11-01-2009, 18:15
Ou en êtes vous des dossiers Transferts et notamment de Brandao ?
Le dossier Brandao ! Cette piste n’a pas été traitée en direct dans les journaux c’est vrai. Nous avons choisi une autre méthode, une méthode de gens responsables. C’est à dire qui travaillent dans la discrétion mais qui ne lèvent absolument pas le pied. Beaucoup de choses ont été dites sur notre recrutement. Qu’il était aléatoire. Certains sont revenus sur le passé parce que c’est toujours bien. Le départ de Djibril Cissé a été entériné. On en connaît les raisons. Ceux qui ont oublié ces raisons devraient appeler Djibril Cissé pour, à nouveau, se rafraîchir la mémoire. C’est un point. L’autre point aujourd’hui c’est ce recrutement qui tarde et qui va amener Eric Gérets à partir, il s’impatiente.
Il a réclamé, il a demandé, il veut… Voilà les mots que je lis, que j’entends. Franchement il faut être tartuffe de l’information pour réagir de cette manière là. Je le dis aussi simplement que je le pense. Le départ d’Eric Gérets n’est absolument pas lié à un quelconque recrutement. Il faut le dire, il faut le savoir. Au club trois personnes décident en matière de recrutement. Il y a Eric Gérets, José la caution Marseillaise et Pape Diouf qui a le dernier mot. Lorsqu’il s’agit de parler d’un joueur, lorsque nous devons prendre une décision, qu'elle soit pour les arrivées ou les départs, cette décision est collégiale. Nous prenons la décision après avoir réfléchi, après avoir pesé le pour et le contre de tous les éléments à notre disposition.
De Paris sont parties ces informations dans un journal qui se veut national et qui simplement faute d’inspiration n’a trouvé rien d’autre que de tartiner sur le départ ou le non départ d’Eric Gérets. Permettez-moi de condamner tout simplement ce genre de démarche. Sachez qu’entre Eric Gérets et l’OM il y a une relation de confiance et d’intérêts réciproques. Nous ne sommes pas dans une situation du demandeur forcené Eric Gérets qui doit rester. Il n’est pas lui non plus dans la position forcenée du demandeur je dois rester à l’OM. Ce sont deux parties qui ont acceptées de lier leur destin. Lorsque Gérets est venu, certains qui le présentent comme le gourou des gourous, étaient les premiers à être sceptiques sur ce qu’il pouvait nous apporter. C’est nous qui sommes allés le chercher. Nous savons parfaitement qui nous sommes allés chercher.
Aujourd’hui entre Gérets et nous il y a cette relation de confiance, cette relation d’intérêts biens compris, il y a des objectifs que le club a fixé, qu’il connaît, que nous connaissons. En temps et en heure vous saurez ce qu’il faut savoir. Je reconnais que l’OM a été naguère une maison de cristal ou tout se disait, ou tout se voyait. Arrêtons. Il est temps maintenant qu’on arrête de nous prêter tous les noirs dessins. Depuis une dizaine de jours depuis une quinzaine de jours je me suis amusé à lire, à écouter, à entendre cette mascarade. Il y a des journalistes pour lesquels j’ai un profond respect je le dis très simplement et très sincèrement parce qu’ils font leur métier très simplement correctement. Ils font leur métier d’approfondir les sujets qu’ils traitent.
D’autres, je regrette de le dire, je ne me reconnais pas dans le métier que j’ai exercé.
Gérets na pas demandé à son agent de lui chercher un club ?
Eric Gérets est passé avant moi. Vous lui avez posé la question non ? Cela ne veut pas dire grande chose. Qu’il demande à ses agents de lui trouver un club. Eric Gérets a une dimension et une stature qui peuvent tout à fait le préserver de ce genre de démarche d’aller chercher du travail. Je crois que depuis plusieurs années il ne s’est pas retrouvé dans ce qu’on considère comme la situation de l’entraîneur chômeur. Il a suffisamment la science du métier pour que si demain il doit quitter Marseille, c’est vrai un jour il quittera Marseille, comme nous tous on quittera aussi ce club là. Quand ça arrivera Gérets n’aura pas besoin de courir l’Europe avec des agents à chaque mètre pour trouver un club, soyons un peu plus sérieux que ça. Rien n’a été dit aujourd’hui qui puisse aujourd’hui requérir des commentaires qui plus est des commentaires qui n’ont absolument pas lieu d’être.
