04-10-2003, 09:27
(Modification du message : 08-12-2003, 05:18 par boeuf mode.)
Passe à ton voisin !
L'homme aux pieds d'or Çà pourrait être le titre d'un 007 old style ou alors le surnom d'un dieu de la piste. Pour l'heure, on réservera l'appellation d'origine contrôlée à Laurent Battles. Vu de loin et avec des lunettes de soleil haute protection, la mention peut paraître exagérée voire absconse. Au fond de la salle, près du radiateur, on en voit déjà qui se fendent la pipe voire qui ironisent Z'ont peut-être loupé des épisodes ?
On se souvient que ce natif oublié de la cité des Ducs et révélé à Toulouse, fit quelques prestations remarquées sous le maillot girondin mais n'arriva jamais à s'imposer définitivement comme le boss de l'endroit. Exilé à Rennes, il ne supporta pas les méthodes martiales d'un chef de camp bosniaque et se retrouva un beau jour de Noël 2002 sur l'île de beauté. Un chouette cadeau pour l'ami Gégé
Gili vit tout de go à qui il avait affaire et le titularisa rapidement. Après quelques balbutiements, le garçon prit naturellement le jeu à son compte et cette année il a même été promu capitaine. Et là à 28 ans et toutes ses dents ou presque, il est en train de casser la baraque.
Attendez, six (en fait sept) passes décisives sur dix buts bastiais, une distribution de caviar en veux-tu en voilà pour le duo Née-Maurice, des corners de haute précision et des coup-francs millimétrés comme s'ils en pleuvait. Dame, çà vous change un bonhomme le brassard. Faut dire, avoir des louches à la place des arpions, çà aide aussi.
L'arrière-garde corse n'est pas tout à fait du même acabit. Elle a tendance parfois à prendre la flotte, comme contre les boys de tonton Guy. A l'image de Saveljic, elle pointe de temps en temps aux abonnés absents malgré un bon portier dans les cages. Un dénommé Penneteau, de sinistre mémoire, Schumacher à ses heures, çà vous dit quelque chose ? Le tibia de Manu s'en souvient encore
Du côté du Vieux Port, on a toujours pas récupéré notre Roberto Carlos capverdien. Il va encore pas être de la fête dimanche. On aurait pourtant bien besoin de ses déboulés à gauche. Politiquement parlant, Perrin, lui, a innové et a tâté de l'autogestion. Pour mater la révolte venue du fond des cages croates, le commandeur s'est mis en réserve de la république contre Nice.
Résultat of course, les joueurs ont bredouillé dans un premier temps un ersatz de ballon rond puis, dans un ultime sursaut d'orgueil, se sont organisés et ont fini par emporter le morcif face à des rapaces contrôlés sur le tard. A l'image d'un Drogba, intronisé leader naturel, ils ont montré là des ressources morales indéniables.
L'ivoirien auteur des deux buts vainqueurs s'est même permis le luxe de rééditer trois fois contre le Partizan. Ceusses qui en voyaient un Baka bis peuvent aller se rhabiller chez Tout Neuf. Y'a eu une arrivage de vestes simili-cuir doublées en peau de vipère. Idem pour Mido, on le disait perso, l'égyptien se révèle altruiste et son entente avec l'ancien guingampais force le respect.
Jamais deux sans trois. Tel est le proverbe. Il serait bon de vérifier l'adage en ce jour du seigneur. Après Nice et Partizan, une victoire sinon rien. Pour à nouveau enflammer le Vélodrome et pour rester au contact des mignons du Prince. Pour que les cauchemars madrilènes et les désillusions ligériennes s'effacent à jamais de nos disques durs internes
:français:
L'homme aux pieds d'or Çà pourrait être le titre d'un 007 old style ou alors le surnom d'un dieu de la piste. Pour l'heure, on réservera l'appellation d'origine contrôlée à Laurent Battles. Vu de loin et avec des lunettes de soleil haute protection, la mention peut paraître exagérée voire absconse. Au fond de la salle, près du radiateur, on en voit déjà qui se fendent la pipe voire qui ironisent Z'ont peut-être loupé des épisodes ?
On se souvient que ce natif oublié de la cité des Ducs et révélé à Toulouse, fit quelques prestations remarquées sous le maillot girondin mais n'arriva jamais à s'imposer définitivement comme le boss de l'endroit. Exilé à Rennes, il ne supporta pas les méthodes martiales d'un chef de camp bosniaque et se retrouva un beau jour de Noël 2002 sur l'île de beauté. Un chouette cadeau pour l'ami Gégé
Gili vit tout de go à qui il avait affaire et le titularisa rapidement. Après quelques balbutiements, le garçon prit naturellement le jeu à son compte et cette année il a même été promu capitaine. Et là à 28 ans et toutes ses dents ou presque, il est en train de casser la baraque.
Attendez, six (en fait sept) passes décisives sur dix buts bastiais, une distribution de caviar en veux-tu en voilà pour le duo Née-Maurice, des corners de haute précision et des coup-francs millimétrés comme s'ils en pleuvait. Dame, çà vous change un bonhomme le brassard. Faut dire, avoir des louches à la place des arpions, çà aide aussi.
L'arrière-garde corse n'est pas tout à fait du même acabit. Elle a tendance parfois à prendre la flotte, comme contre les boys de tonton Guy. A l'image de Saveljic, elle pointe de temps en temps aux abonnés absents malgré un bon portier dans les cages. Un dénommé Penneteau, de sinistre mémoire, Schumacher à ses heures, çà vous dit quelque chose ? Le tibia de Manu s'en souvient encore
Du côté du Vieux Port, on a toujours pas récupéré notre Roberto Carlos capverdien. Il va encore pas être de la fête dimanche. On aurait pourtant bien besoin de ses déboulés à gauche. Politiquement parlant, Perrin, lui, a innové et a tâté de l'autogestion. Pour mater la révolte venue du fond des cages croates, le commandeur s'est mis en réserve de la république contre Nice.
Résultat of course, les joueurs ont bredouillé dans un premier temps un ersatz de ballon rond puis, dans un ultime sursaut d'orgueil, se sont organisés et ont fini par emporter le morcif face à des rapaces contrôlés sur le tard. A l'image d'un Drogba, intronisé leader naturel, ils ont montré là des ressources morales indéniables.
L'ivoirien auteur des deux buts vainqueurs s'est même permis le luxe de rééditer trois fois contre le Partizan. Ceusses qui en voyaient un Baka bis peuvent aller se rhabiller chez Tout Neuf. Y'a eu une arrivage de vestes simili-cuir doublées en peau de vipère. Idem pour Mido, on le disait perso, l'égyptien se révèle altruiste et son entente avec l'ancien guingampais force le respect.
Jamais deux sans trois. Tel est le proverbe. Il serait bon de vérifier l'adage en ce jour du seigneur. Après Nice et Partizan, une victoire sinon rien. Pour à nouveau enflammer le Vélodrome et pour rester au contact des mignons du Prince. Pour que les cauchemars madrilènes et les désillusions ligériennes s'effacent à jamais de nos disques durs internes
:français: