07-02-2004, 20:40
OM 2 – Ajaccio 1 : La Corse à l’échalote
Depuis l’importante (et heureuse) victoire arrachée de haute lutte par les Marseillais en terre héraultaise, les plumitifs associés ont consciencieusement tiré à la ligne pour présenter le match OM-Ajaccio de cet après-midi. Ces messieurs ont paresseusement sorti de leurs tiroirs les gimmicks les plus éculés catégorie ‘’équipe-convalescente-sur-la-voie-du-rétablissement’’, faisant fleurir çà et là, au gré de leur inspiration défaillante, les‘’Marseille doit confirmer’’,‘’L’OM en quête de confirmation’’et autres ‘’Confirmation attendue’’, tout en espérant sans doute ardemment une défaite des joueurs de Bijotat pour pouvoir nous resservir a posteriori le sempiternel ‘’Ca se corse pour Ajaccio’’, figure de style brevetée au début du siècle par le quotidien du sport et de l’automobile. Alors, Ajaccio faire-valoir complaisant, sparring-partner sans envergure et sans talent, victime expiatoire du ‘’retour en forme’’ des troupes du garçon Bouchet et du caporal Joselito ? Encore fallait-il que ce match fût joué…
17h15. Loin d’afficher complet, le Vélodrome s’apprête à faire connaissance avec ses recrues hivernales, ces vieux grognards de la L1 que sont Demetrius Ferreira, Laurent Batlles et David Sommeil, en attendant peut-être de découvrir l’énigmatique et juvénile attaquant espagnol Koke. La température est agréable, ce qui me contrarie un chouia dans la mesure où, tablant sur un froid sibérien, j’avais préparé un fabuleux jeu de mot (‘’la caution Marseillaise s’pèle’’). Joselito nous a concocté un 3-5-2 des familles, marqué par l’absence de Philippe Christanval, chaleureusement convié à aller se refaire la cerise en CFA. Devant Barthez, se positionne donc un trio composé de Meité, Hemdani et Sommeil, un Sommeil que l’on osera qualifier de réparateur, puisque son entrée à Montpellier a permis à la défense marseillaise de rester inviolée pour la première fois depuis l’inoubliable OM-Toulouse de décembre. Au milieu, Skacel et Ferreira prennent les couloirs, Celestini et Johansen sont à la récupération, Batlles à l’animation. Devant, l’indispensable Drogba retrouve son complice Mido de retour de la CAN après l’élimination prématurée de son pays. Face à eux, une équipe de bas de tableau, dont le meilleur buteur n’est même pas fichu de s’appeler Bakayoko, arborant fièrement un duo offensif Loko-Diomède estampillé golden nineties, et s’offrant le luxe de laisser un ex-futur espoir olympien - l’étincelant Fabien Laurenti - sur le banc. Soulignons que l’animation offensive des Corses risque d’être déficiente en l’absence de Regragui retenu à la CAN avec le Maroc. Insulaire vous manque est tout est dépeuplé ?
Première mi-temps
10eme minute : Faute sur Batlles devant la surface. Coup Franc de Drogba, très à son avantage dans ses jolis souliers bleus. Le mur repousse… dans les pieds de l’Ivoirien, qui expédie une puissante demi-volée du gauche.La frappe est difficilement repoussée par Trevisan dans les pieds de Mido qui marque sans opposition.
Pour le reste, R.A.S ou pas grand chose… Sifflets mérités pour le retour aux vestaires
Deuxième mi-temps
Meriem prend la place de Johansen pour tenter d’apporter un zeste de technique.
53eme minute : au sortir d’un cafouillage, Mido hérite du ballon à 8 mètres du but. Sa frappe enroulée du gauche passe à 8 mètres au-dessus. Splendide.
73eme minute : Barthez n’a encore pas touché un seul ballon. Corner pour Ajaccio. La défense repousse (mal) dans les pieds de Mamadou Seck, qui marque du gauche en force malgré la tentative de sauvetage désespérée de Skacel sur sa ligne. Barthez n’a toujours pas touché le ballon…
Marlet puis Koke, font rapidement leur apparition pour tenter de sauver ce qui peut l’être.
81eme minute : Marlet fait briller Trevisan (un comble !) sur un tir des 15 mètres
90eme minute : Marlet s’arrache devant Seck et glisse le ballon au premier poteau d’un tir (d’un tacle ?) sytchevéen… Incroyable
In fine
Lamentable, affligeant, pitoyable, tous ceux qui auront réussi à ne pas s’endormir devant le spectacle proposé auront le choix pour qualifier le jeu marseillais face à un opposant d’une faiblesse insigne…
L'OM n'a pas ''confirmé'', mais l'OM a gagné. Les plus optimistes diront qu’arracher pour la deuxième fois consécutive une victoire à domicile à la dernière minute ne peut pas tout à fait être le fruit du hasard. Les plus réalistes parleront avant tout de la chance insolente de l’entraîneur débutant…
Deux matches cette semaine, deux miracles, six points, Joselito bientôt canonisé ?
