22-09-2010, 08:34
On attend généralement des chiffres, qu'ils soient le support d'une réalité quantifiable. Rigide et infaillible. Alors que le statisticien aime entretenir les tendances à l'envi, l'amateur et le professionnel n'attendent qu'une seule chose : les faire mentir.
Et les chiffres sont d'une élasticité insoupçonnée. La manieur peut leur faire dire tout et n'importe quoi. Souvent n'importe quoi. Les choses et leur contraire, comme on érige l'antithèse après avoir étendu la thèse.
Alors, qui dit vrai ?
Toute série prend fin. Mieux, elle est faite pour ça. Une saga qui perdure, de façon extraordinaire et déraisonnable, aiguise le doute. Elle crée aussi l'ennui. Elle tue l'aléa et la glorieuse incertitude du sport d'une seule balle. Au trou, les jamais deux sans trois et autres fétichismes de l'ignorant flippé.
De plus, se fier à la statistique, c'est accepter de postuler qu'il faille regarder en arrière pour subodorer l'après. Curieuse contorsion. La forme du moment, basée, elle, sur une logique beaucoup plus prégnante sur le présent, est trop souvent jetée aux oubliettes par les amnésiques modernes.
Voici 1000 façons d'être optimiste
- Sochaux a gagné 4 des 7 derniers duels contre l'OM, tous terrains et compétitions confondus (L1, Coupe de la Ligue).
- Mais sous Didier Deschamps, c'est l'OM qui a gagné à Marseille deux fois sur trois. Depuis 2005-06, aucun Marseille-Sochaux ne s'est soldé par un nul en championnat.
- Bref, on va les tasser. Ou boire la tasse avec notre orgueil de malpolis. Qui c'est le plus fort entre la gourmette brasillante du Marseillois et l'Ibiza tunée du Doubien ?
- Sochaux n'a jamais enchaîné un succès avec un autre.
Ainsi, chaque perf' est ponctuée d'un gadin. Mais chaque gadin ne précède jamais une victoire. Après le 4-0 contre Nice, voilà une donnée plutôt positive pour l'OM.
- Et pis comme tous les clubs situés en paysance française, Sochal ne gagne que sur ses terres.
- Brandao titulaire sous Deschamps, c'est seulement deux défaites, toutes compétitions et tous terrains confondus.
Priez, supporters, pour voir son nom couché sur la feuille de match.
- Avec le retour de Diawara, l'OM a d'autres arguments. (ça avait
marché avec Mbia à Monaco avant qu'il ne devienne transparent tel
un grain de riz dans une casserole).
Je profite de cette bafouille pour tordre le scrotum à tout cet enthousiasme en vogue pour les promus, les pue-du-bec et les équipes de jeunes. Sus aux pétrisseurs de périnée et aux Laurent Romejko du ballon. Je suis kiné pour optimistes. Alors certes ui, la jeunesse Verte peut bien renvoyer le Lyon dans sa fosse. Encore un défi au temps : Sainté ne s'était plus rendu en leader à Lyon depuis plus de 28 ans. Mais à moi, on ne la fera pas. Rien ne remplace le mollard épais des grognards. Rien ne vaut la goutte de sueur fétide d'un Gonzalez au pied du mur. Je ricane devant ces Sochaliens si fiers d'avoir cabossé des vieux à Nice, comme on tabasse du péquin de façon expresse dans un jeu sur écran plat. Mais si Boudebouz veut marquer un plus beau but que contre Nice, c'est sur cette herbe verte ou jamais. Fin d'acharnement thérapeuthique. Pardonnez moi cette incorrection toute politique, mais Ryad Boudebouze, c'est un peu l'arabe qui cache la forêt. Souhaitons aussi, au passage, que la Murène, alias le journaliste de la Provence sponsorisé par Algoflash, nous épargne une énième tirade sur le gazon du Vel', dont la niaiserie de la narration n'a d'égal que l'amour qu'il porte au journalisme corso-toulonnais, en forme d'hommage à peine voilé à une douce bouclant sa quarantaine pendant que lui, frise le ridicule tel un coiffeur pour hommes à la retraite.
Jetons au feu l'horrible "poutrage" une bonne fois pour toutes.
