Sochaux Sochaux, 90 minutes d'arrêt....
Le chef de gare nous invite à descendre, il hurle dans tous les compartiments du JE, <<et ils sont où, et ils sont où les Marseillais!!!>>, tandis que son acolyte de contrôleur lui susurre à l'oreille: <<aux chiottes l'OM, aux chiottes, c'est là qu'ils sont chef>>.
Effectivement, le voyage a été long et pénible, deux semaines de Mirabelles à assimiler dans le sang, un taux d'alcoolémie élevé et une gueule de bois longue à se dissiper.
Pour sûr, on a eu l'ivresse, mais pas celle du flacon non, plutôt celle des profondeurs qui déroute.
Pourtant jusqu'à présent , on avait réussi à ne pas tomber dans le médiocre du wagon restaurant, le bordeaux on se l'est fait à la va vite en une minute, du hot Dogue on s'en est tapé à la Puel, et la salade Niçoise a été servie un peu chaude mais on ne s'est pas laissé endRhormir par le cuistot.
Non c'est le digestif qui nous a mis le teston à l'envers, pas du frelaté mais du pur jus de Grenats, de la gnole en fiole artisanale concoctée et mise en bouteille au Domaine de l'entraînant Fernandez, un petit producteur pas assez reconnu et loin d'être alambiqué, mais il a du cachet le bougre, c'est minimum du 3 degrès dans la tronche.
Et maintenant voilà, on se retrouve en terre Sochalienne, pas enterrés pour autant certes mais loin d'être gaillards et conquérants.
Y'en a qui prennent des chemins de traverses, nous je commence à penser qu'on ne sache les prendre que de travers.
Puisqu'on a voyagé dans le Désorienté Express, certains gars à l'OM ont du mal a sortir de leur torpeur, les wagons-lits c'est bien mais faudrait voir aussi à chausser la Prédator et mettre le bleu de chauffe, parce que pour l'instant c'est plus du préchauffage poussif que de l'allumage électronique high tech.
Méfi surtout à la surchauffe, c'est bien beau le moteur quatre temps mais je redoute les cycles échappement éphémère et explosion durable, le moteur a eu des ratés contre Metz, ça a pétaradé dans tous les sens mais au final on se rend compte que c'est pas Fangio qu'est aux commandes et que le franchissement de lignes est délicat.
la caution Marseillaise devrait peut-être éviter de lire le code de la déroute et se mettre à potasser "et AU MILIEU coule une rivière".
Bon j'en reviens à mes agneaux Olympiques et olympiens, le marché des mortels transferts sur Michelet est fini.
Le pêcheur de gros en chef nous a ferré une dernière rascasse pour faire notre bouillabaisse.
Pour l'instant ça pastisse pas mal et ça sent plus l'embrouillabaisse.
Où t'as vu qu'on pêchait un poisson de l'Atlantique passé par Rungis et le Parc à moules des princes pour concocter le bouillon, ça va faire une drôle de rouille, et déjà certains prédisent une odeur de roussi, bah on avait déjà donné avec Jean Boucane de Roussier Parfum.
Les petits gars sont sur la défensive et pas trop en défense, y'a Déhu et des bas, t'enlève Déhu ils enlèvent tous le bas, pas un pour faire la meneuse de revue, à croire qu'un seul être vous manque et tous semblent affolés et s'affoler.
Captain Anigloo semble se perdre dans son schéma tacritique, alors dans l'urgence on fait vite et peut-être mal, l'Egyptien controversé dans le rosé, la bonne chair et la vitesse, se fait la malle et prend tous les chemins qui mènent à Rome, et pauvre de nous, on nous sort une grillote rachitique, relativement chère au kilo, pour émoustiller nos têtes chercheuses en attaque, va falloir qu'on fasse appel à des inspecteurs de l'ONU pour qu'on me certifie qu'on a bien des armes de destruction massive en pointe.
Tout ça sonne un peu faux, à vrai dire, les choristes du festival d'ombres et sans lumière du puits des fous ont su nous tenir en halhaine durant tout l'été, et ce dernier quiproquo se termine sur une fausse note, La Ré du Do..
