09-03-2005, 19:41
(Modification du message : 09-03-2005, 19:52 par Georges Profond.)
Tu es serein après les perquisitions ?
Serein, je le suis certainement. Ce n’est jamais agréable effectivement d’être interrogé par la police. Mais je suis d’une sérénité sans faille. Cette perquisition s’explique dans le cadre de l’affaire qui est ouverte et qui concerne le PSG. Les renseignements que j’ai pu recueillir m’amènent à penser que cela concerne tous les agents qui ont déjà travaillé avec le PSG. Toutes les transactions qui ont eu lieu avec le PSG, sont aujourd’hui l’objet d’une vérification. Comme j’étais l’un des agents actifs sur le marché, j’ai quand même eu à avoir des joueurs au PSG depuis Bernard Lama, en passant par Laurent Robert ou M’Bami et Tourré. Il est normal, m’a-t-on dit, qu’on cherche à vérifier. Je tiens simplement à faire un démenti puisque j’ai pu lire une dépêche où il est question d’une tonne de documents, de cartons qui aurait été saisis chez moi. Je m’inscris complètement en faux contre ça. Complètement. En vérité un seul à un document a été saisi, c’est le document qui concerne la passation de ma société vis-à-vis de Pierre Frelot. C’est le seul document qui a été saisi. Ce document n’était l’objet de quelque cachotterie que ce soit, c’était un document tout à fait lisible puisque cette cession, je le répète, a été faite par des spécialistes de ce genre d’opération, c’est-à-dire par des avocats et par des banquiers. Sur ce plan-là je n’avais rien à cacher.
On va faire l’amalgame entre cette affaire est un position actuelle à l’OM ?
Et je ne peux pas interdire aux gens de faire des amalgames. La seule chose que je peux dire c’est que si les choses sont bien expliquées, l’amalgame ne sera évidemment pas fait. Je suis à l’OM depuis le début de la saison, je fais ici mon travail avec la même conscience que je faisais du temps où j’étais agent. Avec le même scrupule de bien faire les choses dans tous les sens. Il y aura toujours des esprits qui ne manqueront pas de faire l’amalgame, mais je pense qu’il revient aussi à ceux qui seront chargés de donner l’information de faire le tri.
Pourquoi Frelot ?
Il faut savoir que Pierre Frelot a été très longtemps responsable au PSG. À cet égard il a vu signer beaucoup, beaucoup de contrats effectivement. Il a aussi fait c’est vrai de nombreux documents. À ce titre là, il est concerné par l’enquête du PSG. Que je lui cède ma société, effectivement ça peut amener certains à s’interroger. Mais je veux faire un bref rappel encore sur la manière dont j’ai été amené à céder cette société à Pierre Frelot. Dans un premier temps la seule chose qui m’intéressait, c’était d’arrêter complètement l’activité de « Mondial Promotion ». D’essayer de voir vers qui je pouvais tourner les garçons qui continuaient à me faire confiance. Ce n’était pas facile parce que même si certains agents avaient pris contact avec moi, il y avait toujours une réticence, ou en tout cas une réserve que je posais concernant cette chose là. Pour l’anecdote, j’ai reçu un SMS sur mon portable de la part de Pierre Frelot me disant « compliment pour ton passage dans le rang des dirigeants au moment où moi je passe de l’autre côté puisque je viens d’avoir ma licence d’agent ». Il y a des gens qui étaient avec moi ce jour-là. J’ai sauté sur l’occasion en me disant, « Tiens en voilà un au moins avec qui je pourrais peut être discuter sur la cession de la société premièrement parce que je le connais bien et que j’ai de l’estime pour lui. Deuxièmement c’est quelqu’un qui est au fait des contrats, il les connaît très bien. Troisièmement, élément essentiel à mes yeux à l’époque, c’était de dire il n’a au moins pas de dossier gênant dans le monde des agents puisqu’il ne l’a pas encore été. Il vient à peine d’avoir sa licence. » Voilà les raisons qui m’ont amené à choisir Pierre Frelot. A ce moment là il était à l’étranger, je l’ai appelé au téléphone parce que cela me paraissait être la bonne idée. Dès que je l’ai eu au téléphone je lui ai demandé si ça l’intéresserait de reprendre la société. Evidemment il était très content de pouvoir reprendre la suite d’un portefeuille que beaucoup estimaient de bonne qualité. Il est venu à Marseille, nous avons discuté et quand nous avons arrêté le principe de la session, nous avons mis l’opération entre les mains de spécialistes c’est-à-dire des avocats, des banquiers, des comptables, des experts-comptables qui ont fait la cession dans les règles. Il n’y a absolument rien à cacher là-dessus. Ça aurait été bien imprudent à l’heure où je quittais « Mondial » de commencer à faire une imprudence. Sur ce plan là je pense que les choses sont très claires aussi.
