20-02-2010, 17:05
Côté journaux, les colonnes s'érodent. On prêche l'info pour savoir le vrai. Enthousiasme hypocrite jeté froidement froid sur papier glacé, faux déballage dans un conditionnement parfait.
Des amateurs professionnels que l'on appelle supporters jouent les faux feux laids dans un Vel aux faux airs de cercueil à ciel ouvert où les miasmes d'un palmarès putréfié passent en revue, une fois par quinzaine, leur ballet morbide.
Il y a comme une odeur d'ozone et de vieille viande dans cette chambre. L'agonie appelle la mort à l'aide. Quelle délicieuse déliquescence. Enfin, du spectacle ! Du vrai ! En chair... et en os.
Jean-Claude Dassier est le châtelain d'un donjon de cartes bâti par un joueur de poker et faux mécène : feu-RLD ! (Pardon, le coup est parti tout seul)
José la caution Marseillaise fait partie des murs... de la nécropole marseillaise joyeuse, l'OM au coeur et la morgue dans l'âme.
Didier Deschamps, le vrai entraîneur des Bleus de 1998, vient insuffler sa culture de la gagne dans une baudruche percée.
Dedans, c'est encore pis. On y voit une armée mexicaine de chefaillons sans réel mérite. Ils s'accrochent à n'importe quel morceau d'entraille qui pendouille à portée de leurs crocs.
J'entends déjà les klaxons emboucher les clairons d'un succès trompeur. Finir deuxième et décrocher un aller-retour dans la Ligue des Champions sans l'avoir été est un objectif à l'image du club. Cela permet, en cas d'imposture caractérisée, d'avoir une chance de disputer l'Europa League, la fausse coupe d'Europe qui nous tend les bras. Chassés de l'authentique coupe nationale, les Olympiens devront se contenter de l'apocryphe Coupe de la Ligue. Tout un symbole.
Mais même pour en arriver là, Dédé va devoir aligner son équipe-type, la vraie, celle qui sue des gouttes et non celle qui fait de l'huile en imprimant un faux rythme.
Il est des jours comme aujourd'hui, où chaque phrase prononcée ressemble à une épitaphe. Les idées noires viennent s'échouer dans ce cimetière crânien, garni de fausses pensées. Aujourd'hui, la quête du seul vrai titre, celui de champion, est une course qui revient à tenter de rattraper le temps perdu en courant à contresens d'un tapis roulant.
Ainsi, tout serait à ce point faux, maugréai-je en constatant la transparence trompeuse de mon verre de coca zéro ?
Je relativise.
Le foot à Marseille ne serait-il pas une dose de bonheur factice et de courte durée, que l'on s'injecte sciemment par perfusion hebdomadaire ? Quelle différence reste-t-il finalement entre un drogué et un électricien puisque tous deux risquent leur vie entre deux prises ?
Non, tout n'est pas faux, me dis-je, en voyant apparaître un ami virtuel sur mon MSN. Non, je ne suis pas un sociopathe bipolaire, me concaincs-je en validant une nouvelle épopée d'entraîneur sur PC. L'OM m'offre de vraies fausses joies et des réels motifs de désespoir. Mais gagner contre Nancy, voilà qui serait une vraie bonne idée, sans même réclamer un but venu d'ailleurs issu d'une frappe pure, sans faux rebond.
Toujours privé du guerrier Brandão, il s'agit pour l'OM de se passer de son gaucher sans passer l'arme à gauche. Méfions-nous de cet OM ambidextre...
L'équipe contre Nancy.
Mandanda: faux gardien surdoué
Bonnart : faux latéral droit
Taïwo : latéral gauche, loin s'en faut !
Diawara : un vrai roc, ex-faux garant de la sécurité défensive des champions en titre.
M'bia : la vraie désillusion de l'année. Pas vraiment milieu, pas vraiment défenseur, ça sent l'emploi fictif.
Cissé : moblie comme un vieux caddie, il marche aussi avec un faux-jeton.
Cheyrou : le vrai oublié de Domenech
Lucho : Le faux lent. Un diamant brille au fond de ma soupe.
Valbuena : son faux départ est finalement une vraie bonne nouvelle
Ben Arfa : vrai génie ou faux joueur, je penche pour la première thèse. Hatem ressemble déjà à cette gonzesse trop belle pour moi pour se réveiller deux jours de plus à mes côtés.
Niang : je mets une pièce sur le mamad' imaginaire
Abriel : faux ailier avec des faux airs de Steve Marlet.
Kaboré : son placement boîteux l'a emmené à la CAN.
Koné : simili-bon joueur, il a toutes les qualités physiques pour s'effondrer avant la dernière marche.
