21-01-2012, 15:54
Prologue:
Cela faisait des lustres et des lampadaires que cette équipe n'illuminait plus d'étoiles dans mes yeux.
Saison après saison, des fruits et légumes insipides.
Saison après saison, les maraichers de ligue1 nous vendaient toujours plus chers des produits toujours moins bons.
Bref, je n'avais plus rien à me mettre sous la dent.
17 janvier: nouvel espoir
Voilà que je tombai, totalement par hasard, sur un match de nos pious-pious.
Un mauvais streaming délavé des familles, ce genre de retransmission où les joueurs ont tous la même tête et où on apprécie que les équipes portent des maillots de couleurs différentes.
Apparemment, nos adversaires étaient une sombre équipe russe, la Champions League avait donc dû reprendre... ou pas... ou alors un match amical ? Qu'importe...
Ce n'était pas un grand OM, mais on sentait de l'envie, de la rigueur et de la combativité dans cette équipe qui jouait sur un tempo de diaporama.
Et donc, en ce 17 janvier de l'an de grâce 2012, le miracle fut.
Je regardais un match de nos biquettes jusqu'à la fin.
J'étais quand même un peu surpris par le score final. 28-24.
Mais après tout, je n'avais pas suivi de match depuis longtemps, et le football évoluant si vite de nos jours, je n'avais pas à m'en faire.
L'essentiel était là, l'OM était de retour, la passion allait revenir, Alain Gillot-Pétré ressusciterait sans doute dans la semaine et Groquik serait réhabilité.
Tout allait redevenir magique comme avant.
18 janvier: désillusion
Le boulanger ambulant passe vers 10h le matin.
C'est un mec à la fois sympa et un tantinet masochisto-dépressif, en deux mots, un abonné du Vélodrome.
Entre nous, la règle est simple. On ne parle football que dans deux cas de figures.
Si l'OM a gagné lors de la dernière journée.
Si le PSG a mangé du trottoir en pierre de Cassis.
Cette année, nous ne parlons pas beaucoup football, d’où mes conséquents progrès en pâtisserie.
Mais cette fois, l'occasion était trop belle.
Sa fourgonnette se pointait à peine au bout du chemin, j'avais déjà franchi la porte.
- HEY L'AMIIII!!!! T'AS VU CA???? CE MATCH HIER!!!
Il me décrocha un regard comme on décroche le combiné téléphonique à 4 heures du mat.
- Bein oui quoi... Jolie victoire...
J'hésitais 2 secondes... puis je lâchais le truc.
- Et ce score... 28-24....
Cette fois, le décrochage ressembla plutôt au vol 447 Rio/Paris.
Après m'avoir demandé de me calmer et de m'asseoir, mon boulanger me conseilla de consulter l'après midi même ce que je fis.
Épilogue:
Ce n'était pas si grave que ça finalement.
Une grippe bien carabinée, j'évitais la camisole pour cette fois.
Ça me mettait quand même bien la haine, faut dire... mais tant pis.
Rhaaaaaaaa, comment j'ai failli faire l'édito OM-Le Havre.
Cela faisait des lustres et des lampadaires que cette équipe n'illuminait plus d'étoiles dans mes yeux.
Saison après saison, des fruits et légumes insipides.
Saison après saison, les maraichers de ligue1 nous vendaient toujours plus chers des produits toujours moins bons.
Bref, je n'avais plus rien à me mettre sous la dent.
17 janvier: nouvel espoir
Voilà que je tombai, totalement par hasard, sur un match de nos pious-pious.
Un mauvais streaming délavé des familles, ce genre de retransmission où les joueurs ont tous la même tête et où on apprécie que les équipes portent des maillots de couleurs différentes.
Apparemment, nos adversaires étaient une sombre équipe russe, la Champions League avait donc dû reprendre... ou pas... ou alors un match amical ? Qu'importe...
Ce n'était pas un grand OM, mais on sentait de l'envie, de la rigueur et de la combativité dans cette équipe qui jouait sur un tempo de diaporama.
Et donc, en ce 17 janvier de l'an de grâce 2012, le miracle fut.
Je regardais un match de nos biquettes jusqu'à la fin.
J'étais quand même un peu surpris par le score final. 28-24.
Mais après tout, je n'avais pas suivi de match depuis longtemps, et le football évoluant si vite de nos jours, je n'avais pas à m'en faire.
L'essentiel était là, l'OM était de retour, la passion allait revenir, Alain Gillot-Pétré ressusciterait sans doute dans la semaine et Groquik serait réhabilité.
Tout allait redevenir magique comme avant.
18 janvier: désillusion
Le boulanger ambulant passe vers 10h le matin.
C'est un mec à la fois sympa et un tantinet masochisto-dépressif, en deux mots, un abonné du Vélodrome.
Entre nous, la règle est simple. On ne parle football que dans deux cas de figures.
Si l'OM a gagné lors de la dernière journée.
Si le PSG a mangé du trottoir en pierre de Cassis.
Cette année, nous ne parlons pas beaucoup football, d’où mes conséquents progrès en pâtisserie.
Mais cette fois, l'occasion était trop belle.
Sa fourgonnette se pointait à peine au bout du chemin, j'avais déjà franchi la porte.
- HEY L'AMIIII!!!! T'AS VU CA???? CE MATCH HIER!!!
Il me décrocha un regard comme on décroche le combiné téléphonique à 4 heures du mat.
- Bein oui quoi... Jolie victoire...
J'hésitais 2 secondes... puis je lâchais le truc.
- Et ce score... 28-24....
Cette fois, le décrochage ressembla plutôt au vol 447 Rio/Paris.
Après m'avoir demandé de me calmer et de m'asseoir, mon boulanger me conseilla de consulter l'après midi même ce que je fis.
Épilogue:
Ce n'était pas si grave que ça finalement.
Une grippe bien carabinée, j'évitais la camisole pour cette fois.
Ça me mettait quand même bien la haine, faut dire... mais tant pis.
Rhaaaaaaaa, comment j'ai failli faire l'édito OM-Le Havre.
L'art est un labyrinthe dont la prouesse est de trouver l'entrée.