18-01-2007, 20:09
Pape Diouf
Mesdames, Messieurs, bonsoir!
Voilà, nous en sommes à un moment crucial de l’histoire du club, d’une nouvelle époque. Je suis ravi d’avoir à mes côtés M. Kachkar. On sait qu’il s’est mis d’accord avec Robert Louis-Dreyfus pour la cession du club. Bien sûr, il y a encore un processus de vente qui doit aboutir. Mais je pense que pour l’essentiel vous êtes informés. La seule chose que je veux vous dire c’est que vous êtes en très grand nombre et, vu le retard que nous avons pris dans le déroulé de la journée, malheureusement cette conférence de presse ne pourra pas s’éterniser. Essayez d’éviter de poser peut-être les mêmes questions de manière à ce que vous pouvez tous avoir la réponse à la question que vous souhaitez poser. Je souhaite la bienvenue à Monsieur Kachkar qui est à votre disposition.
Kachkar par l’intermédiaire d’un traducteur
« J’ai l’intention d’être très actif au niveau de l’OM »
Je suis ravi d’être là, de vous trouver en si grand nombre. Encore une fois, je remercie Robert Louis-Dreyfus et Pape Diouf d’avoir fait que ça soit possible que je me retrouve ici avec vous. Je sais qu’on n’a pas beaucoup de temps. Je laisse à Pape Diouf le soin de décider du temps que nous avons. Je suis à vous pour répondre à vos questions.
Quel est votre sentiment après cette première visite du club ?
J’ai été excité en arrivant ici. J’étais timide. La découverte de ce centre d’entraînement, des joueurs, c’est un rêve qui est devenu réalité. Encore une fois, je remercie Robert Louis-Dreyfus pour que ce rêve soit devenu réalité.
Avec quel argent avez-vous acheté l’OM ?
Evidemment, dans le processus de négociation, on ne peut pas tout révéler. Alors, évidement quand on n’a pas de réponse à donner parce qu’on ne peut pas donner de réponse pour des raisons de confidentialité, on se jette sur toutes les informations qu’on peut obtenir. En l’occurrence, on ne s’est intéressé qu’à une seule société mais ce n’est pas la seule. Moi, j’ai des intérêts dans l’immobilier, dans le secteur minier… On a effectivement beaucoup d ‘autres ressources et ce que je peux vous dire c’est que de toutes façons notre objectif, dans toute intégrité, c’est de faire en sorte que l’équipe de l’OM soit une équipe gagnante à tous les niveaux. On est des fans de l’OM. Un match perdu pour nous c’est une souffrance, un match gagné c’est la célébration avec tout le monde. J’espère que ça répond à votre question. Gagner sur le terrain va de paire, gagner aussi commercialement. Je suis certains, je crois que l’OM doit devenir une entreprise profitable.
On parle des retours possibles de Bernard Tapie, Jean Pierre Bernes, Christophe Bouchet… Vous avez eu des contacts avec ces gens ?
Ca fait déjà près de 5 ans que je viens en France mais je ne connais pas beaucoup de monde. Effectivement, j’ai eu une rencontre avec Bernard Tapie mais je ne connais pas les gens. On n’a pas discuté de quoi que ce soit pour l’avenir. Notre intention c’est de travailler avec l’équipe actuelle. Tout ce que j’ai appris, je l’ai appris de Robert Louis-Dreyfus et j’ai vraiment travaillé pour exactement connaître l’histoire du club qui est très importante, de connaître la tradition de l’OM et tout ça, et on est ici encore une fois pour gagner, pour faire une équipe gagnante et j’ai l’intention d’être très actif au niveau de l’OM, peut-être beaucoup plus que mon prédécesseur qui a eu une attitude peut-être plus passive. On veut travailler avec l’équipe actuelle, les joueurs, le staff de l’OM.
Vous résidez au Canada ?
Actuellement, j’habite à Key Biscayne en Floride. J’ai vécu au Canada, à Toronto mais pour l’instant je suis installé aux Etats-Unis.
Quel est votre projet sportif ?
Sur le plan sportif on va se reposer beaucoup sur l’équipe actuelle qui, avec les moyens qu’ils avaient, l’équipe qu’ils avaient, ont réussi. On table sur cette expérience, cette expertise. Notre objectif, c’est d’être présent et de soutenir toute proposition qui fera en sorte que l’équipe de Marseille soit une équipe gagnante au plus haut niveau.
Comment allez-vous diriger le club jusqu’à la fin de la saison et plus tard ?
Encore une fois, je vais me reposer sur l’équipe actuelle. Ils ont beaucoup de réussite et effectivement c’est vrai que j’ai des activités à l’extérieur mais je vais être présent et actif pour apporter mon soutien pour tous les projets qui peuvent faire en sorte que l’OM soit une équipe gagnante.
Y a-t-il d’autres investisseurs ?
Il faut faire la distinction entre collègues et autres investisseurs. J’ai bien dit qu’il y avait des collègues qui m’avaient aidé dans cette opération mais je n’ai pas parlé d’autres investisseurs.
Vous pouvez investir tout de suite dans le club pour renforcer l’équipe avant la fin du mois ?
Effectivement, la transaction n’est pas terminée. Ca se termine à la fin du mois de février. Je remercie encore Robert Louis-Dreyfus qui m’a permis de venir ici aujourd’hui pour vous rencontrer et rencontrer l’équipe dirigeante. C’est sur qu’on va venir en soutien s’il s’avère que c’est important pour ce mercato ou pour le prochain. On sera toujours là mais pour l’instant on est au niveau de la transaction. Mais on compte sur l’équipe actuelle, sur ce qu’on a pour réussir.
Comment vous êtes-vous intéressé à l’OM ?
Comme je l’ai dit, ça fait plusieurs années que je viens en France, d’abord Saint-Jean Cap Ferra et ensuite je me suis déplacé vers la Provence. Je suis tombé amoureux et ma famille aussi de la Provence, de Marseille. Je suis moi fan de foot. Je suis allé à la coupe du monde et j’ai pris conscience à la coupe du monde de l’importance mondiale du foot. Nous, on a des sports au Canada, en Amérique du Nord, plusieurs sortes d’autres divertissements sportifs, mais le foot c’est vraiment autre chose. J’ai commencé à réfléchir parce que je me suis dit : le foot c’est quelque chose de majeur, même sur le plan des affaires. J’ai suivi mon idée et quand j’ai su que la prestigieuse équipe de Marseille était une opportunité, j’en ai profité.
Combien avez-vous payé ?
115 millions, c’est le prix d’achat. L’aspect investissement est une question qui doit être décidée en CE. On doit discuter plus tard. En France, il y a des règles à respecter, il y a des employés à l’OM, c’est une entreprise importante. On doit parler avec le CE. C’est le processus actuel.
Qu’avez-vous dit aux employés et aux joueurs ?
Au départ, j’étais très nerveux, les mots ne sortaient pas facilement. J’arrivais devant un rêve de voir les joueurs du terrain hors du terrain mais finalement j’ai parlé du fond de mon cœur parce que je suis fan, un supporteur inconditionnel et c’est tout. J’ai parlé de gagner, et si notre énergie peut continuer à faire en sorte que cette équipe soit une équipe gagnante, voilà…
Vous achetez l’OM pour gagner de l’argent ou pour le « fun » ?
C’est une combinaison des deux. On ne peut pas réussir sans avoir le côté homme d’affaire et le côté supporteur.
Vous réalisez la pression de la ville, des supporteurs ?
Les supporteurs, c’est l’une des raisons pour lesquelles je fais cet investissement. Monsieur Dreyfus m’a invité à quelques matchs mais je crois que je regardais plus les supporteurs que le match sur le terrain. Je me suis dit qu’avec de tels supporteurs, on ne pouvait pas échouer.
Qui vous a offert son maillot ?
Monsieur Ribéry m’a donné le maillot au nom de l’équipe. C’est le maillot générique OM.
Vous ne craignez pas d’échouer ?
Le sport, c’est du business. On va conduire cette activité, gérer l’OM comme une affaire de business et on va s’appuyer et soutenir l’équipe de direction sportive pour être une équipe gagnante. Mais c’est géré comme une activité commerciale.
Combien de temps vous donnez-vous pour réussir ?
Ca ne peut pas arriver comme ça en 24H. Il faut terminer la transaction pour aller jusqu’à la fin de la saison en faisant du mieux possible, gagner le championnat pourquoi pas ? Le processus va s’étaler dans le temps. On verra après.
Vous gardez tout le monde, joueurs et dirigeants ?
On est ici pour soutenir, apporter un complément à ce qu’on a à l’équipe en place….
Il se lève.
