08-05-2004, 06:12
Le minéral, ça interpelle du côté du caillou princier. Nababs de tout acabit obligent, les diamantaires y sont légions. Sans compter qu'investir dans la pierre à Monte Carlo implique une grosse fortune. Ajoutons que Stéphanie fait régulièrement sa crise de calcaire et qu'Albert a du mou au niveau du silex. Pas plus mobile qu'un dolmen devant ce paysage graveleux, le vieux Grimaldi reste de marbre...
M'enfin, les véritables joyaux de la Principauté sont ailleurs et même taillés façon orfèvre. On les admire en short et crampons dans la joaillerie de Louis II. Via Deschamps, le gemmologue de service, ils brillent de mille feux et se révèlent à nos yeux ébahis. Remarque bien qu'avec sézigue, on repérerait une pépite dans une cave à charbon. Lui, c'est l'alchimiste en chef. Tout ce qu'il touche devient or. De Munich 93 au Mondial 98 en passant par la Vieille Dame et l'Euro 2000.
Le garçon est tout sauf un rigolo. Éminence grise de Jacquet à l'époque bénite, il a au moins autant ½uvré dans le décrochage du pompon suprême au Stade de France que Zizou et l'Aimé. Son palmarès, c'est carrément un pan de l'histoire du football contemporain. Après deux années d'apprentissage comme coach, il est en passe de remporter le titre ultime avec sa bande de jeunes. Fallait quand même avoir les tripes pour constituer une défense à vingt trois carats d'âge moyen.
Et puis il y a Morientes, la diva ibérique. Sorti par la petite porte de la Maison Blanche, le voilà qui revient de grandiose façon sous les feux de la rampe. Repositionné en neuf et demi, il casse désormais tout sur son passage et particulièrement les défenses adverses. Passes décisives, buts capitaux, la perle espagnole a trouvé son écrin. Avec le tandem Giuly-Rothen en sus, mais aussi Psro et le revenant Nonda, les Rouge et Blanc possèdent un potentiel offensif rare.
Hasard du calendrier, ce match dominical oppose les deux clubs du championnat, finalistes des deux coupes européennes. Une sorte de Supercoupe avant l'heure en quelque sorte. L'la caution Marseillaise l'a dit, il va faire tourner l'effectif et réaliser l'impasse sur cette rencontre. On peut le regretter même s'il paraît raisonnable de ménager des troupes usées par l'âpre combat de jeudi contre Newcastle.
On ne verra sans doute pas Drogba, immense guerrier devant l'éternel, qui a une fois de plus face aux rosbeefs côtoyer le sublime. Drogbaphilie, Drogbamania, Drogba-dépendance, les substantifs manquent pour exprimer désormais l'attachement de tout un peuple à son chasseur d'ivoire. Son duel à distance avec Morientes eut valu sans nul doute son pesant de cacahouètes. Qui sait, l'homme ne déteste rien de plus que cirer le banc. Compétiteur hors-pair, il voudra peut-être quand même disputer ce match de gala…
En attendant, notre José national a réussi son incroyable pari. L'OM est en finale de la coupe de l'UEFA. Qui l'eut cru en janvier dernier quand le chauve au grand c½ur reprit en main un effectif rongé par le doute et les querelles intestines. Pas grand monde, il est vrai, au regard de son manque d'expérience du très haut-niveau. Qu'importe, il sut avec patience et abnégation effectuer les remaniements nécessaires à l'éclosion du groupe. Il lui communiqua sa grinta et sa fougue. Il entre de plain pied dans la merveilleuse légende de l'OM…
:drapeau_c
M'enfin, les véritables joyaux de la Principauté sont ailleurs et même taillés façon orfèvre. On les admire en short et crampons dans la joaillerie de Louis II. Via Deschamps, le gemmologue de service, ils brillent de mille feux et se révèlent à nos yeux ébahis. Remarque bien qu'avec sézigue, on repérerait une pépite dans une cave à charbon. Lui, c'est l'alchimiste en chef. Tout ce qu'il touche devient or. De Munich 93 au Mondial 98 en passant par la Vieille Dame et l'Euro 2000.
Le garçon est tout sauf un rigolo. Éminence grise de Jacquet à l'époque bénite, il a au moins autant ½uvré dans le décrochage du pompon suprême au Stade de France que Zizou et l'Aimé. Son palmarès, c'est carrément un pan de l'histoire du football contemporain. Après deux années d'apprentissage comme coach, il est en passe de remporter le titre ultime avec sa bande de jeunes. Fallait quand même avoir les tripes pour constituer une défense à vingt trois carats d'âge moyen.
Et puis il y a Morientes, la diva ibérique. Sorti par la petite porte de la Maison Blanche, le voilà qui revient de grandiose façon sous les feux de la rampe. Repositionné en neuf et demi, il casse désormais tout sur son passage et particulièrement les défenses adverses. Passes décisives, buts capitaux, la perle espagnole a trouvé son écrin. Avec le tandem Giuly-Rothen en sus, mais aussi Psro et le revenant Nonda, les Rouge et Blanc possèdent un potentiel offensif rare.
Hasard du calendrier, ce match dominical oppose les deux clubs du championnat, finalistes des deux coupes européennes. Une sorte de Supercoupe avant l'heure en quelque sorte. L'la caution Marseillaise l'a dit, il va faire tourner l'effectif et réaliser l'impasse sur cette rencontre. On peut le regretter même s'il paraît raisonnable de ménager des troupes usées par l'âpre combat de jeudi contre Newcastle.
On ne verra sans doute pas Drogba, immense guerrier devant l'éternel, qui a une fois de plus face aux rosbeefs côtoyer le sublime. Drogbaphilie, Drogbamania, Drogba-dépendance, les substantifs manquent pour exprimer désormais l'attachement de tout un peuple à son chasseur d'ivoire. Son duel à distance avec Morientes eut valu sans nul doute son pesant de cacahouètes. Qui sait, l'homme ne déteste rien de plus que cirer le banc. Compétiteur hors-pair, il voudra peut-être quand même disputer ce match de gala…
En attendant, notre José national a réussi son incroyable pari. L'OM est en finale de la coupe de l'UEFA. Qui l'eut cru en janvier dernier quand le chauve au grand c½ur reprit en main un effectif rongé par le doute et les querelles intestines. Pas grand monde, il est vrai, au regard de son manque d'expérience du très haut-niveau. Qu'importe, il sut avec patience et abnégation effectuer les remaniements nécessaires à l'éclosion du groupe. Il lui communiqua sa grinta et sa fougue. Il entre de plain pied dans la merveilleuse légende de l'OM…
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