Pedretti : « Mentalement un résultat à Paris serait important »
03-11-2004, 10:08
Benoît, l’ancien pensionnaire de la maison Peugeot sait qu’il n’a pas encore confirmé tous les espoirs fondés en lui du côté du Vieux Port. De retour de blessure, il a fait une apparition somme tout discrète en cours de match contre les mignons d’Albert. Il compte bien être dimanche titulaire d’entrée contre l’ennemi francilien
Le match contre PSG ?
J’ai soif de ballon et c’est un match très important pour beaucoup de monde ici et pour nous les joueurs ça serait important de prendre les trois points après 4 nuls de suite. Le résultat nous tient à c½ur, mais il ne faut pas se laisser envahir par cette pression, il faut rester calme le match est en fin de semaine, on a le temps de se mettre la pression, de voir les gens, ça tient au c½ur des supporteurs, je pense aussi à José et au staff qui sont de vrai marseillais. C’est important, mais il ne faut pas oublier qu’il n’y a que trois points en jeu tout de même et s’il arrive un mauvais résultat, on n’aura pas perdu le titre ou une place en Champions League. Il suffira de gagner d’autres matchs, mais c’est clair que mentalement un résultat à Paris serait important.
Vous comprenez cette rivalité entre Marseille et Paris ?
Je ne peux pas dire que je la comprends parce que je ne suis pas vraiment marseillais et je ne sais pas ce qui c’est passé entre ces deux clubs, pourquoi il y a une telle rivalité. Maintenant on sait que Paris c’est différent il faut se mettre dedans et le savoir. On a en plus deux matchs en trois jours contre eux, c’est important de gagner pour reconquérir encore plus notre public et la fierté des gens d’ici. Ce match est important parce que toute la France sera devant sa télé, c’est important pour se montrer et donner un beau spectacle à tout le monde.
Il y a trois points et autre chose?
Lorsqu’on arrive à Marseille, dès le début de saison, on sait qu’on a Paris et Saint-Étienne. Je peux comprendre Saint-Étienne parce que ce sont deux clubs mythiques, mais Paris, ils ont moins gagné de choses que Marseille et Saint-Étienne. Sportivement c’est moins ça, mais, par rapport aux gens, c’est clair que c’est très important.
Vous dites tous que la défaite n’est pas capitale ?
Heureusement que nous les joueurs, on dit ça. Si on disait c’est un match de « ouf on doit absolument le gagner sinon… ». Non c’est un match à trois points, maintenant le petit plus c’est que si tu gagnes ce match tout le monde sera derrière toi et il n’y aura pas de souci.
La victoire serait un plus pour le match de mercredi ?
C’est clair surtout qu’ils ont deux joueurs suspendus en plus mercredi. Si on arrive à faire deux victoire ça sera bien au niveau comptable et au niveau de la Coupe de la Ligue. Ça sera important au moins de février ou mars, on n’a pas envie de jouer un match tous les quinze jours et on sait que les coupes c’est important pour pouvoir jouer toutes les semaines.
Sur le terrain ça sera tendu aussi ?
Oui il y aura une certaine tension maintenant on n’est pas bêtes, il y a un grand respect sur le terrain, il y a un grand respect entre nous. En ce moment il y a beaucoup de blessures dans le football, lorsqu’on voit Caçapa, Cisse, ça fait réfléchir et il ne faut pas faire n’importe quoi non plus. Tu joues la carrière des joueurs. Si tout le monde joue au ballon, il n’y a pas de souci, il n’y aura pas de problème, maintenant s’il arrive un truc comme Caçapa où il y a un tacle deux secondes après, c’est sûr que c’est un peu plus gênant. Ça sera une plus grosse affaire si c’est Paris-Marseille que comme ça été le cas à Lyon.
Cette série de blessures peut freiner vos ardeurs ?
Non il n’y a pas moins d’engagements. Simplement il faut être réglo dans le football, la plupart on est tous père de famille, le football c’est important dans la vie, mais il n’y a pas que ça. Le respect, c’est de jouer le ballon pas la jambe des joueurs.
Vous avez peur par rapport à votre blessure ?
Non, ma blessure ne peut pas s’aggraver. Il n’y a pas de souci par rapport à ça, j’ai bien récupéré, ça se passe très bien et je ne pourrai plus me faire mal à cet endroit puisque ça a été enlevé. Ça va très bien. Ce qui fait peur c’est de voir Caçapa qui prend un coup terrible et qui en a pour 10 semaines, ça c’est impressionnant. Par rapport à Djibril où l’action est anodine, il ne se passe rien et il se fracture la jambe. Ce qui est arrivé à Caçapa ça fait peur. Il faut jouer le ballon et se respecter.
