22-09-2005, 20:43
OM - Metz : Et Messins, tu les aimes Messins?
Si ce n'est quelques éclaircies entr'aperçues au hasard de joutes européennes, le temps est globalement maussade sur l'ensemble du territoire. Au sortir d'une belle saucée aux abords de la ville rose, les quelques rayons esquissés ces derniers jours semblent tout à coup bien pâles, bien ternes. Alain Gillot empêtré dans les cartes et les formules, le temps est tout bêtement variable... comme souvent, comme toujours. Un soupçon de ciel gris, toujours à deux doigts de l'orage, qui ne doit son salut qu'aux éclairs de certains.
En championnat l'équipe se cherche, les joueurs s'ignorent et l'entraîneur ne trouve rien. Elémentaire mon cher Wilson... Un jour sur le terrain, les trois suivants au gnouf, ou à servir des Cuba libre à défaut de toasts au caviar. Alors on en espère de Ribery, l'homme en vue assurément, qui surnage légèrement de cette torpeur assourdissante. Même si les quelques autres n'ont globalement pas démérité, que ce soit Cana, Lamouchi, Delfim ou bien Nasri. Peut-être pas encore réguliers, pas toujours bien utilisés, mais si le milieu est trop neutre, terne souvent, il sait aussi être éclatant parfois. C'est sûrement plus haut que le bas blesse, du côté des Niang, Gimenez ou Mendoza, encore aux abonnés absents. Allo? A l'huile. Il en faudrait bien quelques bidons aussi pour soulager les rhumatismes du vieux Dehu et remettre à flot ses camarades de l'arrière garde. Parce que si devant c'est le flou, derrière c'est plutôt transparent. Du net et cent bavures. Tarif habituel. Peut on encore rêver d'un César impérial et d'un Beye retrouvé ?
Le casse-tête de Fernandez semble ne pas avoir de faim, un coaching sans reliefs et un discours qui frôle l'indigestion. Et les Messins? Tu les aimes les Messins? Le voilà sur le point de retrouver ses semblables. Muller et ses mulets, avec tout mon respect, probablement l'effectif le plus faible de L1. Quatre nuls, quatre défaites, quatre points. Encore trucidés il y a trois jours par de bien piètres bourguignons sous la houlette de feu Peguy. Si par chez nous on guette l'orage, ceux-là peuvent craindre un nom de femme, petite soeur de Catherine ou Rita, puisque leurs prochaines batailles ne seront rien de moins que Marseille, Bordeaux, Monaco et Lyon. Joël pourrait bien devancer notre Jeannot national pour ce qui est de se faire rapatrier du front. C'est donc au coeur de la Lorraine que se profile un nouveau plan Orsec. Sachons ne pas retarder l'échéance... Et tes fesses? Elles éviteront peut-être un vilain coup de chaleur.
Alors que les rencontres s'enchaînent, l'équipe reste fatalement entravée. L'équilibre est fragile, constamment sur le point d'exploser. Le point G, la bombe H pour le jour J, la bataille qui se profile, la victoire au bout des trois poings, trois buts minimum contre une équipe de caves recroquevillés dans leurs tranchées... Ainsi soient leurs têtes sous le feu des droits obus.
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