Bon, pas de quoi dramatiser non plus, on est pas dernier avec 0 point au compteur, alors faut absolument serrer les rangs et les dents, se serrer les coudes, resserrer les lignes et les liens d'amitié avant ceux de l'inimitié, faire abstraction de la trouille. On espère le sursaut du cheval d'orgueil parce qu'en face c'est Sochaux et son âme, même si leur vie en rose a du plomb dans l'aile de la 607.
Ici commence un nouveau défi, rien n'est acquis d'avance en Territoire de Beléffort, alors dire qu'elle sera Franche et Comté la victoire serait aller bien vite en besogne.
Montbéliard, berceau de la belle mécanique Peugeot PSA, ancienne patrie du Père Calvet, , il y fait Doubs vivre le football dans cette contrée ci.
Le président Plessis a perdu pas mal de ses lionceaux, Pédretti ne joue plus en Jaune mais en blanc, alors va-t-on le traîter de jaune malgré tout à Bonal, Frau est allé rugir de plaisir chez les Gones, Pagis a pris la première cigogne qui passait pour rebondir au RCS et pas en CRS.
Mais il reste de la qualité dans cette équipe Sochalienne, Santos, Oruma, Mathieu, Isabey, Monsoreau, certes, on est loin des noms ronflants mais c'est un état d'esprit qui surclasse les égos.
Bien sûr le début n'est pas probant mais pas catastrophique non plus, Guy Lacombe c'est pas Lucien Lacombe, il ne fait pas des coups à la va vite, il a certes le sang chaud et communicatif, mais il sait mener sa barcasse et se jouer des paquebots de luxe, Sochaux ne fait plus rigoler gentiment, on y va et on y rit souvent jaune tant on se prend une leçon de football et d'humilité.
C'est déjà plus le Sud mais bien le Nord, ici on sait ce que veut dire esprit d'équipe et amour du maillot, et puis quand on voit le petit bijou qu'est le stade Bonal, ça donne envie de jouer au ballon.
Les griffes des jeunes lions de la savane Doubiste sont moins acérées, mais il faudra prendre garde à ne point se laisser lacérer.
Monsieur De La Fontaine disait que l'on a toujours besoin d'un plus petit que soi, et sur ce match, le petit n'est certainement pas celui que l'on croit, alors evitons de faire la part belle aux soi-disants petits et assumons enfin notre statut de prédateur qui règne sans partage au sommet de la chaîne alimentaire.
La mécanique Sochalienne contre les rouleurs de mécaniques Olympiens, ça ressemblerait à un match de boxe improbable entre Marvin Hagler "Marvellous" et Fabrice Bénichou, on parierait tous sur le fabuleux Hagler et on aurait raison je pense, mais en foot c'est pas comme ça, le petit se fait parfois le gros, qui n'a de gros que le nom, parce que sur le terrain faut autre chose que de la notoriété publique pour prétendre à la victoire, la grinta c'est dans l'envie pas dans la prime de match en cas de victoire.
L'enfer du Dimanche c'est le 12 Septembre à 21 Heures, je me répète encore une fois, mais arrêtons de Rollex les mécaniques parce qu'une casse moteur de plus et on va inévitablement reparler du mécanicien en chef dérechef.
Le lion sera t-il mort Dimanche soir dans la jungle terrible jungle de Franche Comté, je n'en sais footrement rien, Hemdani disait qu'il était tombé de haut après la défaite contre Metz, alors avant de tomber sur un os, j'ose espérer qu'on va voir autre chose que la fébrilité affichée et le manque de créativité patent.
Je ne tire donc pas sur l'ambulance ni ne me jette sur les brancardiers, d'autres s'en chargeront bien avant moi, la sagesse fait grise mine quand les nerfs sont à vif, il est difficile de rester placide du museau quand tout ce qui a été promis et clamé n'est pas suivi d'effets.
A l'heure actuelle, seuls les résultats comptent, évitons si possible stupeur et tremblements biscotte sur les quais de la gare St Charles et les contres-allées de Michelet, on commence déjà à entonner le chant des pactisants.
Et nous savons tous que du pacte des loups à l'empire des loups il n'y a qu'un pas à franchir, la meute a toujours gain de cause, à Marseille plus qu'ailleurs.
Alors espérons pour que ce prochain Dimanche à la campagne soit jour de fête et non pas péril en la demeure une nouvelle fois.