Vous serez à 100% dimanche ?
Les sensations sont bonnes à l’entraînement, il n’y a pas de peur. La semaine dernière il y avait un manque de compétition et un manque de vivacité. On a bien bossé ça ces derniers jours. J’espère être compétitif à 100% et être sur le terrain.
Il vous tarde de savoir comment se passe ces PSG-OM ?
C’est sûr qu’on a hâte d’y être. Maintenant ça ne sert à rien de faire le match avant, on aura le temps de se concentrer, de se mettre une pression dès le départ samedi et pour le match dimanche. On va bien travailler physiquement, on va bien mettre en place l’équipe et trouver quelque chose pour les faire chuter.
Déhu et Fiorese en parlent de ce match ?
Ouais mais José n’a pas souhaité nous parler encore de ce match aujourd’hui, ça ne sert à rien d’en parler tous les jours, grâce à Fio et Fred on va peut-être se prendre quelques petits cailloux en plus, merci à eux, ça va être encore plus particulier. Ils connaissent le contexte, le stade, ils vont nous en parler.
Vous retrouvez un OM mieux dans le jeu ?
On la retrouve avec une formule différente parce qu’en ce moment on joue en 4,4,2 alors que lorsque je suis parti on jouait avec trois récupérateurs. L’équipe va bien elle reste sur 6 matchs sans défaites, ça c’est plutôt positif, après on verra bien. Le coach fait des choix, on va voir qui il va choisir pour jouer ce match. Tout le monde a envie de jouer ce match, mais malgré tout il y aura 11 joueurs sur le terrain et 5 sur le banc. Le groupe doit être concentré après il faudra faire un choix entre les meilleurs.
Tu te sens de faire deux matchs difficiles en trois jours d’intervalles ?
On verra. C’est clair qu’il y a trois matchs en moins d’une semaine, on joue dimanche, mercredi, samedi, mais le terrain m’a tellement manqué, que j’ai envie de jouer les trois matchs. C’est une chance de rejouer, mais le coach a des choix à faire et fera la meilleure équipe possible ;
Tu préfèrerais un match plutôt qu’un autre ?
Non, moi j’ai envie de jouer tout simplement. J’ai envie de retrouver le terrain de montrer ce que je sais faire et gagner des matchs. Je prends du plaisir à l’entraînement, mais rien ne vaut la compétition. Il n’y a que là que tu peux montrer que t’est bon que tu es là, présent. J’ai envie d’être sur le terrain et de montrer ce que je sais faire.
L’adversaire ?
C’est une bonne équipe. Le groupe est redevenu costaud défensivement. Il est bien en place. Il y a des qualités individuelles. Pauleta marque à tout moment. Coridon est un bon joueur dont on parle peu, il est capable de marquer, il est très fort techniquement et peut faire des passes décisives. Ils ont un trio défensif avec Edouard Cissé qui est costaud qui récupère le ballon et joue simple de l’avant. Ça sera difficile.
La clef du match ?
Comme toujours ça sera l’agressivité, la récupération du ballon, et peut-être ce qu’on n’a pas su faire avant, appuyer plus les actions. On défend bien, on sait qu’on est solide maintenant à nous de montrer qu’on peut marquer des buts. À l‘extérieur, on n’est pas très brillant au niveau des buts, on doit pousser plus les actions, on a de bons défenseurs qui peuvent tenir le coup. C’est sûr qu’on a besoin de défendre à deux lignes de 4, mais de temps en temps on sait qu’on peut un peu plus pousser parce qu’on sait qu’on est costaud.
On attend de vous que vous soyez le patron de l’OM. Ça vous motive ou c’est une pression supplémentaire ?
C’est pas une pression. C’est avec plaisir et c’est un honneur d’entendre ça. Sans être prétentieux, je pense en avoir la capacité, mais il faut encore beaucoup de boulot, le prouver sur le terrain, c’est bien beau de parler, mais il faut le prouver sur le terrain. Les prochains jours sont être très importants. On va jouer deux fois contre Paris, après il y a l’équipe de France. Ce sont des matchs faits pour progresser, pour prendre du plaisir et montrer aux gens que je suis là. Je veux rendre la confiance aux dirigeants qui m’ont fait venir ici.