Tu es serein ?
Je suis d’une sérénité absolue. Ça c’est sûr. Vous savez le problème de ces questions ce n’est pas tant la sérénité qu’on a ou qu’on n’a pas. Le seul problème c’est, comme on le disait tout à l’heure, l’amalgame qui peut être fait. Dès lors qu’on parle de perquisition, d’être entendu, c’est l’association d’idées qui peut en être faites qui est le plus terrible dans ces affaires-là. Ce n’est pas de dire est que j’ai fait ou est-ce que je n’ai pas fait. Chacun est capable de savoir ce qu’il a fait ou ce qu’il n’a pas fait de sa vie. De ce point de vue là, je sais parfaitement ce que j’ai eu à faire. C’est d’ailleurs très curieux qu’après tant d’années de pratique, pourtant à Marseille où j’étais domicilié, où les problèmes n’ont pas manqué, c’est quand même curieux que jamais, je dis bien jamais, je n’ai été entendu une seule fois et que subitement je commence, sur le tard, à faire des choses qui ne seraient pas bien. Je pense qu’il y a une curiosité par là. C’est un fait qui peut être vérifié. Toutes les questions, tous les problèmes qui ont toujours surgi, jamais mon nom n’a été cité de près ou de loin. Jamais je n’ai été convoqué dans une quelconque affaire ayant cours, que ce soit à Marseille, où elles n’ont pas manqué, ou ailleurs. Et alors subitement… C’est vrai que c’est beaucoup plus porteur de dire les agents qui ont travaillé avec le PSG dont le président du directoire de l’olympique de Marseille, Pape Diouf. C’est plus porteur que d’en rester simplement aux agents qui ont été en contact avec le PSG. Moi je vous laisse tirer la conclusion que vous souhaitez.
Vous vous sentez fragilisé ?
Non, absolument pas. Et je me sens le moins du monde fragilisé puisque c’est un problème qui va certainement suivre son cours. J’espère simplement, toujours dans ce genre de situation là, que quant sa se commence et que ça se termine, on en connaisse dans les mêmes termes à la manière dont ça fini, c’est quand même toujours important de savoir comment ça finit. Mais c’est vrai que ça intéresse un peu moins les gens. On verra à ce moment-là. Mais aujourd’hui je ne me sens absolument pas fragilisé ni en quelconque prise de défaut.
Est que vous êtes sur que, dans les investigations menées ce matin, certaines ne visent pas l’olympique de Marseille ?
Non pas du tout. En tout cas pas à ma connaissance.
Il y a une enquête qui est diligentée au PSG et qui concerne l’ensemble, je dis bien l’ensemble des transferts qui ont eu lieu dans ce club là. Tous les transferts. Donc quiconque a fait, ou à participer à un transfert au PSG, est entendu. Tous les transferts qui ont eu lieu sont l’objet de vérifications. Je ne me souviens plus de la période.
Il n’y a pas un dossier sur lequel tu as été plus entendu ?
Non absolument pas.
Il y a un lien entre opération de ce matin et celle menée il y a quelques jours dans plusieurs clubs français ?
