29-01-2009, 03:35
Mes enfants, ma vie d'amante religieuse a beau me conduire à être dévoreuse d'hommes, je n'en n'ai ce soir trouvé d'assez héroïque pour me convaincre d'échapper au sacerdoce de la femme pieuse, qui, en cet hiver rigoureux m'exhorte à prendre mon mâle en patience et remettre à plus tard mes états dames.
Pendant que Richard Berri préfèrait s'enfiler un Sveltess' dans son canapé Roche-Bobois et snobait superbement le Danone, sous mes yeux de nonne, l'OM son football ânnone. Ironie du chronomètre, le coup de guillotine tranchait net les nuques olympiennes dès la première minute de ce match de coupe.
Zubar offrait le sacrifice au dieu Delgado, Benzema présentant le trop-fait sanguignolant devant la foule de Gerland.
La suite fut une triste récitation du chapelet de la louse trop souvent égrainé : l'OM, dans son ensemble, n'a jamais trouvé le moyen d'entrer dans le match. Le milieu a été constamment étouffé par le pressing de Lyonnais vite débarrassés de la contrainte de marquer un but. Le milieu a ainsi multiplié les approximations techniques, jouant trop bas devant une défense fébrile, malgré les efforts de Taïwo et Hilton notamment après la pause. Quant aux attaquants ou ce qu'il en est resté après l'equarrissage de Lloris face à Koné (20e), on ne les aura quasiment pas vu, en regard du peu de centres et d'actions issus des côtés. En bref, un manque d'agressivité et d'implication général constaté dans un match à élimination directe. Même Keita aura réussi à exister pendant un match avant sa funeste expulsion pour une gifle donnée au chafouin Brandão. (61). L'OM fait illusion durant 4 minutes et le match perdait en football ce qu'il gagnait en sauvageonnerie. Zubar se faisait sécher par le coude de Benzema à la 78e. Et jusqu'au coup de sifflet final, ce n'était qu'impuissance et flétrissure. L'OM concédait sa première défaite à l'extérieur depuis 18 matches et regagnait Marseille le front piteux, éteint par un Lyon terne. Mais de tout ce malheur qui nous accable, Nehza Chaoui n'en n'a rien à faire. Elle empoche sans vergogne les 2000 de la question France2.
Les notes
Mandanda : 5
Coupable d'avoir cherché un exter' sur un dégagement qui aurait dû être facile. Il ne peut rien sur le but mais mettra quatre gouttes d'eau bénite sur ses montants et transversale.
Taïwo : 5
Félin comme un siège en skaï, il ne s'est pas précipité et continue sa marche vers l'esthétisation défensive malgré des centres trop rares.
Hilton : 5
Pas top mais ce n'est pas sa faute c'est Brandão qui ne comprend rien. A tenté de compenser les errances de Buzar et et de la molle paire qui pendait au milieu.
Zubar : 3
Une Judas' attitude tout à fait énervante, il aurait pu marquer mais a préféré mourir sur Cène. Je le châtie en gage de mes futures terreurs nocturnes.
Bonnart : 4
Pas vraiment dans un bon soir. Possède tout à fait une tête à tenir le bar dans un TGV.
Cheyrou : 3
Une frappe surgie d'un non-match à la 68e. Aux antipodes du Benoît que j'ai jadis confessé. Lent à transmettre et attentiste. Ce genre de performance devrait devrait le convaincre de se faire opérer de la mouligasserie.
Ziani : 4 :
Entre bof et mouais bof sans plus.
Zenden : 4,5
A tenté ce qu'il a pu mais ne pouvait pas apparemment grand chose puisqu'il s'est blessé au pied, remplacé par Samassa à la mi-temps.
Valbuena : 4
S'est fait engloutir physiquement comme un fantôme bouffe un Pacman privé de bubble-gum.
Koné 4
Quand on l'a enfin vu, il était déjà sur la civière.
Brandão 5
Lancé un peu tôt dans la compétition, il montré une puissance physique et une crinière de bon augure, ainsi qu'une belle disponibilité. Malin, il a fait plonger Keita, expulsé dans la foulée pour un deuxième jaune.
Gerets
- Sans Cana ni Kaboré, un M'Bami n'aurait pas fait de mal dans l'entrejeu de cet OM sans punch ni répondant au milieu.
