26-01-2004, 08:23
(Modification du message : 26-01-2004, 08:59 par boeuf mode.)
Pas la peine de sortir nos mouchoirs. On va pas pleurer toutes les larmes de notre corps sur le sort du football club de Metz. Les sanglots éplorés de simili-croco, c'est valable pour vieilles peaux en tailleur caïman grenat. Palsambleu, ne balançons pas dans le faux-dévot, l'avenir des sbires du vieux Carlo nous importe autant que de connaître l'âge du capitaine des révoltés du Bounty !
Certes, le club lorrain possède à son actif, un titre de gloire estampillé old fashionned :35 saisons de suite de bons et loyaux services en championnat tip-top. Mais en 2002, les hommes du commandant Cartier durent se résoudre à évoluer à l'étage inférieur. Molinari, l'homme à la boule de billard, leur mentor historique, décida alors de changer de crémier. Il appela ainsi à la barre le brave et valeureux Jeannot, Fernandez de son patronyme, rassurez-vous, sans lien de parenté aucun avec le danseur bossu.
Rappelons-nous avec une émotion non dissimulée le passé plutôt que le passif du garçon. Attention cet homme-là monsieur, a joué à l'OM avec Marius, le Trésor du Vieux-Port. Il a aussi fait coach un temps du côté de Tapie, avant de laisser au moment opportun son siège éjectable à Raymond la science, dont ce fut l'ultime retour pour le sacre suprême au temple du houblon. Mon Jean, comme dirait Depardieu, c'est un passionné, il a toujours donné tout à ses clubs sans jamais compter quoi que ce soit.
Mais la baballe en cuir de synthèse est tout sauf un sport de gentleman. En fait, les amibes, est-ce encore un sport ? Ainsi, dans un passé récent, le sémillant natif de Mostaganem fut viré comme un malpropre de la maison Peugeot sans autre forme de procès tandis qu'il avait dans sa besace des résultats fort honorables, avec en cerise sur le gâteau, une remontée effective au plus haut niveau. L'ingratitude en ce bas-monde est devenue un sacerdoce pour curetons du mollet voire un rituel poussif des adorateurs du tibia.
M'enfin, passons et revenons à nos moutons ou plutôt à nos chèvres. Là-bas en Moselle, on n'attaque plus on verrouille gras. Faut dire, pour des retrouvailles avec les ténors, perdre en deux coulées gros, Abedayor parti rejoindre les mignons du prince ainsi que Niang croqué par les mangeurs de bretzel, ça calme rapport aux velléités offensives. En fait, on marque quasiment plus à Saint-Symphorien même si au mercato, on a vu arriver Bruno Rodriguez, le vieux mercenaire des gazons plus ou moins maudits…
Bref, 15 buts en tout et pour tout, c'est carrément le bonnet d'âne de la Ligue 1 question attaque. Avouons-le, côté messin, on jouxte la relégation à chaque prestation. On est aussi souverain sur ses terres que Pétain pendant l'occupation. L'exercice 2003 fut un enfer même si l'an neuf a vu un léger mieux. Pas de chance pour nos couleurs comme eut pu dire Perrin s'il avait conservé la conduite de la man½uvre olympienne…
En effet, la rencontre de mardi est en réalité un match en retard. Elle avait été reportée à l'époque pour cause de ligue des crampons. 25 000 spectateurs seront au rendez-vous ! Guichets fermés, l'OM fait toujours recette malgré son jeu plus ou moins perdu. Soyons réalistes, l'la caution Marseillaise a fait sortir les tripes ainsi que les semelles mais la qualité du groupe phocéen laisse toujours à désirer. A part Drogba, incertain pour cause de genou enflé et Barthez, heureusement de retour at home, on semble bien avoir affaire à un aréopage de second couteaux.
La défense inquiète plus souvent qu'à son tour. Dany le rouge paraît orphelin du ruminant qatari et sa complémentarité avec Christanval laisse à désirer. La lenteur est leur point commun, leur positionnement respectif les sépare. On a désormais le cul serré quand on voit un ballon arriver dans leur zone. Le petit pont sur le géant belge est devenu désormais un must pour les attaquants de tous pays et de toutes couleurs. Faudrait que tout ce petit monde arrête de se regarder dans le blanc des yeux quand y'a péril en la demeure.
