19-11-2004, 20:59
(Modification du message : 19-11-2004, 21:09 par Georges Profond.)
Tu vas retrouver Courbis ?
Ça fait plaisir de se voir. Je l’ai eu comme entraîneur à Endoume. On s’est croisé en dehors des terrains parce qu’on a des amis en commun. Rolland lorsque tu passes un moment avec lui, si tu as des malaises tu les oublies parce que c’est des grands moments de détente. Ça fait un moment qu’on ne sait pas rencontré. On s’est parlé au téléphone, mais on ne s’est pas vu. J’espère au moins qu’on ne dira pas qu’on complote pour un match arrangé. Au moins ça quand même ! En ce moment il faut qu’on fasse attention tous les deux…
C’est plus facile de jouer contre une équipe entraînée par quelqu’un qu’on connaît bien ?
C’est pas l’entraîneur qui joue. C’est l’équipe qu’il faut analyser. Ça ne sera pas un match facile parce que Ajaccio a besoin de points. Ce match sera intéressant par rapport au match qu’on vient de faire contre Strasbourg. Il faut voir si on est toujours dans la même disposition d’esprit. Si on a toujours la même disposition mentale qui a été la nôtre contre Strasbourg parce que ce n’était pas évident. On y va sans craintes, on n’a rien à perdre. On a juste à essayer de gagner 3 points à Ajaccio.
Il y a un coup à jouer ?
Il faudrait faire un bon résultat là-bas pour continuer à rester calé dans cette bonne parie du championnat. Il faudra être sérieux parce que cette équipe d’Ajaccio à la maison, il y a des gens qui ont pris des points mais là elle est en train de se retrouver dans une situation inconfortable et plus ça va aller, plus ça va être difficile d’aller prendre des points là-bas.
Courbis va jouer son va tout ?
Il n’a pas son va tout à jouer. Roland est arrivé dans une équipe qui était déjà mal classée, la seule chose qu’il peut arriver à faire c’est redresser la barre. Lui n’est pas tellement mis en cause dans le projet sportif qu’il y avait auparavant. Maintenant Il aime bien faire des coups, mais je ne peux pas le savoir à l'avance. Malgré notre amitié, on ne va pas se dévoiler avant ce qu’on va faire.
Jouer en Corse c’est difficile ?
Sur ce terrain d’Ajaccio, c’est compliqué de développer du jeu, ils le disent eux, l’état du terrain ne s’y prête pas alors forcément ça modifie les aspects tactiques du match. Pour eux comme pour nous. Le terrain est vraiment compliqué pour jouer. Il y a une partie où ça ne ressemble pas trop à de la pelouse. Un peu comme au Stade de France. Je parlais avec Benoît, mercredi soir, ils n’arrivaient pas à faire un contrôle. Ça modifie les données tactiques. C’est la réflexion qu’on doit avoir. Faut-il poser le jeu ou à un moment donné faut-il faire plus de jeu direct ? C’est la réflexion qu’on a aujourd’hui.
Pédretti est capable de donner de longs ballons sur ce qu’on a vu avec l’équipe de France ?
Oui même si j’aurais aimé qu’il joue un peu moins. On a un match important, on aurait aimé qu’il soit à 100% là il a une petite béquille et il a un peu tiré sur la corde. Aura-t-il la même fraîcheur dans trois jours ? C’est autre chose ça.
Il a fait un bon match, ç’est plus facile après ?
Oui mais il avait déjà fait un bon match contre Strasbourg. Il faut qu’il continue. Il est dans une bonne période.
Quel est l’état d’esprit du groupe ?
Les joueurs sont bien. J’ai l’impression qu’il y a une paix qui s’installe dans le groupe. Comme j’ai dit, on est passé au travers de choses difficiles et on est à la reconquête du public, du stade, de beaucoup de chose et on essaye de positiver un peu partout, de se donner un peu de force en étant positif. On essaye de s’encourager. On sait qu’on doit revenir à plus de sérénité et à partir de là on retrouvera du jeu et certainement plus de qualité.
La série de matchs qui se profile est l’occasion d’effacer ce coup de tabac ?
