Mon cordon OMbilical Expatrié depuis maintenant plus de vingt ans en territoire Panamien, j’ai depuis mon arrivée manifesté plusieurs symptômes d'un syndrome que je nommerai 'Parisianisation'. En effet, le bel accent chantant dont j'étais doté en débarquant dans la capitale s'est peu à peu estompé, et a finalement laisser place à des tonalités moins méridionales. Mes 'o' sont moins hauts, j'ai découvert que les 'é' sont parfois des 'è', qu'ici les ‘collègues’ ne se trouvent qu’au bureau, que la confiture sur le manche de ma cuillère ‘colle’ mais ne ‘pègue’ pas, que les ‘trucs de diable!’ sont plutôt des ‘trucs de ouf!’ et que l’on ne se ‘languit’ pas mais l’on est ‘impatient’. On peut également noter des effets de la ‘Parisianisation’ au niveau comportemental, je suis maintenant capable de suivre mon chemin dans le métropolitain tout en continuant à lire mon bouquin, je ne souri jamais aux gens gratuitement, et quand la RATP n’est pas en grève ce sont les couloirs de bus de Mr Delanöe qui servent d’exutoire à ma mauvaise humeur, juste comme ça, par principe, car de toutes façons, je n’ai pas de permis de conduire.
Bref, alors qu'un certain nombre d'autochtones développe ici une forme de dégénérescence de la 'Parisianisation' appelée 'Pésseugéïte', souvent contractée par une exposition au bacille de Kop (de Boulogne), je n'ai pour ma part jamais montré un seul signe de cette variante de la maladie. Il semble que mon système immunitaire, élevé à l'huile d'olive et nourri à la soupe au pistou, ait développé des anticorps d'un genre bien particulier : les cellules O et M. Les olives ne sont sûrement pas les seules responsables, et un certain Bernard Tapie peut-être considéré, à juste titre, comme l’enzyme qui a joué un rôle décisif dans le développement de ma passion maladive pour l’OM. Depuis que Nanard a pris ce club en main je ne jure plus que par le maillot ciel et blanc. Oui, je fus et je reste un ‘Nanardchiste’ et fier de l’être! Et pour moi petit expatrié, chaque fois que je regardais mes biquettes préférées à la télé, j’avais l’impression de me retrouver 800kms plus au sud, assis près de mon grand père à encourager notre numéro 8 préféré, ‘Wôdeul’ comme on l’appelait Outre-Manche mais ‘Vadèle’ comme le nommait Pépé.
Depuis j’ai grandi et la passion est restée, je n’ai toujours pas coupé le cordon, à défaut d’être un vrai ‘Yankee’ je crois que je serais un éternel ‘Tanguy’, incapable de m’en séparer. J’ai même découvert depuis quelques temps une petite communauté virtuelle, adepte du verbe, des mots, des bons, des gros. Et fan des mêmes couleurs. J’aime ce mélange entre la langue et le jeu au pied, qui tord le cou au vieux cliché, celui d’un supporteur de foot intellectuellement limité et forcément houblonné. J’ai l’impression de m’y retrouvé, que pour eux comme pour moi ce club c’est plus qu’une passion, ça va au-delà de la raison, c’est notre drogue, notre dope, notre coke, notre crack, notre OM, en un mot : notre OpiOM.
