06-05-2012, 14:42
Moi, président de notre Olympique, je ferai face à l’adversité et ne laisserai pas autrui dénigrer le club sans réagir instantanément.
Moi, président de notre Olympique, j’arbitrerai en mon âme et conscience lorsque l’attelage tire à hue et à dia.
Moi, président de notre Olympique, je ne critiquerai pas vertement les errements passés en les multipliant dans le présent.
Moi, président de notre Olympique, j’occuperai le terrain par une présence pratique quotidienne plutôt qu’une présence médiatique dans les quotidiens.
Moi, président de notre Olympique, je ne circulerai pas tous feux éteints au risque de me retrouver dans le fossé.
Moi, président de notre Olympique, je ne serai pas un responsable intermittent.
Moi, président de notre Olympique, je ne ferai pas supporter par le club des frais de déplacement liés à une opération de visibilité pour un film dont je serai le coproducteur.
Moi, président de notre Olympique, j’utiliserai les erreurs du passé pour dessiner l’avenir.
Moi, président de notre Olympique, je serai un homme avisé…
Mais je ne suis pas président de notre Olympique et je ne peux que constater effaré, les sens interdits, notre lent cheminement dans une improbable impasse.
J’ai apprécié, comme il se doit, hier soir, les adieux émouvants de Pep Guardiola à Barcelone.
Une équipe avec laquelle, en tant que joueur et au poste de milieu axial il a remporté de nombreux trophées et notamment une Coupe d’Europe et, en tant qu’entraineur, une multitude de titres…
Étrange similitude avec un symbole olympien, Didier Deschamps, poste, palmarès…mais pour quelle raison le premier quitte le club adulé alors que le second est tant vilipendé ?
On trouvera sans doute une réponse dans la politique du club catalan illustrée par sa devise : « més que un club » (« plus qu'un club »).
Cette forte identité régionale, en dehors de considération politique sans équivalent en France en général et en Provence en particulier, constitue néanmoins un lien qui relie tous les supporters du club catalan, dirigeants, entraineurs, joueurs et supporters.
Cette union sacrée repose sur une identité forte et lisible à travers laquelle tous les composants qui gravitent autour du club se reconnaissent.
Les turbulences qui naissent comme partout s’effacent rapidement devant cette forte structure.
Les nouveaux joueurs recrutés tout autant que les jeunes joueurs formés au club connaissent le chemin et les règles indispensables pour l’emprunter sans dérapages.
Alors s’il n’est pas encore question de réclamer une indépendance de la Provence, qu’au moins les valeurs jadis attribuées à notre bien aimé maillot se retrouvent dans une direction bien définie.
Mais on préfère s’occuper du nouveau maillot et cibler son revers plutôt que de viser le revers cible.
Un dirigeant sans cible et des supporters sensibles, en ce qui me concerne j’opte pour un homme avisé plutôt que pour un homme à viser.
Ce dimanche soir certains connaitront le revers, demain soir d’autres, peut-être, l’heureux vert, ainsi va la vie…elle se montre intransigeante avec les erreurs de gestion, les attitudes irresponsables et les fautes de jugement.
Moi, président de notre Olympique, j’arbitrerai en mon âme et conscience lorsque l’attelage tire à hue et à dia.
Moi, président de notre Olympique, je ne critiquerai pas vertement les errements passés en les multipliant dans le présent.
Moi, président de notre Olympique, j’occuperai le terrain par une présence pratique quotidienne plutôt qu’une présence médiatique dans les quotidiens.
Moi, président de notre Olympique, je ne circulerai pas tous feux éteints au risque de me retrouver dans le fossé.
Moi, président de notre Olympique, je ne serai pas un responsable intermittent.
Moi, président de notre Olympique, je ne ferai pas supporter par le club des frais de déplacement liés à une opération de visibilité pour un film dont je serai le coproducteur.
Moi, président de notre Olympique, j’utiliserai les erreurs du passé pour dessiner l’avenir.
Moi, président de notre Olympique, je serai un homme avisé…
Mais je ne suis pas président de notre Olympique et je ne peux que constater effaré, les sens interdits, notre lent cheminement dans une improbable impasse.
J’ai apprécié, comme il se doit, hier soir, les adieux émouvants de Pep Guardiola à Barcelone.
Une équipe avec laquelle, en tant que joueur et au poste de milieu axial il a remporté de nombreux trophées et notamment une Coupe d’Europe et, en tant qu’entraineur, une multitude de titres…
Étrange similitude avec un symbole olympien, Didier Deschamps, poste, palmarès…mais pour quelle raison le premier quitte le club adulé alors que le second est tant vilipendé ?
On trouvera sans doute une réponse dans la politique du club catalan illustrée par sa devise : « més que un club » (« plus qu'un club »).
Cette forte identité régionale, en dehors de considération politique sans équivalent en France en général et en Provence en particulier, constitue néanmoins un lien qui relie tous les supporters du club catalan, dirigeants, entraineurs, joueurs et supporters.
Cette union sacrée repose sur une identité forte et lisible à travers laquelle tous les composants qui gravitent autour du club se reconnaissent.
Les turbulences qui naissent comme partout s’effacent rapidement devant cette forte structure.
Les nouveaux joueurs recrutés tout autant que les jeunes joueurs formés au club connaissent le chemin et les règles indispensables pour l’emprunter sans dérapages.
Alors s’il n’est pas encore question de réclamer une indépendance de la Provence, qu’au moins les valeurs jadis attribuées à notre bien aimé maillot se retrouvent dans une direction bien définie.
Mais on préfère s’occuper du nouveau maillot et cibler son revers plutôt que de viser le revers cible.
Un dirigeant sans cible et des supporters sensibles, en ce qui me concerne j’opte pour un homme avisé plutôt que pour un homme à viser.
Ce dimanche soir certains connaitront le revers, demain soir d’autres, peut-être, l’heureux vert, ainsi va la vie…elle se montre intransigeante avec les erreurs de gestion, les attitudes irresponsables et les fautes de jugement.