04-03-2004, 21:19
Sévèrement burnés. Nan, c'est pas de la nostalgie, camarade, pour un quelconque Tapie désormais sévèrement usé entre planches ripoux et plateaux-télé. Il s'agit juste d'un qualificatif pour une bande de couillus qui est allé décrocher le pompon en Ukraine. Ce match, fallait vraiment déposer les tripes sur la table ou plutôt sur ce qui restait de gazon maudit pour ne pas le perdre. Pas un truc pour culs bénis, culs serrés ou coincés du falzar. A proscrire à tous les petits slips de tous pays et de toutes couleurs aurait pu ajouter Enrico…
C'était le genre de traquenard où, tantôt on explose façon Tchernobyl sous la triple pression du froid, du contexte hostile et accessoirement du jeu dispensé par les gens d'en face, tantôt on se prend un but casquette dans les arrêts de jeu sur un vague cafouillage dans la surface de réparation suite à un corner douteux. Dans les deux cas, on retourne at home, la queue en berne et avec les illusions qui donnent irrémédiablement sur la cour. Rien de tout cela, mercredi ! Dopés à l'envie plus que façon as de la "petite reine" (du moins on ose l'espérer), nos phocéens se sont sortis de ce coupe-gorge avec les honneurs de la guerre !
Dégâts collatéraux, le soldat Ferreira est resté sur le carreau, disons plutôt sur le champ de patates. Aux dernières nouvelles du front, il souffrirait d'une grosse entorse à la cheville et serait absent un certain temps comme eut pu dire Fernand Raynaud. Batlles, en fidèle lieutenant préposé au man½uvre a lui aussi été touché par les petits hommes venus du gel. Hemdani en capitaine courageux a su tenir sa défense qui, mine de peler des ½ufs, ne prend quasiment plus de buts depuis sept matchs.
Si on excepte le cafouillage sur le but de Seck et la cagade de Christanval face à Moldovan, on irait même jusqu'à croire, dans nos rêves les plus fous, que le petit père la caution Marseillaise, il s'est trouvé une punaise d'arrière-garde ! D'autant que le Beye, à force d'aligner des morceaux de bravoure comme l'autre soir, il est en train de gagner ses galons de sergent-chef à la vitesse grand V. Idem pour Sommeil, malheureusement non qualifié avec l'OM en UEFA. Celui-là, il a vraiment rien d'une sentinelle endormie et pour l'heure, il remplace avantageusement un certain géant belge aux états d'âme de plus en plus abscons.
Cerise sur le gâteau, Meïté s'est mis au diapason de tout ce petit monde-là et, avec le général Fabien en ultime rempart, on subodore que ce nouveau dispositif peut tenir la marée. A l'image de l'aspirant Flamini, véritable révélation de l'ère la caution Marseillaise, on sent que cette formation retrouve petit à petit une âme. A défaut d'artiste, on a affaire à des guerriers. Des mort de faim qui se battent sur tous les ballons et qui ne lâchent rien. A cet égard, l'attitude de Mido, notre légionnaire égyptien fut exemplaire dans la bataille d'Ukraine. Inlassablement, il se démultiplia sur le front de l'attaque en début de rencontre puis enfila le bleu de chauffe et ne dédaigna pas les tâches de récupération au milieu du terrain.
Certes, la réussite le boude actuellement. Mais il a déclaré récemment que son heure approchait. Puisse les dieux du football entendre cette prédiction. En attendant, seul Drogba a montré du génie cette saison mais le héros est fatigué. Vu la démence du calendrier actuel, ça renifle fort la pénurie d'attaquants du côté de la Commanderie. Avec un Marlet nettement hors-sujet en ce moment et un Koke dont on se demande encore ce qu'il est venu sniffer en Provence, y'a pas des masses de roues de secours à la pointe du combat.
M'enfin, faut faire avec ce qu'on a, rappelle le bon sens paysan. C'est bel et bien un commando qu'est en train de former la caution Marseillaise. Un groupe soudé et solidaire que ce genre de match âpre et rugueux ne peut que renforcer. Ça tombe bien because à Furiani, nos joyeux mercenaires n'auront pas affaire à des enfants de ch½ur. Hasard ou coïncidence, la bande à Gili a suivi la même évolution défensive que l'OM. A la trêve, elle possédait même le bonnet d'âne de la Ligue 1 avec 30 buts encaissés…
Depuis, malgré les départs au mercato de Saveljic et de Ferreira, on a resserré les écrous sur l'île de Beauté. Trois buts seulement dans la musette, l'arrivée du libero brésilien Hilton en provenance du Servette semble avoir porté ses fruits. Rien ne se perd, tout se transforme prophétisait Lavoisier. L'attaque corse a suivi la courbe inverse. A l'image de son nouveau capitaine, Florian Maurice, Bastia ne marque plus ou très peu. Le départ de Batlles pour où vous savez ne doit pas être totalement étranger à la chose. Son apport dans le jeu phocéen commence à se faire sentir sensiblement.
Quoiqu'il en soit, il s'agit pour nos olympiens d'aller chercher trois points en terre insulaire. C'est la condition sine qua non pour pouvoir raisonnablement continuer à songer à l'Europe. Sauf bien sûr, si après voir sorti Liverpool, on gagne la coupe de l'UEFA mais là, faut pas prendre les vessies pour des lanternes. Encore moins les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. C'est pas bien de pousser grand-mère dans les orties. C'est mauvais pour ce qu'elle a, la vieille, les éruptions cutanées…
boeuf mode :ph34r:
C'était le genre de traquenard où, tantôt on explose façon Tchernobyl sous la triple pression du froid, du contexte hostile et accessoirement du jeu dispensé par les gens d'en face, tantôt on se prend un but casquette dans les arrêts de jeu sur un vague cafouillage dans la surface de réparation suite à un corner douteux. Dans les deux cas, on retourne at home, la queue en berne et avec les illusions qui donnent irrémédiablement sur la cour. Rien de tout cela, mercredi ! Dopés à l'envie plus que façon as de la "petite reine" (du moins on ose l'espérer), nos phocéens se sont sortis de ce coupe-gorge avec les honneurs de la guerre !
Dégâts collatéraux, le soldat Ferreira est resté sur le carreau, disons plutôt sur le champ de patates. Aux dernières nouvelles du front, il souffrirait d'une grosse entorse à la cheville et serait absent un certain temps comme eut pu dire Fernand Raynaud. Batlles, en fidèle lieutenant préposé au man½uvre a lui aussi été touché par les petits hommes venus du gel. Hemdani en capitaine courageux a su tenir sa défense qui, mine de peler des ½ufs, ne prend quasiment plus de buts depuis sept matchs.
Si on excepte le cafouillage sur le but de Seck et la cagade de Christanval face à Moldovan, on irait même jusqu'à croire, dans nos rêves les plus fous, que le petit père la caution Marseillaise, il s'est trouvé une punaise d'arrière-garde ! D'autant que le Beye, à force d'aligner des morceaux de bravoure comme l'autre soir, il est en train de gagner ses galons de sergent-chef à la vitesse grand V. Idem pour Sommeil, malheureusement non qualifié avec l'OM en UEFA. Celui-là, il a vraiment rien d'une sentinelle endormie et pour l'heure, il remplace avantageusement un certain géant belge aux états d'âme de plus en plus abscons.
Cerise sur le gâteau, Meïté s'est mis au diapason de tout ce petit monde-là et, avec le général Fabien en ultime rempart, on subodore que ce nouveau dispositif peut tenir la marée. A l'image de l'aspirant Flamini, véritable révélation de l'ère la caution Marseillaise, on sent que cette formation retrouve petit à petit une âme. A défaut d'artiste, on a affaire à des guerriers. Des mort de faim qui se battent sur tous les ballons et qui ne lâchent rien. A cet égard, l'attitude de Mido, notre légionnaire égyptien fut exemplaire dans la bataille d'Ukraine. Inlassablement, il se démultiplia sur le front de l'attaque en début de rencontre puis enfila le bleu de chauffe et ne dédaigna pas les tâches de récupération au milieu du terrain.
Certes, la réussite le boude actuellement. Mais il a déclaré récemment que son heure approchait. Puisse les dieux du football entendre cette prédiction. En attendant, seul Drogba a montré du génie cette saison mais le héros est fatigué. Vu la démence du calendrier actuel, ça renifle fort la pénurie d'attaquants du côté de la Commanderie. Avec un Marlet nettement hors-sujet en ce moment et un Koke dont on se demande encore ce qu'il est venu sniffer en Provence, y'a pas des masses de roues de secours à la pointe du combat.
M'enfin, faut faire avec ce qu'on a, rappelle le bon sens paysan. C'est bel et bien un commando qu'est en train de former la caution Marseillaise. Un groupe soudé et solidaire que ce genre de match âpre et rugueux ne peut que renforcer. Ça tombe bien because à Furiani, nos joyeux mercenaires n'auront pas affaire à des enfants de ch½ur. Hasard ou coïncidence, la bande à Gili a suivi la même évolution défensive que l'OM. A la trêve, elle possédait même le bonnet d'âne de la Ligue 1 avec 30 buts encaissés…
Depuis, malgré les départs au mercato de Saveljic et de Ferreira, on a resserré les écrous sur l'île de Beauté. Trois buts seulement dans la musette, l'arrivée du libero brésilien Hilton en provenance du Servette semble avoir porté ses fruits. Rien ne se perd, tout se transforme prophétisait Lavoisier. L'attaque corse a suivi la courbe inverse. A l'image de son nouveau capitaine, Florian Maurice, Bastia ne marque plus ou très peu. Le départ de Batlles pour où vous savez ne doit pas être totalement étranger à la chose. Son apport dans le jeu phocéen commence à se faire sentir sensiblement.
Quoiqu'il en soit, il s'agit pour nos olympiens d'aller chercher trois points en terre insulaire. C'est la condition sine qua non pour pouvoir raisonnablement continuer à songer à l'Europe. Sauf bien sûr, si après voir sorti Liverpool, on gagne la coupe de l'UEFA mais là, faut pas prendre les vessies pour des lanternes. Encore moins les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. C'est pas bien de pousser grand-mère dans les orties. C'est mauvais pour ce qu'elle a, la vieille, les éruptions cutanées…
boeuf mode :ph34r: