23-10-2009, 17:38
Daprès une étude menée en 2008, limpression de vide du dimanche soir touche parait-il 52 % des français. Qui na pas été sensible peu ou prou à cette sensation désagréable, ce blues de fin de journée qui vous saisit aux alentours de 17 heures, au moment où, le jour déclinant, le temps sécoule trop vite dans le sablier prenant de vitesse nos devoirs dominicaux inaboutis
Ah ! Le devoir dominical, cruel et traumatisant souvenir, quand on découvre soudain sur le cahier de texte la consigne oubliée, la petite tâche qui fait tache, la piqûre de rappel qui inocule son venin pernicieux, une montée dangoisse qui efface instantanément cette captivante partie de foot avec les copains du quartier, dont 48 % a terminé ses devoirs dès le samedi matin affirmation à modérer sachant que la plupart du temps les vertueux ne perdent pas leur temps à courir après un ballon !
Ce traumatisme infantile provoque une modification du moi et une névrose de ladulte qui sangoisse pour « ses devoirs » : le rendez vous mal préparé pour le commercial, un compte rendu bâclé pour le directeur de projet ou le déplaisir de retrouver un supérieur hiérarchique pour tout salarié de base
On aurait donc tous une bonne raison de souffrir du syndrome du dimanche soir ?
Sans doute pas, certains finissent leur week-end sereinement, pas dangoisse devant ces dernières heures à tuer en cocoonant lâme en peine entre deux coussins du canapé, ni anxiété crée par la projection sur la semaine à venir, non vous dis-je, il existe encore une catégorie sociale à labri de ce désagrément, le supporter de foot dont léquipe favorite est programmée pour le Grand Match !
Foin des névroses obsessionnelles et hebdomadaires, à 17 heures, on ressent comme un coup de fouet qui nous ramène à la réalité, puis une combustion lente qui, peu à peu, va nous mener à lembrasement quatre heures plus tard
Ce symptôme touchera également cette fin de semaine les supporters des deux camps, difficile de garder la tête froide quand le diffuseur sait habilement faire monter la sauce, les accroches se multiplient empruntant le mode humoristique là où quelques années auparavant le mode guerrier était couramment enclenché.
On racole le chaland comme jadis les restaurateurs du quai de Rive Neuve agissaient envers le touriste fasciné par la bouillabaisse, tous les moyens sont bons pour augmenter le chiffre daffaire et tant pis si, dans un cas comme dans lautre, ça se termine en queue de poisson !
Faut bien reconnaitre que le Clasico a rarement donné lieu à de grandes rencontres, le climat artificiel nest quun assaisonnement dérisoire lorsque la soupe est trop fade.
Le niveau des protagonistes est bien sûr en cause.
On a longtemps cheminé de conserve, (en se mettant mutuellement en boîte), sur le chemin de la médiocrité, les affiches étaient faussement alléchantes comme la silhouette dun mannequin photoshopisée.
Nous étions toujours deux de chutes, mutuelle façon de partager la gamelle car, tout compte fait, la similitude de parcours de nos deux équipes favorites rassemble inconsciemment les supporters, au moins une certaine frange, pas les irréductibles qui, illèrés de naissance, déversent leur vindicte comme jadis, prétend la légende, lhuile bouillante sur les assaillants mais bien le supporter à la vue périphérique qui se rend bien compte que cette rivalité de bas étage profite à dautres protagonistes, rhodaniens et girondins, jouissant du leurre pour accumuler les titres.
Laxe Paris Marseille prend conscience de linanité de cette rivalité qui na pas lieu dêtre, la traversée du désert rapproche, (la preuve Ricky échange des MP avec Dune), le topic sur notre meilleur ennemi est motif à damicaux échanges, on pactise avant de se pacser
Pourtant, ces dernières années lOM semble relever la tête, on tâte de lEurope avec parcimonie tel un puceau timide, on recrute mieux, on renforce sans affaiblir, on révolutionne toujours un peu certes mais le staff est rassurant.
A contrario Paris, après un recrutement prometteur marque un petit peu le pas, jouant de malchance avec ces fers de lance émoussés par de fréquentes blessures et manquant cruellement de banc qui confère, lorsquil est suffisamment garni, une certaine assise à léquipe bénéficiaire.
LOM de cette saison a des problèmes de riches, le turn over au détriment de la stabilité ou une équipe type préjudiciable à la motivation des cireurs de banc vaste débat qui na pas lieu dêtre si les succès senchaînent dans le cas contraire, les millions dentraîneurs olympiens répartis dans le monde se font entendre rageusement.
Le marronnier de cette année concerne le passage du renégat Heinze chez lennemi héréditaire
Jobserve que pas moins de 21 joueurs ont effectué ce même trajet alors que 23 « marseillais » empruntaient la route opposée.
Xavier Gravelaine ayant fait laller retour en bon globe-trotter, ces quarante trois joueurs distincts ont baisé avec force lécusson du maillot respectif en guise dattachement immuable !