- A tardé à lancer Wiltord qui a eu la balle d'égalisation à la 94e.
- Ben Arfa et Samassa n'ont rien apporté.
Pendant que Richard Berri préfèrait s'enfiler un Sveltess' dans son canapé Roche-Bobois et snobait superbement le Danone, sous mes yeux de nonne, l'OM son football ânnone. Ironie du chronomètre, le coup de guillotine tranchait net les nuques olympiennes dès la première minute de ce match de coupe.
Zubar offrait le sacrifice au dieu Delgado, Benzema présentant le trop-fait sanguignolant devant la foule de Gerland.
La suite fut une triste récitation du chapelet de la louse trop souvent égrainé : l'OM, dans son ensemble, n'a jamais trouvé le moyen d'entrer dans le match. Le milieu a été constamment étouffé par le pressing de Lyonnais vite débarrassés de la contrainte de marquer un but. Le milieu a ainsi multiplié les approximations techniques, jouant trop bas devant une défense fébrile, malgré les efforts de Taïwo et Hilton notamment après la pause. Quant aux attaquants ou ce qu'il en est resté après l'equarrissage de Lloris face à Koné (20e), on ne les aura quasiment pas vu, en regard du peu de centres et d'actions issus des côtés. En bref, un manque d'agressivité et d'implication général constaté dans un match à élimination directe. Même Keita aura réussi à exister pendant un match avant sa funeste expulsion pour une gifle donnée au chafouin Brandão. (61). L'OM fait illusion durant 4 minutes et le match perdait en football ce qu'il gagnait en sauvageonnerie. Zubar se faisait sécher par le coude de Benzema à la 78e. Et jusqu'au coup de sifflet final, ce n'était qu'impuissance et flétrissure. L'OM concédait sa première défaite à l'extérieur depuis 18 matches et regagnait Marseille le front piteux, éteint par un Lyon terne. Mais de tout ce malheur qui nous accable, Nehza Chaoui n'en n'a rien à faire. Elle empoche sans vergogne les 2000 de la question France2.
Les notes
Mandanda : 5
Coupable d'avoir cherché un exter' sur un dégagement qui aurait dû être facile. Il ne peut rien sur le but mais mettra quatre gouttes d'eau bénite sur ses montants et transversale.
Taïwo : 5
Félin comme un siège en skaï, il ne s'est pas précipité et continue sa marche vers l'esthétisation défensive malgré des centres trop rares.
Hilton : 5
Pas top mais ce n'est pas sa faute c'est Brandão qui ne comprend rien. A tenté de compenser les errances de Buzar et et de la molle paire qui pendait au milieu.
Zubar : 3
Une Judas' attitude tout à fait énervante, il aurait pu marquer mais a préféré mourir sur Cène. Je le châtie en gage de mes futures terreurs nocturnes.
Bonnart : 4
Pas vraiment dans un bon soir. Possède tout à fait une tête à tenir le bar dans un TGV.
Cheyrou : 3
Une frappe surgie d'un non-match à la 68e. Aux antipodes du Benoît que j'ai jadis confessé. Lent à transmettre et attentiste. Ce genre de performance devrait devrait le convaincre de se faire opérer de la mouligasserie.
Ziani : 4 :
Entre bof et mouais bof sans plus.
Zenden : 4,5
A tenté ce qu'il a pu mais ne pouvait pas apparemment grand chose puisqu'il s'est blessé au pied, remplacé par Samassa à la mi-temps.
Valbuena : 4
S'est fait engloutir physiquement comme un fantôme bouffe un Pacman privé de bubble-gum.
Koné 4
Quand on l'a enfin vu, il était déjà sur la civière.
Brandão 5
Lancé un peu tôt dans la compétition, il montré une puissance physique et une crinière de bon augure, ainsi qu'une belle disponibilité. Malin, il a fait plonger Keita, expulsé dans la foulée pour un deuxième jaune.
Gerets
- Sans Cana ni Kaboré, un M'Bami n'aurait pas fait de mal dans l'entrejeu de cet OM sans punch ni répondant au milieu.
- A tardé à lancer Wiltord qui a eu la balle d'égalisation à la 94e.
- Ben Arfa et Samassa n'ont rien apporté.