11-11-2004, 12:02
Pape DIOUF
« Toutes les critiques qui s’abattront sur l’équipe, ses dirigeants ou les joueurs ne seront pas infondées, Il y a des critiques qu’on peut comprendre. Il y a une certaine légitimité à accepter cette critique-là. Il faut prendre du recul, ne pas analyser la situation avec plus de sang-froid, ne pas prendre des décisions à chaud. Il faut dès demain se remettre au travail, discuter avec l’ensemble des composantes du club. S’il y a des révisions, il faudra y passer, le plus important aujourd’hui c’est l’avenir du club, pas l’avenir personnel d’untel ou d’un autre. Comme ça à chaud, il est prématuré de dire quels types de décisions nous serons amenés à prendre, les uns et les autres, mais il est sûr est certain que les choses ne vont pas rester comme ça, En l’état. Nous avons rencontré la presse, il y a moins de 48h pour exprimer le point de vue qui était le nôtre, aujourd’hui il faut peut-être s’y prendre différemment.
Tu annonces des changements là ?
Pas du tout. Je dis simplement que, d’abord comme ont dit la nuit porte conseil. Nous ferons le point demain entre nous les dirigeants et aussi avec les joueurs. Mais c’est sûr que le match de ce soir est un coup de bambou sur la tête de chacun d’autant que le public était largement de notre côté, il était là très présent. Il n’a manifesté sa mauvaise humeur que lorsque Paris a marqué le troisième but. Ce qui veut dire que dans l’extrême temps de jeu, il faut que nous ne nous en prenions qu’à nous-même.
Comment a réagi José la caution Marseillaise ?
José est un garçon qui absolu dans tout, dans ses réactions, ses jugements. C’est ce qui fait sa force mais aussi peut-être un peu sa faiblesse. Il est ce soir complètement sonné comme nous autres. Mais lui le manifeste de manière plus spectaculaire. Ce match-là, je suis prêt à en témoigner, il l’a préparé avec la même conscience professionnelle que d’habitude, il s’est investi humainement, sur le terrain, pendant la préparation, le stage, la mise au vert il est profondément déçu.
Il a proposé sa démission ?
Ce n’est pas le moment d’envisager ou de prononcer ce terme de démission, mais c’est sur et certain que José a pris un coup comme nous tous. Nous l’avons aidé ce soir à ne pas se répandre dans des considérations qui pouvaient être ou paraître définitives. Aujourd’hui on a essayé de l’entourer de la sollicitude qu’il mérite. On sait son côté sanguin, mais aussi son côté d’absolu Olympien. Il est sonné.
Vous expliquez que vous lui avez demandé de ne pas démissionner ce soir ?
Je n’ai pas dit ça. José est affecté et il fallait lui répéter que cette défaite était collective. C’était la défaite de tous ceux qui, de près ou de loin, sont impliqués dans la gestion Olympienne. On ne peut pas indexer quelqu’un. Mettre à l’index qui que ce soit pour qu’il y ait un responsable de la défaite. José ne sera pas le mouton qu’on sacrifie sur l’autel de la défaite, il faut être raisonnable.
Vous envisagez des sanctions contre certains joueurs ?
Quel joueur il faudra sanctionner ? Est ce que le fait de donner, de commettre une tête malencontreuse est sujet à sanction ? Je ne pense pas. Je pense que tout le monde a vu le 3ème but de Paris, ça résulte d’une grossière erreur, mais cette erreur a été commise par un joueur qui est l’un des plus expérimenté du groupe. L’un des joueurs qui a démontré tout au long de sa carrière que c’est un joueur d’expérience, de qualité. C’est le jeu ça. C’est dommage que ça intervienne ce soir, devant Paris, après la série qu’on connaît. S’il y a des remarques à faire elles ne peuvent être que d’ordre collectif.
Vous demandez du temps, mais dans 48h il y a un match ici même encore plus important que celui de ce soir ?