Ah ! Le double sens des mots
Nul doute que Gaby, sitôt le but de la victoire arraché pendant les arrêts de jeu, ne réitèrera lauguste geste et ça nous permettra de trinquer à lamitié entre les peuples
Alors, un coup de vin dimanche ou, à défaut de « poutrer » un coup de manche divin ?
Ah ! Le devoir dominical, cruel et traumatisant souvenir, quand on découvre soudain sur le cahier de texte la consigne oubliée, la petite tâche qui fait tache, la piqûre de rappel qui inocule son venin pernicieux, une montée dangoisse qui efface instantanément cette captivante partie de foot avec les copains du quartier, dont 48 % a terminé ses devoirs dès le samedi matin affirmation à modérer sachant que la plupart du temps les vertueux ne perdent pas leur temps à courir après un ballon !
Ce traumatisme infantile provoque une modification du moi et une névrose de ladulte qui sangoisse pour « ses devoirs » : le rendez vous mal préparé pour le commercial, un compte rendu bâclé pour le directeur de projet ou le déplaisir de retrouver un supérieur hiérarchique pour tout salarié de base
On aurait donc tous une bonne raison de souffrir du syndrome du dimanche soir ?
Sans doute pas, certains finissent leur week-end sereinement, pas dangoisse devant ces dernières heures à tuer en cocoonant lâme en peine entre deux coussins du canapé, ni anxiété crée par la projection sur la semaine à venir, non vous dis-je, il existe encore une catégorie sociale à labri de ce désagrément, le supporter de foot dont léquipe favorite est programmée pour le Grand Match !
Foin des névroses obsessionnelles et hebdomadaires, à 17 heures, on ressent comme un coup de fouet qui nous ramène à la réalité, puis une combustion lente qui, peu à peu, va nous mener à lembrasement quatre heures plus tard
Ce symptôme touchera également cette fin de semaine les supporters des deux camps, difficile de garder la tête froide quand le diffuseur sait habilement faire monter la sauce, les accroches se multiplient empruntant le mode humoristique là où quelques années auparavant le mode guerrier était couramment enclenché.
On racole le chaland comme jadis les restaurateurs du quai de Rive Neuve agissaient envers le touriste fasciné par la bouillabaisse, tous les moyens sont bons pour augmenter le chiffre daffaire et tant pis si, dans un cas comme dans lautre, ça se termine en queue de poisson !
Faut bien reconnaitre que le Clasico a rarement donné lieu à de grandes rencontres, le climat artificiel nest quun assaisonnement dérisoire lorsque la soupe est trop fade.
Le niveau des protagonistes est bien sûr en cause.
On a longtemps cheminé de conserve, (en se mettant mutuellement en boîte), sur le chemin de la médiocrité, les affiches étaient faussement alléchantes comme la silhouette dun mannequin photoshopisée.
Nous étions toujours deux de chutes, mutuelle façon de partager la gamelle car, tout compte fait, la similitude de parcours de nos deux équipes favorites rassemble inconsciemment les supporters, au moins une certaine frange, pas les irréductibles qui, illèrés de naissance, déversent leur vindicte comme jadis, prétend la légende, lhuile bouillante sur les assaillants mais bien le supporter à la vue périphérique qui se rend bien compte que cette rivalité de bas étage profite à dautres protagonistes, rhodaniens et girondins, jouissant du leurre pour accumuler les titres.
Laxe Paris Marseille prend conscience de linanité de cette rivalité qui na pas lieu dêtre, la traversée du désert rapproche, (la preuve Ricky échange des MP avec Dune), le topic sur notre meilleur ennemi est motif à damicaux échanges, on pactise avant de se pacser
Pourtant, ces dernières années lOM semble relever la tête, on tâte de lEurope avec parcimonie tel un puceau timide, on recrute mieux, on renforce sans affaiblir, on révolutionne toujours un peu certes mais le staff est rassurant.
A contrario Paris, après un recrutement prometteur marque un petit peu le pas, jouant de malchance avec ces fers de lance émoussés par de fréquentes blessures et manquant cruellement de banc qui confère, lorsquil est suffisamment garni, une certaine assise à léquipe bénéficiaire.
LOM de cette saison a des problèmes de riches, le turn over au détriment de la stabilité ou une équipe type préjudiciable à la motivation des cireurs de banc vaste débat qui na pas lieu dêtre si les succès senchaînent dans le cas contraire, les millions dentraîneurs olympiens répartis dans le monde se font entendre rageusement.
Le marronnier de cette année concerne le passage du renégat Heinze chez lennemi héréditaire
Jobserve que pas moins de 21 joueurs ont effectué ce même trajet alors que 23 « marseillais » empruntaient la route opposée.
Xavier Gravelaine ayant fait laller retour en bon globe-trotter, ces quarante trois joueurs distincts ont baisé avec force lécusson du maillot respectif en guise dattachement immuable !
Ah ! Le double sens des mots
Nul doute que Gaby, sitôt le but de la victoire arraché pendant les arrêts de jeu, ne réitèrera lauguste geste et ça nous permettra de trinquer à lamitié entre les peuples
Alors, un coup de vin dimanche ou, à défaut de « poutrer » un coup de manche divin ?