11-08-2023, 12:47
Je ne sais plus quel sage a dit qu'il ne faut jamais prendre de décision importante au saut du lit, mais n'importe quel supporteur un tant soit peu aguerri sait qu'il ne faut tirer de jugement définitif sur son équipe un lendemain de défaite. D'autant plus quand celle-ci intervient dès le premier match de la saison.
Nous voila donc au surlendemain d'une entrée en matière foirée dans les grandes largeurs par nos biquettes, et surtout par leur berger espagnol. J'aimerais trouver quelques motifs de satisfactions et tenter de positiver mais soyons honnête, j'ai beau retourner le truc dans tous les sens l'inquiétude ne se dissipe pas. Bien au contraire...Monter un collectif ça prend du temps, c'est tout à fait normal. C'est justement là que le bas blesse, l'OM n'en a pas. Avec une attaque complètement remaniée et même pas 3 semaines de vie en commun il serait nécessaire de continuer à mettre de l'huile dans les rouages. Dans un monde idéal cet effectif aurait besoin de renforts et de quelques semaines supplémentaires afin d'essayer de faire rentrer les joueurs dans le 442 du petit Marcel ou que celui-ci trouve une formule alternative, faute de mieux.
Le hic c'est que dans la vraie vie le mois d'août de l'OM sera un enchainement de matchs entrecoupés de récupération. J'en viens donc d'ores et déjà à me demander sérieusement si une élimination face aux grecs ne serait pas un mal pour bien ? Tant cette équipe ne semble pas prête à tenir un rythme déjà élevé et risque, tel un coureur cycliste mal préparé, d'exploser dans la première montée et de compromettre complètement la suite d'une course qui s'annonce longue.
Les deux prédécesseurs de notre nouveau coach avaient su imposer d'entrée de jeu leur patte respective. De styles pourtant très différents ils paraissaient bien affublés et cohérents, là où l'OM de Marcelino a semblé mal fagoté et complètement à côté de ses pompes. Le stade de Reims a perdu son buteur prolifique durant l'été mais constituera néanmoins une opposition au moins aussi solide que celle proposée mercredi soir par les grecs. Il y aura 65000 personnes en manque, la bave aux lèvres, et chauffées à blanc. Le public du Vel' a appris l'année dernière qu'il est dangereux de juger la qualité du metteur en scène avant même que le rideau ne se soit levé. Mais mon petit doigt me dit qu'il n'a pas pour autant acquis la patience d'un bonze. Et que si Marcelino porte très bien le costume, en cas de revers demain, il pourrait rapidement s'en faire tailler un.
Nous voila donc au surlendemain d'une entrée en matière foirée dans les grandes largeurs par nos biquettes, et surtout par leur berger espagnol. J'aimerais trouver quelques motifs de satisfactions et tenter de positiver mais soyons honnête, j'ai beau retourner le truc dans tous les sens l'inquiétude ne se dissipe pas. Bien au contraire...Monter un collectif ça prend du temps, c'est tout à fait normal. C'est justement là que le bas blesse, l'OM n'en a pas. Avec une attaque complètement remaniée et même pas 3 semaines de vie en commun il serait nécessaire de continuer à mettre de l'huile dans les rouages. Dans un monde idéal cet effectif aurait besoin de renforts et de quelques semaines supplémentaires afin d'essayer de faire rentrer les joueurs dans le 442 du petit Marcel ou que celui-ci trouve une formule alternative, faute de mieux.
Le hic c'est que dans la vraie vie le mois d'août de l'OM sera un enchainement de matchs entrecoupés de récupération. J'en viens donc d'ores et déjà à me demander sérieusement si une élimination face aux grecs ne serait pas un mal pour bien ? Tant cette équipe ne semble pas prête à tenir un rythme déjà élevé et risque, tel un coureur cycliste mal préparé, d'exploser dans la première montée et de compromettre complètement la suite d'une course qui s'annonce longue.
Les deux prédécesseurs de notre nouveau coach avaient su imposer d'entrée de jeu leur patte respective. De styles pourtant très différents ils paraissaient bien affublés et cohérents, là où l'OM de Marcelino a semblé mal fagoté et complètement à côté de ses pompes. Le stade de Reims a perdu son buteur prolifique durant l'été mais constituera néanmoins une opposition au moins aussi solide que celle proposée mercredi soir par les grecs. Il y aura 65000 personnes en manque, la bave aux lèvres, et chauffées à blanc. Le public du Vel' a appris l'année dernière qu'il est dangereux de juger la qualité du metteur en scène avant même que le rideau ne se soit levé. Mais mon petit doigt me dit qu'il n'a pas pour autant acquis la patience d'un bonze. Et que si Marcelino porte très bien le costume, en cas de revers demain, il pourrait rapidement s'en faire tailler un.