La mayonnaise est longue à prendre, Marseille c’est plus difficile que ce que vous imaginiez ?
Non mais 80% de l’équipe a été changée. Au départ on avait prévu de prendre trois ou quatre joueurs et le départ de Didier a fait qu’il y a eu un grand chamboulement, donc à cause de ça c’est plus dur que prévu. Lorsque tu ne connais pas les joueurs qui sont à côté de toi, c’est difficile de trouver de la complicité des affinités tout de suite dans le jeu. Le mieux c’est de jouer et tout ça commence à venir petit à petit.
Pendant votre blessure, vous avez appris des choses ?
Ça m’a permis de connaître mieux les gens d’ici, je ne connaissais pas totalement le club, je n’avais pas eu trop de vacances ces dernières saisons, j’avais moins d’investissement au travail quotidien. J’avais peut-être une lassitude dû au travail à l’enchaînement des matchs au trop peu de vacance qu’on a, mais on ne va pas se plaindre, j’ai la chance d’être en équipe de France mais d’être resté un peu en dehors du terrain, ça m’a fait comprendre qu’on faisait un métier fabuleux. Tout le monde a lu l’article de Sylvain Wiltord, je conseille à tout le monde de le lire (Equipe) ça explique vraiment bien ce qu’est le football, c’est un honneur, c’est une chance qu’on a et nous on n’a pas le droit de se plaindre. On gagne beaucoup d’argent en faisant notre passion. C’est vraiment une chance, j’ai encore plus compris si j’avais oublié.
Les articles de Pires en équipe de France, de Cheyrou qui se plaint de ne pas trop jouer ?
L’article de Robert je l’ai vu. Je ne peux pas le commenter, je n’étais pas présent. Je ne sais pas ce qui c’est passé. Je n’ai pas lu l’article de Bruno. Je ne peux pas en parler…
Il se plaignait de ne pas jouer…
Lorsque tu arrives dans un grand club, tu sais très bien que le coach fait tourner, tu joues moins, mais c’est comme ça. Je ne peux rien dire de plus. Il y a un entraîneur qui est payé pour faire des choix, il fait des choix en son âme et conscience, il n’y a jamais aucun souci. On sait que sa porte est ouverte , on sait que sa grande qualité c’est qu’il est à l’écoute de nous. Tu peux aller le voir, demander des explications, il va te les donner, par rapport à ça je ne vois pas où est le souci.
Le match contre PSG ?
J’ai soif de ballon et c’est un match très important pour beaucoup de monde ici et pour nous les joueurs ça serait important de prendre les trois points après 4 nuls de suite. Le résultat nous tient à c½ur, mais il ne faut pas se laisser envahir par cette pression, il faut rester calme le match est en fin de semaine, on a le temps de se mettre la pression, de voir les gens, ça tient au c½ur des supporteurs, je pense aussi à José et au staff qui sont de vrai marseillais. C’est important, mais il ne faut pas oublier qu’il n’y a que trois points en jeu tout de même et s’il arrive un mauvais résultat, on n’aura pas perdu le titre ou une place en Champions League. Il suffira de gagner d’autres matchs, mais c’est clair que mentalement un résultat à Paris serait important.
Vous comprenez cette rivalité entre Marseille et Paris ?
Je ne peux pas dire que je la comprends parce que je ne suis pas vraiment marseillais et je ne sais pas ce qui c’est passé entre ces deux clubs, pourquoi il y a une telle rivalité. Maintenant on sait que Paris c’est différent il faut se mettre dedans et le savoir. On a en plus deux matchs en trois jours contre eux, c’est important de gagner pour reconquérir encore plus notre public et la fierté des gens d’ici. Ce match est important parce que toute la France sera devant sa télé, c’est important pour se montrer et donner un beau spectacle à tout le monde.
Il y a trois points et autre chose?
Lorsqu’on arrive à Marseille, dès le début de saison, on sait qu’on a Paris et Saint-Étienne. Je peux comprendre Saint-Étienne parce que ce sont deux clubs mythiques, mais Paris, ils ont moins gagné de choses que Marseille et Saint-Étienne. Sportivement c’est moins ça, mais, par rapport aux gens, c’est clair que c’est très important.
Vous dites tous que la défaite n’est pas capitale ?
Heureusement que nous les joueurs, on dit ça. Si on disait c’est un match de « ouf on doit absolument le gagner sinon… ». Non c’est un match à trois points, maintenant le petit plus c’est que si tu gagnes ce match tout le monde sera derrière toi et il n’y aura pas de souci.