Les photographes se ruent sur lui…
Mesdames, Messieurs, bonsoir!
Voilà, nous en sommes à un moment crucial de l’histoire du club, d’une nouvelle époque. Je suis ravi d’avoir à mes côtés M. Kachkar. On sait qu’il s’est mis d’accord avec Robert Louis-Dreyfus pour la cession du club. Bien sûr, il y a encore un processus de vente qui doit aboutir. Mais je pense que pour l’essentiel vous êtes informés. La seule chose que je veux vous dire c’est que vous êtes en très grand nombre et, vu le retard que nous avons pris dans le déroulé de la journée, malheureusement cette conférence de presse ne pourra pas s’éterniser. Essayez d’éviter de poser peut-être les mêmes questions de manière à ce que vous pouvez tous avoir la réponse à la question que vous souhaitez poser. Je souhaite la bienvenue à Monsieur Kachkar qui est à votre disposition.
Kachkar par l’intermédiaire d’un traducteur
« J’ai l’intention d’être très actif au niveau de l’OM »
Je suis ravi d’être là, de vous trouver en si grand nombre. Encore une fois, je remercie Robert Louis-Dreyfus et Pape Diouf d’avoir fait que ça soit possible que je me retrouve ici avec vous. Je sais qu’on n’a pas beaucoup de temps. Je laisse à Pape Diouf le soin de décider du temps que nous avons. Je suis à vous pour répondre à vos questions.
Quel est votre sentiment après cette première visite du club ?
J’ai été excité en arrivant ici. J’étais timide. La découverte de ce centre d’entraînement, des joueurs, c’est un rêve qui est devenu réalité. Encore une fois, je remercie Robert Louis-Dreyfus pour que ce rêve soit devenu réalité.
Avec quel argent avez-vous acheté l’OM ?
Evidemment, dans le processus de négociation, on ne peut pas tout révéler. Alors, évidement quand on n’a pas de réponse à donner parce qu’on ne peut pas donner de réponse pour des raisons de confidentialité, on se jette sur toutes les informations qu’on peut obtenir. En l’occurrence, on ne s’est intéressé qu’à une seule société mais ce n’est pas la seule. Moi, j’ai des intérêts dans l’immobilier, dans le secteur minier… On a effectivement beaucoup d ‘autres ressources et ce que je peux vous dire c’est que de toutes façons notre objectif, dans toute intégrité, c’est de faire en sorte que l’équipe de l’OM soit une équipe gagnante à tous les niveaux. On est des fans de l’OM. Un match perdu pour nous c’est une souffrance, un match gagné c’est la célébration avec tout le monde. J’espère que ça répond à votre question. Gagner sur le terrain va de paire, gagner aussi commercialement. Je suis certains, je crois que l’OM doit devenir une entreprise profitable.
On parle des retours possibles de Bernard Tapie, Jean Pierre Bernes, Christophe Bouchet… Vous avez eu des contacts avec ces gens ?
Ca fait déjà près de 5 ans que je viens en France mais je ne connais pas beaucoup de monde. Effectivement, j’ai eu une rencontre avec Bernard Tapie mais je ne connais pas les gens. On n’a pas discuté de quoi que ce soit pour l’avenir. Notre intention c’est de travailler avec l’équipe actuelle. Tout ce que j’ai appris, je l’ai appris de Robert Louis-Dreyfus et j’ai vraiment travaillé pour exactement connaître l’histoire du club qui est très importante, de connaître la tradition de l’OM et tout ça, et on est ici encore une fois pour gagner, pour faire une équipe gagnante et j’ai l’intention d’être très actif au niveau de l’OM, peut-être beaucoup plus que mon prédécesseur qui a eu une attitude peut-être plus passive. On veut travailler avec l’équipe actuelle, les joueurs, le staff de l’OM.
Vous résidez au Canada ?
Actuellement, j’habite à Key Biscayne en Floride. J’ai vécu au Canada, à Toronto mais pour l’instant je suis installé aux Etats-Unis.
Quel est votre projet sportif ?
Sur le plan sportif on va se reposer beaucoup sur l’équipe actuelle qui, avec les moyens qu’ils avaient, l’équipe qu’ils avaient, ont réussi. On table sur cette expérience, cette expertise. Notre objectif, c’est d’être présent et de soutenir toute proposition qui fera en sorte que l’équipe de Marseille soit une équipe gagnante au plus haut niveau.