Je ne sais pas exactement. Je pense que les enquêtes sont imbriquées les unes sur les autres. La seule chose que je peux dire pour ce qui me concerne c’est de vérifier ce qu’il en est… et je peux vous dire qu’à part ce document dont je vous ai parlé, il n’y en n’a pas un autre qui a intéressé les… il y a rien, absolument rien que nous avons cherché à cacher ou pas. La société « Mondial Promotion » a toujours vécu en toute clarté, en toute transparence. Tout ce qui s’y est passé et consigné dans des livres. J’ai été l’objet d’une vérification sociale et fiscale plusieurs fois. Rien ne n’a jamais été vu comme anomalie. Lorsque je parle de sérénité, c’est la vérité.
Une anomalie aurait pu se produire a ton insu ?
Entre anomalie et malversation, il y a une différence. Qu’il y ait eu des erreurs comptables, lorsqu’on est l’objet d’une vérification, il y a toujours ici ou là un petit réajustement comptable ou social qui peut se faire. Mais ça, ça n’a rien à voir avec une malversation. Je suis convaincu qu’il n’y a pas eu de malversation.
Ils sont venus à ton domicile mais pourquoi sont-ils venus au bureau pour la perquisition ?
C’est tout à fait légitime. Ils cherchent des documents relatifs à ces transferts là. Ils sont survenus ici parce que lorsqu’ils m’ont demandé où j’avais d’autres papiers, j’ai répondu que j’en avais ici aussi. Ils sont venus à mon bureau mais ils n’en ont pas pris un seul. Pas un !
On t’avait dit de ne pas travailler avec le PSG !
Si c’était à refaire je recommencerais parce que je n’ai rien à me reprocher.
Tu vas en parler aux joueurs ?
C’est d’abord une affaire personnelle avec simplement pour moi un devoir d’informer les gens avec lesquels je travaille. C’est tout à fait légitime et logique.
Comment tu vois la suite ?
La suite d’une affaire judiciaire, je ne peux pas en parler parce que c’est la première fois que je suis plus ou moins confronté à ça. La seule chose que je sais c’est qu’ils m’ont posé certaines questions, ça n’a pas dépassé deux feuillets, je peux le dire et l’ont emporté qu’un feuillet. Lorsque je lis des cartons ont été enlevés à la commanderie, ça me fait un peu sourire.
Tu pourrais être entendu par le juge prochainement ?
Je ne sais absolument pas.
Comment explique que la justice s’intéresse actuellement aux agents de joueurs ?
Je ne sais pas. Peut-être qu’à la justice a constaté certaines anomalies de fait dans ce qui est des comptes du PSG. Je suppose, je ne sais pas, je suppose. Je peux répondre de moi-même mais je ne peux pas répondre des autres. Moi la seule chose que j’ai dite et que je répète c’est que je suis certainement dans ce milieu là l’un des agents les plus anciens, ça vous me serez gré, et pendant tant d’années je n’ai jamais été l’objet, je le répète, d’aucune menace, de rien. Subitement que les choses arrivent comme ça, ça prêterait à sourire si ça n’impliquait pas certaines autres choses. Tout ce que j’ai fait a toujours été transparent. J’ai toujours refusé d’entrer dans ce qui ne me paraissait pas légal. Je continue à avoir le même état d’esprit aujourd’hui.
Tu penses qu’à une certaine époque des agents peut déraper ?
On parle des agents beaucoup plus facilement que d’autres. Moi je ne crois pas qu’une anomalie ou qu’un dérapage puisse se produire sans qu’il n’y ait partie consentantes. Il faut, à mon sens, qu’il y ait des dirigeants qui acceptent. Des joueurs qui acceptent. Des agents qui acceptent. Les agents ont peut-être tous les pouvoirs du monde, on peut leur prêter tous les pouvoirs du monde, mais moi quand j’ai fait ce métier-là, je ne me suis jamais senti en situation de pouvoir absolu. C’est-à-dire de fermer les yeux de tout le monde, de fermer le sens de la réflexion de tout le monde et de faire comme je voulais. Moi je me suis toujours trouvé devant des interlocuteurs qui eux aussi avaient la capacité de dire oui ou non. Alors je ne vois pas pourquoi tout simplement il faudrait toujours parler des agents qui auraient dérapé. Je crois que si dérapage il y a eu, c’est plus le monde de football qui a dérapé que le monde des agents.