Moi je ne regarde pas derrière. Les faits du sport ne m’intéressent pas. On a donné. Ce qui m’intéresse aujourd’hui on essaye d’être beaucoup plus paisible et de rester dans notre bulle et d’avancer.
Tu prends les matchs les uns après les autres comme lorsque tu as pris cette équipe en main ?
C’est presque ça. On se dit, il ne faut pas tirer des plans sur la comète. Il ne faut pas voir plus loin que chaque match du week-end. On analyse le match précédent pour voir quelles ont été les forces et est faiblesses de l’équipe, ce qu’il faut améliorer ce qui n’a pas été, ce qu’on peut faire et après continuer à bosser dans la sérénité. On n’a pas été épargné à juste raison ou pas ça c’est pas grave. Ce qui est intéressant c’est de savoir qu’on est vivant, debout, qu’on a la tête haute parce qu’on a un peu de fierté qui est en nous et qui nous permet d’avancer. Ça on ne peut pas nous le prendre. Puis, que peut-il nous arriver de plus ? On a été sifflé, on a joué dans un stade vide, on a été bousculé un peu partout. On aura du mal à trouver pire. On a laissé passer l’orage, on a pris des coups, on a gagné notre match contre Strasbourg alors qu’on était en difficulté en première mi-temps, on a eu un peu de chance pour nous. Quand c’est comme ça, dans de tels moments, on est heureux de l’avoir cette chance.
Je sais que le groupe a une certaine force, une certaine cohésion parce que forcément lorsque tu traverses des périodes comme ça ou tu es chahuté, tu te raccroches à ce qui a autour de toi, ce qui a autour de toi c’est des gars qui sont dans la même configuration que toi et qui apprennent autant que toi. Ça resserre les liens et tu te dis que tu peux au moins compter sur eux. Tu avances. Que peut-il nous arriver de pire que ce qu’on a eu ? Comme tu dis une fois par ans, ça arrive, parfois plus, maintenant on est armé pour poursuivre. On continue, on verra bien.
C’est un nouveau départ ?
Non, c’est une péripétie de la saison c’est tout. Mérité ou pas c’est passé, on continue, on avance.
Les joueurs ont pris des coups ?
Ils en ont pris un peu sur le terrain tout de même. Ils ont été sifflés, chahutés.
C’est plus toi ?
Moi j’ai dit que les faits-divers du sport ne m’intéressent plus. Je me concentre sur mon équipe, sur l’essentiel de mon travail parce que si on regarde tout à côté c’est jamais bien, jamais intéressant et on peut se disperser. L’essentiel de mon travail doit se canaliser sur le groupe, les joueurs. Je vais essayer de rester dedans. Je ne lis plus, je ne regarde plus les émissions de sport, je zappe comme ça je me fais ma propre idée des choses. On se protège comme on peut.
Quand c’est mal tu le vois ?
Quand c’est mal, t’as pas besoin qu’on te le dise sauf si tu te racontes des histoires. C’est pas mon cas. Je ne me suis jamais pris pour un autre ni raconté des histoires. Quand c’est mal je le sais.
Avoir tout le groupe derrière ça aide ?
C’est un avantage parce qu’au moins tu travailles sans rétroviseur. Tu sais que les gens derrière sont honnêtes et foncièrement
Dans l’objectif qu’on s’est fixés tous, personne ne fuit, personne ne s’en va. J’ai dit que c’était des hommes avec un grand H parce que ce n’était pas évident contre Strasbourg et que j’ai aimé leur réaction. Mais on n’est pas guéri. Il faut gagner des matchs, progresser. On est surtout à la recherche de plus de tranquillité.
Après avoir voulu partir, tu prends un nouveau départ ?
Je crois qu’il ne faut plus tirer de plan sur la comète. Je prends les matchs les uns après les autres, et j’essaye d’enchaîner les meilleurs résultats possibles. On prend Ajaccio, on verra la suite. On fait ce qu’on doit faire très professionnellement et très proprement.
Quoi qu’il arrive à Ajaccio il n’y aura pas de problème pour votre avenir ?
