27-03-2004, 14:38
(Modification du message : 28-03-2004, 06:39 par boeuf mode.)
Hasard du calendar (en rosbeef dans le texte et en hommage aux Reds), s'affrontent dimanche sur la pelouse du Vel, les deux seuls équipages frenchies qui ont su prendre leur quart dans la houleuse croisière de l'UEFA. Le moins que l'on puisse dire est que l'avis de gros temps pour notre pavillon ne fut pas erroné et que jeudi dernier nos OM de bord durent mouiller sérieusement la vareuse contre la flotte british. Eaux plus calmes en revanche pour les accrocs au médoc qui ont plus aisément maîtrisé leurs quarantièmes brugeois…
Autre point commun entre les deux légendaires armadas, elles ont changé de commandant de bord en cours de saison et ont chacun intronisé un petit mousse, fidèle du bastingage local, en lieu et place d'un bosco expérimenté. Exit donc Perrin et Baup priés sans ménagement de quitter leur navire respectif et d'aller se faire voir ailleurs avec armes et bagages. En l'occurrence, la collection complète des costars Tati pour l'un et un lot de casquettes de rappeurs remis à l'endroit pour l'autre. Avec en sus pour le premier nommé, une palette de cahiers à spirales soldés de chez Clairefontaine, rien à voir avec le camp de training de nos champions du monde…
Ainsi donc le temps était venu pour le Pavon et l'la caution Marseillaise de montrer de quel bois ils étaient constitués. De prouver qu'ils possédaient tous les attributs pour s'imposer au plus haut niveau. Les petits bougres, du reste, avaient des points communs, la passion et la fougue entre autres. La faculté de passer en deux coulées gros de l'état léthargique à la grosse colère. En outre, ils s'appréciaient mutuellement comme le soulignait récemment l'OM à la boule de billard :
"Je suis content pour Michel, il est dans la même lignée que moi. Il démarre lui aussi. Il a de bons résultat, tant mieux pour lui. Bordeaux, c’est une bonne équipe composée de jeunes joueurs, un équipe qui confirme avec son parcours européen. Avec Michel, on s‘apprécie on est deux bons potes. Ça ne sera pas un match amical pour autant parce que nous, on a encore la défaite (ndlr :de l'aller) en travers de la gorge. Ça sera certainement un match dans l’esprit de Liverpool. Il y aura de l’engagement des deux côtés mais, avant et après, on sera amis. Pendant, non."
Force de constater que sur les bords de la Gironde, on a pas mégoté sur la classe biberon. Depuis sa prise de fonction, Pavon a avidement puisé dans les ressources insoupçonnées des gisements du Haillan découverts par l'explorateur Battiston. Au pays du raisin fermenté, on a largement exploité les jeunes crus nerveux et remisé les vieux flacons en cave. Excusez du peu, Francia, Chamakh, Francia, Mavuba et aussi Franco ont remplacé la vieille garde sans vergogne, du haut de leurs vingt ans d'âge, guère plus. Cette jeunesse est sans pitié, moi je vous le dis !
José a lui-aussi largement modifié le profil de son team intime. Bye bye Dany le rouge, parti se blesser en perfide Albion. Dur dur pour les Celestini, Johansen, Skacel et autres Ecker, mis à la fois entre parenthèses et en réserve de la république. Idem dans une moindre mesure pour le chameau Mériem. A la différence de son homologue bordelais, le coach olympien n'a guère fait appel aux joyeux pensionnaires du centre de formation. Exception faite bien sûr, et elle est de taille, de Flamini passé sans état d'âme du doux cocon de la CFA à l'enfer béni des joutes européennes.
Associé à un laissé pour compte de l'ère Perrin, l'ex-poumon nordique N'Diaye, il forme avec le senef, un tandem incisif de récupérateurs. Autre redécouverte du pas si nigaud, celle du prometteur Beye qui impressionne en stoppeur par sa précision et sa puissance. Ajoutons à cela les arrivées conjointes de Barthez, de Batlles et du précieux Ferreira, et l'on obtient un OM à l'allure fort différente des matchs aller. Et la caution Marseillaise d'ajouter un tantinet faux-modeste :
"Cette équipe a vraiment un gros potentiel. Mental et physique, elle est capable d’aller au bout des choses. C’est la satisfaction et c’est vrai que Liverpool, quelques mois en arrière, c’est un match que tu ne gagnes pas. L’équipe a beaucoup changé, elle a beaucoup évolué mentalement. Elle ne le doit pas aussi qu’à moi. Elle le doit à la manière de vivre ensemble." A l'heure où M6, séduit par le turbin du Pavon va renouveler son contrat, mon petit doigt me susurre que le garçon Bouchet devrait faire de même avec le fougueux chauve fin avril.
D'autant que Blanc, ne viendra pas à l'OM. C'est désormais une quasi-certitude. Le président Lolo doit l'annoncer publiquement lundi. Et ce, pour cause d'atermoiements rue Negresko. "Je n’interviens en aucun cas dans le choix de Laurent ou dans celui du club. On était pote au départ, on le sera après. Je ne suis qu’un salarié du club Il est faux de dire que j’ai mis le veto je n’en ai pas le pouvoir donc il ne faut pas me prêter des intentions ou des rôles qui ne sont pas les miens. Laurent est un grand garçon. L’OM existait avant Blanc, la caution Marseillaise, Bouchet et ça existera après. Le club n’arrêtera pas de vivre si on n’est plus là." précise la caution Marseillaise.
M'enfin, bref, revenons à notre combat portuaire. Pour la circonstance, les Girondins seront privés de leur stratège andorran, l'ex-pensionnaire du Barça et du Real réunis, Bébert Celades, suspendu pour l'occase. Ne soyons pas hypocrites, pour une nouvelle, c'est plutôt une bonne nouvelle. Même motif, même punition pour Jemmali et Planus. Feindouno et Deivid blessés ne seront pas non plus du voyage. Souhaitons ardemment ne pas assister en ce jour du seigneur à la résurrection d'un certain Gronaldo, bien transparent ces derniers temps…
Alea jette ta veste, que cet OM-Bordeaux soit un grand millésime ! Ou alors une piquette mais pas pour nos couleurs. J'ai bien dit une piquette. Pas une biquette ni une chèvre. Allez, en conclusion, filons avec le regretté Pierre Dac cette métaphore vitico-pastorale : "Le gros rouge qui tâche est au mouton-rothschild ce que la brebis galeuse est à l'agneau pascal."
Autre point commun entre les deux légendaires armadas, elles ont changé de commandant de bord en cours de saison et ont chacun intronisé un petit mousse, fidèle du bastingage local, en lieu et place d'un bosco expérimenté. Exit donc Perrin et Baup priés sans ménagement de quitter leur navire respectif et d'aller se faire voir ailleurs avec armes et bagages. En l'occurrence, la collection complète des costars Tati pour l'un et un lot de casquettes de rappeurs remis à l'endroit pour l'autre. Avec en sus pour le premier nommé, une palette de cahiers à spirales soldés de chez Clairefontaine, rien à voir avec le camp de training de nos champions du monde…
Ainsi donc le temps était venu pour le Pavon et l'la caution Marseillaise de montrer de quel bois ils étaient constitués. De prouver qu'ils possédaient tous les attributs pour s'imposer au plus haut niveau. Les petits bougres, du reste, avaient des points communs, la passion et la fougue entre autres. La faculté de passer en deux coulées gros de l'état léthargique à la grosse colère. En outre, ils s'appréciaient mutuellement comme le soulignait récemment l'OM à la boule de billard :
"Je suis content pour Michel, il est dans la même lignée que moi. Il démarre lui aussi. Il a de bons résultat, tant mieux pour lui. Bordeaux, c’est une bonne équipe composée de jeunes joueurs, un équipe qui confirme avec son parcours européen. Avec Michel, on s‘apprécie on est deux bons potes. Ça ne sera pas un match amical pour autant parce que nous, on a encore la défaite (ndlr :de l'aller) en travers de la gorge. Ça sera certainement un match dans l’esprit de Liverpool. Il y aura de l’engagement des deux côtés mais, avant et après, on sera amis. Pendant, non."
Force de constater que sur les bords de la Gironde, on a pas mégoté sur la classe biberon. Depuis sa prise de fonction, Pavon a avidement puisé dans les ressources insoupçonnées des gisements du Haillan découverts par l'explorateur Battiston. Au pays du raisin fermenté, on a largement exploité les jeunes crus nerveux et remisé les vieux flacons en cave. Excusez du peu, Francia, Chamakh, Francia, Mavuba et aussi Franco ont remplacé la vieille garde sans vergogne, du haut de leurs vingt ans d'âge, guère plus. Cette jeunesse est sans pitié, moi je vous le dis !
José a lui-aussi largement modifié le profil de son team intime. Bye bye Dany le rouge, parti se blesser en perfide Albion. Dur dur pour les Celestini, Johansen, Skacel et autres Ecker, mis à la fois entre parenthèses et en réserve de la république. Idem dans une moindre mesure pour le chameau Mériem. A la différence de son homologue bordelais, le coach olympien n'a guère fait appel aux joyeux pensionnaires du centre de formation. Exception faite bien sûr, et elle est de taille, de Flamini passé sans état d'âme du doux cocon de la CFA à l'enfer béni des joutes européennes.
Associé à un laissé pour compte de l'ère Perrin, l'ex-poumon nordique N'Diaye, il forme avec le senef, un tandem incisif de récupérateurs. Autre redécouverte du pas si nigaud, celle du prometteur Beye qui impressionne en stoppeur par sa précision et sa puissance. Ajoutons à cela les arrivées conjointes de Barthez, de Batlles et du précieux Ferreira, et l'on obtient un OM à l'allure fort différente des matchs aller. Et la caution Marseillaise d'ajouter un tantinet faux-modeste :
"Cette équipe a vraiment un gros potentiel. Mental et physique, elle est capable d’aller au bout des choses. C’est la satisfaction et c’est vrai que Liverpool, quelques mois en arrière, c’est un match que tu ne gagnes pas. L’équipe a beaucoup changé, elle a beaucoup évolué mentalement. Elle ne le doit pas aussi qu’à moi. Elle le doit à la manière de vivre ensemble." A l'heure où M6, séduit par le turbin du Pavon va renouveler son contrat, mon petit doigt me susurre que le garçon Bouchet devrait faire de même avec le fougueux chauve fin avril.
D'autant que Blanc, ne viendra pas à l'OM. C'est désormais une quasi-certitude. Le président Lolo doit l'annoncer publiquement lundi. Et ce, pour cause d'atermoiements rue Negresko. "Je n’interviens en aucun cas dans le choix de Laurent ou dans celui du club. On était pote au départ, on le sera après. Je ne suis qu’un salarié du club Il est faux de dire que j’ai mis le veto je n’en ai pas le pouvoir donc il ne faut pas me prêter des intentions ou des rôles qui ne sont pas les miens. Laurent est un grand garçon. L’OM existait avant Blanc, la caution Marseillaise, Bouchet et ça existera après. Le club n’arrêtera pas de vivre si on n’est plus là." précise la caution Marseillaise.
M'enfin, bref, revenons à notre combat portuaire. Pour la circonstance, les Girondins seront privés de leur stratège andorran, l'ex-pensionnaire du Barça et du Real réunis, Bébert Celades, suspendu pour l'occase. Ne soyons pas hypocrites, pour une nouvelle, c'est plutôt une bonne nouvelle. Même motif, même punition pour Jemmali et Planus. Feindouno et Deivid blessés ne seront pas non plus du voyage. Souhaitons ardemment ne pas assister en ce jour du seigneur à la résurrection d'un certain Gronaldo, bien transparent ces derniers temps…
Alea jette ta veste, que cet OM-Bordeaux soit un grand millésime ! Ou alors une piquette mais pas pour nos couleurs. J'ai bien dit une piquette. Pas une biquette ni une chèvre. Allez, en conclusion, filons avec le regretté Pierre Dac cette métaphore vitico-pastorale : "Le gros rouge qui tâche est au mouton-rothschild ce que la brebis galeuse est à l'agneau pascal."