19-09-2004, 14:07
Comme dans pas mal d'imbroglios, y'a au moins deux manières d'aborder la chose. La première, façon ravi de la crèche, est de se dire qu'après tout, l'OM n'est qu'à une poignée de points du leader et que faut pas pousser Mémé Jacquet dans les orties, y'a vraiment pas le feu au lac, encore moins le loup dans la bergerie. Haro sur les Paco Rabanne de la sphère en simili-cuir et leur apocalypse selon Saint-José !
Et de se convaincre via la méthode Coué que l'OM tel un diesel, monte lentement mais sûrement en puissance, que la préparation d'intersaison a été perturbée par les retours échelonnés des uns et les arrivées tardives des autres. Que Josélito, le mécano de la Générale va pas tarder à mettre de l'huile dans les rouages et que l'on va bientôt voir ce que l'on va voir
Cette vision angélique des évènements possède bien évidemment un corollaire diamétralement opposé. Un regard quelque peu angoissé sur les affaires olympiennes. Un songe d'une nuit d'été qui tournerait brutalement au cauchemar. Un remake du Cri de Munch devant le spectacle proposé par "la meilleure équipe de l'OM depuis dix ans" selon l'expression désormais célèbre du commis Bouchet
Dire que le jeu proposé par les phocéens est indigent tient du doux euphémisme. Même le fantôme de feu Benoît l'avouait après sa pâle prestation contre le Téfécé : "Quand on a le ballon, ça nous brûle les pieds." A ce niveau-là, va falloir investir dans les tatanes ignifugées. Se doter fissa de crampons en amiante. Au feu les pompiers, j'ai les arpions qui crament, on entendra bientôt dans les travées du Vel. On demandera d'urgence un Red Adair en short et crampons pour éteindre les incendies involontaires. Affrétez illico les canadairs destination boulevard Michelet !
Avec Perrin, on avait connu Voyage au bout de l'ennui, là on revisite un mix du Grand sommeil et de Sueurs froides. Le premier pour qualifier l'animation offensive, le second pour exprimer le ressenti du supporter phocéen en cas d'attaque ennemie. La charnière centrale, ces derniers temps, est aussi fébrile qu'un puceau avant son premier rapport. Quant à Beye, n'en déplaise à sézigue, le couloir droit, c'est vraiment pas sa tasse de thé. Va falloir songer à lui offrir un cache-col tellement il se fait enrhumer dans son corridor de prédilection. Heureusement, dans les cages, veille un divin chauve
Question création, y'a pas à tortiller du derche, on trouve plus de verve chez les Grenats de Ribery, les Lionceaux d'Oruma ou encore les Pitchounes de Dalmat qu'au sein de notre aréopage poussif. Et ce, pour ne causer que de nos trois derniers adversaires. Côté olympien, on a autant d'inspiration dans le jeu qu'un Paul-Loup sans son nègre. Autant de projet de construction qu'un désert de Gobi. Nasri par ci, Nasri par là, tel est peut-être notre sauveur. Mais le nouveau messie n'affiche que 17 carats tout mouillé. Patience ! avec du temps, l'herbe devient du lait, dit le proverbe
Au delà des interrogations légitimes sur les capacités d'la caution Marseillaise à faire évoluer sa taquetaquetique, la question récurrente reste celle-ci : pourquoi d'excellents joueurs perdent-ils leur moyen dès qu'ils débarquent sur le Vieux Port ? Depuis un certain temps, à part Drogba, l'exception qui confirme la règle, tous les ténors deviennent castrats quand ils enfilent la tunique blanche. Et le coach au crâne lisse de s'interroger sur la virilité de ses ouailles. Ainsi, qu'est devenue pour l'heure la meilleure paire supposée de récupérateurs de Ligue 1 ? On a beau phosphorer, on comprend pas bien l'état de léthargie dans lequel se sont plongés Pédretti et Costa.
