Un OM qui confirme coup sur coup ses bonnes performances, voilà belle lurette qu'on ne voyait plus trop cela du côté du Vieux Port, et Dieu sait quel plaisir cela procure d'oublier quelques temps les déceptions passées, les crises à répétitions, les Bouchet et autre la caution Marseillaise qui nous ont fait miroiter un paradis footballistique qui faillit plus ressembler au purgatoire qu'à l'Eden.
C'est donc auréolé d'une série de trois victoires consécutives, dont deux acquises de haute lutte sur des terrains très éloignés de la Grande Bleue, que notre Ohème se présente ce soir dans son antre du boulevard Michelet, et qui va affronter des lionceaux doubiens qui eux viennent tout juste d'entrevoir le bout d'une série de douloureuses déconvenues en ne faisant qu'une bouchée des gars en bleu marine, bien aidés il est vrai par une supériorité numérique de bon aloi, quoique généreuse au vu des événements.
Voilà donc un affrontement qui promet de bien belles choses, et qui possède tous les ingrédients pour déboucher sur un beau spectacle, aidé par un Vélodrome plein comme un oeuf et jouant, dixit Philippe Troussier, son rôle de douzième voire de treizième homme. Ce sera aussi, comme le prédisent tous les aficionados de ballon rond, l'occasion de voir s'affronter deux des jeunes talents les plus prometteurs du moment, dix-sept printemps chacun, Jérémy Menez, pas le fils de Bernard ou du Filtre, titi de la banlieue parisienne et franc-comtois d'adoption, qui s'est, trois jours plus tôt, couvert d'un chapeau dont il a fait le coup, couvre-chef qui espérons-le ne soit pas trop grand pour lui, et Samir Nasri, propulsé en quelques mois chef d'orchestre et animateur d'une doublette offensive retrouvée après des mois de tâtonnements et de recherche d'automatismes.
Venons-en maintenant à des choses plus terre-à-terre, à propos des enjeux chiffrés de cette rencontre.
Si l'on regarde le classement en tête du championnat et la cadence tenue par tous les concurrents directs de l'OM, on constate que tous sont dans une période faste quant au nombre de points pris, et que peu de concurrents, de Lyon premier à Toulouse sixième, lâchent du terrain. A ce rythme, la différence risque donc de se faire sur les confrontations directes entre les protagonistes. Et en y regardant de plus près, on peut voir que les sochaliens se trouvent certes à huit longueurs des olympiens, écart substantiel en somme, mais à seulement deux rangs en dessous niveau classement. Ils sont donc en tête de ce que l'on pourrait appeler le " groupe de chasse ", et restent ainsi un sérieux concurrent pour les places européennes, donc à ne surtout pas prendre à la légère, surtout après avoir été revigorés par leur récent triomphe face aux Girondins.
Même si l'OL semblait il y a peu parti pour finir champion, leurs récentes performances laissent planer quelques doutes sur leur forme actuelle. En cas de faux pas de leur part demain soir, le championnat serait complètement relancé ! C'est donc le moment pour les marseillais de remettre une pression supplémentaire aux gones en montrant qu'ils ne lâcheront rien jusqu'à la fin et en revenant à quatre petites longueurs du leader dès ce soir.
Et les acteurs dans tout ça ? Quelques absences notables, notamment côté olympien de l'ex-lionceau d'Audincourt, suspendu pour cette rencontre, sinon les autres absents, Bamogo, Gavanon et Yahiaoui, ne faisant pas a priori partie de l'equipe-type du Sorcier Blanc. Coté sochalien, Oruma est toujours blessé, ainsi que Potillon et Ilan qui l'ont récemment rejoint à l'infirmerie, aucune suspension pour ce soir.