Et adoubons le chignolage en règle.
Ui, petit Jonathan Bower que tu es (de son vrai nom Danny Pintoro) emmitouflé dans tes rouspétances(@Gerets), ce soir on chignole. Que ça te plaise ou non. Alors profitons. Tige de 8, musique américaine. D'autant que dans le Doubs, l'OM s'abstient souvent.
Retour à la réalité. Il me faut un invité-surprise. Quelqu'un qui éclaire mes doutes en guirlande, de ses lumières. En feuilletant mon agenda de Ligue 2, je réalise que la 30e journée, aux alentours incertains du 18 mars, programme un match à l'intitulé prometteur : Tours-Nantes. Je songe à contacter Émile Louis pour un prono. Je réalise aussi que j'aurais pu l'appeler pendant le Mondial, pour lui demander s'il serait, cette fois, descendu du bus. Tout ça pour dire que je n'ai absolument rien préparé pour cet édito mais que rien n'égale la joie de finir cet ode au n'importe quoi par une salve d'horreurs improvisées et de mauvais goût.
Ça me rappelle une fois où j'avais dragué une fille superbe, par une des ces soirées juvéniles où l'on se tord le groin au Malibu-coca. Une belle black, noire comme une plaque de ZAN.
Et comme pour ne pas croire à ce qui avait marché, je n'avais jadis rien trouvé de mieux de lui dire que son sourire me rappelait François Mitterand. J'ai pris un baffe. Bien fait pour moi. Aurons-nous nous l'humilité de retenir cette morale en cas de rateau face aux bêcheurs ?
Pas question pour autant de faire l'impasse sur mes questions
existentielles. Quitte à finir la besogne en cul-de-sac.
Est-ce que Boudebouz peut servir d'engrais ?
Est-il vrai que Richert est invendable en Chine ?
Est-ce que Perquis peut débarquer chez vous dès 6h du mat' ?
Butin enterre-t-il systématiquement ses fiches de paye ?
Est-ce s'il en avait le temps, Francis Gillot paîtrait ?
Doit-on siffler un édito de foot réalisé au pied levé ?
Les vieux font-ils grimper l'indice de mort alitée ?
Espigoulien hypertexte.
Et les chiffres sont d'une élasticité insoupçonnée. La manieur peut leur faire dire tout et n'importe quoi. Souvent n'importe quoi. Les choses et leur contraire, comme on érige l'antithèse après avoir étendu la thèse.
Alors, qui dit vrai ?
Toute série prend fin. Mieux, elle est faite pour ça. Une saga qui perdure, de façon extraordinaire et déraisonnable, aiguise le doute. Elle crée aussi l'ennui. Elle tue l'aléa et la glorieuse incertitude du sport d'une seule balle. Au trou, les jamais deux sans trois et autres fétichismes de l'ignorant flippé.
De plus, se fier à la statistique, c'est accepter de postuler qu'il faille regarder en arrière pour subodorer l'après. Curieuse contorsion. La forme du moment, basée, elle, sur une logique beaucoup plus prégnante sur le présent, est trop souvent jetée aux oubliettes par les amnésiques modernes.
Voici 1000 façons d'être optimiste
- Sochaux a gagné 4 des 7 derniers duels contre l'OM, tous terrains et compétitions confondus (L1, Coupe de la Ligue).
- Mais sous Didier Deschamps, c'est l'OM qui a gagné à Marseille deux fois sur trois. Depuis 2005-06, aucun Marseille-Sochaux ne s'est soldé par un nul en championnat.
- Bref, on va les tasser. Ou boire la tasse avec notre orgueil de malpolis. Qui c'est le plus fort entre la gourmette brasillante du Marseillois et l'Ibiza tunée du Doubien ?
- Sochaux n'a jamais enchaîné un succès avec un autre.
Ainsi, chaque perf' est ponctuée d'un gadin. Mais chaque gadin ne précède jamais une victoire. Après le 4-0 contre Nice, voilà une donnée plutôt positive pour l'OM.
- Et pis comme tous les clubs situés en paysance française, Sochal ne gagne que sur ses terres.