Serein, je le suis certainement. Ce n’est jamais agréable effectivement d’être interrogé par la police. Mais je suis d’une sérénité sans faille. Cette perquisition s’explique dans le cadre de l’affaire qui est ouverte et qui concerne le PSG. Les renseignements que j’ai pu recueillir m’amènent à penser que cela concerne tous les agents qui ont déjà travaillé avec le PSG. Toutes les transactions qui ont eu lieu avec le PSG, sont aujourd’hui l’objet d’une vérification. Comme j’étais l’un des agents actifs sur le marché, j’ai quand même eu à avoir des joueurs au PSG depuis Bernard Lama, en passant par Laurent Robert ou M’Bami et Tourré. Il est normal, m’a-t-on dit, qu’on cherche à vérifier. Je tiens simplement à faire un démenti puisque j’ai pu lire une dépêche où il est question d’une tonne de documents, de cartons qui aurait été saisis chez moi. Je m’inscris complètement en faux contre ça. Complètement. En vérité un seul à un document a été saisi, c’est le document qui concerne la passation de ma société vis-à-vis de Pierre Frelot. C’est le seul document qui a été saisi. Ce document n’était l’objet de quelque cachotterie que ce soit, c’était un document tout à fait lisible puisque cette cession, je le répète, a été faite par des spécialistes de ce genre d’opération, c’est-à-dire par des avocats et par des banquiers. Sur ce plan-là je n’avais rien à cacher.
On va faire l’amalgame entre cette affaire est un position actuelle à l’OM ?
Et je ne peux pas interdire aux gens de faire des amalgames. La seule chose que je peux dire c’est que si les choses sont bien expliquées, l’amalgame ne sera évidemment pas fait. Je suis à l’OM depuis le début de la saison, je fais ici mon travail avec la même conscience que je faisais du temps où j’étais agent. Avec le même scrupule de bien faire les choses dans tous les sens. Il y aura toujours des esprits qui ne manqueront pas de faire l’amalgame, mais je pense qu’il revient aussi à ceux qui seront chargés de donner l’information de faire le tri.
Pourquoi Frelot ?
Il faut savoir que Pierre Frelot a été très longtemps responsable au PSG. À cet égard il a vu signer beaucoup, beaucoup de contrats effectivement. Il a aussi fait c’est vrai de nombreux documents. À ce titre là, il est concerné par l’enquête du PSG. Que je lui cède ma société, effectivement ça peut amener certains à s’interroger. Mais je veux faire un bref rappel encore sur la manière dont j’ai été amené à céder cette société à Pierre Frelot. Dans un premier temps la seule chose qui m’intéressait, c’était d’arrêter complètement l’activité de « Mondial Promotion ». D’essayer de voir vers qui je pouvais tourner les garçons qui continuaient à me faire confiance. Ce n’était pas facile parce que même si certains agents avaient pris contact avec moi, il y avait toujours une réticence, ou en tout cas une réserve que je posais concernant cette chose là. Pour l’anecdote, j’ai reçu un SMS sur mon portable de la part de Pierre Frelot me disant « compliment pour ton passage dans le rang des dirigeants au moment où moi je passe de l’autre côté puisque je viens d’avoir ma licence d’agent ». Il y a des gens qui étaient avec moi ce jour-là. J’ai sauté sur l’occasion en me disant, « Tiens en voilà un au moins avec qui je pourrais peut être discuter sur la cession de la société premièrement parce que je le connais bien et que j’ai de l’estime pour lui. Deuxièmement c’est quelqu’un qui est au fait des contrats, il les connaît très bien. Troisièmement, élément essentiel à mes yeux à l’époque, c’était de dire il n’a au moins pas de dossier gênant dans le monde des agents puisqu’il ne l’a pas encore été. Il vient à peine d’avoir sa licence. » Voilà les raisons qui m’ont amené à choisir Pierre Frelot. A ce moment là il était à l’étranger, je l’ai appelé au téléphone parce que cela me paraissait être la bonne idée. Dès que je l’ai eu au téléphone je lui ai demandé si ça l’intéresserait de reprendre la société. Evidemment il était très content de pouvoir reprendre la suite d’un portefeuille que beaucoup estimaient de bonne qualité. Il est venu à Marseille, nous avons discuté et quand nous avons arrêté le principe de la session, nous avons mis l’opération entre les mains de spécialistes c’est-à-dire des avocats, des banquiers, des comptables, des experts-comptables qui ont fait la cession dans les règles. Il n’y a absolument rien à cacher là-dessus. Ça aurait été bien imprudent à l’heure où je quittais « Mondial » de commencer à faire une imprudence. Sur ce plan là je pense que les choses sont très claires aussi.