Ce qui nous donne au final les compositions d'équipes suivantes :
Pour l'Olympique de Marseille, le divin chauve dans les buts, une charnière centrale à trois Beye - Déhu - Ecker, Olembé qui couvrira comme à son habitude le couloir gauche, Démé Ferreira se chargeant de l'autre côté, une doublette de milieux défensifs renouvelée, avec aux côtés d'Eduardo Costa le multifonctionnel Brahim Hemdani, qui à joué à un nombre incalculable de postes différents depuis son arrivée à l'OM, et enfin le jeune Nasri situé en rampe de lancement derrière le duo Lulu - Marlet.
Les sochaliens se présentent eux dans une configuration bien différente, Richert dans les buts, avec une défense à quatre Diawara et Monsoreau dans laxe, Mathieu à gauche et Tall à droite, Pitau et Boudarene en milieux défensifs, deux ailiers, Isabey à gauche et Zaïri à droite, Menez en soutien de Santos en pointe.
Cette rencontre sera dirigée par Monsieur Pascal Garibian, assisté par Messieurs Duhamel et Ugolini, et c'est Eric Brocas qui sera en charge du petit panneau lumineux en tant que quatrième arbitre.
A noter que le public a bel et bien répondu présent ce soir et que toutes les anciennes querelles semblent temporairement effacées, espérons que le résultat de ce soir scelle définitivement cette réconciliation. De larges tifos papelitos sont organisés, avec le retour de la banderole " Fiers d'être marseillais ", ça faisait longtemps !
Les joueurs se mettent en place, le coup d'envoi est donné, et c'est parti pour une heure trente d'émotions !
L'OM commence le match en pressant très haut et tente d'empêcher les sochaliens de sortir proprement, mais ont du mal à trouver en profondeur les attaquants, et du coup ont peu la possession du ballon.
11ème : Sur une longue balle en profondeur, Santos se retrouve seul face à Barthez, arrive à l'effacer mais il est gêné par la sortie du gardien marseillais et son tir trop mou est sauvé sur la ligne par Ecker. Première très chaude alerte, heureusement sans conséquence !
13ème : Santos est de nouveau lancé en profondeur, visiblement hors-jeu au départ, mais non signalé, et se retrouve seul face à Barthez, mais le gardien marseillais gagne son duel, ça chauffe !!!
15ème : Lulu se débarrasse de deux défenseurs et s'écroule dans la surface après un contact avec Diawara, l'arbitre ne bronche pas. Il n'y avait apparemment pas de faute.
22ème : But refusé pour Sochaux ! Sur un corner tiré aux six mètres, Monsoreau marque, mais de la main, larbitre a bien été aidé par son assistant ...
26ème : Coup franc de Nasri aux 30 mètres, repris de la tête par Beye, mais Richert est bien placé.
34ème : sur une passe de Costa plein axe, Lulu contrôle, se retourne et tente une frappe aux 20 mètres à raz-terre, non cadrée.
35ème : Après une passe en retrait de Luyindula, Costa tente sa chance aux 25 mètres, mais sa frappe passe au-dessus
Il ne se passera plus rien de notable jusquà la mi-temps
L'OM a été énormément gêné par la mise en place du bloc sochalien, qui a pressé très haut et empêché l'organisation marseillaise, les attaquants étant obligés de jouer dos au but, mais quelques coups de rein de Lulu auraient pu être déterminants. Les sochaliens ont été, eux, systématiquement inquiétants sur les balles en profondeur pour Santos, du moins jusqu'à ce que la charnière Déhu - Beye prenne la mesure de ce danger. Du coup cette mi-temps a été relativement équilibrée, le jeu se résumant principalement à un combat tactique au milieu de terrain, pas vraiment spectaculaire. Espérons que la seconde partie du match soit plus enlevée
Les 22 mêmes acteurs se présentent pour la reprise du match.
48ème : Olembé sinfiltre et repique dans laxe, donne à Luyindula aux 20 mètres, mais sa frappe passe au-dessus.
51ème : Mathieu frappe un coup franc direct de 25 mètres, dans les bras de Barthez.