Je ne réponds pas, ça ne me concerne plus.
Ça fait plaisir de se voir. Je l’ai eu comme entraîneur à Endoume. On s’est croisé en dehors des terrains parce qu’on a des amis en commun. Rolland lorsque tu passes un moment avec lui, si tu as des malaises tu les oublies parce que c’est des grands moments de détente. Ça fait un moment qu’on ne sait pas rencontré. On s’est parlé au téléphone, mais on ne s’est pas vu. J’espère au moins qu’on ne dira pas qu’on complote pour un match arrangé. Au moins ça quand même ! En ce moment il faut qu’on fasse attention tous les deux…
C’est plus facile de jouer contre une équipe entraînée par quelqu’un qu’on connaît bien ?
C’est pas l’entraîneur qui joue. C’est l’équipe qu’il faut analyser. Ça ne sera pas un match facile parce que Ajaccio a besoin de points. Ce match sera intéressant par rapport au match qu’on vient de faire contre Strasbourg. Il faut voir si on est toujours dans la même disposition d’esprit. Si on a toujours la même disposition mentale qui a été la nôtre contre Strasbourg parce que ce n’était pas évident. On y va sans craintes, on n’a rien à perdre. On a juste à essayer de gagner 3 points à Ajaccio.
Il y a un coup à jouer ?
Il faudrait faire un bon résultat là-bas pour continuer à rester calé dans cette bonne parie du championnat. Il faudra être sérieux parce que cette équipe d’Ajaccio à la maison, il y a des gens qui ont pris des points mais là elle est en train de se retrouver dans une situation inconfortable et plus ça va aller, plus ça va être difficile d’aller prendre des points là-bas.
Courbis va jouer son va tout ?
Il n’a pas son va tout à jouer. Roland est arrivé dans une équipe qui était déjà mal classée, la seule chose qu’il peut arriver à faire c’est redresser la barre. Lui n’est pas tellement mis en cause dans le projet sportif qu’il y avait auparavant. Maintenant Il aime bien faire des coups, mais je ne peux pas le savoir à l'avance. Malgré notre amitié, on ne va pas se dévoiler avant ce qu’on va faire.
Jouer en Corse c’est difficile ?
Sur ce terrain d’Ajaccio, c’est compliqué de développer du jeu, ils le disent eux, l’état du terrain ne s’y prête pas alors forcément ça modifie les aspects tactiques du match. Pour eux comme pour nous. Le terrain est vraiment compliqué pour jouer. Il y a une partie où ça ne ressemble pas trop à de la pelouse. Un peu comme au Stade de France. Je parlais avec Benoît, mercredi soir, ils n’arrivaient pas à faire un contrôle. Ça modifie les données tactiques. C’est la réflexion qu’on doit avoir. Faut-il poser le jeu ou à un moment donné faut-il faire plus de jeu direct ? C’est la réflexion qu’on a aujourd’hui.
Pédretti est capable de donner de longs ballons sur ce qu’on a vu avec l’équipe de France ?
Oui même si j’aurais aimé qu’il joue un peu moins. On a un match important, on aurait aimé qu’il soit à 100% là il a une petite béquille et il a un peu tiré sur la corde. Aura-t-il la même fraîcheur dans trois jours ? C’est autre chose ça.
Il a fait un bon match, ç’est plus facile après ?
Oui mais il avait déjà fait un bon match contre Strasbourg. Il faut qu’il continue. Il est dans une bonne période.
Quel est l’état d’esprit du groupe ?
Les joueurs sont bien. J’ai l’impression qu’il y a une paix qui s’installe dans le groupe. Comme j’ai dit, on est passé au travers de choses difficiles et on est à la reconquête du public, du stade, de beaucoup de chose et on essaye de positiver un peu partout, de se donner un peu de force en étant positif. On essaye de s’encourager. On sait qu’on doit revenir à plus de sérénité et à partir de là on retrouvera du jeu et certainement plus de qualité.
La série de matchs qui se profile est l’occasion d’effacer ce coup de tabac ?
