Un avant-propos s'impose en préambule, c'est un topic très subjectif, il ne reflète que la perception première que l'on se fait de certains faits d'actualité, ou tout simplement de choses vues et entendues.
L'interprétation somme toute très personnelle que m'ont inspiré les médias, m'a donné l'idée de faire à la petite semaine un billet d'humeur plus ou moins cynique ou polémique.
Je commence soft pour ne pas égratigner les sensibilités, mais deviendrais certainement plus acide par la suite, une histoire de goût je pense, et comme j'ai le goût (ou le dégoût ) des autres.
La semaine commence par un lundi, mais le lundi au soleil n'est pas le même pour tous.
La chaleur ambiante nous apporte son lot quotidien de nouvelles fraîches.
Il est des jours où l'on se demande à quoi sert l'Homme si ce n'est faire montre de grandes qualités humanistes.
Les réfugiés Soudanais s'entassent comme des feuilles mortes dans l'infortune des camps de fortune. Le Soudan, vieille rengaine soudaine, où famine et guerres tribales de religieux finissent de réduire au silence le peu de souffle d'une Afrique moribonde.
MSF tente de mobiliser mais à quoi bon en faire tout un plat pour une famine d'affamés et une purge sanglante, c'est loin le Soudan et puis c'est bon pour les marchands de sommeil.
Ca Khartoum et y'a plutôt des gros minets par là-bas, le titi local se fait tirer au gros calibre, attention au Coran d'air, ce n'est pas le moment d'attraper froid.
le Darfour est sur thermostat 9, là-bas on fait dans le fast flood, saignant de préférence.
A l'opposé de ce minimalisme imposé, je me suis laissé embarquer par l'utopie façon Sun city, une sorte de station de transition avant de prendre le grand chemin menant vers les verts pâturages et les champs cotonneux.
"Mince, plus de BMW qui soit à mon goût, tant pis ce sera une Mercédès alors", cruelle vie que de se voir confronté à ce genre de problèmes quotidiens,, là où d'autres nous emmerdent la vie justement avec un SMIC et des fins de mois difficiles qui n'en finissent plus. C'est sûr y'a que 30 à 31 jours dans un mois?
Ah Sun city, 40 000 pélerins, des séniors des middle class et upper class, proud to be an American !, and born to be wild ?
Le Phoenix Arizonien a fait renaître de ses cendres ces portes de l'au delà made in USA, on y vit en vase clos, vie aseptisée où tout est sous contrôle, les enfants n'y sont pas admis, un droit de visite tout au plus et basta, par ici la monnaie, pas du Pape mais du palpe à foison.
Un Arizona dream Tim, un mouroir high tech, option american express, et express l'amer ricane!
Un monde presque parfait, malheureusement la science n'a pas encore trouvé le remède contre la mort certaine.
Et une mort certaine en Irak c'est open source, , c'est aujourd'hui "je rase gratis, je vous fais un sourire à la carotide et je vous mets tout ça dans la boîte pour que vôtre famille ait des souvenirs de vacances et des histoires extraordinaires à raconter le soir de Noël".
On y a semé le vent et on y récolte la tempête, enfin ce sont toujours les mêmes qui sont à la fois bourreau et victime, un jour baiseur et l'autre baisé.
Ici ce n'est plus Sun city mais Saddam city, l'antichambre de l'enfer, "Salam allez coupe" et "ah elle coupe sa lame", les risques du metier se paient chair et les boys ont passé la main après se l'être faite.
Désormais, c'est peine de mort pour tout le monde, rétablie par le premier ministre Irakien Allaoui, c'est Allaoui à la mort finalement...et échec et stigmates.
Et dans notre beau pays qu'est ce qu'on a en tête de gondole dans le prisu du coin, on fait une promotion sur la maltraitance, cinq mioches retrouvés dénudés dans un appartement, ils avaient pas la clim mais c'est excrément regrettable comme situation, l'insoutenable légèreté de l'être qui s'accomode de tout et surtout de rien, deux lards modernes, de la bouse diront certains, de la bouse effectivement et pas qu'un peu, enfermés dans une pièce, les gamins font comme ils peuvent, c'est à dire, où ils peuvent.
