01-02-2005, 15:10
Mais que fait l’OM ? Quelle mouche a donc piqué nos olympiens pour qu’ils soient si performants loin de leur antre marseillaise et si indigents devant leur public ? Cela fait maintenant plusieurs fois que l’OM semble entamer une série positive, être sur la voie de la rémission, on attend à chaque fois confirmation devant le public marseillais, mais hélas, rien ne vient, et alors revient le spectre de ce que l’on appelle communément « le syndrome Vélodrome ».
Quel est donc ce mal qui ronge nos joueurs à chaque sortie à domicile ? Pour quelle raison ne peuvent-ils se libérer de la paralysie qui semble les guetter en permanence devant leur public ? Le médecin chef Troussier a semblé tenir le remède pour cette résurrection attendue, la santé retrouvée de Lulu a enrhumé des Aiglons dont la machine était grippée ce soir-là, et a semblé mettre fin à cette maladie qui était sur le point de devenir chronique.
Allant de victoire en victoire, ramenant le maximum de points de Villeneuve d’Asthme puis de Moselle, chacun se disait avec conviction que le virus était éradiqué, et que les hommes venus du froid comtois seraient les prochaines victimes du renouveau marseillais. Las, ces bougres de sochaliens avaient amené avec eux le vent polaire de l’Est et leur réalisme glaça tout le Vélodrome et provoqua une rechute, le syndrome était de retour.
Une cure s’impose alors, et quoi de mieux pour se requinquer que de rencontrer un adversaire direct, bien malade lui aussi après une mauvaise chute en Corse. Et, une fois de plus, les marseillais se métamorphosent et font passer une dure soirée à un Too-loose FC qui n’arrivera jamais à émerger dans cette rencontre, barrés par un Fabien des grands soirs et assommés par un petit Lu qui redevient grand, et ce bon Lolo y a lui aussi apposé son cachet, une frappe chirurgicale grandiose.
Alors, laquelle des deux facettes de notre club pourra-t on contempler ce samedi soir ? Sera-ce Docteur Jekill ou Mister Hyde ? Il faut en plus constater que l’adversaire du jour est lui aussi un habitué de la bipolarité, montrant un visage conquérant et efficace Route de Lorient, mais complètement amorphe et inexistant dès qu’il s’agit de faire un résultat loin de Bretagne. D’ailleurs, si l’on ne prenait en compte que les matches à domicile, les rennais seraient troisièmes du championnat, mais bon derniers quant aux résultats à l’extérieur ! Si un syndrome existe pour les marseillais, il est aussi bel et bien réel pour les rennais, mais c’est le mal inverse qui les atteint, peut-être le mal des transports, qui sait...
Ainsi, comment ne pas espérer le meilleur des résultats face à l’équipe de l’élite qui supporte le moins bien les voyages ? Si ces chers bretons nous laissent les clés de la rencontre, il ne faudra surtout pas les égarer, et lutter tant que l’avantage ne sera pas pris afin que leur géant suédois ne ramasse plus souvent le ballon derrière que devant sa ligne. C’est seulement à ce prix que l’OM vaincra ses doutes et ses hésitations, et pourra espérer prendre le chemin qui mène au sacre national et au Graal européen.
La solidarité doit s’afficher à tous les étages, au sein de l’équipe mais aussi entre le public et le club, tout le monde se doit de tirer dans le même sens, que personne ne se tire la couverture par des démarches mesquines ou pour des intérêts personnels, en ayant en tête qu’une seule et unique chose compte en définitive, la victoire sur le rectangle vert, la seule qui redonnera la foi en son Ohème à tout Marseille et à tous les marseillais de coeur.
Nous voici tous une fois de plus devant nos responsabilités : l’équipe sait qu’elle n’a plus le droit de décevoir son public, mais le public doit lui aussi trouver le remède qui ressuscitera un douzième homme de moins en moins décisif et présent seulement quand tout va bien, n’en déplaise à certains. Ceux qui doivent être poussés et encouragés sont ceux qui en ont besoin, et pour débloquer certaines situations il faut savoir faire bloc derrière les joueurs. Si le Vélodrome se veut guérisseur de son syndrome, il doit lui-même se faire médecin et chercher le meilleur des remèdes, la ferveur marseillaise étant le plus indiqué des traitements.
