mouai, autant je comprend leur amertume qui peut paraitre légitime, autant les "Sans nous, vous n’êtes rien " bon...
Il n'y a pas de "devoir" mais peut être plus de respect mutuel des deux côtés nécessaire. Ca veut aussi dire ne pas siffler au Vel pour un oui pour un non par exemple
(17-03-2011, 11:48)haydjan a écrit : Saluer les supporteurs c'est quand même le minimum du minimum qu'on est encore en droit de leur demander non ?
Tout à fait d'accord, mais les insultés c'est aussi le minimum à ne pas faire. C'est très difficile de respecter les personnes qui ne te respectent pas.
Je dis pas que les joueurs on raison de ne pas saluer les supporters qui font le déplacement, mais peut-être qu'ils ont leurs raisons.
(17-03-2011, 11:48)haydjan a écrit : Saluer les supporteurs c'est quand même le minimum du minimum qu'on est encore en droit de leur demander non ?
Je suis pas d'accord. Au stade, les Capos sont les premiers à insulter les joueurs. Le respect de nos tribunes pour notre équipe ne vaut que quand il y a la victoire.
Même l'an passé, alors qu'on finit champion, on a pu entendre des "Allez les chèvres" en première partie de saison.
On a l'équipe (niveau comportement) qu'on mérite. Et c'est encore plus drôle de voir que c'est les Winners qui s'insurgent
Bref : ne pas faire aux autres ce que tu ne veux pas qu'ils te fassent...
L'année dernière au dernier match, alors qu'il y avait le trophée du titre, seuls deux joueurs sont venus saluer Ganay : Valbuena et Andrade. Ca leur coûte quoi de faire un tour d'honneur à ces ? Ils ont peur d'être applaudis ?
Au rugby au moindre match un peu joli il y a un tour d'honneur, ça fait plaisir. Là les mecs rentrent au vestiaire comme des autistes en ayant à peine un regard pour les supporters.
18-03-2011, 14:49 (Modification du message : 18-03-2011, 16:44 par Olorin.)
(18-03-2011, 13:40)Mazargues a écrit : L'année dernière au dernier match, alors qu'il y avait le trophée du titre, seuls deux joueurs sont venus saluer Ganay : Valbuena et Andrade. Ca leur coûte quoi de faire un tour d'honneur à ces ? Ils ont peur d'être applaudis ?
Tié fada!! t'as vu le vent qu'il y avait ? et tu remarqueras que les seuls qui sont venus c'est les plus gominés (bon les chauves auraient pu faire un effort en effet)
Les sifflets sont ponctuels alors que les parcages pleins c'est tout le temps. Alors les joueurs pourraient aller devant les supporters, ça leur prend 3 minutes et si ça les fait caguer , ils peuvent semblant
(21-03-2011, 21:37)Baka_Survivor a écrit : L'ambiance du stade cette saison (et la précédente, aussi), c'est vraiment pas génial.
Ca fait des années que la fabuleuse ambiance du Vél' n'est plus qu'un mythe.
Le reste des banderoles d'hier :
Et un communiqué des Fanatics :
Citation :Les FANATICS ont toujours eu comme conviction que seule notre tribune devait rester notre moyen d’expression. Aujourd’hui, nous en avons trop à dire pour la petite surface de vie que nous avons, pire la censure est de plus en plus présente et insistante dans notre stade vis-à-vis des messages, phrases… Au diable la liberté d’expression! Le groupe ne communiquant dans aucun média, c’est par ce moyen que nous exprimerons notre vision du monde qui nous entoure . Nous avons choisi ce match OM-PSG car nous avons toujours en travers de la gorge notre non-droit d’entrer au Parc des Princes au match aller, malgré notre entier respect des consignes imposées par la Préfecture de police .
Ce soir là, nous sommes arrivés en groupe devant le stade et cela nous a peut-être porté préjudice , mais nous étions 80 pour un stade de 45500 places. Pourtant, nous avions regardé les infos télévisées, lu la presse. On nous laissait entendre que mettre un pied dans la région parisienne ce jour là était dangereux pour notre intégrité physique, que les « terreurs hooligans » feraient des barrages dans toute la ville pour chasser tout ce qui serait originaire de la région PACA !! Rien de tout cela n’est arrivé, tout ceci n’était que foutaise, balivernes, de la désinformation pure et simple pour excuser l’incapacité de notre pays à organiser une rencontre entre 2 clubs rivaux. On se languit d’avance de les voir à l’oeuvre organiser des rencontres de l’Euro entre nations rivales!