Moi je ne regarde pas derrière. Les faits du sport ne m’intéressent pas. On a donné. Ce qui m’intéresse aujourd’hui on essaye d’être beaucoup plus paisible et de rester dans notre bulle et d’avancer.
Tu prends les matchs les uns après les autres comme lorsque tu as pris cette équipe en main ?
C’est presque ça. On se dit, il ne faut pas tirer des plans sur la comète. Il ne faut pas voir plus loin que chaque match du week-end. On analyse le match précédent pour voir quelles ont été les forces et est faiblesses de l’équipe, ce qu’il faut améliorer ce qui n’a pas été, ce qu’on peut faire et après continuer à bosser dans la sérénité. On n’a pas été épargné à juste raison ou pas ça c’est pas grave. Ce qui est intéressant c’est de savoir qu’on est vivant, debout, qu’on a la tête haute parce qu’on a un peu de fierté qui est en nous et qui nous permet d’avancer. Ça on ne peut pas nous le prendre. Puis, que peut-il nous arriver de plus ? On a été sifflé, on a joué dans un stade vide, on a été bousculé un peu partout. On aura du mal à trouver pire. On a laissé passer l’orage, on a pris des coups, on a gagné notre match contre Strasbourg alors qu’on était en difficulté en première mi-temps, on a eu un peu de chance pour nous. Quand c’est comme ça, dans de tels moments, on est heureux de l’avoir cette chance.
Je sais que le groupe a une certaine force, une certaine cohésion parce que forcément lorsque tu traverses des périodes comme ça ou tu es chahuté, tu te raccroches à ce qui a autour de toi, ce qui a autour de toi c’est des gars qui sont dans la même configuration que toi et qui apprennent autant que toi. Ça resserre les liens et tu te dis que tu peux au moins compter sur eux. Tu avances. Que peut-il nous arriver de pire que ce qu’on a eu ? Comme tu dis une fois par ans, ça arrive, parfois plus, maintenant on est armé pour poursuivre. On continue, on verra bien.
C’est un nouveau départ ?
Non, c’est une péripétie de la saison c’est tout. Mérité ou pas c’est passé, on continue, on avance.
Les joueurs ont pris des coups ?
Ils en ont pris un peu sur le terrain tout de même. Ils ont été sifflés, chahutés.
C’est plus toi ?
Moi j’ai dit que les faits-divers du sport ne m’intéressent plus. Je me concentre sur mon équipe, sur l’essentiel de mon travail parce que si on regarde tout à côté c’est jamais bien, jamais intéressant et on peut se disperser. L’essentiel de mon travail doit se canaliser sur le groupe, les joueurs. Je vais essayer de rester dedans. Je ne lis plus, je ne regarde plus les émissions de sport, je zappe comme ça je me fais ma propre idée des choses. On se protège comme on peut.
Quand c’est mal tu le vois ?
Quand c’est mal, t’as pas besoin qu’on te le dise sauf si tu te racontes des histoires. C’est pas mon cas. Je ne me suis jamais pris pour un autre ni raconté des histoires. Quand c’est mal je le sais.
Avoir tout le groupe derrière ça aide ?
C’est un avantage parce qu’au moins tu travailles sans rétroviseur. Tu sais que les gens derrière sont honnêtes et foncièrement
Dans l’objectif qu’on s’est fixés tous, personne ne fuit, personne ne s’en va. J’ai dit que c’était des hommes avec un grand H parce que ce n’était pas évident contre Strasbourg et que j’ai aimé leur réaction. Mais on n’est pas guéri. Il faut gagner des matchs, progresser. On est surtout à la recherche de plus de tranquillité.
Après avoir voulu partir, tu prends un nouveau départ ?
Je crois qu’il ne faut plus tirer de plan sur la comète. Je prends les matchs les uns après les autres, et j’essaye d’enchaîner les meilleurs résultats possibles. On prend Ajaccio, on verra la suite. On fait ce qu’on doit faire très professionnellement et très proprement.
Quoi qu’il arrive à Ajaccio il n’y aura pas de problème pour votre avenir ?
Je ne réponds pas, ça ne me concerne plus.
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