12-06-2004, 07:04
(Modification du message : 13-06-2004, 03:53 par boeuf mode.)
Y'a pas à dire, même pendant les vacances, on s'ennuie jamais à l'OM. Et, pour l'heure, c'est pas le mercato qui anime les longues soirées pastaga, barbecue, pétanque. Le temps qu'un gros poisson arrive à l'OM, les sardines ont largement de quoi être grillées voire cramées. Question investissement, y'a visiblement une arête qui est restée coincée dans la gorge du Pape…
A part Benoît de la maison Peugeot, qui doit se demander si le grand OM prévu, c'est du lard ou du cochon, on a pas vu arriver sur le vieux port, les stars internationales annoncées dans l'homélie d'intronisation de sa Sainteté. D'aucuns diront : "Arrêtez de vous plaindre, ce n'est que le début du grand troc. Vous verrez après l'Euro. Diouf est un malin, il attend son heure et patati et patata…"
N'empêche, on a quand même des frissons dans le dos quand on voit le nabab popov de Chelsea essayer à coup de millions de nous subtiliser notre diamant noir. On sent bien dans nos Fords intérieures que Bob le Flambeur vacille à la vue de tous ces kopecks plus ou moins maffieux et que le commis Bouchet, obsédé qu'il est par sa gestion saine, ne va pas tarder à larguer les amarres et à accorder un bon de sortie à notre chasseur d'Ivoire...
Quoiqu'il en soit, c'est bel et bien une période de transferts plutôt morose où l'on voit, sous nos yeux ébahis, Moreira débarquer au pays du cassoulet et Carrière rejoindre celui des pingouins. Sans causer que des canaris et pas des moindres, voire un monégasque au regard bovin, vont tout simplement intégrer le camp disciplinaire du major Vahid. Parlons pas du colin froid, qui avec Abidal et Frau a bien commencé ses emplettes printanières…
Décidément, telles des s½urs Anne modern style, on ne voyait rien venir sur la Canebière en cette douce matinée de juin. Non rien de rien, s'égosillait Piaf. Et, tandis que nous réprimions un bâillement poussif, entre poire et fromage, Perrin est arrivé. Le grand Perrin, le beau Perrin. On l'avait presqu'oublié, l'Alain, avec sa coupe de douilles improbable, son costar Tati et son cahier à spirales estampillé Clairefontaine. On avait ouï dire qu'il rongeait son frein, meurtri qu'il avait été par son éviction de la Commanderie. Que nenni ! Il revient dans l'actualité avec pertes et fracas. Plus précisément, si j'ose dire, avec sa nouille et son couteau…
Excusez du peu, il est ni plus ni moins accusé de harcèlements sexuels et d'exhibition sur son lieu de turbin. Lui, Perrin à qui on donnerait le bon dieu sans confession, aurait joué les Bill Clinton à la Commanderie sans Monica mais avec une femme de ménage. Une sombre histoire de vitres teintées et de reflets solaires auraient dévoilé la chose aux jeunes effarouchés du centre de formation. Foucault et Piola sont allés fouiller dans les poubelles de la Commanderie pour révéler l'affaire…
Et Bouchet de s'affranchir illico de payer l'indemnité de licenciement au paysan troyen. Pas très clean comme manière de procéder. Certes, l'Alain réclamait l'intégral de ses émoluments soit la somme gastronomique de 4,5 millions d'euros. Un gros magot pour gogo en goguette. De quoi prendre sa retraite anticipée et d'aller se bronzer la couenne sous les tropiques ad vitam eternam. Mais, si d'aventures, Perrin gagne son procès, va falloir jeter le bébé avec l'eau du bain. Dommages et intérêts, les aminches, ça va chercher bonbon…
M'enfin, que cette histoire de fesses soit vraie ou pas, qu'importe. Fallait-il descendre en dessous de la ceinture pour faire d'éventuelles éconocroques ? Fallait-il bafouer l'honneur d'un homme pour ne pas lui donner ce qu'on lui avait soi-même promis ? En matière de communication, l'ancien plumitif du Nouvel-Obs semble d'ores et déjà avoir décroché la queue du mickey. Après les couacs de l'affaire Barthez, le flop du dossier Blanc, le voilà qui réédite une sombre man½uvre qui ridiculise un peu plus notre OM…
A part Benoît de la maison Peugeot, qui doit se demander si le grand OM prévu, c'est du lard ou du cochon, on a pas vu arriver sur le vieux port, les stars internationales annoncées dans l'homélie d'intronisation de sa Sainteté. D'aucuns diront : "Arrêtez de vous plaindre, ce n'est que le début du grand troc. Vous verrez après l'Euro. Diouf est un malin, il attend son heure et patati et patata…"
N'empêche, on a quand même des frissons dans le dos quand on voit le nabab popov de Chelsea essayer à coup de millions de nous subtiliser notre diamant noir. On sent bien dans nos Fords intérieures que Bob le Flambeur vacille à la vue de tous ces kopecks plus ou moins maffieux et que le commis Bouchet, obsédé qu'il est par sa gestion saine, ne va pas tarder à larguer les amarres et à accorder un bon de sortie à notre chasseur d'Ivoire...