Les minots en 4/3 dans un réduit au doux parfum suave de puanteur, et les parents devant le 16/9ème flambant neuf, un monde du silence assourdissant et des destins à jamais déglingués.
Tic tac tic tac tic tac, non définitivement ça ne tourne plus rond et le ronron des services sociaux est regrettable.
Conte de la folie ordinaire, pour sûr le compte des parents va être vite soldé..
Maxime chantait "Né quelque part", on ne choisit pas sa famille ni les rues de Manille et c'est bien là le drôle de drame, alors je passe ma route et vais jusqu'en Provence où se préparent les commémorations du débarquement en Provence.
Mais que de bruit et de fureur, Harkis la faute ?
Mr Bouteflika, ancien du FLN, a légèrement dérapé, et ce n'est pas la première fois (même maladie que Sharon si ça se trouve), il a simplement dit avec toute la spontanéité et la fraîcheur de son autorité, que les Harkis étaient des collabos et que le pardon c'était pas pour demain, même pas une main , tout juste le poing.
Et c'est là tout le paradoxe de ces gens, ni Français ni Algériens, ils ont choisi la France et renoncé à leur identité, et la France à Manu les a laissés tomber.
On les a oubliés, de bonne grâce et sciemment, gauche et droite confondues, et une série de gauche-droite ça fait mal.
On est Français quand il s'agit de servir de chair à canon, d'enfiler l'uniforme et de filer unis et pas toujours en forme vers la ligne de front.
L'affront c'est pour plus tard, des anciens combattants Marocains qui touchent leur pension d'anciens combattants Français, quoi de plus normal, oui mais 5 ou 6 Euros par mois, ça fait pas des heureux, tout juste des pauvres bougres qui ont échappé à la boucherie et qui maintenant traînent la savate, etrennent la misère !
Douce France, cher pays de ma souffrance...
Alors, Mr Bouteflika, vôtre tribune politique est de très mauvais goût, la France n'est pas la Kabylie que vous opprimez et qui vous résiste.
Les derniers berbères sont des résistants Monsieur, et l'assassinat d'un Lunes Matoub renforce cette cohésion sociale chère à Mr Chirac, et pour la facture sociale envoyez le tout à Mr Jospin qui en son for intérieur se disait :
<<Je m'voyais déjà en haut de l'affiche
En dix fois plus gros que n'importe qui
Mon nom s'étalait
Je m'voyais déjà adulé et riche
Signant mes photos aux admirateurs
Qui se bousculaient>>
Après tout il nous reste les J.O, un savant dosage de cons primés et de muscles préparés, un spectacle Athénien atteignant des records de suspiçion, et c'est l'ancien sportif de pas très haut niveau qui vous le dit, juste un titre national en relai 4x100 M , et une miltitude de titres régionaux sur 100M et 4x100M, du haut de mes 10"5 sur 100M en junior et espoir, l'Athlétisme n'a rien a envier au cyclisme et c'est effectivement le meilleur qui gagne, des millions au début et des cancers de soupçons par la suite.
Les Dieux du stade sont ceux que j'ai pu voir sur Arte où l'on comparait l'Athlétisme moderne à l'Antique.
Fascinant parallèle qui a permis de mettre en valeur l'extrême violence de certaines disciplines, le pugilat, la boxe avec ses gants en lamelles de cuir qui défiguraient l'adversaire et qui se terminait par la mort d'un des deux combattants bien souvent.
A l'époque y'avait ni Michel Pollack ni Fogiel pour qu'on puisse se mettre gentiment sur la gueule, alors on peut leur pardonner ces excès.
L'actu alitée me rend Mossad, nature humaine rime souvent avec nature morte et le poème de Boris Vian me transperce, comme une évidence surgit à l'esprit de l'ignare que je suis.
