26-05-2007, 02:39
Je prends un café en surveillant mon téléphone sans fil. Ca vibre !
Oh ! Ma soeur ! Alors ! Contente ? Heureuse ? Heureuse d'être contente ? Content d'être heureuse ? Alors ça va...
- Oh fan ! baisse un peu le chim-boum-boum, j'entends que dalle ! T'y es où ?
Au bar, je prends l'air.
- Tu prends l'air ?!!!
Ma foi !
- Ca fait deux ans et demi que tu prends l'air, 2 ans et demi que tu te fais des torticòli tout seul devant ta télé-teckel en rgardant des DVD. T'y as pas honte, oh ?
(face à d'injustifiables insuffisances dans le jeu, je décidais de contrer l'assaillant en décochant des phrases bercées dans le linceul honteux de mon outrecuidance, en n'omettant jamais de galvauder quelque grand dicton à la mode)
Honte de quoi ? Je régénère mon savoir-faire. Moi, j'ai une urgence qui me dit d'aller me promener. Le culte de l'inutile est un emploi à plein temps.
- Hè bèh...
Quoi ? Qu'est-ce t'y as encore ? T'as les oursons ?
- Bon, débranche, j'ai autre chose à faire, moi !
C'est ton droit...On n'est jamais aussi bien asservi que par soi-même...
- Tu me gaves avé tes phrases... T'y es passé chercher le baby-gros ?
Qué baby-gros ?
- Le truc de Brigitte, je t'ai appelé hier soir espré, oh purge !!
Non j'ai pas pu. Je suis sur la brèche, je suis aux abois, moi...
- Connard.
De rien. J'y passe tout à l'heure. Laisse moi savourer ma joie, le temps de lire les journaux et je te ramène des fleurs.
- Tu vas voir le match ?
Même pas... Je suis pas monté à Paris, je vais pas aller au stade juste parce qu'on est deuxième. On a encore raté une finale et je pisse des cailloux depuis deux semaines. Je vais économiser mes effusions de joie.
- Tu restes à manger ?
Non.
- Pourquoi ?
Parce que.
- Tu sais que t'y es un estron ?
On me le dit souvent. Surtout les américains ! Quand j'en croise un, il me dit toujours "hey man, you're an estron, did you know about that?!" Non, faut que je passe à Super U. Ca ferme à 20 heures...
- Mais c'est 11 heures du matin, la con de toi !!!
Justement...
Elle raccroche, contre toute attente et à ma surprise générale.
Je commande une deuxième lavazza. Je suis le RLD des troquets. Je mets toujours un point d'honneur à payer mon café rubis sur l'ongle. Tout ça pour préserver ma liberté de mouvement et partir quand je le veux.
Le petit frisé blond aux yeux mous m'apporte ma tasse. Il a l'air d'une estrasse avec son jean noir trop haut et son t-shirt blanc rentré dedans. Il me harponne sur un gros titre de l'Equipe.
- Avé Tapie, on l'aurait déjà regagnée, la coupe d'Europe ! Diouf il embrouille son monde parce qu'i parle bien, mais c'est un vier mou hè,moi je te le dis, y touche pas un caramel.
Je règle ménant, comme ça je bouge après le café...
- Un quarante, s'il te plait.
Tèh, l'appoint !
- Impeccable, jeune. Je te remercie... et lis pas trop ça, l'Equipe c'est magouilles et compagnie y a rien de bon là-dedans !
Ui, ui...
Bon, ben voilà. Ce soir, c'est Marseille, déjà qualifié pour la C1, qui reçoit Sedan, déjà promis à la dédeu.
Sedan du bonheur
- Grégory Pujol parvientra-t-il à faire tourner la roue de la fortune ?
- Boutabout a-t-il vraiment de la suite dans les idées ?
- Qui voudra la peau d'Job ?
- Romain Sartre ne brille-t-il que dans les matchs à huis-clos ?
- 20 ans, est-ce vraiment le Belhadj ?
- A-t-on raison de toujours maugréer Lachor et à travers ?
- Patrick Regnault roule-t-il en Lagugna ?
- Pourquoi Yahia ne s'appelle-t-il pas Jayjay ?
- Nicolas Marin fera-t-il encore chavirer les coeurs ?
- Peut-on être footballeur professionnel et s'appeler David Ducourtioux ?
- Maurice-Belay certes, mais faut-il en faire une chèvre pour autant ?
- Ouadah se tient-il à cheval sur son bidet ?
- Est-ce vrai que s'il n'avait pas été footballeur, Jau serait taxi ?
Je suis passé au Super U. Il y a eu une coupure d'électricité. Quelques mauvais minots en ont profité pour chaparder des bouteilles, chopés par le vigile, toujours vigilant. J'ai acheté quelques noix de cajou et du Québec pour suivre le match à la radio. Je ne capte correctement que deux stations : une pour la bourse, l'autre pour l'Avy. Et comme je ne suis pas totalement suicidaire, je vais opter pour la première solution.