Je ne demande pas de temps. Il est certain que nous sommes aujourd’hui talonnés par les circonstances et le temps. Moi je dis toujours que les causes qui paraissent perdues n’en sont pas pour autant les moins prenantes. Il faut que nous démontrions une capacité à pouvoir relever la tête, à pouvoir redémarrer. Pour ma part je reste persuadé qu’un rien pourrait refaire redémarrer la machine d’autant que l’OM n’a pas produit ce soir sa plus mauvaise prestation. C’était même un match qui était, je pense de bonne qualité en première mi-temps en dépit du but pris juste avant la mi-temps. Nous avons repris le match encore dans les meilleures dispositions puis se mêle la poisse, les erreurs individuelles, tant de choses contraires se sont mêlées à la fin.
C’est exactement le discours qu’avait banni Bouchet après Paris ?
C’est facile de faire ce genre de remarque là. Je suis obligé de répondre à vos questions. Il est évident que si nous nous étions contentés de la prestation de l’équipe, je ne parlerais pas de déception, de coup de bambou. Aujourd’hui la déception et la surprise l’emportent sur le reste.
Vous prendrez des mesures de sécurité demain à la Commanderie ?
Les mesures de sécurité on les prend tout le temps, dans toutes les circonstances. Envisager cette question c’est peut-être déjà, d’une manière indirecte ou pas, encourager certains excités à venir mettre du désordre à la Commanderie. La responsabilité qui est la nôtre doit être proportionnelle au courage. On fera preuve de courage dans l’adversité. Cette adversité-là fait partie du jeu.
L’appel à l’intelligence n’a pas été entendu ?
Si, l’appel à l’intelligence a été entendu dans la mesure ou les Parisiens où contrairement à nous, on pu gagner en toute sérénité le stade Vélodrome. Il n’y a pas eu de débordement blâmable pendant le match. Le public a manifesté sa déception lorsque Paris a marqué son troisième but, ce qui est tout à fait légitime. Le camp de l’intelligence dont Christophe Bouchet a parlé, je pense qu’il s’est constitué aujourd’hui et qu’il a fait preuve du discernement qu’on attendait. Nous ne souhaitions pas que les Parisiens tombent dans un guet append comme nous à Paris.
Vous allez rencontrer les supporteurs pour calmer le jeu?
Mais ce ne sont pas les supporteurs qui gèrent le club. Ils font partie intégrante du club, mais calmer le jeu, je ne sais pas ce que ça veut dire. Ils ont le droit de manifester leur mécontentement. Ils l’ont fait. Mais on ne va pas rencontrer les supporteurs tout de suite pour essayer de régler je ne sais quel problème. Il y a une déception aujourd’hui, mais ce ne sont pas eux qui dirigent le club.
Pendant combien de temps allez vous jouer le pompier de service en vous mettant en avant comme ce soir. Il y a que vous qui avez parlé ?
Tant que je serais le Manager Général de ce club, je remplirais mon rôle dans sa plénitude. Dire les choses lorsque je suis face à vous c’est simplement remplir mon rôle. C’est pas jouer au pompier de service.
Que dit Christophe Bouchet ?
Il ne faut pas individualiser le problème. Aujourd’hui dans le camp Olympien, je n’en connais pas un seul qui soit dans une situation de sérénité. Nous avons morflé, ce n’est plaisant ni pour le président, ni pour le Manager Général, ni pour l’entraîneur, ni pour les joueurs ni pour toutes les composantes du club. Ce soir oui on est tout malheureux de ce résultat. Il n’y a pas de résignation à l’OM. Un état d’urgence sûrement.On essayera de retrousser les manches, de repartir de l’avant, de revoir ce qui a pu clocher, provoquer une telle désillusion. Mais il nous reste encore le championnat et la coupe de France ce n’est pas me raccrocher à des branches que de le dire. Il suffirait d’accrocher une bonne série en championnat pour complètement se repositionner dans la course aux places d’honneurs ce qui reste notre objectif suprême, après il sera temps de penser à la coupe de France qui reste notre trophée national.
Deux à zéro vous y avez cru ce soir non ?