Brandao il y a de l’optimisme ?
Il y avait de l’optimisme aussi pour Larsson. Mais les choses ne se sont pas faites. Reconnaissez comme moi que dans cette période les choses sont aléatoires. On exprime les envies, on a des objectifs mais ces objectifs là peuvent toujours être à la merci de la moindre des choses qui peuvent faire avorter un projet. On connaît Brandao, on parle de Brandao aujourd’hui parce que c’est effectivement le nom qu’on reconnaît, effectivement on a pris ce contact là mais il y en a peut-être d’autres. On verra. Si on s’était simplement limité à Larsson, peut-être qu’aujourd’hui on serait un peu le bec dans l’eau. Cette période dure un mois, nous ne sommes mêmes pas encore à la moitié du mois.
Nous essayons de faire les choses autant que bien se peut. C’est ça qui est essentiel et croyez moi que ceux qui donnent parfois l’impression à travers certains commentaires qu’ils veulent acides, malveillants, s’ils aiment ce club là, nous nous l’aimons autant sinon plus. Notre devoir est toujours d’essayer de faire du mieux que nous pouvons mais il y a des jours ou les choses ne vont pas comme on le veut. J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer là-dessus devant certains d’entre vous.
Nous connaissons les bons joueurs en France qui seraient susceptibles de nous apporter quelque chose offensivement. Arrêtons avec Gérets veut un tueur. Prenons les attaquants dans le désordre, que ce soit Savidan, Fred, Erding, il n’y en a pas un dont le club est prêt à entériner le départ. C’est comme ça. Si on était venu me voir à l’OM pour me demander de libérer Mandanda ou Niang je ne les libérerais pas parce que tout simplement j’ai besoin de garder tous mes meilleurs joueurs dans cette période-ci de la saison.
C’est le même problème que nous avons rencontré en France. A l’étranger c’est pareil, les grands joueurs sont dans de grands clubs. Même ceux qui ne jouent pas ont un statut souvent financier et sportif extrêmement important un statut qui peut paraître au dessus de nos possibilités financières. Au dessus de ce que nous souhaitons même si ces joueurs là ne nous ont pas laissé indifférents. J’ai téléphoné à des clubs, l’inter de Milan, l’AC Milan, ou d’autres. J’ai discuté avec les dirigeants, j’ai essayé de me faire prêter à défaut d’un transfert définitif tel ou tel joueur. Mais les choses ne sont jamais simples. Le club est ouvert à discuter mais quand on prend connaissance des chiffres concernant ces garçons là on sait tout de suite qu’on doit arrêter la discussion ou le joueur ne désire pas quitter la ville ou le club où il est. Le recrutement hivernal est probablement le recrutement le plus délicat.
Il est entouré de complexité et de cette complexité là. Les gens n’en tiennent pas compte. Il est facile après de parler. On parle de flou qui entoure l’OM… On a gagné hier ça risque de changer un peu. On est revenu dans la course. Croyez-moi que ce ne sont pas des évènements dont je tiens compte. Pour moi la victoire d’hier n’est qu’une étape et rien d’autre. Elle ne donne aucune garantie supplémentaire par rapport à ce que nous pouvons et devons faire. Ce n’est qu’un match. En cas d’un échec contre le prochain adversaire ce match peut-être complètement invalidé. Ca nous en sommes conscients. La seule des choses qui compte aujourd’hui à nos yeux c’est avoir un maximum de points possibles et essayer comme a coutume de le dire José la caution Marseillaise, au mois de mars d’être sur la ligne de départ. Cette fameuse ligne qui mène aux places d’honneur. Voilà ce que nous souhaitons faire. Il y a dans le jugement des journalistes, il doit y avoir un sens du discernement.