53ème : Santos est lancé en profondeur sur la droite et est couvert par Olembé qui n'est pas remonté avec sa défense, il contrôle et frappe du droit, trompe Barthez et ouvre le score ! Stupeur au Vélodrome, Sochaux mène 1-0 !
58ème : les sochaliens se promènent au milieu de terrain, et Santos peut savancer tranquillement aux 20 mètres et armer une frappe rasante qui ne trompe pas Barthez. On sent lOM au bord du K.O. et incapable de réagir, aleeeeeezzzz !!!
62ème : sorties simultanées de Costa et Ecker pour Fiorèse et Battles, le dispositif devient plus offensif avec une défense à quatre, Hemdani en défensif, trois milieux offensifs et les deux mêmes pointes.
64ème : Menez sort pour N'Daw, le duel des minots n'aura pas vraiment eu lieu
66ème : Santos est une nouvelle fois lancé en profondeur et n'est pas hors-jeu, mais Barthez le devance hors de la surface, de la poitrine.
Malgré cette nouvelle organisation marseillaise, le bloc sochalien ne semble pas vraiment inquiété et reste bien en place.
68ème : Sur un nouveau contre, la défense marseillaise reste statique et, sur une passe d'Isabey plein axe, Pitau se présente seul devant Barthez aux 10 mètres, le trompe tranquillement du plat du pied et double la mise pour Sochaux. Cette fois-ci, l'OM est K.O. debout !
Le public est passablement refroidi, tente encore de donner de la voix mais c'est difficile
On sent depuis le début du match lOM incapable de faire le jeu et de réellement construire ses attaques, et du coup les contres sont fréquents et parfois meurtriers, les marseillais étant trop lents dans le replacement défensif. Le score est somme toute logique, hélas...
77ème : Rien à signaler dautre que le remplacement de Marlet, légèrement sifflé à sa sortie, par Sergio Koke
Il reste un gros quart dheure, mais les sochaliens sont tellement bien en place que l'OM est incapable daligner trois passes successives et semble petit à petit rendre les armes. Pffffffffffffff
84ème : Nasri se retrouve au sol et se tient la jambe droite après un contact survenu quelques instants auparavant, sa douleur a l'air vive et il sort sur civière, l'OM se retrouve à dix, déjà qu'à onze c'était pas terrible En tout cas la blessure semble assez grave, le match se finira vraisemblablement en infériorité numérique pour les marseillais. Ce n'était pas le soir des minots
Il reste cinq minutes et le stade s'est déjà ostensiblement vidé, seuls les virages tentent encore de mettre un peu d'animation, mais c'est laborieux, un peu comme le jeu marseillais ce soir
91ème : après un corner sorti par la défense sochalienne, Battles hérite d'un ballon sur le côté droit et tente une volée croisée, cadrée (c'était rare ce soir ) mais c'est dans la niche de Richert.
94ème : Santos sort pour Diarra, anecdotique. Des nouvelles de Nasri, il a pris un gros coup sur le tibia.
Fin du match, le stade siffle mais sans conviction, on sent beaucoup de dépit, comme si ce qui est arrivé ce soir était en fait inéluctable et incroyablement logique. On se rend compte que, si lOM ne mène pas vite au score, il est incapable de créer le danger et de faire du jeu. Très peu d'occasions de but, une seule en fait, et seulement deux tirs cadrés sur onze en tout. On retrouve exactement les mêmes carences que celles constatées contre Auxerre et on en tire le même constat, hélas. Ce n'est pas que les leçons n'ont pas été retenues, mais c'est que dès que l'équipe en face est un tant soit peu organisée et fait bloc, l'OM ne parvient jamais à se créer des ne serait-ce que des situations dangereuses. Ce match nous fait retourner un mois en arrière, et on en est déjà à la troisième défaite à domicile sous l'ère Troussier.
Du coup, au classement, l'OM risque cette fois-ci d'être distancé par ses concurrents, voire même peut-être dépassé par Toulouse, il faudra attendre demain pour en savoir plus à ce niveau-là.
