21-08-2005, 11:30
Il n’y a plus de tergiversation possible : ce mardi, il faudra tout donner, ne pas calculer, pour tenter de remonter le déficit de buts enregistré au match aller de cette finale en deux actes. Rentrer sur le terrain le mors aux dents, prendre le jeu à notre compte, l’objectif étant d’arriver au même score que face aux collègues du sieur Di Canio.
Oui mais voilà, on connaît l’objectif, les moyens que l’on a pour y arriver semblent bien plus difficiles d’accès…
Prendre le jeu à son compte… Voilà quelque chose qui, en théorie, devrait être faisable pour toute équipe arborant le maillot olympien sur ses terres. Or, depuis le début de cette saison, à quasiment aucun moment cet effectif n’a semblé capable de construire ses offensives, de préparer des attaques, se contentant d’une attitude de repli sur lui-même, arc-bouté sur ses arrières, trop occupé à combler les plaies d’un secteur défensif déficient, et se contentant de contres par-ci par-là, comptant sur les faiblesses de l’adversaire plutôt que sur ses qualités propres.
Et pourtant, les talents à l’état pur ne manquent pas, et ceci dans tous les secteurs du jeu. Mais une gestion sportive hasardeuse, voire profondément absurde, risque de tuer toute velléité d’organisation dans l’½uf. Car il est certes question ici de construction sur le terrain, mais celle-ci n’est envisageable que dans le cadre d’une construction cohérente et à long terme d’une équipe.
On pourra avoir les meilleurs joueurs du monde sous la main, si on ne leur laisse pas le temps de trouver des automatismes, si on les fait aller et venir d’un club à l’autre et qu’on ne leur donne pas plus d’un an pour faire leurs preuves, on n’arrivera jamais à rien. A bon entendeur…
Enfin passons sur ce trait d’humeur et revenons-en à nos moutons. La question qui se pose est de savoir si cette équipe a la capacité de se transcender, de passer outre ses carences pour nous livrer un match de folie. On a eu un début de réponse au tour précédent, le match retour laissant entrevoir des choses plus qu’encourageantes. Oui mais voilà, la suite nous a laissé comme un goût d’inachevé, tant de lacunes venant entacher les quelques espoirs que le public marseillais avait placé en cette jeune équipe.
C’est donc à l’issue de cette rencontre que nous aurons une vraie réponse, la configuration et l’enjeu de ce match retour étant sans équivoque. Il faudra se battre pour ne pas disparaître, lutter pour ne pas sombrer, vaincre ou périr. Ce sera quitte ou double, et seule une volonté inébranlable associée à une infaillible solidarité donneront les clefs d’une qualification européenne, condition sine qua non à remplir pour pouvoir prétendre à un statut de club incontournable sur la scène internationale, ce que l’OM n’aurait jamais dû cesser d’être.
Mardi prochain, tout le monde devra répondre présent, des supporteurs lambda devant leur téléviseur aux plus grands habitués des travées du Vél’, si les bons résultats de l’OM sont une nécessité pour nous, les joueurs ont besoin de la confiance du peuple marseillais dans son ensemble, alors mardi prochain montrons à toute la France du football qu’impossible n’est pas marseillais, et que quoi qu’il arrive le public olympien sera toujours là pour aider ses joueurs à franchir des montagnes.
Le foot c’est pas la guerre, mais en ce jour un âpre combat s’annonce, tous les marseillais seront sur le pont, alors donnons à notre équipe les moyens de résoudre l’équation qui les attend, trois buts sinon rien !
Allez l’OM !
Wiss
Oui mais voilà, on connaît l’objectif, les moyens que l’on a pour y arriver semblent bien plus difficiles d’accès…
Prendre le jeu à son compte… Voilà quelque chose qui, en théorie, devrait être faisable pour toute équipe arborant le maillot olympien sur ses terres. Or, depuis le début de cette saison, à quasiment aucun moment cet effectif n’a semblé capable de construire ses offensives, de préparer des attaques, se contentant d’une attitude de repli sur lui-même, arc-bouté sur ses arrières, trop occupé à combler les plaies d’un secteur défensif déficient, et se contentant de contres par-ci par-là, comptant sur les faiblesses de l’adversaire plutôt que sur ses qualités propres.
Et pourtant, les talents à l’état pur ne manquent pas, et ceci dans tous les secteurs du jeu. Mais une gestion sportive hasardeuse, voire profondément absurde, risque de tuer toute velléité d’organisation dans l’½uf. Car il est certes question ici de construction sur le terrain, mais celle-ci n’est envisageable que dans le cadre d’une construction cohérente et à long terme d’une équipe.
On pourra avoir les meilleurs joueurs du monde sous la main, si on ne leur laisse pas le temps de trouver des automatismes, si on les fait aller et venir d’un club à l’autre et qu’on ne leur donne pas plus d’un an pour faire leurs preuves, on n’arrivera jamais à rien. A bon entendeur…
Enfin passons sur ce trait d’humeur et revenons-en à nos moutons. La question qui se pose est de savoir si cette équipe a la capacité de se transcender, de passer outre ses carences pour nous livrer un match de folie. On a eu un début de réponse au tour précédent, le match retour laissant entrevoir des choses plus qu’encourageantes. Oui mais voilà, la suite nous a laissé comme un goût d’inachevé, tant de lacunes venant entacher les quelques espoirs que le public marseillais avait placé en cette jeune équipe.
C’est donc à l’issue de cette rencontre que nous aurons une vraie réponse, la configuration et l’enjeu de ce match retour étant sans équivoque. Il faudra se battre pour ne pas disparaître, lutter pour ne pas sombrer, vaincre ou périr. Ce sera quitte ou double, et seule une volonté inébranlable associée à une infaillible solidarité donneront les clefs d’une qualification européenne, condition sine qua non à remplir pour pouvoir prétendre à un statut de club incontournable sur la scène internationale, ce que l’OM n’aurait jamais dû cesser d’être.
Mardi prochain, tout le monde devra répondre présent, des supporteurs lambda devant leur téléviseur aux plus grands habitués des travées du Vél’, si les bons résultats de l’OM sont une nécessité pour nous, les joueurs ont besoin de la confiance du peuple marseillais dans son ensemble, alors mardi prochain montrons à toute la France du football qu’impossible n’est pas marseillais, et que quoi qu’il arrive le public olympien sera toujours là pour aider ses joueurs à franchir des montagnes.
Le foot c’est pas la guerre, mais en ce jour un âpre combat s’annonce, tous les marseillais seront sur le pont, alors donnons à notre équipe les moyens de résoudre l’équation qui les attend, trois buts sinon rien !
Allez l’OM !
Wiss