Monsieur le président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter
Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
« Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir »
S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer
L'interprétation somme toute très personnelle que m'ont inspiré les médias, m'a donné l'idée de faire à la petite semaine un billet d'humeur plus ou moins cynique ou polémique.
Je commence soft pour ne pas égratigner les sensibilités, mais deviendrais certainement plus acide par la suite, une histoire de goût je pense, et comme j'ai le goût (ou le dégoût ) des autres.
La semaine commence par un lundi, mais le lundi au soleil n'est pas le même pour tous.
La chaleur ambiante nous apporte son lot quotidien de nouvelles fraîches.
Il est des jours où l'on se demande à quoi sert l'Homme si ce n'est faire montre de grandes qualités humanistes.
Les réfugiés Soudanais s'entassent comme des feuilles mortes dans l'infortune des camps de fortune. Le Soudan, vieille rengaine soudaine, où famine et guerres tribales de religieux finissent de réduire au silence le peu de souffle d'une Afrique moribonde.
MSF tente de mobiliser mais à quoi bon en faire tout un plat pour une famine d'affamés et une purge sanglante, c'est loin le Soudan et puis c'est bon pour les marchands de sommeil.
Ca Khartoum et y'a plutôt des gros minets par là-bas, le titi local se fait tirer au gros calibre, attention au Coran d'air, ce n'est pas le moment d'attraper froid.
le Darfour est sur thermostat 9, là-bas on fait dans le fast flood, saignant de préférence.
A l'opposé de ce minimalisme imposé, je me suis laissé embarquer par l'utopie façon Sun city, une sorte de station de transition avant de prendre le grand chemin menant vers les verts pâturages et les champs cotonneux.
"Mince, plus de BMW qui soit à mon goût, tant pis ce sera une Mercédès alors", cruelle vie que de se voir confronté à ce genre de problèmes quotidiens,, là où d'autres nous emmerdent la vie justement avec un SMIC et des fins de mois difficiles qui n'en finissent plus. C'est sûr y'a que 30 à 31 jours dans un mois?
Ah Sun city, 40 000 pélerins, des séniors des middle class et upper class, proud to be an American !, and born to be wild ?
Le Phoenix Arizonien a fait renaître de ses cendres ces portes de l'au delà made in USA, on y vit en vase clos, vie aseptisée où tout est sous contrôle, les enfants n'y sont pas admis, un droit de visite tout au plus et basta, par ici la monnaie, pas du Pape mais du palpe à foison.
Un Arizona dream Tim, un mouroir high tech, option american express, et express l'amer ricane!
Un monde presque parfait, malheureusement la science n'a pas encore trouvé le remède contre la mort certaine.
Et une mort certaine en Irak c'est open source, , c'est aujourd'hui "je rase gratis, je vous fais un sourire à la carotide et je vous mets tout ça dans la boîte pour que vôtre famille ait des souvenirs de vacances et des histoires extraordinaires à raconter le soir de Noël".
On y a semé le vent et on y récolte la tempête, enfin ce sont toujours les mêmes qui sont à la fois bourreau et victime, un jour baiseur et l'autre baisé.
Ici ce n'est plus Sun city mais Saddam city, l'antichambre de l'enfer, "Salam allez coupe" et "ah elle coupe sa lame", les risques du metier se paient chair et les boys ont passé la main après se l'être faite.
Désormais, c'est peine de mort pour tout le monde, rétablie par le premier ministre Irakien Allaoui, c'est Allaoui à la mort finalement...et échec et stigmates.
Et dans notre beau pays qu'est ce qu'on a en tête de gondole dans le prisu du coin, on fait une promotion sur la maltraitance, cinq mioches retrouvés dénudés dans un appartement, ils avaient pas la clim mais c'est excrément regrettable comme situation, l'insoutenable légèreté de l'être qui s'accomode de tout et surtout de rien, deux lards modernes, de la bouse diront certains, de la bouse effectivement et pas qu'un peu, enfermés dans une pièce, les gamins font comme ils peuvent, c'est à dire, où ils peuvent.