:mf_doctor
Depuis l’importante (et heureuse) victoire arrachée de haute lutte par les Marseillais en terre héraultaise, les plumitifs associés ont consciencieusement tiré à la ligne pour présenter le match OM-Ajaccio de cet après-midi. Ces messieurs ont paresseusement sorti de leurs tiroirs les gimmicks les plus éculés catégorie ‘’équipe-convalescente-sur-la-voie-du-rétablissement’’, faisant fleurir çà et là, au gré de leur inspiration défaillante, les‘’Marseille doit confirmer’’,‘’L’OM en quête de confirmation’’et autres ‘’Confirmation attendue’’, tout en espérant sans doute ardemment une défaite des joueurs de Bijotat pour pouvoir nous resservir a posteriori le sempiternel ‘’Ca se corse pour Ajaccio’’, figure de style brevetée au début du siècle par le quotidien du sport et de l’automobile. Alors, Ajaccio faire-valoir complaisant, sparring-partner sans envergure et sans talent, victime expiatoire du ‘’retour en forme’’ des troupes du garçon Bouchet et du caporal Joselito ? Encore fallait-il que ce match fût joué…
17h15. Loin d’afficher complet, le Vélodrome s’apprête à faire connaissance avec ses recrues hivernales, ces vieux grognards de la L1 que sont Demetrius Ferreira, Laurent Batlles et David Sommeil, en attendant peut-être de découvrir l’énigmatique et juvénile attaquant espagnol Koke. La température est agréable, ce qui me contrarie un chouia dans la mesure où, tablant sur un froid sibérien, j’avais préparé un fabuleux jeu de mot (‘’la caution Marseillaise s’pèle’’). Joselito nous a concocté un 3-5-2 des familles, marqué par l’absence de Philippe Christanval, chaleureusement convié à aller se refaire la cerise en CFA. Devant Barthez, se positionne donc un trio composé de Meité, Hemdani et Sommeil, un Sommeil que l’on osera qualifier de réparateur, puisque son entrée à Montpellier a permis à la défense marseillaise de rester inviolée pour la première fois depuis l’inoubliable OM-Toulouse de décembre. Au milieu, Skacel et Ferreira prennent les couloirs, Celestini et Johansen sont à la récupération, Batlles à l’animation. Devant, l’indispensable Drogba retrouve son complice Mido de retour de la CAN après l’élimination prématurée de son pays. Face à eux, une équipe de bas de tableau, dont le meilleur buteur n’est même pas fichu de s’appeler Bakayoko, arborant fièrement un duo offensif Loko-Diomède estampillé golden nineties, et s’offrant le luxe de laisser un ex-futur espoir olympien - l’étincelant Fabien Laurenti - sur le banc. Soulignons que l’animation offensive des Corses risque d’être déficiente en l’absence de Regragui retenu à la CAN avec le Maroc. Insulaire vous manque est tout est dépeuplé ?
Première mi-temps
10eme minute : Faute sur Batlles devant la surface. Coup Franc de Drogba, très à son avantage dans ses jolis souliers bleus. Le mur repousse… dans les pieds de l’Ivoirien, qui expédie une puissante demi-volée du gauche.La frappe est difficilement repoussée par Trevisan dans les pieds de Mido qui marque sans opposition.
Pour le reste, R.A.S ou pas grand chose… Sifflets mérités pour le retour aux vestaires
Deuxième mi-temps
Meriem prend la place de Johansen pour tenter d’apporter un zeste de technique.
53eme minute : au sortir d’un cafouillage, Mido hérite du ballon à 8 mètres du but. Sa frappe enroulée du gauche passe à 8 mètres au-dessus. Splendide.
73eme minute : Barthez n’a encore pas touché un seul ballon. Corner pour Ajaccio. La défense repousse (mal) dans les pieds de Mamadou Seck, qui marque du gauche en force malgré la tentative de sauvetage désespérée de Skacel sur sa ligne. Barthez n’a toujours pas touché le ballon…
Marlet puis Koke, font rapidement leur apparition pour tenter de sauver ce qui peut l’être.
81eme minute : Marlet fait briller Trevisan (un comble !) sur un tir des 15 mètres
90eme minute : Marlet s’arrache devant Seck et glisse le ballon au premier poteau d’un tir (d’un tacle ?) sytchevéen… Incroyable
In fine
Lamentable, affligeant, pitoyable, tous ceux qui auront réussi à ne pas s’endormir devant le spectacle proposé auront le choix pour qualifier le jeu marseillais face à un opposant d’une faiblesse insigne…
L'OM n'a pas ''confirmé'', mais l'OM a gagné. Les plus optimistes diront qu’arracher pour la deuxième fois consécutive une victoire à domicile à la dernière minute ne peut pas tout à fait être le fruit du hasard. Les plus réalistes parleront avant tout de la chance insolente de l’entraîneur débutant…
Deux matches cette semaine, deux miracles, six points, Joselito bientôt canonisé ?
:mf_doctor
Ana flamoute ?