Brandao reste une priorité ?
Ca reste une piste sérieuse avec ce genre d’aléas de dernière minute qui peuvent faire avorter ce genre de dossier sans que nous soyons des bidons parce que nous ne sommes pas parvenus à faire Brandao. Il y a tellement d’impératifs, de critères en jeu que le recrutement est très délicat à opérer, à faire. C’est un joueur qui appartient à un club, il n’est pas dit que ce club qui n’a pas besoin de beaucoup d ‘argent soit réceptif à notre offre, il n’est pas encore dit que entre les conditions souhaitées par le garçon et nos possibilités il peut y avoir concordance, on essaye de tenir compte de tous les éléments.
Il y a une date limite ?
Elle est naturelle. On le sent à un moment donné. On verra, nous travaillons sur le dossier croyez moi, on espère arriver assez rapidement à un résultat.
Vous avez un autre dossier ?
Si on ne l’avait pas on serait inférieur à nos attributions.
Le départ de Cissé ?
Mais ce n’est pas un dossier d’actualité. Pourquoi je vais parler de ce dossier ?
Mais ce n’est pas clair...
Quand ce n’est pas clair on n’écrit pas des choses dont on n’est pas sûr.
On est des dizaines à se demander pourquoi il est parti ? J’ai toujours dis la chose suivante. Effectivement que Djibril partirait selon notre volonté si on avait un club et si on avait une solution de remplacement. Djibril était venu me voir en fin de saison dernière. C’est moi qui l’avais retenu parce qu’il était en mal avec le public. Je lui avais demandé de rester et il avait mon engagement que lors de la prochaine inter-saison, celle de l’été que si une solution lui était offerte et s’il voulait partir je ne m’y opposerais pas.
A partir du moment où le championnat a commencé, à partir du moment où il n’a pas estimé jouer tout de suite, à partir du moment où lui-même se sentait à l’étroit dans cette position, il est venu me voir et a souhaité partir. J’ai respecté l’engagement que j’avais pris non sans avoir auparavant essayé de le retenir en lui expliquant qu’il fallait qu’il prenne un peu patience, qu’il attende un peu. Djibril à ce moment là souhaitait partir ce qu’il avait vécu précédemment nous l’avions tous vécu ici avec lui et ce n’était pas facile. J’ai tenu aussi mes engagements la mort dans l’âme. J’avais envie, la caution Marseillaise avait envie, l’entraîneur avait envie qu’il reste. Il n’y a eu vis-à-vis de Djibril Cissé aucune décision d’ordre politique comme je le lis. Il n’y a eu aucune décision de cet ordre là. Les choses sont infiniment beaucoup plus simples qu’on ne veut parfois les dire.
Je ne garde pas un joueur à qui j’ai donné l’engagement de le laisser partir dans le cas où une possibilité s’offrirait à lui. C’était son cas. Je ne pouvais pas l’enfermer dans une camisole de force parce que simplement dans mon esprit il fallait qu’il reste. Djibril Cissé est parti d’abord parce qu’il souhaitait vivement partir et une fois encore je lui avais donné cet engagement du club qu’on le laisserait partir s’il le voulait. C’est tout il n’y a pas d’autre choses. Il n’y a pas de la caution Marseillaise Diouf l’ont laissé partir alors que Gérets voulait le garder. Tout ça c’est des parlottes. Ce n’est pas vrai. Ce n’est pas ça la vérité. Si c’était la vérité je ne serais pas là en train de vous parler comme ça. La vérité c’est que Djibril a décidé de partir.
C’est l’engagement que j’avais pris. Au moment où il est parti, croyez-moi je l’ai regretté. Ce n’est pas la caution Marseillaise ou un autre ce n’est pas vrai tout ça. C’est plus simple que ça.
Vous n’aviez pas de solution pour le remplacer ?
Vous savez des solutions on en avait. Mamadou Niang était là. C’est depuis qu’il est blessé que les loups sont sortis du bois. Ils ont commencé à hurler. Samassa quand on le prend, c’est un jeune de 20 ans, de 21 ans. Quand on l’a pris on ne l’a pas pris en disant on prend un nouveau Cissé. On l’a pris dans le même état d’esprit que celui qui a présidé à notre démarche en prenant Taiwo, Kaboré, Valbuéna, Grandin, c'est-à-dire un jeune qui quelque fois entre dans le match, se fait les dents, avant de s’aguerrir. C’est un garçon que nous avions vu nous donner beaucoup de mal lors de Le Mans OM, certainement parmi vous certains étaient là ce jour là. On l’a vu avec l’équipe de France Espoir. C’est un garçon qui a suscité l’espoir à ce moment là nous l’avons pris. Nous ne l’avons pas acheté 8, 10 ou 20 millions il nous a coûté moins d’un millions d’Euro. Nous nous appelons l’OM. C’est moins d’un millions d’Euro que nous avons payé ce garçon là.
Alors vous dites quoi ? Il fallait remplacer Djibril Cissé. On savait que quand il est parti on a pris un garçon qui était en mesure de rentrer mais la blessure de Mamad on n’y peut rien, c’est le destin. Oui gouverner c’est prévoir. Oui gérer c’est prévoir. On le sait. C’est pour ça que quand on a pris Samassa on était à peu près certains que le temps d’une blessure, une suspension ou une maladie il pourrait suppléer éventuellement le titulaire. Mais que ce passe-t-il ? Ce garçon aujourd’hui c’est vrai n’a pas trouvé toute la sérénité requise pour pouvoir exprimer tout son potentiel. Parce que du potentiel il en a. Mais il n’a pas trouvé peut-être ce terrain favorable à son épanouissement. Ca donne effectivement ces approximation qu’on lui a vu faire sur un terrain, cela donne parfois les difficultés qu’il a à se mettre au diapason de l’attente suscitée. Mais je pense que par bribe il nous montre un peu ce qu’il sait faire. Je souhaite qu’il arrive à se décomplexer complètement, à jouer simplement sur ce potentiel qu’on l’a vu avoir lors de OM le Mans. Ce jour là il nous avait fait une très bonne impression.
Taiwo intéresse des clubs il peut partir ?
Il a été question du départ de Taiwo ? Alors il ne partira pas très clairement.
Gouverner c’est prévoir ce n’est pas mieux de savoir qui va recruter pour la saison prochaine ?
Savoir pour vous ? Nous nous savons ce que nous voulons faire et ce que nous allons faire. A partir de ce moment là quand je dis gouverner c’est prévoir je sais où je vais… Que vous ne saviez pas vous… ce n’est pas mon problème ce que vous savez ou ce que vous ne savez pas ?
Les départs de Givet, de César ?
Là aussi ça colle aux fluctuations du mercato. Il y a des possibilités de départ pour Givet et César c’est vrai. Il y a des possibilités de prêts pour des garçons comme Grandin aussi, mais je dis des possibilités. Il faut voir si tout ça peut se concrétiser.
M’Bami ?
Notamment.
Vous dites l’OM se renforcera au mercato ou l’OM peut ne pas se renforcer au mercato ?
J’ai toujours pour habitude de dire la chose suivante. S’agissant de recrutement on parle souvent de renforcement là ou parfois il n’est question que de remaniement. Remanier un effectif ce n’est pas forcement le renforcer. Notre objectif c’est de renforcer l’effectif. Alors oui je redis ce que j’avais dis. J’avais dit qu’on ne prendrait pas un joueur si on n’avait pas la conviction que ce garçon là nous apporte quelque chose. Je dis bien la conviction, qu’on ne me fasse pas dire demain ce que je n’ai pas dit. Je n’ai pas parlé de certitude. En football on ne peut pas parler de certitude. Par contre la conviction est ce marche pied d’aller vers l’avant. Oui si nous avons la conviction que tel ou tel garçon peut nous apporter véritablement quelque chose on le prendra. Si cette conviction là n’est pas établie, on ne prendra personne.
Attention aux copieurs y a un loup :happy2:
Le dossier Brandao ! Cette piste n’a pas été traitée en direct dans les journaux c’est vrai. Nous avons choisi une autre méthode, une méthode de gens responsables. C’est à dire qui travaillent dans la discrétion mais qui ne lèvent absolument pas le pied. Beaucoup de choses ont été dites sur notre recrutement. Qu’il était aléatoire. Certains sont revenus sur le passé parce que c’est toujours bien. Le départ de Djibril Cissé a été entériné. On en connaît les raisons. Ceux qui ont oublié ces raisons devraient appeler Djibril Cissé pour, à nouveau, se rafraîchir la mémoire. C’est un point. L’autre point aujourd’hui c’est ce recrutement qui tarde et qui va amener Eric Gérets à partir, il s’impatiente.
Il a réclamé, il a demandé, il veut… Voilà les mots que je lis, que j’entends. Franchement il faut être tartuffe de l’information pour réagir de cette manière là. Je le dis aussi simplement que je le pense. Le départ d’Eric Gérets n’est absolument pas lié à un quelconque recrutement. Il faut le dire, il faut le savoir. Au club trois personnes décident en matière de recrutement. Il y a Eric Gérets, José la caution Marseillaise et Pape Diouf qui a le dernier mot. Lorsqu’il s’agit de parler d’un joueur, lorsque nous devons prendre une décision, qu'elle soit pour les arrivées ou les départs, cette décision est collégiale. Nous prenons la décision après avoir réfléchi, après avoir pesé le pour et le contre de tous les éléments à notre disposition.
De Paris sont parties ces informations dans un journal qui se veut national et qui simplement faute d’inspiration n’a trouvé rien d’autre que de tartiner sur le départ ou le non départ d’Eric Gérets. Permettez-moi de condamner tout simplement ce genre de démarche. Sachez qu’entre Eric Gérets et l’OM il y a une relation de confiance et d’intérêts réciproques. Nous ne sommes pas dans une situation du demandeur forcené Eric Gérets qui doit rester. Il n’est pas lui non plus dans la position forcenée du demandeur je dois rester à l’OM. Ce sont deux parties qui ont acceptées de lier leur destin. Lorsque Gérets est venu, certains qui le présentent comme le gourou des gourous, étaient les premiers à être sceptiques sur ce qu’il pouvait nous apporter. C’est nous qui sommes allés le chercher. Nous savons parfaitement qui nous sommes allés chercher.
Aujourd’hui entre Gérets et nous il y a cette relation de confiance, cette relation d’intérêts biens compris, il y a des objectifs que le club a fixé, qu’il connaît, que nous connaissons. En temps et en heure vous saurez ce qu’il faut savoir. Je reconnais que l’OM a été naguère une maison de cristal ou tout se disait, ou tout se voyait. Arrêtons. Il est temps maintenant qu’on arrête de nous prêter tous les noirs dessins. Depuis une dizaine de jours depuis une quinzaine de jours je me suis amusé à lire, à écouter, à entendre cette mascarade. Il y a des journalistes pour lesquels j’ai un profond respect je le dis très simplement et très sincèrement parce qu’ils font leur métier très simplement correctement. Ils font leur métier d’approfondir les sujets qu’ils traitent.
D’autres, je regrette de le dire, je ne me reconnais pas dans le métier que j’ai exercé.
Gérets na pas demandé à son agent de lui chercher un club ?
Eric Gérets est passé avant moi. Vous lui avez posé la question non ? Cela ne veut pas dire grande chose. Qu’il demande à ses agents de lui trouver un club. Eric Gérets a une dimension et une stature qui peuvent tout à fait le préserver de ce genre de démarche d’aller chercher du travail. Je crois que depuis plusieurs années il ne s’est pas retrouvé dans ce qu’on considère comme la situation de l’entraîneur chômeur. Il a suffisamment la science du métier pour que si demain il doit quitter Marseille, c’est vrai un jour il quittera Marseille, comme nous tous on quittera aussi ce club là. Quand ça arrivera Gérets n’aura pas besoin de courir l’Europe avec des agents à chaque mètre pour trouver un club, soyons un peu plus sérieux que ça. Rien n’a été dit aujourd’hui qui puisse aujourd’hui requérir des commentaires qui plus est des commentaires qui n’ont absolument pas lieu d’être.
Brandao il y a de l’optimisme ?
Il y avait de l’optimisme aussi pour Larsson. Mais les choses ne se sont pas faites. Reconnaissez comme moi que dans cette période les choses sont aléatoires. On exprime les envies, on a des objectifs mais ces objectifs là peuvent toujours être à la merci de la moindre des choses qui peuvent faire avorter un projet. On connaît Brandao, on parle de Brandao aujourd’hui parce que c’est effectivement le nom qu’on reconnaît, effectivement on a pris ce contact là mais il y en a peut-être d’autres. On verra. Si on s’était simplement limité à Larsson, peut-être qu’aujourd’hui on serait un peu le bec dans l’eau. Cette période dure un mois, nous ne sommes mêmes pas encore à la moitié du mois.
Nous essayons de faire les choses autant que bien se peut. C’est ça qui est essentiel et croyez moi que ceux qui donnent parfois l’impression à travers certains commentaires qu’ils veulent acides, malveillants, s’ils aiment ce club là, nous nous l’aimons autant sinon plus. Notre devoir est toujours d’essayer de faire du mieux que nous pouvons mais il y a des jours ou les choses ne vont pas comme on le veut. J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer là-dessus devant certains d’entre vous.
Nous connaissons les bons joueurs en France qui seraient susceptibles de nous apporter quelque chose offensivement. Arrêtons avec Gérets veut un tueur. Prenons les attaquants dans le désordre, que ce soit Savidan, Fred, Erding, il n’y en a pas un dont le club est prêt à entériner le départ. C’est comme ça. Si on était venu me voir à l’OM pour me demander de libérer Mandanda ou Niang je ne les libérerais pas parce que tout simplement j’ai besoin de garder tous mes meilleurs joueurs dans cette période-ci de la saison.
C’est le même problème que nous avons rencontré en France. A l’étranger c’est pareil, les grands joueurs sont dans de grands clubs. Même ceux qui ne jouent pas ont un statut souvent financier et sportif extrêmement important un statut qui peut paraître au dessus de nos possibilités financières. Au dessus de ce que nous souhaitons même si ces joueurs là ne nous ont pas laissé indifférents. J’ai téléphoné à des clubs, l’inter de Milan, l’AC Milan, ou d’autres. J’ai discuté avec les dirigeants, j’ai essayé de me faire prêter à défaut d’un transfert définitif tel ou tel joueur. Mais les choses ne sont jamais simples. Le club est ouvert à discuter mais quand on prend connaissance des chiffres concernant ces garçons là on sait tout de suite qu’on doit arrêter la discussion ou le joueur ne désire pas quitter la ville ou le club où il est. Le recrutement hivernal est probablement le recrutement le plus délicat.
Il est entouré de complexité et de cette complexité là. Les gens n’en tiennent pas compte. Il est facile après de parler. On parle de flou qui entoure l’OM… On a gagné hier ça risque de changer un peu. On est revenu dans la course. Croyez-moi que ce ne sont pas des évènements dont je tiens compte. Pour moi la victoire d’hier n’est qu’une étape et rien d’autre. Elle ne donne aucune garantie supplémentaire par rapport à ce que nous pouvons et devons faire. Ce n’est qu’un match. En cas d’un échec contre le prochain adversaire ce match peut-être complètement invalidé. Ca nous en sommes conscients. La seule des choses qui compte aujourd’hui à nos yeux c’est avoir un maximum de points possibles et essayer comme a coutume de le dire José la caution Marseillaise, au mois de mars d’être sur la ligne de départ. Cette fameuse ligne qui mène aux places d’honneur. Voilà ce que nous souhaitons faire. Il y a dans le jugement des journalistes, il doit y avoir un sens du discernement.
Brandao reste une priorité ?
Ca reste une piste sérieuse avec ce genre d’aléas de dernière minute qui peuvent faire avorter ce genre de dossier sans que nous soyons des bidons parce que nous ne sommes pas parvenus à faire Brandao. Il y a tellement d’impératifs, de critères en jeu que le recrutement est très délicat à opérer, à faire. C’est un joueur qui appartient à un club, il n’est pas dit que ce club qui n’a pas besoin de beaucoup d ‘argent soit réceptif à notre offre, il n’est pas encore dit que entre les conditions souhaitées par le garçon et nos possibilités il peut y avoir concordance, on essaye de tenir compte de tous les éléments.
Il y a une date limite ?
Elle est naturelle. On le sent à un moment donné. On verra, nous travaillons sur le dossier croyez moi, on espère arriver assez rapidement à un résultat.
Vous avez un autre dossier ?
Si on ne l’avait pas on serait inférieur à nos attributions.
Le départ de Cissé ?
Mais ce n’est pas un dossier d’actualité. Pourquoi je vais parler de ce dossier ?
Mais ce n’est pas clair...
Quand ce n’est pas clair on n’écrit pas des choses dont on n’est pas sûr.
On est des dizaines à se demander pourquoi il est parti ? J’ai toujours dis la chose suivante. Effectivement que Djibril partirait selon notre volonté si on avait un club et si on avait une solution de remplacement. Djibril était venu me voir en fin de saison dernière. C’est moi qui l’avais retenu parce qu’il était en mal avec le public. Je lui avais demandé de rester et il avait mon engagement que lors de la prochaine inter-saison, celle de l’été que si une solution lui était offerte et s’il voulait partir je ne m’y opposerais pas.
A partir du moment où le championnat a commencé, à partir du moment où il n’a pas estimé jouer tout de suite, à partir du moment où lui-même se sentait à l’étroit dans cette position, il est venu me voir et a souhaité partir. J’ai respecté l’engagement que j’avais pris non sans avoir auparavant essayé de le retenir en lui expliquant qu’il fallait qu’il prenne un peu patience, qu’il attende un peu. Djibril à ce moment là souhaitait partir ce qu’il avait vécu précédemment nous l’avions tous vécu ici avec lui et ce n’était pas facile. J’ai tenu aussi mes engagements la mort dans l’âme. J’avais envie, la caution Marseillaise avait envie, l’entraîneur avait envie qu’il reste. Il n’y a eu vis-à-vis de Djibril Cissé aucune décision d’ordre politique comme je le lis. Il n’y a eu aucune décision de cet ordre là. Les choses sont infiniment beaucoup plus simples qu’on ne veut parfois les dire.
Je ne garde pas un joueur à qui j’ai donné l’engagement de le laisser partir dans le cas où une possibilité s’offrirait à lui. C’était son cas. Je ne pouvais pas l’enfermer dans une camisole de force parce que simplement dans mon esprit il fallait qu’il reste. Djibril Cissé est parti d’abord parce qu’il souhaitait vivement partir et une fois encore je lui avais donné cet engagement du club qu’on le laisserait partir s’il le voulait. C’est tout il n’y a pas d’autre choses. Il n’y a pas de la caution Marseillaise Diouf l’ont laissé partir alors que Gérets voulait le garder. Tout ça c’est des parlottes. Ce n’est pas vrai. Ce n’est pas ça la vérité. Si c’était la vérité je ne serais pas là en train de vous parler comme ça. La vérité c’est que Djibril a décidé de partir.
C’est l’engagement que j’avais pris. Au moment où il est parti, croyez-moi je l’ai regretté. Ce n’est pas la caution Marseillaise ou un autre ce n’est pas vrai tout ça. C’est plus simple que ça.
Vous n’aviez pas de solution pour le remplacer ?
Vous savez des solutions on en avait. Mamadou Niang était là. C’est depuis qu’il est blessé que les loups sont sortis du bois. Ils ont commencé à hurler. Samassa quand on le prend, c’est un jeune de 20 ans, de 21 ans. Quand on l’a pris on ne l’a pas pris en disant on prend un nouveau Cissé. On l’a pris dans le même état d’esprit que celui qui a présidé à notre démarche en prenant Taiwo, Kaboré, Valbuéna, Grandin, c'est-à-dire un jeune qui quelque fois entre dans le match, se fait les dents, avant de s’aguerrir. C’est un garçon que nous avions vu nous donner beaucoup de mal lors de Le Mans OM, certainement parmi vous certains étaient là ce jour là. On l’a vu avec l’équipe de France Espoir. C’est un garçon qui a suscité l’espoir à ce moment là nous l’avons pris. Nous ne l’avons pas acheté 8, 10 ou 20 millions il nous a coûté moins d’un millions d’Euro. Nous nous appelons l’OM. C’est moins d’un millions d’Euro que nous avons payé ce garçon là.
Alors vous dites quoi ? Il fallait remplacer Djibril Cissé. On savait que quand il est parti on a pris un garçon qui était en mesure de rentrer mais la blessure de Mamad on n’y peut rien, c’est le destin. Oui gouverner c’est prévoir. Oui gérer c’est prévoir. On le sait. C’est pour ça que quand on a pris Samassa on était à peu près certains que le temps d’une blessure, une suspension ou une maladie il pourrait suppléer éventuellement le titulaire. Mais que ce passe-t-il ? Ce garçon aujourd’hui c’est vrai n’a pas trouvé toute la sérénité requise pour pouvoir exprimer tout son potentiel. Parce que du potentiel il en a. Mais il n’a pas trouvé peut-être ce terrain favorable à son épanouissement. Ca donne effectivement ces approximation qu’on lui a vu faire sur un terrain, cela donne parfois les difficultés qu’il a à se mettre au diapason de l’attente suscitée. Mais je pense que par bribe il nous montre un peu ce qu’il sait faire. Je souhaite qu’il arrive à se décomplexer complètement, à jouer simplement sur ce potentiel qu’on l’a vu avoir lors de OM le Mans. Ce jour là il nous avait fait une très bonne impression.
Taiwo intéresse des clubs il peut partir ?
Il a été question du départ de Taiwo ? Alors il ne partira pas très clairement.
Gouverner c’est prévoir ce n’est pas mieux de savoir qui va recruter pour la saison prochaine ?
Savoir pour vous ? Nous nous savons ce que nous voulons faire et ce que nous allons faire. A partir de ce moment là quand je dis gouverner c’est prévoir je sais où je vais… Que vous ne saviez pas vous… ce n’est pas mon problème ce que vous savez ou ce que vous ne savez pas ?
Les départs de Givet, de César ?
Là aussi ça colle aux fluctuations du mercato. Il y a des possibilités de départ pour Givet et César c’est vrai. Il y a des possibilités de prêts pour des garçons comme Grandin aussi, mais je dis des possibilités. Il faut voir si tout ça peut se concrétiser.
M’Bami ?
Notamment.
Vous dites l’OM se renforcera au mercato ou l’OM peut ne pas se renforcer au mercato ?
J’ai toujours pour habitude de dire la chose suivante. S’agissant de recrutement on parle souvent de renforcement là ou parfois il n’est question que de remaniement. Remanier un effectif ce n’est pas forcement le renforcer. Notre objectif c’est de renforcer l’effectif. Alors oui je redis ce que j’avais dis. J’avais dit qu’on ne prendrait pas un joueur si on n’avait pas la conviction que ce garçon là nous apporte quelque chose. Je dis bien la conviction, qu’on ne me fasse pas dire demain ce que je n’ai pas dit. Je n’ai pas parlé de certitude. En football on ne peut pas parler de certitude. Par contre la conviction est ce marche pied d’aller vers l’avant. Oui si nous avons la conviction que tel ou tel garçon peut nous apporter véritablement quelque chose on le prendra. Si cette conviction là n’est pas établie, on ne prendra personne.
Attention aux copieurs y a un loup :happy2:
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