintenant d’y croire, c'est ça l'essentiel.
Cheyrou marque et est bien dans le jeu ?
Oui c'est tous les joueurs qui bénéficient actuellement de la grande confiance qui règne dans le groupe de l'Olympique de Marseille. En étant en confiance, les joueurs expriment plus facilement, ils ont même aussi un peu plus de chance, tout ça est lié. C’est l'unité de concentration. On a senti un groupe uni dans la concentration, très costaud, c'est surtout ces éléments-là qui font plaisir. Maintenant on est armé pour continuer.
Vous avez aussi retrouvé votre public ?
Oui, mais contre Nice on avait déjà eu une aperçue de ça. La défaite contre Sochaux n’avait pas créé de leur part du désintérêt parce qu'on savait que c'était le match de trop, le match où on était en surchauffe. L’accueil de ce soir a été quand même assez chaud de leur part, il suffisait qu’on enflamme. Méïté dit que lorsque le stade Vélodrome s’enflamme, c'est un vrai kif. Ce soir on a kiffé.
Ces deux semaines vont faire du bien ?
Les joueurs ont envie de savourer cette victoire, d'aller se reposer. D'ailleurs je leur ai octroyé trois jours de récupération totale. C’est trois jours que je leur avais déjà promis dès mardi. Tout ça était vraiment dans un partage des responsabilités, c'est d'ailleurs dans cet esprit que je veux qu'on s'inscrive, un partage des responsabilités, d'un projet, dans les objectifs à atteindre. J'ai à faire à de vrais pros. Ils ont gagné leur match, ils savaient qu'ils avaient trois jours. Ils vont rester avec leurs familles, on les retrouvera mercredi après-midi en sachant que les internationaux eux ont encore du travail à faire.
On a passé un mois de janvier assez consistant, il y a eu cinq matchs. On est resté collé au peloton de tête, ce soir nous sommes récompensé par cette dynamique. On creuse l'écart avec le sixième, on colle au peloton de tête donc c'est sympa d'aller savourer ces moments-là avec un peu de récupération mais il ne faut pas non plus que cette récupération soit synonyme de relâchement. Ça sera à nous de remettre les pendules à l'heure dès mercredi et à se remettre au boulot.
Vous avez un calendrier favorable: vous allez à Bastia, recevez Istres ?
Oui mais je ne vais pas tomber dans ce piège parce que le Paris Saint Germain, pour ne citer qu’eux, pensait qu'avec ce mois de janvier, en rencontrant justement ces équipes mal classées, ils allaient prendre des points, mais justement c'est le contraire qui s’est produit. À chaque match suffit sa peine. Il y a une réalité qui s'écrit ce soir, il y en aura une autre demain. Nous avons un match délicat à Bastia parce que c'est un club qui a besoin de points. C'est un contexte un peu particulier. C'est déjà un virage important ce prochain match.
Mardi vous aviez émis quelques doutes sur Beye au niveau offensif, ce soir il vous a rassuré ?
C'est quand même une équipe qui est capable de jouer avec trois défenseurs. On a beaucoup parlé cette semaine de système, de syndrome. Je pense que tout ça n'était pas l'essentiel, l'essentiel c'était qu’on fasse preuve de caractère, qu'on soit hyper concentré, qu'on ait envie de gagner. C'est surtout sur ces éléments-là qu'on a gagné ce match. On a gagné sur cette force de caractère qui nous habite depuis pas mal de temps et qui nous permet aujourd'hui d'être bien classé et de prétendre à des places d'honneur pour la fin.
Le système bon ?
Oui effectivement…. (Rires)
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