Toujours les mêmes carences, les mêmes travers, les mêmes doutes, comme si cette saison n'était qu'un long recommencement...
C'est donc auréolé d'une série de trois victoires consécutives, dont deux acquises de haute lutte sur des terrains très éloignés de la Grande Bleue, que notre Ohème se présente ce soir dans son antre du boulevard Michelet, et qui va affronter des lionceaux doubiens qui eux viennent tout juste d'entrevoir le bout d'une série de douloureuses déconvenues en ne faisant qu'une bouchée des gars en bleu marine, bien aidés il est vrai par une supériorité numérique de bon aloi, quoique généreuse au vu des événements.
Voilà donc un affrontement qui promet de bien belles choses, et qui possède tous les ingrédients pour déboucher sur un beau spectacle, aidé par un Vélodrome plein comme un oeuf et jouant, dixit Philippe Troussier, son rôle de douzième voire de treizième homme. Ce sera aussi, comme le prédisent tous les aficionados de ballon rond, l'occasion de voir s'affronter deux des jeunes talents les plus prometteurs du moment, dix-sept printemps chacun, Jérémy Menez, pas le fils de Bernard ou du Filtre, titi de la banlieue parisienne et franc-comtois d'adoption, qui s'est, trois jours plus tôt, couvert d'un chapeau dont il a fait le coup, couvre-chef qui espérons-le ne soit pas trop grand pour lui, et Samir Nasri, propulsé en quelques mois chef d'orchestre et animateur d'une doublette offensive retrouvée après des mois de tâtonnements et de recherche d'automatismes.
Venons-en maintenant à des choses plus terre-à-terre, à propos des enjeux chiffrés de cette rencontre.
Si l'on regarde le classement en tête du championnat et la cadence tenue par tous les concurrents directs de l'OM, on constate que tous sont dans une période faste quant au nombre de points pris, et que peu de concurrents, de Lyon premier à Toulouse sixième, lâchent du terrain. A ce rythme, la différence risque donc de se faire sur les confrontations directes entre les protagonistes. Et en y regardant de plus près, on peut voir que les sochaliens se trouvent certes à huit longueurs des olympiens, écart substantiel en somme, mais à seulement deux rangs en dessous niveau classement. Ils sont donc en tête de ce que l'on pourrait appeler le " groupe de chasse ", et restent ainsi un sérieux concurrent pour les places européennes, donc à ne surtout pas prendre à la légère, surtout après avoir été revigorés par leur récent triomphe face aux Girondins.
Même si l'OL semblait il y a peu parti pour finir champion, leurs récentes performances laissent planer quelques doutes sur leur forme actuelle. En cas de faux pas de leur part demain soir, le championnat serait complètement relancé ! C'est donc le moment pour les marseillais de remettre une pression supplémentaire aux gones en montrant qu'ils ne lâcheront rien jusqu'à la fin et en revenant à quatre petites longueurs du leader dès ce soir.
Et les acteurs dans tout ça ? Quelques absences notables, notamment côté olympien de l'ex-lionceau d'Audincourt, suspendu pour cette rencontre, sinon les autres absents, Bamogo, Gavanon et Yahiaoui, ne faisant pas a priori partie de l'equipe-type du Sorcier Blanc. Coté sochalien, Oruma est toujours blessé, ainsi que Potillon et Ilan qui l'ont récemment rejoint à l'infirmerie, aucune suspension pour ce soir.
Ce qui nous donne au final les compositions d'équipes suivantes :
Pour l'Olympique de Marseille, le divin chauve dans les buts, une charnière centrale à trois Beye - Déhu - Ecker, Olembé qui couvrira comme à son habitude le couloir gauche, Démé Ferreira se chargeant de l'autre côté, une doublette de milieux défensifs renouvelée, avec aux côtés d'Eduardo Costa le multifonctionnel Brahim Hemdani, qui à joué à un nombre incalculable de postes différents depuis son arrivée à l'OM, et enfin le jeune Nasri situé en rampe de lancement derrière le duo Lulu - Marlet.