Oh ! Ma soeur ! Alors ! Contente ? Heureuse ? Heureuse d'être contente ? Content d'être heureuse ? Alors ça va...
- Oh fan ! baisse un peu le chim-boum-boum, j'entends que dalle ! T'y es où ?
Au bar, je prends l'air.
- Tu prends l'air ?!!!
Ma foi !
- Ca fait deux ans et demi que tu prends l'air, 2 ans et demi que tu te fais des torticòli tout seul devant ta télé-teckel en rgardant des DVD. T'y as pas honte, oh ?
(face à d'injustifiables insuffisances dans le jeu, je décidais de contrer l'assaillant en décochant des phrases bercées dans le linceul honteux de mon outrecuidance, en n'omettant jamais de galvauder quelque grand dicton à la mode)
Honte de quoi ? Je régénère mon savoir-faire. Moi, j'ai une urgence qui me dit d'aller me promener. Le culte de l'inutile est un emploi à plein temps.
- Hè bèh...
Quoi ? Qu'est-ce t'y as encore ? T'as les oursons ?
- Bon, débranche, j'ai autre chose à faire, moi !
C'est ton droit...On n'est jamais aussi bien asservi que par soi-même...
- Tu me gaves avé tes phrases... T'y es passé chercher le baby-gros ?
Qué baby-gros ?
- Le truc de Brigitte, je t'ai appelé hier soir espré, oh purge !!
Non j'ai pas pu. Je suis sur la brèche, je suis aux abois, moi...
- Connard.
De rien. J'y passe tout à l'heure. Laisse moi savourer ma joie, le temps de lire les journaux et je te ramène des fleurs.
- Tu vas voir le match ?
Même pas... Je suis pas monté à Paris, je vais pas aller au stade juste parce qu'on est deuxième. On a encore raté une finale et je pisse des cailloux depuis deux semaines. Je vais économiser mes effusions de joie.
- Tu restes à manger ?
Non.
- Pourquoi ?
Parce que.
- Tu sais que t'y es un estron ?
On me le dit souvent. Surtout les américains ! Quand j'en croise un, il me dit toujours "hey man, you're an estron, did you know about that?!" Non, faut que je passe à Super U. Ca ferme à 20 heures...
- Mais c'est 11 heures du matin, la con de toi !!!
Justement...
Elle raccroche, contre toute attente et à ma surprise générale.
Je commande une deuxième lavazza. Je suis le RLD des troquets. Je mets toujours un point d'honneur à payer mon café rubis sur l'ongle. Tout ça pour préserver ma liberté de mouvement et partir quand je le veux.
Le petit frisé blond aux yeux mous m'apporte ma tasse. Il a l'air d'une estrasse avec son jean noir trop haut et son t-shirt blanc rentré dedans. Il me harponne sur un gros titre de l'Equipe.
- Avé Tapie, on l'aurait déjà regagnée, la coupe d'Europe ! Diouf il embrouille son monde parce qu'i parle bien, mais c'est un vier mou hè,moi je te le dis, y touche pas un caramel.
Je règle ménant, comme ça je bouge après le café...
- Un quarante, s'il te plait.
Tèh, l'appoint !
- Impeccable, jeune. Je te remercie... et lis pas trop ça, l'Equipe c'est magouilles et compagnie y a rien de bon là-dedans !
Ui, ui...
Bon, ben voilà. Ce soir, c'est Marseille, déjà qualifié pour la C1, qui reçoit Sedan, déjà promis à la dédeu.
Sedan du bonheur
- Grégory Pujol parvientra-t-il à faire tourner la roue de la fortune ?
- Boutabout a-t-il vraiment de la suite dans les idées ?
- Qui voudra la peau d'Job ?
- Romain Sartre ne brille-t-il que dans les matchs à huis-clos ?
- 20 ans, est-ce vraiment le Belhadj ?
- A-t-on raison de toujours maugréer Lachor et à travers ?
- Patrick Regnault roule-t-il en Lagugna ?
- Pourquoi Yahia ne s'appelle-t-il pas Jayjay ?
- Nicolas Marin fera-t-il encore chavirer les coeurs ?
- Peut-on être footballeur professionnel et s'appeler David Ducourtioux ?
- Maurice-Belay certes, mais faut-il en faire une chèvre pour autant ?
- Ouadah se tient-il à cheval sur son bidet ?
- Est-ce vrai que s'il n'avait pas été footballeur, Jau serait taxi ?
Je suis passé au Super U. Il y a eu une coupure d'électricité. Quelques mauvais minots en ont profité pour chaparder des bouteilles, chopés par le vigile, toujours vigilant. J'ai acheté quelques noix de cajou et du Québec pour suivre le match à la radio. Je ne capte correctement que deux stations : une pour la bourse, l'autre pour l'Avy. Et comme je ne suis pas totalement suicidaire, je vais opter pour la première solution.
Solide comme un wok !