Le chef de gare nous invite à descendre, il hurle dans tous les compartiments du JE, <<et ils sont où, et ils sont où les Marseillais!!!>>, tandis que son acolyte de contrôleur lui susurre à l'oreille: <<aux chiottes l'OM, aux chiottes, c'est là qu'ils sont chef>>.
Effectivement, le voyage a été long et pénible, deux semaines de Mirabelles à assimiler dans le sang, un taux d'alcoolémie élevé et une gueule de bois longue à se dissiper.
Pour sûr, on a eu l'ivresse, mais pas celle du flacon non, plutôt celle des profondeurs qui déroute.
Pourtant jusqu'à présent , on avait réussi à ne pas tomber dans le médiocre du wagon restaurant, le bordeaux on se l'est fait à la va vite en une minute, du hot Dogue on s'en est tapé à la Puel, et la salade Niçoise a été servie un peu chaude mais on ne s'est pas laissé endRhormir par le cuistot.
Non c'est le digestif qui nous a mis le teston à l'envers, pas du frelaté mais du pur jus de Grenats, de la gnole en fiole artisanale concoctée et mise en bouteille au Domaine de l'entraînant Fernandez, un petit producteur pas assez reconnu et loin d'être alambiqué, mais il a du cachet le bougre, c'est minimum du 3 degrès dans la tronche.
Et maintenant voilà, on se retrouve en terre Sochalienne, pas enterrés pour autant certes mais loin d'être gaillards et conquérants.
Y'en a qui prennent des chemins de traverses, nous je commence à penser qu'on ne sache les prendre que de travers.
Puisqu'on a voyagé dans le Désorienté Express, certains gars à l'OM ont du mal a sortir de leur torpeur, les wagons-lits c'est bien mais faudrait voir aussi à chausser la Prédator et mettre le bleu de chauffe, parce que pour l'instant c'est plus du préchauffage poussif que de l'allumage électronique high tech.
Méfi surtout à la surchauffe, c'est bien beau le moteur quatre temps mais je redoute les cycles échappement éphémère et explosion durable, le moteur a eu des ratés contre Metz, ça a pétaradé dans tous les sens mais au final on se rend compte que c'est pas Fangio qu'est aux commandes et que le franchissement de lignes est délicat.
la caution Marseillaise devrait peut-être éviter de lire le code de la déroute et se mettre à potasser "et AU MILIEU coule une rivière".
Bon j'en reviens à mes agneaux Olympiques et olympiens, le marché des mortels transferts sur Michelet est fini.
Le pêcheur de gros en chef nous a ferré une dernière rascasse pour faire notre bouillabaisse.
Pour l'instant ça pastisse pas mal et ça sent plus l'embrouillabaisse.
Où t'as vu qu'on pêchait un poisson de l'Atlantique passé par Rungis et le Parc à moules des princes pour concocter le bouillon, ça va faire une drôle de rouille, et déjà certains prédisent une odeur de roussi, bah on avait déjà donné avec Jean Boucane de Roussier Parfum.
Les petits gars sont sur la défensive et pas trop en défense, y'a Déhu et des bas, t'enlève Déhu ils enlèvent tous le bas, pas un pour faire la meneuse de revue, à croire qu'un seul être vous manque et tous semblent affolés et s'affoler.
Captain Anigloo semble se perdre dans son schéma tacritique, alors dans l'urgence on fait vite et peut-être mal, l'Egyptien controversé dans le rosé, la bonne chair et la vitesse, se fait la malle et prend tous les chemins qui mènent à Rome, et pauvre de nous, on nous sort une grillote rachitique, relativement chère au kilo, pour émoustiller nos têtes chercheuses en attaque, va falloir qu'on fasse appel à des inspecteurs de l'ONU pour qu'on me certifie qu'on a bien des armes de destruction massive en pointe.
Tout ça sonne un peu faux, à vrai dire, les choristes du festival d'ombres et sans lumière du puits des fous ont su nous tenir en halhaine durant tout l'été, et ce dernier quiproquo se termine sur une fausse note, La Ré du Do..