Les minots en 4/3 dans un réduit au doux parfum suave de puanteur, et les parents devant le 16/9ème flambant neuf, un monde du silence assourdissant et des destins à jamais déglingués.
Tic tac tic tac tic tac, non définitivement ça ne tourne plus rond et le ronron des services sociaux est regrettable.
Conte de la folie ordinaire, pour sûr le compte des parents va être vite soldé..
Maxime chantait "Né quelque part", on ne choisit pas sa famille ni les rues de Manille et c'est bien là le drôle de drame, alors je passe ma route et vais jusqu'en Provence où se préparent les commémorations du débarquement en Provence.
Mais que de bruit et de fureur, Harkis la faute ?
Mr Bouteflika, ancien du FLN, a légèrement dérapé, et ce n'est pas la première fois (même maladie que Sharon si ça se trouve), il a simplement dit avec toute la spontanéité et la fraîcheur de son autorité, que les Harkis étaient des collabos et que le pardon c'était pas pour demain, même pas une main , tout juste le poing.
Et c'est là tout le paradoxe de ces gens, ni Français ni Algériens, ils ont choisi la France et renoncé à leur identité, et la France à Manu les a laissés tomber.
On les a oubliés, de bonne grâce et sciemment, gauche et droite confondues, et une série de gauche-droite ça fait mal.
On est Français quand il s'agit de servir de chair à canon, d'enfiler l'uniforme et de filer unis et pas toujours en forme vers la ligne de front.
L'affront c'est pour plus tard, des anciens combattants Marocains qui touchent leur pension d'anciens combattants Français, quoi de plus normal, oui mais 5 ou 6 Euros par mois, ça fait pas des heureux, tout juste des pauvres bougres qui ont échappé à la boucherie et qui maintenant traînent la savate, etrennent la misère !
Douce France, cher pays de ma souffrance...
Alors, Mr Bouteflika, vôtre tribune politique est de très mauvais goût, la France n'est pas la Kabylie que vous opprimez et qui vous résiste.
Les derniers berbères sont des résistants Monsieur, et l'assassinat d'un Lunes Matoub renforce cette cohésion sociale chère à Mr Chirac, et pour la facture sociale envoyez le tout à Mr Jospin qui en son for intérieur se disait :
<<Je m'voyais déjà en haut de l'affiche
En dix fois plus gros que n'importe qui
Mon nom s'étalait
Je m'voyais déjà adulé et riche
Signant mes photos aux admirateurs
Qui se bousculaient>>
Après tout il nous reste les J.O, un savant dosage de cons primés et de muscles préparés, un spectacle Athénien atteignant des records de suspiçion, et c'est l'ancien sportif de pas très haut niveau qui vous le dit, juste un titre national en relai 4x100 M , et une miltitude de titres régionaux sur 100M et 4x100M, du haut de mes 10"5 sur 100M en junior et espoir, l'Athlétisme n'a rien a envier au cyclisme et c'est effectivement le meilleur qui gagne, des millions au début et des cancers de soupçons par la suite.
Les Dieux du stade sont ceux que j'ai pu voir sur Arte où l'on comparait l'Athlétisme moderne à l'Antique.
Fascinant parallèle qui a permis de mettre en valeur l'extrême violence de certaines disciplines, le pugilat, la boxe avec ses gants en lamelles de cuir qui défiguraient l'adversaire et qui se terminait par la mort d'un des deux combattants bien souvent.
A l'époque y'avait ni Michel Pollack ni Fogiel pour qu'on puisse se mettre gentiment sur la gueule, alors on peut leur pardonner ces excès.
L'actu alitée me rend Mossad, nature humaine rime souvent avec nature morte et le poème de Boris Vian me transperce, comme une évidence surgit à l'esprit de l'ignare que je suis.
Monsieur le président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter
Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
« Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir »
S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer