25-09-2005, 20:49
Il est des matchs qui vous filent le tournis plus qu’un après-midi de montagnes russes à la foire du Trône. Il est des matchs qui vous procurent tellement de frissons que vous êtes obligés d’enfiler fissa le polaire de mamie même sous 40° à l’ombre. Il est des matchs qui vous gratifient d’une chair de poule propre à exciter tous les coqs du voisinage. Même que les vioques alentours se réveillent la nuit en entendant les cocoricos des volatiles en rut...
Dieu me tripote, l’opus aller de ces préliminaires UEFA, n’appartenait pas, loin s’en faut, à cette catégorie de souvenirs indélébiles. Plus soporifique qu’une palette de somnifères, cette parodie de ballon rond estampillée pieds carrés eut pu endormir tranquillou un régiment de chasseurs alpins insomniaques. Le genre de choses qu’aurait du être remboursé illico presto par la sécurité sociale pour faire des éconocroques sur les gélules du sommeil. Un vrai bad trip sur le port d’Anvers qui avait plongé notre OM en léthargie avancée…
En clair, question intrigue, ce machin (comme bredouillait en son temps le général Deux Cannes à Pêche à propos de l’ONU) relevait plus, malgré les appâts rances, d’un remake de la Belle au bois dormant que de celui de Germinal. Le problemo était que là, le prince charmant s’appelait Robert, portait accessoirement des tongs les soirs de grands soirs et avait une haleine de coyote dû à un abus de cigares gros comme les cuisses de Serena Williams…
Avec sézigue, c’était pas gagné d’avance pour tirer des bras de Morphée tout cet aréopage de garçons-coiffeurs. Le Bob, il avait autant de charisme qu’un batracien sur un Zippo made in Taïwan. Autant d’aura que le grand manitou de la secte des adorateurs de boîtes de camembert C½ur de Lion. Bref, on n’était pas dans la mouise, comme on dit pour rester courtois et bien élevé sous la mère quand on est veau fermier…
Bon, on avait bien le Janot en magasin, pour tenter de faire sortir de sa torpeur notre OM sous narcose. Sacré pastis ! Lui, y’avait pas à tortiller du croupion, sa p’tite folie, c’était bel et bien sa team intime. Il l’avait dans la peau même que dès fois, comme à Bonal, il pouvait plus la regarder tellement qu’elle lui faisait peur. Honte aussi à l’occase. Les soirs de défaite, le rougeaud aux lampions tristes ressemblait à une sorte d’amoureux transi, de ceusses qui se voilent la face quand leur douce les trahit. Un cocu magnifique qui pardonne à chaque fois malgré sa collec imprenable de paires de cornes…
En définitive, fallait pitêtre sortir la boîte à claques. Montrer qui c’était le boss, bordel ! Mais, vrai qu’en l’occurrence, cette année, il n’avait pas gagné le concours de circonstances, Jean de Mostaganem. Entre l’inconstance d’Oruma, capable de tout mais aussi de rien, le très grand âge de Déhu et de Lamouchi, les relances hasardeuses de Meïté, les marquages approximatifs de Taïwo, [size=2]les passes foireuses de Cana pas vraiment à la noce (Marthe Richard si tu nous lis), la méforme chronique de Beye, les vendanges précoces de Niang, la lenteur et la faiblesse technique de Gimenez, le tout ajouté à l’énigme de l’Inca venu d’Ukraine, ça faisait beaucoup pour un seul OM… [/size]
Juste un petit rappel en bémol, tout ce petit monde n’était pas venu chez nous par hasard. Comme dirait l’autre, on les avait aidés. « On a fait un recrutement qui tient du miracle en fonction de nos moyens » se persuadait chaque matin sous la douche un la caution Marseillaise, bien en chair(e) depuis sa nouvelle nomination. Ben voyons, la méthode Coué, y’avait que ça de vrai. La foi renverse les montagnes rappelait le vieil adage. Pis là, ça tombait bien, pour l’heure, y’avait ni montagne ni même une vague colline. Seulement un plat pays de rongeurs où les fers de lance s’appelaient Cavens et N’Diefi...
Leur début de saison aux mangeurs de frites-mayo avait été calamiteux (bienvenue au club, ça rappelle des choses qui fâchent), leur fond de jeu était indigent (bis repetita placent) et leur coach venait d’être viré (le nôtre trônait encore sur un siège éjectable). Hors donc peuchère, même sans l’immense Ribéry, malheureusement suspendu, mais avé dans les valdoches, le rassurant Carrasso , avé César aussi, morituri te salutant, et avé le douzième homme des travées toujours fidèle au poste, y’avait quand même moyen, sans trop se prendre le chou, d’éradiquer jeudi les Rats du territoire provençal. Vu le niveau des prestations olympiennes actuelles, la suite des opérations en Ligue gauloise s’avérerait assurément une autre paire de manches. [size=2]Dame, les retrousser fissa apparaissait déjà comme une urgence… [/size]
boeuf mode
Dieu me tripote, l’opus aller de ces préliminaires UEFA, n’appartenait pas, loin s’en faut, à cette catégorie de souvenirs indélébiles. Plus soporifique qu’une palette de somnifères, cette parodie de ballon rond estampillée pieds carrés eut pu endormir tranquillou un régiment de chasseurs alpins insomniaques. Le genre de choses qu’aurait du être remboursé illico presto par la sécurité sociale pour faire des éconocroques sur les gélules du sommeil. Un vrai bad trip sur le port d’Anvers qui avait plongé notre OM en léthargie avancée…
En clair, question intrigue, ce machin (comme bredouillait en son temps le général Deux Cannes à Pêche à propos de l’ONU) relevait plus, malgré les appâts rances, d’un remake de la Belle au bois dormant que de celui de Germinal. Le problemo était que là, le prince charmant s’appelait Robert, portait accessoirement des tongs les soirs de grands soirs et avait une haleine de coyote dû à un abus de cigares gros comme les cuisses de Serena Williams…
Avec sézigue, c’était pas gagné d’avance pour tirer des bras de Morphée tout cet aréopage de garçons-coiffeurs. Le Bob, il avait autant de charisme qu’un batracien sur un Zippo made in Taïwan. Autant d’aura que le grand manitou de la secte des adorateurs de boîtes de camembert C½ur de Lion. Bref, on n’était pas dans la mouise, comme on dit pour rester courtois et bien élevé sous la mère quand on est veau fermier…
Bon, on avait bien le Janot en magasin, pour tenter de faire sortir de sa torpeur notre OM sous narcose. Sacré pastis ! Lui, y’avait pas à tortiller du croupion, sa p’tite folie, c’était bel et bien sa team intime. Il l’avait dans la peau même que dès fois, comme à Bonal, il pouvait plus la regarder tellement qu’elle lui faisait peur. Honte aussi à l’occase. Les soirs de défaite, le rougeaud aux lampions tristes ressemblait à une sorte d’amoureux transi, de ceusses qui se voilent la face quand leur douce les trahit. Un cocu magnifique qui pardonne à chaque fois malgré sa collec imprenable de paires de cornes…
En définitive, fallait pitêtre sortir la boîte à claques. Montrer qui c’était le boss, bordel ! Mais, vrai qu’en l’occurrence, cette année, il n’avait pas gagné le concours de circonstances, Jean de Mostaganem. Entre l’inconstance d’Oruma, capable de tout mais aussi de rien, le très grand âge de Déhu et de Lamouchi, les relances hasardeuses de Meïté, les marquages approximatifs de Taïwo, [size=2]les passes foireuses de Cana pas vraiment à la noce (Marthe Richard si tu nous lis), la méforme chronique de Beye, les vendanges précoces de Niang, la lenteur et la faiblesse technique de Gimenez, le tout ajouté à l’énigme de l’Inca venu d’Ukraine, ça faisait beaucoup pour un seul OM… [/size]
Juste un petit rappel en bémol, tout ce petit monde n’était pas venu chez nous par hasard. Comme dirait l’autre, on les avait aidés. « On a fait un recrutement qui tient du miracle en fonction de nos moyens » se persuadait chaque matin sous la douche un la caution Marseillaise, bien en chair(e) depuis sa nouvelle nomination. Ben voyons, la méthode Coué, y’avait que ça de vrai. La foi renverse les montagnes rappelait le vieil adage. Pis là, ça tombait bien, pour l’heure, y’avait ni montagne ni même une vague colline. Seulement un plat pays de rongeurs où les fers de lance s’appelaient Cavens et N’Diefi...
Leur début de saison aux mangeurs de frites-mayo avait été calamiteux (bienvenue au club, ça rappelle des choses qui fâchent), leur fond de jeu était indigent (bis repetita placent) et leur coach venait d’être viré (le nôtre trônait encore sur un siège éjectable). Hors donc peuchère, même sans l’immense Ribéry, malheureusement suspendu, mais avé dans les valdoches, le rassurant Carrasso , avé César aussi, morituri te salutant, et avé le douzième homme des travées toujours fidèle au poste, y’avait quand même moyen, sans trop se prendre le chou, d’éradiquer jeudi les Rats du territoire provençal. Vu le niveau des prestations olympiennes actuelles, la suite des opérations en Ligue gauloise s’avérerait assurément une autre paire de manches. [size=2]Dame, les retrousser fissa apparaissait déjà comme une urgence… [/size]
boeuf mode