Quoiqu'il en soit, c'est bel et bien une période de transferts plutôt morose où l'on voit, sous nos yeux ébahis, Moreira débarquer au pays du cassoulet et Carrière rejoindre celui des pingouins. Sans causer que des canaris et pas des moindres, voire un monégasque au regard bovin, vont tout simplement intégrer le camp disciplinaire du major Vahid. Parlons pas du colin froid, qui avec Abidal et Frau a bien commencé ses emplettes printanières…
Décidément, telles des s½urs Anne modern style, on ne voyait rien venir sur la Canebière en cette douce matinée de juin. Non rien de rien, s'égosillait Piaf. Et, tandis que nous réprimions un bâillement poussif, entre poire et fromage, Perrin est arrivé. Le grand Perrin, le beau Perrin. On l'avait presqu'oublié, l'Alain, avec sa coupe de douilles improbable, son costar Tati et son cahier à spirales estampillé Clairefontaine. On avait ouï dire qu'il rongeait son frein, meurtri qu'il avait été par son éviction de la Commanderie. Que nenni ! Il revient dans l'actualité avec pertes et fracas. Plus précisément, si j'ose dire, avec sa nouille et son couteau…
Excusez du peu, il est ni plus ni moins accusé de harcèlements sexuels et d'exhibition sur son lieu de turbin. Lui, Perrin à qui on donnerait le bon dieu sans confession, aurait joué les Bill Clinton à la Commanderie sans Monica mais avec une femme de ménage. Une sombre histoire de vitres teintées et de reflets solaires auraient dévoilé la chose aux jeunes effarouchés du centre de formation. Foucault et Piola sont allés fouiller dans les poubelles de la Commanderie pour révéler l'affaire…
Et Bouchet de s'affranchir illico de payer l'indemnité de licenciement au paysan troyen. Pas très clean comme manière de procéder. Certes, l'Alain réclamait l'intégral de ses émoluments soit la somme gastronomique de 4,5 millions d'euros. Un gros magot pour gogo en goguette. De quoi prendre sa retraite anticipée et d'aller se bronzer la couenne sous les tropiques ad vitam eternam. Mais, si d'aventures, Perrin gagne son procès, va falloir jeter le bébé avec l'eau du bain. Dommages et intérêts, les aminches, ça va chercher bonbon…
M'enfin, que cette histoire de fesses soit vraie ou pas, qu'importe. Fallait-il descendre en dessous de la ceinture pour faire d'éventuelles éconocroques ? Fallait-il bafouer l'honneur d'un homme pour ne pas lui donner ce qu'on lui avait soi-même promis ? En matière de communication, l'ancien plumitif du Nouvel-Obs semble d'ores et déjà avoir décroché la queue du mickey. Après les couacs de l'affaire Barthez, le flop du dossier Blanc, le voilà qui réédite une sombre man½uvre qui ridiculise un peu plus notre OM…