24-01-2004, 23:37
Monsieur l’écarisseur, pour reprendre une formule d’usage.
Me permettez-vous, de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu'ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus ineffaçable des taches ?
Vous êtes sorti indemne des bassesses de la presse sportive, vous avez rassuré les supporters que nous sommes par votre bienveillance et votre honnêteté. Vous apparaissiez rayonnant dans l'apothéose d’une première saison inespérée avec à la clé une qualification pour la prestigieuse Ligue des Champions, et vous vous prépariez pour ce nouvel exercice à un solennel triomphe pour votre seconde année de présidence, qui couronnerait ainsi votre travail, de réhabilitation de l’OM et de normalisation d’un club rongé par les passions qu’il génère. Mais quelle tache de boue sur votre nom que cette abominable succession de défaites face à notre ennemi héréditaire ! Vous avez de plus osé rompre la politique de stabilité engagée à votre arrivée en sciant la branche sportive sur laquelle siégeait Alain Perrin. Et c'est fini, Marseille a sur la joue cette souillure, l'histoire écrira que c'est sous votre présidence qu'une telle série honteuse a pu être commise.
Puisque vous avez osé, j'oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai. Mon envie du moment est de parler, je ne peux être satisfait de la tournure des évènements. Mes pensées sont hantées par le spectre de la défaite récurante.
Et c'est à vous, monsieur Bouchet, que je la crierai, cette vérité, de toute la force de ma révolte d'honnête supporter.
J'accuse les recrues dont vous êtes si fier de ne pas avoir le niveau requis pour jouer à l’OM.
J'accuse les joueurs de venir à l’OM pour toucher des rémunérations qu’il ne méritent pas.
J'accuse l’entraîneur que vous avez mis en place de n’être qu’un médiateur sans aucun sens de la tactique.
J'accuse la politique que vous prônez de détériorer l’esprit même du club que vous dirigez.
J'accuse votre piètre gestion de l’affaire Runje-Barthez d’avoir plombé l’ambiance dans un groupe qui tenait la route jusqu’ici.
J'accuse la cellule de recrutement de n’être composée que de bons à rien incapables de distinguer un félin racé d’une chèvre sans pattes.
J'accuse vos déclarations d’avant match d’être lancées à l’emporte pièce de manière à nous ridiculiser davantage.
J'accuse l’OM de n’être plus l’OM que j’aime.
Je n'ai qu'une passion, celle de l’OM, au nom des supporters marseillais qui ont tant souffert depuis notre retour en Ligue 1 et qui ont un droit légitime au bonheur. Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme.
Je n’attends plus rien de cet OM là.
Veuillez agréer, monsieur Bouchet, l'assurance de mon profond respect.
Fortement inspiré d'Emile. :tristebl:
Starfuckers
Some men need some killer weed, some men need cocaine ...
My God sits in the back of the limousine.
It's better to burn out than to fade away
You, Sarkozy and the Devil Makes 3.
Some men need some killer weed, some men need cocaine ...
My God sits in the back of the limousine.
It's better to burn out than to fade away
You, Sarkozy and the Devil Makes 3.