Bon, pas de quoi dramatiser non plus, on est pas dernier avec 0 point au compteur, alors faut absolument serrer les rangs et les dents, se serrer les coudes, resserrer les lignes et les liens d'amitié avant ceux de l'inimitié, faire abstraction de la trouille. On espère le sursaut du cheval d'orgueil parce qu'en face c'est Sochaux et son âme, même si leur vie en rose a du plomb dans l'aile de la 607.
Ici commence un nouveau défi, rien n'est acquis d'avance en Territoire de Beléffort, alors dire qu'elle sera Franche et Comté la victoire serait aller bien vite en besogne.
Montbéliard, berceau de la belle mécanique Peugeot PSA, ancienne patrie du Père Calvet, , il y fait Doubs vivre le football dans cette contrée ci.
Le président Plessis a perdu pas mal de ses lionceaux, Pédretti ne joue plus en Jaune mais en blanc, alors va-t-on le traîter de jaune malgré tout à Bonal, Frau est allé rugir de plaisir chez les Gones, Pagis a pris la première cigogne qui passait pour rebondir au RCS et pas en CRS.
Mais il reste de la qualité dans cette équipe Sochalienne, Santos, Oruma, Mathieu, Isabey, Monsoreau, certes, on est loin des noms ronflants mais c'est un état d'esprit qui surclasse les égos.
Bien sûr le début n'est pas probant mais pas catastrophique non plus, Guy Lacombe c'est pas Lucien Lacombe, il ne fait pas des coups à la va vite, il a certes le sang chaud et communicatif, mais il sait mener sa barcasse et se jouer des paquebots de luxe, Sochaux ne fait plus rigoler gentiment, on y va et on y rit souvent jaune tant on se prend une leçon de football et d'humilité.
C'est déjà plus le Sud mais bien le Nord, ici on sait ce que veut dire esprit d'équipe et amour du maillot, et puis quand on voit le petit bijou qu'est le stade Bonal, ça donne envie de jouer au ballon.
Les griffes des jeunes lions de la savane Doubiste sont moins acérées, mais il faudra prendre garde à ne point se laisser lacérer.
Monsieur De La Fontaine disait que l'on a toujours besoin d'un plus petit que soi, et sur ce match, le petit n'est certainement pas celui que l'on croit, alors evitons de faire la part belle aux soi-disants petits et assumons enfin notre statut de prédateur qui règne sans partage au sommet de la chaîne alimentaire.
La mécanique Sochalienne contre les rouleurs de mécaniques Olympiens, ça ressemblerait à un match de boxe improbable entre Marvin Hagler "Marvellous" et Fabrice Bénichou, on parierait tous sur le fabuleux Hagler et on aurait raison je pense, mais en foot c'est pas comme ça, le petit se fait parfois le gros, qui n'a de gros que le nom, parce que sur le terrain faut autre chose que de la notoriété publique pour prétendre à la victoire, la grinta c'est dans l'envie pas dans la prime de match en cas de victoire.
L'enfer du Dimanche c'est le 12 Septembre à 21 Heures, je me répète encore une fois, mais arrêtons de Rollex les mécaniques parce qu'une casse moteur de plus et on va inévitablement reparler du mécanicien en chef dérechef.
Le lion sera t-il mort Dimanche soir dans la jungle terrible jungle de Franche Comté, je n'en sais footrement rien, Hemdani disait qu'il était tombé de haut après la défaite contre Metz, alors avant de tomber sur un os, j'ose espérer qu'on va voir autre chose que la fébrilité affichée et le manque de créativité patent.
Je ne tire donc pas sur l'ambulance ni ne me jette sur les brancardiers, d'autres s'en chargeront bien avant moi, la sagesse fait grise mine quand les nerfs sont à vif, il est difficile de rester placide du museau quand tout ce qui a été promis et clamé n'est pas suivi d'effets.
A l'heure actuelle, seuls les résultats comptent, évitons si possible stupeur et tremblements biscotte sur les quais de la gare St Charles et les contres-allées de Michelet, on commence déjà à entonner le chant des pactisants.
Et nous savons tous que du pacte des loups à l'empire des loups il n'y a qu'un pas à franchir, la meute a toujours gain de cause, à Marseille plus qu'ailleurs.
Alors espérons pour que ce prochain Dimanche à la campagne soit jour de fête et non pas péril en la demeure une nouvelle fois.