[font="]Qui n’y a pas cru et les Parisiens à ce moment-là ne s’attendaient pas du tout à une qualification. Mais c’est vrai [/font]
« Toutes les critiques qui s’abattront sur l’équipe, ses dirigeants ou les joueurs ne seront pas infondées, Il y a des critiques qu’on peut comprendre. Il y a une certaine légitimité à accepter cette critique-là. Il faut prendre du recul, ne pas analyser la situation avec plus de sang-froid, ne pas prendre des décisions à chaud. Il faut dès demain se remettre au travail, discuter avec l’ensemble des composantes du club. S’il y a des révisions, il faudra y passer, le plus important aujourd’hui c’est l’avenir du club, pas l’avenir personnel d’untel ou d’un autre. Comme ça à chaud, il est prématuré de dire quels types de décisions nous serons amenés à prendre, les uns et les autres, mais il est sûr est certain que les choses ne vont pas rester comme ça, En l’état. Nous avons rencontré la presse, il y a moins de 48h pour exprimer le point de vue qui était le nôtre, aujourd’hui il faut peut-être s’y prendre différemment.
Tu annonces des changements là ?
Pas du tout. Je dis simplement que, d’abord comme ont dit la nuit porte conseil. Nous ferons le point demain entre nous les dirigeants et aussi avec les joueurs. Mais c’est sûr que le match de ce soir est un coup de bambou sur la tête de chacun d’autant que le public était largement de notre côté, il était là très présent. Il n’a manifesté sa mauvaise humeur que lorsque Paris a marqué le troisième but. Ce qui veut dire que dans l’extrême temps de jeu, il faut que nous ne nous en prenions qu’à nous-même.
Comment a réagi José la caution Marseillaise ?
José est un garçon qui absolu dans tout, dans ses réactions, ses jugements. C’est ce qui fait sa force mais aussi peut-être un peu sa faiblesse. Il est ce soir complètement sonné comme nous autres. Mais lui le manifeste de manière plus spectaculaire. Ce match-là, je suis prêt à en témoigner, il l’a préparé avec la même conscience professionnelle que d’habitude, il s’est investi humainement, sur le terrain, pendant la préparation, le stage, la mise au vert il est profondément déçu.
Il a proposé sa démission ?
Ce n’est pas le moment d’envisager ou de prononcer ce terme de démission, mais c’est sur et certain que José a pris un coup comme nous tous. Nous l’avons aidé ce soir à ne pas se répandre dans des considérations qui pouvaient être ou paraître définitives. Aujourd’hui on a essayé de l’entourer de la sollicitude qu’il mérite. On sait son côté sanguin, mais aussi son côté d’absolu Olympien. Il est sonné.
Vous expliquez que vous lui avez demandé de ne pas démissionner ce soir ?
Je n’ai pas dit ça. José est affecté et il fallait lui répéter que cette défaite était collective. C’était la défaite de tous ceux qui, de près ou de loin, sont impliqués dans la gestion Olympienne. On ne peut pas indexer quelqu’un. Mettre à l’index qui que ce soit pour qu’il y ait un responsable de la défaite. José ne sera pas le mouton qu’on sacrifie sur l’autel de la défaite, il faut être raisonnable.
Vous envisagez des sanctions contre certains joueurs ?
Quel joueur il faudra sanctionner ? Est ce que le fait de donner, de commettre une tête malencontreuse est sujet à sanction ? Je ne pense pas. Je pense que tout le monde a vu le 3ème but de Paris, ça résulte d’une grossière erreur, mais cette erreur a été commise par un joueur qui est l’un des plus expérimenté du groupe. L’un des joueurs qui a démontré tout au long de sa carrière que c’est un joueur d’expérience, de qualité. C’est le jeu ça. C’est dommage que ça intervienne ce soir, devant Paris, après la série qu’on connaît. S’il y a des remarques à faire elles ne peuvent être que d’ordre collectif.
Vous demandez du temps, mais dans 48h il y a un match ici même encore plus important que celui de ce soir ?