Heinze : un gaucher adroit, un vrai gaucho avec un nom d'affreux collabo'
Morientès : la fausse bonne suprise. De vielles jambes. J'entends Nancy qui ricane.
Des amateurs professionnels que l'on appelle supporters jouent les faux feux laids dans un Vel aux faux airs de cercueil à ciel ouvert où les miasmes d'un palmarès putréfié passent en revue, une fois par quinzaine, leur ballet morbide.
Il y a comme une odeur d'ozone et de vieille viande dans cette chambre. L'agonie appelle la mort à l'aide. Quelle délicieuse déliquescence. Enfin, du spectacle ! Du vrai ! En chair... et en os.
Jean-Claude Dassier est le châtelain d'un donjon de cartes bâti par un joueur de poker et faux mécène : feu-RLD ! (Pardon, le coup est parti tout seul)
José la caution Marseillaise fait partie des murs... de la nécropole marseillaise joyeuse, l'OM au coeur et la morgue dans l'âme.
Didier Deschamps, le vrai entraîneur des Bleus de 1998, vient insuffler sa culture de la gagne dans une baudruche percée.
Dedans, c'est encore pis. On y voit une armée mexicaine de chefaillons sans réel mérite. Ils s'accrochent à n'importe quel morceau d'entraille qui pendouille à portée de leurs crocs.
J'entends déjà les klaxons emboucher les clairons d'un succès trompeur. Finir deuxième et décrocher un aller-retour dans la Ligue des Champions sans l'avoir été est un objectif à l'image du club. Cela permet, en cas d'imposture caractérisée, d'avoir une chance de disputer l'Europa League, la fausse coupe d'Europe qui nous tend les bras. Chassés de l'authentique coupe nationale, les Olympiens devront se contenter de l'apocryphe Coupe de la Ligue. Tout un symbole.
Mais même pour en arriver là, Dédé va devoir aligner son équipe-type, la vraie, celle qui sue des gouttes et non celle qui fait de l'huile en imprimant un faux rythme.
Il est des jours comme aujourd'hui, où chaque phrase prononcée ressemble à une épitaphe. Les idées noires viennent s'échouer dans ce cimetière crânien, garni de fausses pensées. Aujourd'hui, la quête du seul vrai titre, celui de champion, est une course qui revient à tenter de rattraper le temps perdu en courant à contresens d'un tapis roulant.
Ainsi, tout serait à ce point faux, maugréai-je en constatant la transparence trompeuse de mon verre de coca zéro ?
Je relativise.
Le foot à Marseille ne serait-il pas une dose de bonheur factice et de courte durée, que l'on s'injecte sciemment par perfusion hebdomadaire ? Quelle différence reste-t-il finalement entre un drogué et un électricien puisque tous deux risquent leur vie entre deux prises ?
Non, tout n'est pas faux, me dis-je, en voyant apparaître un ami virtuel sur mon MSN. Non, je ne suis pas un sociopathe bipolaire, me concaincs-je en validant une nouvelle épopée d'entraîneur sur PC. L'OM m'offre de vraies fausses joies et des réels motifs de désespoir. Mais gagner contre Nancy, voilà qui serait une vraie bonne idée, sans même réclamer un but venu d'ailleurs issu d'une frappe pure, sans faux rebond.
Toujours privé du guerrier Brandão, il s'agit pour l'OM de se passer de son gaucher sans passer l'arme à gauche. Méfions-nous de cet OM ambidextre...
L'équipe contre Nancy.
Mandanda: faux gardien surdoué
Bonnart : faux latéral droit
Taïwo : latéral gauche, loin s'en faut !
Diawara : un vrai roc, ex-faux garant de la sécurité défensive des champions en titre.
M'bia : la vraie désillusion de l'année. Pas vraiment milieu, pas vraiment défenseur, ça sent l'emploi fictif.
Cissé : moblie comme un vieux caddie, il marche aussi avec un faux-jeton.
Cheyrou : le vrai oublié de Domenech
Lucho : Le faux lent. Un diamant brille au fond de ma soupe.
Valbuena : son faux départ est finalement une vraie bonne nouvelle
Ben Arfa : vrai génie ou faux joueur, je penche pour la première thèse. Hatem ressemble déjà à cette gonzesse trop belle pour moi pour se réveiller deux jours de plus à mes côtés.
Niang : je mets une pièce sur le mamad' imaginaire
Abriel : faux ailier avec des faux airs de Steve Marlet.
Kaboré : son placement boîteux l'a emmené à la CAN.
Koné : simili-bon joueur, il a toutes les qualités physiques pour s'effondrer avant la dernière marche.
Heinze : un gaucher adroit, un vrai gaucho avec un nom d'affreux collabo'
Morientès : la fausse bonne suprise. De vielles jambes. J'entends Nancy qui ricane.
Solide comme un wok !