La victoire serait un plus pour le match de mercredi ?
C’est clair surtout qu’ils ont deux joueurs suspendus en plus mercredi. Si on arrive à faire deux victoire ça sera bien au niveau comptable et au niveau de la Coupe de la Ligue. Ça sera important au moins de février ou mars, on n’a pas envie de jouer un match tous les quinze jours et on sait que les coupes c’est important pour pouvoir jouer toutes les semaines.
Sur le terrain ça sera tendu aussi ?
Oui il y aura une certaine tension maintenant on n’est pas bêtes, il y a un grand respect sur le terrain, il y a un grand respect entre nous. En ce moment il y a beaucoup de blessures dans le football, lorsqu’on voit Caçapa, Cisse, ça fait réfléchir et il ne faut pas faire n’importe quoi non plus. Tu joues la carrière des joueurs. Si tout le monde joue au ballon, il n’y a pas de souci, il n’y aura pas de problème, maintenant s’il arrive un truc comme Caçapa où il y a un tacle deux secondes après, c’est sûr que c’est un peu plus gênant. Ça sera une plus grosse affaire si c’est Paris-Marseille que comme ça été le cas à Lyon.
Cette série de blessures peut freiner vos ardeurs ?
Non il n’y a pas moins d’engagements. Simplement il faut être réglo dans le football, la plupart on est tous père de famille, le football c’est important dans la vie, mais il n’y a pas que ça. Le respect, c’est de jouer le ballon pas la jambe des joueurs.
Vous avez peur par rapport à votre blessure ?
Non, ma blessure ne peut pas s’aggraver. Il n’y a pas de souci par rapport à ça, j’ai bien récupéré, ça se passe très bien et je ne pourrai plus me faire mal à cet endroit puisque ça a été enlevé. Ça va très bien. Ce qui fait peur c’est de voir Caçapa qui prend un coup terrible et qui en a pour 10 semaines, ça c’est impressionnant. Par rapport à Djibril où l’action est anodine, il ne se passe rien et il se fracture la jambe. Ce qui est arrivé à Caçapa ça fait peur. Il faut jouer le ballon et se respecter.
Vous serez à 100% dimanche ?
Les sensations sont bonnes à l’entraînement, il n’y a pas de peur. La semaine dernière il y avait un manque de compétition et un manque de vivacité. On a bien bossé ça ces derniers jours. J’espère être compétitif à 100% et être sur le terrain.
Il vous tarde de savoir comment se passe ces PSG-OM ?
C’est sûr qu’on a hâte d’y être. Maintenant ça ne sert à rien de faire le match avant, on aura le temps de se concentrer, de se mettre une pression dès le départ samedi et pour le match dimanche. On va bien travailler physiquement, on va bien mettre en place l’équipe et trouver quelque chose pour les faire chuter.
Déhu et Fiorese en parlent de ce match ?
Ouais mais José n’a pas souhaité nous parler encore de ce match aujourd’hui, ça ne sert à rien d’en parler tous les jours, grâce à Fio et Fred on va peut-être se prendre quelques petits cailloux en plus, merci à eux, ça va être encore plus particulier. Ils connaissent le contexte, le stade, ils vont nous en parler.
Vous retrouvez un OM mieux dans le jeu ?
On la retrouve avec une formule différente parce qu’en ce moment on joue en 4,4,2 alors que lorsque je suis parti on jouait avec trois récupérateurs. L’équipe va bien elle reste sur 6 matchs sans défaites, ça c’est plutôt positif, après on verra bien. Le coach fait des choix, on va voir qui il va choisir pour jouer ce match. Tout le monde a envie de jouer ce match, mais malgré tout il y aura 11 joueurs sur le terrain et 5 sur le banc. Le groupe doit être concentré après il faudra faire un choix entre les meilleurs.
Tu te sens de faire deux matchs difficiles en trois jours d’intervalles ?
On verra. C’est clair qu’il y a trois matchs en moins d’une semaine, on joue dimanche, mercredi, samedi, mais le terrain m’a tellement manqué, que j’ai envie de jouer les trois matchs. C’est une chance de rejouer, mais le coach a des choix à faire et fera la meilleure équipe possible ;
Tu préfèrerais un match plutôt qu’un autre ?
