26-03-2008, 19:23
N'ayant jamais posé un tong ni à Lorient et encore moins en Bretagne, je devine une contrée sauvage, engoncée entre les rives du Blavet et du Scorff et bordée par un océan de villages se succédant inlassablement. Et je vois Mama Cass courir dénudée sur ses côtes déchiquetées, au bon souvenir des demoiselles vénéneusement fessues d'outre Atlantique.
Quand l'imagination doit combler l'ignorance, on imagine facilement n'importe quelle pancarte, plantée là à l'entrée de n'importe quelle bourgade ; et toutes pourraient se nommer Guivarc'h sans que ça ne choque quiconque.
Je m'imagine aussi dans une taverne joyeuse et mal éclairée, porté par un dynamisme et une patate dignes d'un Alain Souchon par temps de pluie.
Afin d'affronter la froidure endoumoise, je décidais de me canelloniser dans ma couette. Et ainsi, la tête enfoncée dans l'oreiller, je rompais avec mes travers sains d'outre-Atlantique. Sur le dos, un Gainsbourg dans la platine, un plafond haut, quelques sons d'orgue classieux... Je sombre dans mon coma matinal, comme une ancre au fond de l'eau.
J'avais même oublié cette terrible sensation de sécheresse au réveil à cause de cette climatisation trop aride et qui farcit les narines. Et à propos de choc thermique, comme les Olympiens, je suis passé du chaud à l'effroi en regagnant la ville au grand port malade.
Sus aux interrogations graves à même de vous bousiller vos rêveries de l'aurore ! Je suis mort et éthéré. Je suis monsieur Décédé.
Méditant sur les bienfaits de manger la couenne du jambon lorsqu'il fait très froid, je finis par me demander si, à Lorient, on gardait le jambon autour du gras... Et qu'allait devenir mon tsunga noir, si je venais à migrer définitivement vers les demeures éternelles à cause d'un passage top rapide du Brésil au grésil ?
Question cuir rond, c'est la ville des manieurs habiles, des amateurs du beau geste. Le fameux contrôle lorientais... Ici, Steve Marlet aurait été crucifié sur le ventre, face au bois !
En signant à Marseille Ziani a choisi un autre type de rade.
Qu'importe, l'OM de cette année ne s'est jamais imposé face aux anciens clubs de l'ami Karim. Ce n'est pas à la mi-carême que ça devrait changer... Vu l'effectif embarqué dans la galère pour Lorient, le seul exploit envisageable serait de piquer un phare en Bretagne.
Notons enfin que c'est aussi dans les usines lorientaises de que premier Croustibat fut assemblé , en 1991.
Cette année là, un autre héros local, Soldat Louis, avait 8 ans.
Je m'arrêterai là. La sinistrose du footeux, ça craint. Et de toutes façons, les Bretons, ça sert à rien@Dupontel
Supplément shopping
Quand on s'est prélassé en slip comme un vizir pendant 2 mois avec 10€ par jour, le retour à Sodim vous appelle à l'humilité. Car l'on se sent un peu court, en bourse. Comme Cissé redevenant raisonnable en quittant l'hiver-poule pour Marseille, je délaissais mes Granola de nabab pour quelques biscuits de marque inconnue. L'emballage fait limite médicament générique. Mais la photo du nappage au chocolat au lait m'a l'air ma foi assez convaincante. On peut presser le paquet pour constater qu'il ne laisse pas passer d'air, garantissant un croustifondant à toute épreuve pour moins d'un euro. Quant au remix by Schlecker du Petit Ecolier, l'élève a largement dépassé le maître. C'est un peu le Valbuéna de la galette, la bonne surprise pas chère et qui peut rapporter aux gros. J'en achète sept.
Questions existentielles à se poser avant le coup d'envoi de Lorient/Marseille
Quand l'imagination doit combler l'ignorance, on imagine facilement n'importe quelle pancarte, plantée là à l'entrée de n'importe quelle bourgade ; et toutes pourraient se nommer Guivarc'h sans que ça ne choque quiconque.
Je m'imagine aussi dans une taverne joyeuse et mal éclairée, porté par un dynamisme et une patate dignes d'un Alain Souchon par temps de pluie.
Afin d'affronter la froidure endoumoise, je décidais de me canelloniser dans ma couette. Et ainsi, la tête enfoncée dans l'oreiller, je rompais avec mes travers sains d'outre-Atlantique. Sur le dos, un Gainsbourg dans la platine, un plafond haut, quelques sons d'orgue classieux... Je sombre dans mon coma matinal, comme une ancre au fond de l'eau.
J'avais même oublié cette terrible sensation de sécheresse au réveil à cause de cette climatisation trop aride et qui farcit les narines. Et à propos de choc thermique, comme les Olympiens, je suis passé du chaud à l'effroi en regagnant la ville au grand port malade.
Sus aux interrogations graves à même de vous bousiller vos rêveries de l'aurore ! Je suis mort et éthéré. Je suis monsieur Décédé.
Méditant sur les bienfaits de manger la couenne du jambon lorsqu'il fait très froid, je finis par me demander si, à Lorient, on gardait le jambon autour du gras... Et qu'allait devenir mon tsunga noir, si je venais à migrer définitivement vers les demeures éternelles à cause d'un passage top rapide du Brésil au grésil ?
Question cuir rond, c'est la ville des manieurs habiles, des amateurs du beau geste. Le fameux contrôle lorientais... Ici, Steve Marlet aurait été crucifié sur le ventre, face au bois !
En signant à Marseille Ziani a choisi un autre type de rade.
Qu'importe, l'OM de cette année ne s'est jamais imposé face aux anciens clubs de l'ami Karim. Ce n'est pas à la mi-carême que ça devrait changer... Vu l'effectif embarqué dans la galère pour Lorient, le seul exploit envisageable serait de piquer un phare en Bretagne.
Notons enfin que c'est aussi dans les usines lorientaises de que premier Croustibat fut assemblé , en 1991.
Cette année là, un autre héros local, Soldat Louis, avait 8 ans.
Je m'arrêterai là. La sinistrose du footeux, ça craint. Et de toutes façons, les Bretons, ça sert à rien@Dupontel
Supplément shopping
Quand on s'est prélassé en slip comme un vizir pendant 2 mois avec 10€ par jour, le retour à Sodim vous appelle à l'humilité. Car l'on se sent un peu court, en bourse. Comme Cissé redevenant raisonnable en quittant l'hiver-poule pour Marseille, je délaissais mes Granola de nabab pour quelques biscuits de marque inconnue. L'emballage fait limite médicament générique. Mais la photo du nappage au chocolat au lait m'a l'air ma foi assez convaincante. On peut presser le paquet pour constater qu'il ne laisse pas passer d'air, garantissant un croustifondant à toute épreuve pour moins d'un euro. Quant au remix by Schlecker du Petit Ecolier, l'élève a largement dépassé le maître. C'est un peu le Valbuéna de la galette, la bonne surprise pas chère et qui peut rapporter aux gros. J'en achète sept.
Questions existentielles à se poser avant le coup d'envoi de Lorient/Marseille
- Doit-on s'attendre à voir un rabbin frapper à sa porte lorsqu'on entend « Jacobson » ?
- Hautcoeur a-t-il le mal de mer à Lorient ?
- José la caution Marseillaise va-t-il profiter d'une éventuelle victoire chez les Bretons pour faire son cake ?
- Est-ce que Genton sifflait le train ?
- Pourquoi Marama Vahirua joue-t-il toujours dans des équipes qui rament ?
- Est-ce que s'il tape sur des bambous Saïfi du bien ?
- Robert peut-il être l'homme du maintien ?
- Marchal mettra-t-il les watts ?
- Sébastien Moura est-il le joueur préféré de Monsieur DECEDE ?
- Est-on plus naturellemen,t attiré par le ballon quand on s'appelle Pinard ? - Mérite-on un rouge d'entrée ?
- Ne vous trouvez-vous pas inhabituel de voir un gaucher qui s'appelle Le Pen ?
- Comment se fait-il que Jallet soit plus jeune que Givet ?
- Nicolas Marin a-t-il du toujours du sel dans ses sourcils ?
- Marc Boutruche. Non rien. C'est très con comme nom.
- Jérémy Morel a-t-il vraiment déclaré qu'il fallait « se battre comme Deschiens » ?
- Mama Cass va-t-elle ramener du beurre de missel ?
Solide comme un wok !