Je ne demande pas de temps. Il est certain que nous sommes aujourd’hui talonnés par les circonstances et le temps. Moi je dis toujours que les causes qui paraissent perdues n’en sont pas pour autant les moins prenantes. Il faut que nous démontrions une capacité à pouvoir relever la tête, à pouvoir redémarrer. Pour ma part je reste persuadé qu’un rien pourrait refaire redémarrer la machine d’autant que l’OM n’a pas produit ce soir sa plus mauvaise prestation. C’était même un match qui était, je pense de bonne qualité en première mi-temps en dépit du but pris juste avant la mi-temps. Nous avons repris le match encore dans les meilleures dispositions puis se mêle la poisse, les erreurs individuelles, tant de choses contraires se sont mêlées à la fin.
C’est exactement le discours qu’avait banni Bouchet après Paris ?
C’est facile de faire ce genre de remarque là. Je suis obligé de répondre à vos questions. Il est évident que si nous nous étions contentés de la prestation de l’équipe, je ne parlerais pas de déception, de coup de bambou. Aujourd’hui la déception et la surprise l’emportent sur le reste.
Vous prendrez des mesures de sécurité demain à la Commanderie ?
Les mesures de sécurité on les prend tout le temps, dans toutes les circonstances. Envisager cette question c’est peut-être déjà, d’une manière indirecte ou pas, encourager certains excités à venir mettre du désordre à la Commanderie. La responsabilité qui est la nôtre doit être proportionnelle au courage. On fera preuve de courage dans l’adversité. Cette adversité-là fait partie du jeu.
L’appel à l’intelligence n’a pas été entendu ?
Si, l’appel à l’intelligence a été entendu dans la mesure ou les Parisiens où contrairement à nous, on pu gagner en toute sérénité le stade Vélodrome. Il n’y a pas eu de débordement blâmable pendant le match. Le public a manifesté sa déception lorsque Paris a marqué son troisième but, ce qui est tout à fait légitime. Le camp de l’intelligence dont Christophe Bouchet a parlé, je pense qu’il s’est constitué aujourd’hui et qu’il a fait preuve du discernement qu’on attendait. Nous ne souhaitions pas que les Parisiens tombent dans un guet append comme nous à Paris.
Vous allez rencontrer les supporteurs pour calmer le jeu?
Mais ce ne sont pas les supporteurs qui gèrent le club. Ils font partie intégrante du club, mais calmer le jeu, je ne sais pas ce que ça veut dire. Ils ont le droit de manifester leur mécontentement. Ils l’ont fait. Mais on ne va pas rencontrer les supporteurs tout de suite pour essayer de régler je ne sais quel problème. Il y a une déception aujourd’hui, mais ce ne sont pas eux qui dirigent le club.
Pendant combien de temps allez vous jouer le pompier de service en vous mettant en avant comme ce soir. Il y a que vous qui avez parlé ?
Tant que je serais le Manager Général de ce club, je remplirais mon rôle dans sa plénitude. Dire les choses lorsque je suis face à vous c’est simplement remplir mon rôle. C’est pas jouer au pompier de service.
Que dit Christophe Bouchet ?
Il ne faut pas individualiser le problème. Aujourd’hui dans le camp Olympien, je n’en connais pas un seul qui soit dans une situation de sérénité. Nous avons morflé, ce n’est plaisant ni pour le président, ni pour le Manager Général, ni pour l’entraîneur, ni pour les joueurs ni pour toutes les composantes du club. Ce soir oui on est tout malheureux de ce résultat. Il n’y a pas de résignation à l’OM. Un état d’urgence sûrement.On essayera de retrousser les manches, de repartir de l’avant, de revoir ce qui a pu clocher, provoquer une telle désillusion. Mais il nous reste encore le championnat et la coupe de France ce n’est pas me raccrocher à des branches que de le dire. Il suffirait d’accrocher une bonne série en championnat pour complètement se repositionner dans la course aux places d’honneurs ce qui reste notre objectif suprême, après il sera temps de penser à la coupe de France qui reste notre trophée national.
Deux à zéro vous y avez cru ce soir non ?
[font="]Qui n’y a pas cru et les Parisiens à ce moment-là ne s’attendaient pas du tout à une qualification. Mais c’est vrai [/font]
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