Une seule solution : que chacun montre son vrai visage, que les joueurs communient avec leur public, que le Boulevard Michelet s’enflamme comme aux plus belles heures, que l’adversaire rentre sur le terrain la peur au ventre et en reparte la tête basse, et qu’une fois pour toutes Marseille soit guéri de sa maladie, que l’on puisse tous dire « Le virus est éradiqué, la guérison est enfin complète ».
Quel est donc ce mal qui ronge nos joueurs à chaque sortie à domicile ? Pour quelle raison ne peuvent-ils se libérer de la paralysie qui semble les guetter en permanence devant leur public ? Le médecin chef Troussier a semblé tenir le remède pour cette résurrection attendue, la santé retrouvée de Lulu a enrhumé des Aiglons dont la machine était grippée ce soir-là, et a semblé mettre fin à cette maladie qui était sur le point de devenir chronique.
Allant de victoire en victoire, ramenant le maximum de points de Villeneuve d’Asthme puis de Moselle, chacun se disait avec conviction que le virus était éradiqué, et que les hommes venus du froid comtois seraient les prochaines victimes du renouveau marseillais. Las, ces bougres de sochaliens avaient amené avec eux le vent polaire de l’Est et leur réalisme glaça tout le Vélodrome et provoqua une rechute, le syndrome était de retour.
Une cure s’impose alors, et quoi de mieux pour se requinquer que de rencontrer un adversaire direct, bien malade lui aussi après une mauvaise chute en Corse. Et, une fois de plus, les marseillais se métamorphosent et font passer une dure soirée à un Too-loose FC qui n’arrivera jamais à émerger dans cette rencontre, barrés par un Fabien des grands soirs et assommés par un petit Lu qui redevient grand, et ce bon Lolo y a lui aussi apposé son cachet, une frappe chirurgicale grandiose.
Alors, laquelle des deux facettes de notre club pourra-t on contempler ce samedi soir ? Sera-ce Docteur Jekill ou Mister Hyde ? Il faut en plus constater que l’adversaire du jour est lui aussi un habitué de la bipolarité, montrant un visage conquérant et efficace Route de Lorient, mais complètement amorphe et inexistant dès qu’il s’agit de faire un résultat loin de Bretagne. D’ailleurs, si l’on ne prenait en compte que les matches à domicile, les rennais seraient troisièmes du championnat, mais bon derniers quant aux résultats à l’extérieur ! Si un syndrome existe pour les marseillais, il est aussi bel et bien réel pour les rennais, mais c’est le mal inverse qui les atteint, peut-être le mal des transports, qui sait...
Ainsi, comment ne pas espérer le meilleur des résultats face à l’équipe de l’élite qui supporte le moins bien les voyages ? Si ces chers bretons nous laissent les clés de la rencontre, il ne faudra surtout pas les égarer, et lutter tant que l’avantage ne sera pas pris afin que leur géant suédois ne ramasse plus souvent le ballon derrière que devant sa ligne. C’est seulement à ce prix que l’OM vaincra ses doutes et ses hésitations, et pourra espérer prendre le chemin qui mène au sacre national et au Graal européen.
La solidarité doit s’afficher à tous les étages, au sein de l’équipe mais aussi entre le public et le club, tout le monde se doit de tirer dans le même sens, que personne ne se tire la couverture par des démarches mesquines ou pour des intérêts personnels, en ayant en tête qu’une seule et unique chose compte en définitive, la victoire sur le rectangle vert, la seule qui redonnera la foi en son Ohème à tout Marseille et à tous les marseillais de coeur.
Nous voici tous une fois de plus devant nos responsabilités : l’équipe sait qu’elle n’a plus le droit de décevoir son public, mais le public doit lui aussi trouver le remède qui ressuscitera un douzième homme de moins en moins décisif et présent seulement quand tout va bien, n’en déplaise à certains. Ceux qui doivent être poussés et encouragés sont ceux qui en ont besoin, et pour débloquer certaines situations il faut savoir faire bloc derrière les joueurs. Si le Vélodrome se veut guérisseur de son syndrome, il doit lui-même se faire médecin et chercher le meilleur des remèdes, la ferveur marseillaise étant le plus indiqué des traitements.
Une seule solution : que chacun montre son vrai visage, que les joueurs communient avec leur public, que le Boulevard Michelet s’enflamme comme aux plus belles heures, que l’adversaire rentre sur le terrain la peur au ventre et en reparte la tête basse, et qu’une fois pour toutes Marseille soit guéri de sa maladie, que l’on puisse tous dire « Le virus est éradiqué, la guérison est enfin complète ».