foutcheubol a écrit :Mon cordon OMbilical expatrié depuis maintenant plus de vingt ans en territoire Panamien, jai depuis mon arrivée manifesté plusieurs symptômes d'un syndrome que je nommerai 'Parisianisation'. En effet, le bel accent chantant dont j'étais doté en débarquant dans la capitale s'est peu à peu estompé, et a finalement laisser place à des tonalités moins méridionales, mes 'o' sont moins hauts, j'ai découvert que les 'é' sont parfois des 'è', qu'ici les collègues ne se trouvent quau bureau, que la confiture sur le manche de ma cuillère colle mais ne pègue pas, que les trucs de diable! sont plutôt des trucs de ouf! et que lon ne se languit pas mais lon est impatient. On peut également noter des effets de la Parisianisation au niveau comportemental, je suis maintenant capable de suivre mon chemin dans le métropolitain tout en continuant à lire mon bouquin, je ne souri jamais aux gens gratuitement, et quand la RATP nest pas en grève ce sont les couloirs de bus de Mr Delanöe qui servent dexutoire à ma mauvaise humeur, juste comme ça, par principe, car de toutes façons, je nai pas de permis de conduire. Bref, alors qu'un certain nombre d'autochtones développe ici une forme de dégénérescence de la 'Parisianisation' appelée 'Pésseugéïte', souvent contractée par une exposition au bacille de Kop (de Boulogne), je n'ai pour ma part jamais montré un seul signe de cette variante de la maladie. Il semble que mon système immunitaire, élevé à l'huile d'olive et nourri à la soupe au pistou, ait développé des anticorps d'un genre bien particulier : les cellules O et M. Les olives ne sont sûrement pas les seules responsables, et un certain Bernard Tapie peut-être considéré, à juste titre, comme lenzyme qui a joué un rôle décisif dans le développement de ma passion maladive pour lOM. Depuis que Nanard a pris ce club en main je ne jure plus que par le maillot ciel et blanc. Oui, je fus et je reste un Nanardchiste et fier de lêtre! Et pour moi petit expatrié, chaque fois que je regardais mes biquettes préférées à la télé, javais limpression de me retrouver 800kms plus au sud, assis près de mon grand père à encourager notre numéro 8 préféré, Wôdeul comme on lappelait Outre-Manche mais Vadèle comme le nommait Pépé. Depuis jai grandi et la passion est restée, je nai toujours pas coupé le cordon, à défaut dêtre un vrai Yankee je crois que je serais un éternel Tanguy, incapable de men séparer. Jai même découvert depuis quelques temps une petite communauté virtuelle, adepte du verbe, des mots, des bons, des gros. Et fan des mêmes couleurs. Jaime ce mélange entre la langue et le jeu au pied, qui tord le cou au vieux cliché, celui dun supporteur de foot intellectuellement limité et forcément houblonné. Jai limpression de my retrouvé, que pour eux comme pour moi ce club cest plus quune passion, ça va au-delà de la raison, cest notre drogue, notre dope, notre coke, notre crack, notre OM, en un mot : notre OpiOM.
L'enjeu était de réussir à mettre en place une politique multi canal uniforme et cohérente. Nous avons dû composer avec cette problématique en adaptant nos offres web et magasin. Compario nous a permis de construire une boutique web crédible et à notre image @Oc!
Jolie présentation mon bon foutcheubol... je me permettrais juste de te suggérer d'aérer un peu ta prose en sautant parfois une ligne Bienvenue à toi !
Foutcheubol t'aime écrire des éditos d'avant match? :Pixie (Comment ça j'abuse avec les nouveaux? meuhhhhh non )
L'enjeu était de réussir à mettre en place une politique multi canal uniforme et cohérente. Nous avons dû composer avec cette problématique en adaptant nos offres web et magasin. Compario nous a permis de construire une boutique web crédible et à notre image @Oc!
merci pour votre accueil, suis bien content que ma petite présentation vous ait plu. J'ai noté la remarque du saut de ligne, ça ne peut en effet qu'améliorer la lecture!!
Quant aux edito d'avant match, si l'inspiration est de la partie ça serait un véritable honneur que de pouvoir participer activement à la vie du site!
foutcheubol a écrit :merci pour votre accueil, suis bien content que ma petite présentation vous ait plu. J'ai noté la remarque du saut de ligne, ça ne peut en effet qu'améliorer la lecture!!
Quant aux edito d'avant match, si l'inspiration est de la partie ça serait un véritable honneur que de pouvoir participer activement à la vie du site!
ok gari ! tu veux te faire la main sur un petit amical ? Strasbourg, c'est déjà demain !
Ola Foutchebol, trouve toi ici une belle paillasse, et les fumées opiacées te ramèneront au pays en moins de deux c'est moins cher que l'avion et c'est bien plus planant !:paysan:
boeuf mode a écrit :ok gari ! tu veux te faire la main sur un petit amical ? Strasbourg, c'est déjà demain !
wow, j'ai peur d'être un peu pris de court là...Strasbourg c'est déja demain, et je n'ai que deux mains...qui malheureusement sont déja occupées ce soir...
C'est vrai que c'est bien leche tout ca...desole je n'ai pas les accents car clavier qwerty, c'est l'angleterre, enfin un truc d'expatrie...qu'il doit comprendre foutcheubol
Addiction, érection et faux rhum
Puisque lOM est haut parti, jai les patates viriles. Alors pourquoi choisir entre mes deux seins ? Impossible dêtre mal à deux : un OM, une femme Hermaphrodite heureux qui, comme unique, tous les sens interdits, le sang chaud, pansa la vieille Anglaise : il y a des dons qui shootent ! Relève ta manche, Esther, dans ce grand lit vert poule, ce douillet nid ou casse, tel GuillOM, laiguille à tripoter !
H aspiré, comme Hanter crispation. Un usurier en for âge intérieur, recouvrant du lent gage l'intérêt supérieur hier aux griffes de mots mis en terre, pour en exploiter l'essence cachet …