Non, moi j’ai envie de jouer tout simplement. J’ai envie de retrouver le terrain de montrer ce que je sais faire et gagner des matchs. Je prends du plaisir à l’entraînement, mais rien ne vaut la compétition. Il n’y a que là que tu peux montrer que t’est bon que tu es là, présent. J’ai envie d’être sur le terrain et de montrer ce que je sais faire.
L’adversaire ?
C’est une bonne équipe. Le groupe est redevenu costaud défensivement. Il est bien en place. Il y a des qualités individuelles. Pauleta marque à tout moment. Coridon est un bon joueur dont on parle peu, il est capable de marquer, il est très fort techniquement et peut faire des passes décisives. Ils ont un trio défensif avec Edouard Cissé qui est costaud qui récupère le ballon et joue simple de l’avant. Ça sera difficile.
La clef du match ?
Comme toujours ça sera l’agressivité, la récupération du ballon, et peut-être ce qu’on n’a pas su faire avant, appuyer plus les actions. On défend bien, on sait qu’on est solide maintenant à nous de montrer qu’on peut marquer des buts. À l‘extérieur, on n’est pas très brillant au niveau des buts, on doit pousser plus les actions, on a de bons défenseurs qui peuvent tenir le coup. C’est sûr qu’on a besoin de défendre à deux lignes de 4, mais de temps en temps on sait qu’on peut un peu plus pousser parce qu’on sait qu’on est costaud.
On attend de vous que vous soyez le patron de l’OM. Ça vous motive ou c’est une pression supplémentaire ?
C’est pas une pression. C’est avec plaisir et c’est un honneur d’entendre ça. Sans être prétentieux, je pense en avoir la capacité, mais il faut encore beaucoup de boulot, le prouver sur le terrain, c’est bien beau de parler, mais il faut le prouver sur le terrain. Les prochains jours sont être très importants. On va jouer deux fois contre Paris, après il y a l’équipe de France. Ce sont des matchs faits pour progresser, pour prendre du plaisir et montrer aux gens que je suis là. Je veux rendre la confiance aux dirigeants qui m’ont fait venir ici.
La mayonnaise est longue à prendre, Marseille c’est plus difficile que ce que vous imaginiez ?
Non mais 80% de l’équipe a été changée. Au départ on avait prévu de prendre trois ou quatre joueurs et le départ de Didier a fait qu’il y a eu un grand chamboulement, donc à cause de ça c’est plus dur que prévu. Lorsque tu ne connais pas les joueurs qui sont à côté de toi, c’est difficile de trouver de la complicité des affinités tout de suite dans le jeu. Le mieux c’est de jouer et tout ça commence à venir petit à petit.
Pendant votre blessure, vous avez appris des choses ?
Ça m’a permis de connaître mieux les gens d’ici, je ne connaissais pas totalement le club, je n’avais pas eu trop de vacances ces dernières saisons, j’avais moins d’investissement au travail quotidien. J’avais peut-être une lassitude dû au travail à l’enchaînement des matchs au trop peu de vacance qu’on a, mais on ne va pas se plaindre, j’ai la chance d’être en équipe de France mais d’être resté un peu en dehors du terrain, ça m’a fait comprendre qu’on faisait un métier fabuleux. Tout le monde a lu l’article de Sylvain Wiltord, je conseille à tout le monde de le lire (Equipe) ça explique vraiment bien ce qu’est le football, c’est un honneur, c’est une chance qu’on a et nous on n’a pas le droit de se plaindre. On gagne beaucoup d’argent en faisant notre passion. C’est vraiment une chance, j’ai encore plus compris si j’avais oublié.
Les articles de Pires en équipe de France, de Cheyrou qui se plaint de ne pas trop jouer ?
L’article de Robert je l’ai vu. Je ne peux pas le commenter, je n’étais pas présent. Je ne sais pas ce qui c’est passé. Je n’ai pas lu l’article de Bruno. Je ne peux pas en parler…
Il se plaignait de ne pas jouer…
Lorsque tu arrives dans un grand club, tu sais très bien que le coach fait tourner, tu joues moins, mais c’est comme ça. Je ne peux rien dire de plus. Il y a un entraîneur qui est payé pour faire des choix, il fait des choix en son âme et conscience, il n’y a jamais aucun souci. On sait que sa porte est ouverte , on sait que sa grande qualité c’est qu’il est à l’écoute de nous. Tu peux aller le voir, demander des explications, il va te les donner, par rapport à ça je ne vois pas où est le souci.
Le top des taupes !
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