Bref, en attendant, dès mercredi, il faut sur le métier, remettre l'ouvrage. Le déplacement au stade de la route de Lorient prend des allures de guet-apens. Les rouge et noir, à l'image de Källström, le poumon suédois, de Frei, le bourreau de l'an passé, voire de Monterrubio, le virevoltant gaucher, sont tout à fait capables de nous faire des misères. L'austère Bölöni semble avoir enfin remis de l'ordre dans la maison Printemps-Pinuche. Va falloir trouver les clés pour s'ouvrir les portes du but de l'excellent Isaksson. Recherche sésame désespérément
:add_vache
Et de se convaincre via la méthode Coué que l'OM tel un diesel, monte lentement mais sûrement en puissance, que la préparation d'intersaison a été perturbée par les retours échelonnés des uns et les arrivées tardives des autres. Que Josélito, le mécano de la Générale va pas tarder à mettre de l'huile dans les rouages et que l'on va bientôt voir ce que l'on va voir
Cette vision angélique des évènements possède bien évidemment un corollaire diamétralement opposé. Un regard quelque peu angoissé sur les affaires olympiennes. Un songe d'une nuit d'été qui tournerait brutalement au cauchemar. Un remake du Cri de Munch devant le spectacle proposé par "la meilleure équipe de l'OM depuis dix ans" selon l'expression désormais célèbre du commis Bouchet
Dire que le jeu proposé par les phocéens est indigent tient du doux euphémisme. Même le fantôme de feu Benoît l'avouait après sa pâle prestation contre le Téfécé : "Quand on a le ballon, ça nous brûle les pieds." A ce niveau-là, va falloir investir dans les tatanes ignifugées. Se doter fissa de crampons en amiante. Au feu les pompiers, j'ai les arpions qui crament, on entendra bientôt dans les travées du Vel. On demandera d'urgence un Red Adair en short et crampons pour éteindre les incendies involontaires. Affrétez illico les canadairs destination boulevard Michelet !
Avec Perrin, on avait connu Voyage au bout de l'ennui, là on revisite un mix du Grand sommeil et de Sueurs froides. Le premier pour qualifier l'animation offensive, le second pour exprimer le ressenti du supporter phocéen en cas d'attaque ennemie. La charnière centrale, ces derniers temps, est aussi fébrile qu'un puceau avant son premier rapport. Quant à Beye, n'en déplaise à sézigue, le couloir droit, c'est vraiment pas sa tasse de thé. Va falloir songer à lui offrir un cache-col tellement il se fait enrhumer dans son corridor de prédilection. Heureusement, dans les cages, veille un divin chauve
Question création, y'a pas à tortiller du derche, on trouve plus de verve chez les Grenats de Ribery, les Lionceaux d'Oruma ou encore les Pitchounes de Dalmat qu'au sein de notre aréopage poussif. Et ce, pour ne causer que de nos trois derniers adversaires. Côté olympien, on a autant d'inspiration dans le jeu qu'un Paul-Loup sans son nègre. Autant de projet de construction qu'un désert de Gobi. Nasri par ci, Nasri par là, tel est peut-être notre sauveur. Mais le nouveau messie n'affiche que 17 carats tout mouillé. Patience ! avec du temps, l'herbe devient du lait, dit le proverbe
Au delà des interrogations légitimes sur les capacités d'la caution Marseillaise à faire évoluer sa taquetaquetique, la question récurrente reste celle-ci : pourquoi d'excellents joueurs perdent-ils leur moyen dès qu'ils débarquent sur le Vieux Port ? Depuis un certain temps, à part Drogba, l'exception qui confirme la règle, tous les ténors deviennent castrats quand ils enfilent la tunique blanche. Et le coach au crâne lisse de s'interroger sur la virilité de ses ouailles. Ainsi, qu'est devenue pour l'heure la meilleure paire supposée de récupérateurs de Ligue 1 ? On a beau phosphorer, on comprend pas bien l'état de léthargie dans lequel se sont plongés Pédretti et Costa.
Bref, en attendant, dès mercredi, il faut sur le métier, remettre l'ouvrage. Le déplacement au stade de la route de Lorient prend des allures de guet-apens. Les rouge et noir, à l'image de Källström, le poumon suédois, de Frei, le bourreau de l'an passé, voire de Monterrubio, le virevoltant gaucher, sont tout à fait capables de nous faire des misères. L'austère Bölöni semble avoir enfin remis de l'ordre dans la maison Printemps-Pinuche. Va falloir trouver les clés pour s'ouvrir les portes du but de l'excellent Isaksson. Recherche sésame désespérément
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