Tu es serein ?
Je suis d’une sérénité absolue. Ça c’est sûr. Vous savez le problème de ces questions ce n’est pas tant la sérénité qu’on a ou qu’on n’a pas. Le seul problème c’est, comme on le disait tout à l’heure, l’amalgame qui peut être fait. Dès lors qu’on parle de perquisition, d’être entendu, c’est l’association d’idées qui peut en être faites qui est le plus terrible dans ces affaires-là. Ce n’est pas de dire est que j’ai fait ou est-ce que je n’ai pas fait. Chacun est capable de savoir ce qu’il a fait ou ce qu’il n’a pas fait de sa vie. De ce point de vue là, je sais parfaitement ce que j’ai eu à faire. C’est d’ailleurs très curieux qu’après tant d’années de pratique, pourtant à Marseille où j’étais domicilié, où les problèmes n’ont pas manqué, c’est quand même curieux que jamais, je dis bien jamais, je n’ai été entendu une seule fois et que subitement je commence, sur le tard, à faire des choses qui ne seraient pas bien. Je pense qu’il y a une curiosité par là. C’est un fait qui peut être vérifié. Toutes les questions, tous les problèmes qui ont toujours surgi, jamais mon nom n’a été cité de près ou de loin. Jamais je n’ai été convoqué dans une quelconque affaire ayant cours, que ce soit à Marseille, où elles n’ont pas manqué, ou ailleurs. Et alors subitement… C’est vrai que c’est beaucoup plus porteur de dire les agents qui ont travaillé avec le PSG dont le président du directoire de l’olympique de Marseille, Pape Diouf. C’est plus porteur que d’en rester simplement aux agents qui ont été en contact avec le PSG. Moi je vous laisse tirer la conclusion que vous souhaitez.
Vous vous sentez fragilisé ?
Non, absolument pas. Et je me sens le moins du monde fragilisé puisque c’est un problème qui va certainement suivre son cours. J’espère simplement, toujours dans ce genre de situation là, que quant sa se commence et que ça se termine, on en connaisse dans les mêmes termes à la manière dont ça fini, c’est quand même toujours important de savoir comment ça finit. Mais c’est vrai que ça intéresse un peu moins les gens. On verra à ce moment-là. Mais aujourd’hui je ne me sens absolument pas fragilisé ni en quelconque prise de défaut.
Est que vous êtes sur que, dans les investigations menées ce matin, certaines ne visent pas l’olympique de Marseille ?
Non pas du tout. En tout cas pas à ma connaissance.
Il y a une enquête qui est diligentée au PSG et qui concerne l’ensemble, je dis bien l’ensemble des transferts qui ont eu lieu dans ce club là. Tous les transferts. Donc quiconque a fait, ou à participer à un transfert au PSG, est entendu. Tous les transferts qui ont eu lieu sont l’objet de vérifications. Je ne me souviens plus de la période.
Il n’y a pas un dossier sur lequel tu as été plus entendu ?
Non absolument pas.
Il y a un lien entre opération de ce matin et celle menée il y a quelques jours dans plusieurs clubs français ?