- Brandao titulaire sous Deschamps, c'est seulement deux défaites, toutes compétitions et tous terrains confondus.
Priez, supporters, pour voir son nom couché sur la feuille de match.
- Avec le retour de Diawara, l'OM a d'autres arguments. (ça avait
marché avec Mbia à Monaco avant qu'il ne devienne transparent tel
un grain de riz dans une casserole).
Je profite de cette bafouille pour tordre le scrotum à tout cet enthousiasme en vogue pour les promus, les pue-du-bec et les équipes de jeunes. Sus aux pétrisseurs de périnée et aux Laurent Romejko du ballon. Je suis kiné pour optimistes. Alors certes ui, la jeunesse Verte peut bien renvoyer le Lyon dans sa fosse. Encore un défi au temps : Sainté ne s'était plus rendu en leader à Lyon depuis plus de 28 ans. Mais à moi, on ne la fera pas. Rien ne remplace le mollard épais des grognards. Rien ne vaut la goutte de sueur fétide d'un Gonzalez au pied du mur. Je ricane devant ces Sochaliens si fiers d'avoir cabossé des vieux à Nice, comme on tabasse du péquin de façon expresse dans un jeu sur écran plat. Mais si Boudebouz veut marquer un plus beau but que contre Nice, c'est sur cette herbe verte ou jamais. Fin d'acharnement thérapeuthique. Pardonnez moi cette incorrection toute politique, mais Ryad Boudebouze, c'est un peu l'arabe qui cache la forêt. Souhaitons aussi, au passage, que la Murène, alias le journaliste de la Provence sponsorisé par Algoflash, nous épargne une énième tirade sur le gazon du Vel', dont la niaiserie de la narration n'a d'égal que l'amour qu'il porte au journalisme corso-toulonnais, en forme d'hommage à peine voilé à une douce bouclant sa quarantaine pendant que lui, frise le ridicule tel un coiffeur pour hommes à la retraite.
Jetons au feu l'horrible "poutrage" une bonne fois pour toutes.
Et adoubons le chignolage en règle.
Ui, petit Jonathan Bower que tu es (de son vrai nom Danny Pintoro) emmitouflé dans tes rouspétances(@Gerets), ce soir on chignole. Que ça te plaise ou non. Alors profitons. Tige de 8, musique américaine. D'autant que dans le Doubs, l'OM s'abstient souvent.
Retour à la réalité. Il me faut un invité-surprise. Quelqu'un qui éclaire mes doutes en guirlande, de ses lumières. En feuilletant mon agenda de Ligue 2, je réalise que la 30e journée, aux alentours incertains du 18 mars, programme un match à l'intitulé prometteur : Tours-Nantes. Je songe à contacter Émile Louis pour un prono. Je réalise aussi que j'aurais pu l'appeler pendant le Mondial, pour lui demander s'il serait, cette fois, descendu du bus. Tout ça pour dire que je n'ai absolument rien préparé pour cet édito mais que rien n'égale la joie de finir cet ode au n'importe quoi par une salve d'horreurs improvisées et de mauvais goût.
Ça me rappelle une fois où j'avais dragué une fille superbe, par une des ces soirées juvéniles où l'on se tord le groin au Malibu-coca. Une belle black, noire comme une plaque de ZAN.
Et comme pour ne pas croire à ce qui avait marché, je n'avais jadis rien trouvé de mieux de lui dire que son sourire me rappelait François Mitterand. J'ai pris un baffe. Bien fait pour moi. Aurons-nous nous l'humilité de retenir cette morale en cas de rateau face aux bêcheurs ?
Pas question pour autant de faire l'impasse sur mes questions
existentielles. Quitte à finir la besogne en cul-de-sac.
Est-ce que Boudebouz peut servir d'engrais ?
Est-il vrai que Richert est invendable en Chine ?
Est-ce que Perquis peut débarquer chez vous dès 6h du mat' ?
Butin enterre-t-il systématiquement ses fiches de paye ?
Est-ce s'il en avait le temps, Francis Gillot paîtrait ?
Doit-on siffler un édito de foot réalisé au pied levé ?
Les vieux font-ils grimper l'indice de mort alitée ?
Espigoulien hypertexte.
Solide comme un wok !