Les sochaliens se présentent eux dans une configuration bien différente, Richert dans les buts, avec une défense à quatre Diawara et Monsoreau dans laxe, Mathieu à gauche et Tall à droite, Pitau et Boudarene en milieux défensifs, deux ailiers, Isabey à gauche et Zaïri à droite, Menez en soutien de Santos en pointe.
Cette rencontre sera dirigée par Monsieur Pascal Garibian, assisté par Messieurs Duhamel et Ugolini, et c'est Eric Brocas qui sera en charge du petit panneau lumineux en tant que quatrième arbitre.
A noter que le public a bel et bien répondu présent ce soir et que toutes les anciennes querelles semblent temporairement effacées, espérons que le résultat de ce soir scelle définitivement cette réconciliation. De larges tifos papelitos sont organisés, avec le retour de la banderole " Fiers d'être marseillais ", ça faisait longtemps !
Les joueurs se mettent en place, le coup d'envoi est donné, et c'est parti pour une heure trente d'émotions !
L'OM commence le match en pressant très haut et tente d'empêcher les sochaliens de sortir proprement, mais ont du mal à trouver en profondeur les attaquants, et du coup ont peu la possession du ballon.
11ème : Sur une longue balle en profondeur, Santos se retrouve seul face à Barthez, arrive à l'effacer mais il est gêné par la sortie du gardien marseillais et son tir trop mou est sauvé sur la ligne par Ecker. Première très chaude alerte, heureusement sans conséquence !
13ème : Santos est de nouveau lancé en profondeur, visiblement hors-jeu au départ, mais non signalé, et se retrouve seul face à Barthez, mais le gardien marseillais gagne son duel, ça chauffe !!!
15ème : Lulu se débarrasse de deux défenseurs et s'écroule dans la surface après un contact avec Diawara, l'arbitre ne bronche pas. Il n'y avait apparemment pas de faute.
22ème : But refusé pour Sochaux ! Sur un corner tiré aux six mètres, Monsoreau marque, mais de la main, larbitre a bien été aidé par son assistant ...
26ème : Coup franc de Nasri aux 30 mètres, repris de la tête par Beye, mais Richert est bien placé.
34ème : sur une passe de Costa plein axe, Lulu contrôle, se retourne et tente une frappe aux 20 mètres à raz-terre, non cadrée.
35ème : Après une passe en retrait de Luyindula, Costa tente sa chance aux 25 mètres, mais sa frappe passe au-dessus
Il ne se passera plus rien de notable jusquà la mi-temps
L'OM a été énormément gêné par la mise en place du bloc sochalien, qui a pressé très haut et empêché l'organisation marseillaise, les attaquants étant obligés de jouer dos au but, mais quelques coups de rein de Lulu auraient pu être déterminants. Les sochaliens ont été, eux, systématiquement inquiétants sur les balles en profondeur pour Santos, du moins jusqu'à ce que la charnière Déhu - Beye prenne la mesure de ce danger. Du coup cette mi-temps a été relativement équilibrée, le jeu se résumant principalement à un combat tactique au milieu de terrain, pas vraiment spectaculaire. Espérons que la seconde partie du match soit plus enlevée
Les 22 mêmes acteurs se présentent pour la reprise du match.
48ème : Olembé sinfiltre et repique dans laxe, donne à Luyindula aux 20 mètres, mais sa frappe passe au-dessus.
51ème : Mathieu frappe un coup franc direct de 25 mètres, dans les bras de Barthez.
53ème : Santos est lancé en profondeur sur la droite et est couvert par Olembé qui n'est pas remonté avec sa défense, il contrôle et frappe du droit, trompe Barthez et ouvre le score ! Stupeur au Vélodrome, Sochaux mène 1-0 !
58ème : les sochaliens se promènent au milieu de terrain, et Santos peut savancer tranquillement aux 20 mètres et armer une frappe rasante qui ne trompe pas Barthez. On sent lOM au bord du K.O. et incapable de réagir, aleeeeeezzzz !!!
62ème : sorties simultanées de Costa et Ecker pour Fiorèse et Battles, le dispositif devient plus offensif avec une défense à quatre, Hemdani en défensif, trois milieux offensifs et les deux mêmes pointes.
64ème : Menez sort pour N'Daw, le duel des minots n'aura pas vraiment eu lieu
66ème : Santos est une nouvelle fois lancé en profondeur et n'est pas hors-jeu, mais Barthez le devance hors de la surface, de la poitrine.
Malgré cette nouvelle organisation marseillaise, le bloc sochalien ne semble pas vraiment inquiété et reste bien en place.
68ème : Sur un nouveau contre, la défense marseillaise reste statique et, sur une passe d'Isabey plein axe, Pitau se présente seul devant Barthez aux 10 mètres, le trompe tranquillement du plat du pied et double la mise pour Sochaux. Cette fois-ci, l'OM est K.O. debout !
Le public est passablement refroidi, tente encore de donner de la voix mais c'est difficile
On sent depuis le début du match lOM incapable de faire le jeu et de réellement construire ses attaques, et du coup les contres sont fréquents et parfois meurtriers, les marseillais étant trop lents dans le replacement défensif. Le score est somme toute logique, hélas...
77ème : Rien à signaler dautre que le remplacement de Marlet, légèrement sifflé à sa sortie, par Sergio Koke
Il reste un gros quart dheure, mais les sochaliens sont tellement bien en place que l'OM est incapable daligner trois passes successives et semble petit à petit rendre les armes. Pffffffffffffff
84ème : Nasri se retrouve au sol et se tient la jambe droite après un contact survenu quelques instants auparavant, sa douleur a l'air vive et il sort sur civière, l'OM se retrouve à dix, déjà qu'à onze c'était pas terrible En tout cas la blessure semble assez grave, le match se finira vraisemblablement en infériorité numérique pour les marseillais. Ce n'était pas le soir des minots
Il reste cinq minutes et le stade s'est déjà ostensiblement vidé, seuls les virages tentent encore de mettre un peu d'animation, mais c'est laborieux, un peu comme le jeu marseillais ce soir
91ème : après un corner sorti par la défense sochalienne, Battles hérite d'un ballon sur le côté droit et tente une volée croisée, cadrée (c'était rare ce soir ) mais c'est dans la niche de Richert.
94ème : Santos sort pour Diarra, anecdotique. Des nouvelles de Nasri, il a pris un gros coup sur le tibia.
Fin du match, le stade siffle mais sans conviction, on sent beaucoup de dépit, comme si ce qui est arrivé ce soir était en fait inéluctable et incroyablement logique. On se rend compte que, si lOM ne mène pas vite au score, il est incapable de créer le danger et de faire du jeu. Très peu d'occasions de but, une seule en fait, et seulement deux tirs cadrés sur onze en tout. On retrouve exactement les mêmes carences que celles constatées contre Auxerre et on en tire le même constat, hélas. Ce n'est pas que les leçons n'ont pas été retenues, mais c'est que dès que l'équipe en face est un tant soit peu organisée et fait bloc, l'OM ne parvient jamais à se créer des ne serait-ce que des situations dangereuses. Ce match nous fait retourner un mois en arrière, et on en est déjà à la troisième défaite à domicile sous l'ère Troussier.
Du coup, au classement, l'OM risque cette fois-ci d'être distancé par ses concurrents, voire même peut-être dépassé par Toulouse, il faudra attendre demain pour en savoir plus à ce niveau-là.
Toujours les mêmes carences, les mêmes travers, les mêmes doutes, comme si cette saison n'était qu'un long recommencement...