Je ne sais pas exactement. Je pense que les enquêtes sont imbriquées les unes sur les autres. La seule chose que je peux dire pour ce qui me concerne c’est de vérifier ce qu’il en est… et je peux vous dire qu’à part ce document dont je vous ai parlé, il n’y en n’a pas un autre qui a intéressé les… il y a rien, absolument rien que nous avons cherché à cacher ou pas. La société « Mondial Promotion » a toujours vécu en toute clarté, en toute transparence. Tout ce qui s’y est passé et consigné dans des livres. J’ai été l’objet d’une vérification sociale et fiscale plusieurs fois. Rien ne n’a jamais été vu comme anomalie. Lorsque je parle de sérénité, c’est la vérité.
Une anomalie aurait pu se produire a ton insu ?
Entre anomalie et malversation, il y a une différence. Qu’il y ait eu des erreurs comptables, lorsqu’on est l’objet d’une vérification, il y a toujours ici ou là un petit réajustement comptable ou social qui peut se faire. Mais ça, ça n’a rien à voir avec une malversation. Je suis convaincu qu’il n’y a pas eu de malversation.
Ils sont venus à ton domicile mais pourquoi sont-ils venus au bureau pour la perquisition ?
C’est tout à fait légitime. Ils cherchent des documents relatifs à ces transferts là. Ils sont survenus ici parce que lorsqu’ils m’ont demandé où j’avais d’autres papiers, j’ai répondu que j’en avais ici aussi. Ils sont venus à mon bureau mais ils n’en ont pas pris un seul. Pas un !
On t’avait dit de ne pas travailler avec le PSG !
Si c’était à refaire je recommencerais parce que je n’ai rien à me reprocher.
Tu vas en parler aux joueurs ?
C’est d’abord une affaire personnelle avec simplement pour moi un devoir d’informer les gens avec lesquels je travaille. C’est tout à fait légitime et logique.
Comment tu vois la suite ?
La suite d’une affaire judiciaire, je ne peux pas en parler parce que c’est la première fois que je suis plus ou moins confronté à ça. La seule chose que je sais c’est qu’ils m’ont posé certaines questions, ça n’a pas dépassé deux feuillets, je peux le dire et l’ont emporté qu’un feuillet. Lorsque je lis des cartons ont été enlevés à la commanderie, ça me fait un peu sourire.
Tu pourrais être entendu par le juge prochainement ?
Je ne sais absolument pas.
Comment explique que la justice s’intéresse actuellement aux agents de joueurs ?
Je ne sais pas. Peut-être qu’à la justice a constaté certaines anomalies de fait dans ce qui est des comptes du PSG. Je suppose, je ne sais pas, je suppose. Je peux répondre de moi-même mais je ne peux pas répondre des autres. Moi la seule chose que j’ai dite et que je répète c’est que je suis certainement dans ce milieu là l’un des agents les plus anciens, ça vous me serez gré, et pendant tant d’années je n’ai jamais été l’objet, je le répète, d’aucune menace, de rien. Subitement que les choses arrivent comme ça, ça prêterait à sourire si ça n’impliquait pas certaines autres choses. Tout ce que j’ai fait a toujours été transparent. J’ai toujours refusé d’entrer dans ce qui ne me paraissait pas légal. Je continue à avoir le même état d’esprit aujourd’hui.
Tu penses qu’à une certaine époque des agents peut déraper ?
On parle des agents beaucoup plus facilement que d’autres. Moi je ne crois pas qu’une anomalie ou qu’un dérapage puisse se produire sans qu’il n’y ait partie consentantes. Il faut, à mon sens, qu’il y ait des dirigeants qui acceptent. Des joueurs qui acceptent. Des agents qui acceptent. Les agents ont peut-être tous les pouvoirs du monde, on peut leur prêter tous les pouvoirs du monde, mais moi quand j’ai fait ce métier-là, je ne me suis jamais senti en situation de pouvoir absolu. C’est-à-dire de fermer les yeux de tout le monde, de fermer le sens de la réflexion de tout le monde et de faire comme je voulais. Moi je me suis toujours trouvé devant des interlocuteurs qui eux aussi avaient la capacité de dire oui ou non. Alors je ne vois pas pourquoi tout simplement il faudrait toujours parler des agents qui auraient dérapé. Je crois que si dérapage il y a eu, c’est plus le monde de football qui a dérapé que le monde des agents.
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