Fébrilité oblige, un 352 semble plus que jamais d'actualité ! M'enfin, on vient de recruter sur le flanc droit un brésilien trentenaire en provenance de l'île de Beauté, Demetrius Ferreira. A voir. Contre le PSG de sinistre actualité, on a pu découvrir également un Flamini prometteur et aussi sans complexe. Ça donne des idées… Si les minots ont la gnack, pourquoi ne pas les faire évoluer en lieu et place de nos sénateurs au bidon plein. "Il faut vite relever la tête, se laver l'intérieur du crâne pour repartir avec un esprit plus conquérant en championnat" a professé José. Espérons qu'il possède dans son trousseau un puissant détersif. Bah, il arbore déjà physiquement le faciès de monsieur Propre…
Certes, le club lorrain possède à son actif, un titre de gloire estampillé old fashionned :35 saisons de suite de bons et loyaux services en championnat tip-top. Mais en 2002, les hommes du commandant Cartier durent se résoudre à évoluer à l'étage inférieur. Molinari, l'homme à la boule de billard, leur mentor historique, décida alors de changer de crémier. Il appela ainsi à la barre le brave et valeureux Jeannot, Fernandez de son patronyme, rassurez-vous, sans lien de parenté aucun avec le danseur bossu.
Rappelons-nous avec une émotion non dissimulée le passé plutôt que le passif du garçon. Attention cet homme-là monsieur, a joué à l'OM avec Marius, le Trésor du Vieux-Port. Il a aussi fait coach un temps du côté de Tapie, avant de laisser au moment opportun son siège éjectable à Raymond la science, dont ce fut l'ultime retour pour le sacre suprême au temple du houblon. Mon Jean, comme dirait Depardieu, c'est un passionné, il a toujours donné tout à ses clubs sans jamais compter quoi que ce soit.
Mais la baballe en cuir de synthèse est tout sauf un sport de gentleman. En fait, les amibes, est-ce encore un sport ? Ainsi, dans un passé récent, le sémillant natif de Mostaganem fut viré comme un malpropre de la maison Peugeot sans autre forme de procès tandis qu'il avait dans sa besace des résultats fort honorables, avec en cerise sur le gâteau, une remontée effective au plus haut niveau. L'ingratitude en ce bas-monde est devenue un sacerdoce pour curetons du mollet voire un rituel poussif des adorateurs du tibia.
M'enfin, passons et revenons à nos moutons ou plutôt à nos chèvres. Là-bas en Moselle, on n'attaque plus on verrouille gras. Faut dire, pour des retrouvailles avec les ténors, perdre en deux coulées gros, Abedayor parti rejoindre les mignons du prince ainsi que Niang croqué par les mangeurs de bretzel, ça calme rapport aux velléités offensives. En fait, on marque quasiment plus à Saint-Symphorien même si au mercato, on a vu arriver Bruno Rodriguez, le vieux mercenaire des gazons plus ou moins maudits…
Bref, 15 buts en tout et pour tout, c'est carrément le bonnet d'âne de la Ligue 1 question attaque. Avouons-le, côté messin, on jouxte la relégation à chaque prestation. On est aussi souverain sur ses terres que Pétain pendant l'occupation. L'exercice 2003 fut un enfer même si l'an neuf a vu un léger mieux. Pas de chance pour nos couleurs comme eut pu dire Perrin s'il avait conservé la conduite de la man½uvre olympienne…
En effet, la rencontre de mardi est en réalité un match en retard. Elle avait été reportée à l'époque pour cause de ligue des crampons. 25 000 spectateurs seront au rendez-vous ! Guichets fermés, l'OM fait toujours recette malgré son jeu plus ou moins perdu. Soyons réalistes, l'la caution Marseillaise a fait sortir les tripes ainsi que les semelles mais la qualité du groupe phocéen laisse toujours à désirer. A part Drogba, incertain pour cause de genou enflé et Barthez, heureusement de retour at home, on semble bien avoir affaire à un aréopage de second couteaux.
La défense inquiète plus souvent qu'à son tour. Dany le rouge paraît orphelin du ruminant qatari et sa complémentarité avec Christanval laisse à désirer. La lenteur est leur point commun, leur positionnement respectif les sépare. On a désormais le cul serré quand on voit un ballon arriver dans leur zone. Le petit pont sur le géant belge est devenu désormais un must pour les attaquants de tous pays et de toutes couleurs. Faudrait que tout ce petit monde arrête de se regarder dans le blanc des yeux quand y'a péril en la demeure.
Fébrilité oblige, un 352 semble plus que jamais d'actualité ! M'enfin, on vient de recruter sur le flanc droit un brésilien trentenaire en provenance de l'île de Beauté, Demetrius Ferreira. A voir. Contre le PSG de sinistre actualité, on a pu découvrir également un Flamini prometteur et aussi sans complexe. Ça donne des idées… Si les minots ont la gnack, pourquoi ne pas les faire évoluer en lieu et place de nos sénateurs au bidon plein. "Il faut vite relever la tête, se laver l'intérieur du crâne pour repartir avec un esprit plus conquérant en championnat" a professé José. Espérons qu'il possède dans son trousseau un puissant détersif. Bah, il arbore déjà physiquement le faciès de monsieur Propre…