Comment allez-vous diriger le club jusqu’à la fin de la saison et plus tard ?
Encore une fois, je vais me reposer sur l’équipe actuelle. Ils ont beaucoup de réussite et effectivement c’est vrai que j’ai des activités à l’extérieur mais je vais être présent et actif pour apporter mon soutien pour tous les projets qui peuvent faire en sorte que l’OM soit une équipe gagnante.
Y a-t-il d’autres investisseurs ?
Il faut faire la distinction entre collègues et autres investisseurs. J’ai bien dit qu’il y avait des collègues qui m’avaient aidé dans cette opération mais je n’ai pas parlé d’autres investisseurs.
Vous pouvez investir tout de suite dans le club pour renforcer l’équipe avant la fin du mois ?
Effectivement, la transaction n’est pas terminée. Ca se termine à la fin du mois de février. Je remercie encore Robert Louis-Dreyfus qui m’a permis de venir ici aujourd’hui pour vous rencontrer et rencontrer l’équipe dirigeante. C’est sur qu’on va venir en soutien s’il s’avère que c’est important pour ce mercato ou pour le prochain. On sera toujours là mais pour l’instant on est au niveau de la transaction. Mais on compte sur l’équipe actuelle, sur ce qu’on a pour réussir.
Comment vous êtes-vous intéressé à l’OM ?
Comme je l’ai dit, ça fait plusieurs années que je viens en France, d’abord Saint-Jean Cap Ferra et ensuite je me suis déplacé vers la Provence. Je suis tombé amoureux et ma famille aussi de la Provence, de Marseille. Je suis moi fan de foot. Je suis allé à la coupe du monde et j’ai pris conscience à la coupe du monde de l’importance mondiale du foot. Nous, on a des sports au Canada, en Amérique du Nord, plusieurs sortes d’autres divertissements sportifs, mais le foot c’est vraiment autre chose. J’ai commencé à réfléchir parce que je me suis dit : le foot c’est quelque chose de majeur, même sur le plan des affaires. J’ai suivi mon idée et quand j’ai su que la prestigieuse équipe de Marseille était une opportunité, j’en ai profité.
Combien avez-vous payé ?
115 millions, c’est le prix d’achat. L’aspect investissement est une question qui doit être décidée en CE. On doit discuter plus tard. En France, il y a des règles à respecter, il y a des employés à l’OM, c’est une entreprise importante. On doit parler avec le CE. C’est le processus actuel.
Qu’avez-vous dit aux employés et aux joueurs ?
Au départ, j’étais très nerveux, les mots ne sortaient pas facilement. J’arrivais devant un rêve de voir les joueurs du terrain hors du terrain mais finalement j’ai parlé du fond de mon cœur parce que je suis fan, un supporteur inconditionnel et c’est tout. J’ai parlé de gagner, et si notre énergie peut continuer à faire en sorte que cette équipe soit une équipe gagnante, voilà…
Vous achetez l’OM pour gagner de l’argent ou pour le « fun » ?
C’est une combinaison des deux. On ne peut pas réussir sans avoir le côté homme d’affaire et le côté supporteur.
Vous réalisez la pression de la ville, des supporteurs ?
Les supporteurs, c’est l’une des raisons pour lesquelles je fais cet investissement. Monsieur Dreyfus m’a invité à quelques matchs mais je crois que je regardais plus les supporteurs que le match sur le terrain. Je me suis dit qu’avec de tels supporteurs, on ne pouvait pas échouer.
Qui vous a offert son maillot ?
Monsieur Ribéry m’a donné le maillot au nom de l’équipe. C’est le maillot générique OM.
Vous ne craignez pas d’échouer ?
Le sport, c’est du business. On va conduire cette activité, gérer l’OM comme une affaire de business et on va s’appuyer et soutenir l’équipe de direction sportive pour être une équipe gagnante. Mais c’est géré comme une activité commerciale.
Combien de temps vous donnez-vous pour réussir ?
Ca ne peut pas arriver comme ça en 24H. Il faut terminer la transaction pour aller jusqu’à la fin de la saison en faisant du mieux possible, gagner le championnat pourquoi pas ? Le processus va s’étaler dans le temps. On verra après.
Vous gardez tout le monde, joueurs et dirigeants ?
On est ici pour soutenir, apporter un complément à ce qu’on a à l’équipe en place….
Il se lève.
Les photographes se ruent sur lui…
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