Au final, nous sommes arrivés au Parc des Princes, au même endroit que d’habitude, sans aucune escorte. Nous nous sommes fait refouler et sommes repartis dans le calme et en parfaite intégrité physique. Notre bus était immatriculé 13 et a circulé seul dans Paris, avons-nous pour autant causé des incidents? Avons-nous dérangé l’ordre public ? Et les fameux « grands méchants tueurs » parisiens , avaient-ils tous quitté la capitale ce jour-là, puisqu’à aucun moment nous n’avons subi d’attaques ni de guet-apens? Non, du tout…
Alors sommes-nous les mauvais garçons ou alors est-ce ceux qui décident pour nous et sont censés nous informer qui se prennent pour des scénaristes hollywoodiens? À vous de vous faire votre opinion… La fameuse rivalité médiatique qui régalait la France entière, qui faisait tant lire et écrire, est devenue depuis quelques temps une belle mascarade, telle une fête nationale où le pays fait défiler toute sa puissance militaire pour en mettre plein les yeux à tous. Notre match est devenu la démonstration du total sécuritaire. Alors que dans nos vies de citoyens, on nous rabâche sans cesse qu’il faut du temps pour faire en sorte que les choses s’arrangent, dans nos stades tout va beaucoup plus vite. Bizarrement , aussitôt une loi est proposée, aussitôt elle est votée et appliquée. Il va même y avoir des couvre-feux pour certains matchs. Oui, oui, comme à la guerre… Dans notre propre pays, nous sommes donc considérés comme dangereux pour l’État et la population.
Nous sommes d’accord et surtout conscients que notre passion a quelque fois tourné au n’importe quoi, voire pire au drame pour certains, mais combien de fois ? Assez pour oublier que la plupart des groupes de supporters existent depuis maintenant une vingtaine d’années, où ils ont véhiculé une joie, une passion, un spectacle, fait briller les yeux de vos enfants la première fois que vous les avez emmenés au stade?
Par ce communiqué, nous n’allons pas faire notre propagande et faire comme ceux que l’on critique. Aujourd’hui, nous en avons marre d’être diabolisés à tout bout de champs, alors qu’il n’y a pas si longtemps encore, on pouvait crier à qui voulait l’entendre qu’on était fier d’être supporter. Aujourd’hui, il faut le cacher à nos employeurs pour ne pas qu’ils se disent que leur employé est un dangereux criminel, débile, violent. Aujourd’hui, quand vous mettez votre écharpe avant d’aller au stade, les gens qui vous aiment s’inquiètent et vous regardent comme si vous partiez à la guerre et que vous n’alliez plus jamais rentrer. Tout ça parce que quelques malheureux évènements ont profité aux gens contre qui nous sommes les derniers remparts, nous Ultra’ ou simples supporters ouvriers. La vérité est que nous gênons dans les stades de nos jours, nous n’avons pas assez d’argent , on emmène notre sandwich, on ne l’achète pas! Grâce à notre passion, notre ferveur , les stades sont devenus à la mode. La plupart des gens qui dirigent nos clubs étaient des dispensés de sport à l’école. Dans leurs anciennes vies ils n’avaient jamais relevé la tête pour regarder un stade en passant devant, aujourd’hui ils n’y voient qu’un puits de pétrole, profits et bénéfices. Nous sommes la dernière maison qui se trouve sur le tracé de leur autoroute à pognon et de notre côté, dans une vie de plus en plus difficile, nos stades restent et doivent rester le lieu de liberté où nous additionnons nos différences pour en faire la force principale de nos équipes, de nos clubs.
Arrêtons de nous plaindre sur ce que l’on a plus, arrêtons de s’enterrer alors que nous respirons encore, continuons à vivre et à combattre avec le peu qu’il nous reste, notre voix, notre cœur. Non malgré toute cette répression et ces démonstrations judiciaires, nous ne vous ferons pas le plaisir de lâcher prise. Pour ce match, tout cela est représenté par les deux présidents de clubs , qui s’illustrent depuis le début de leurs mandats à coup de déclarations et plans farfelus contre leurs supporters. A nous de montrer que nous sommes le contre-pouvoir, que nous ne déserterons pas nos tribunes si facilement. Tant qu’on aura de la force dans la voix et de l’amour pour notre club qui représente notre ville à travers l’Europe, nous existerons. Ce « classico » doit en être la démonstration, parce que nous, ce ne sont pas nos carrières que nous jouons, mais bel et bien des morceaux de nos vies que nous consacrons à notre passion.
A tout ceux qui s’inquiétaient du chômage, de la pauvreté et de la délinquance et qui se demandaient où étaient les pouvoirs publics, ne vous inquiétez plus. Ils sont avec nous dans les stades… Forza l’Olympique !!