03-02-2005, 18:14
Comment êtes vous avant de recevoir Rennes ?
Lorsqu'on joue une fois par semaine c'est plus simple, on l’a démontré contre Nice. Contre Sochaux c'était plus dur parce physiquement c’est éprouvant. Le fait de répéter les matchs tous les trois jours je pense qu'il nous a manqué un peu de fraîcheur pour gagner ce match mais maintenant on est bien. On reste sur une bonne série à l'extérieur, sur une belle victoire donc maintenant on est en confiance.
Comment faire pour éviter de perdre au vélodrome ?
Une défaite, que ce soit au vélodrome ou ailleurs, pour nous c'est pareil, c’est trois points qui partent et c'est très embêtant. Il faut continuer à faire ce qu'on faire ce moment, c'est-à-dire des pressings, des courses, avoir une grosse solidarité, une agressivité pour remporter ce match.
Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ?
Je ne sais pas. C'est comme ça.
Il y a le syndrome du vélodrome ?
(Il explose !) Mais il faut arrêter avec ça ! Arrêtons de parler de syndrome du vélodrome, de blocage, ça commence à nous saouler. Vous, vous êtes contents, vous ne faites que réagir, maintenant il y en a marre avec ces questions.
Que connaissez vous de Rennes ?
C'est une équipe qui est très bonne défensivement, avec quatre joueurs plus un libéro du milieu qui contrôle les actions. Ils ont aussi des joueurs qui vont très vite devant. À domicile ils ont jouent plus avec Frei et Monterrubio qui sont vifs et rapides, à l'extérieur ils jouent plus avec Maoulida qui est plus puissant, qui garde mieux le ballon. En fait on ne sait pas trop à quoi s'attendre par rapport à cette équipe. On sait que c'est une équipe qui a de grandes qualités, qui joue bien au ballon et il faudra faire très attention.
Rennes ne gagne pas l'extérieur donc il y a un bon coup à jouer ?
Oui il y a tout simplement un match à gagner en sachant qu'il y a encore des matchs importants. Avant cette trêve de 15 jours ça nous ferait du bien de partir sur une victoire pour pouvoir travailler sereinement avant d'aller à Bastia. C'est un match très important, on en a conscience, on s’est très bien préparé cette semaine.
Ces quelques jours de repos vont faire du bien ?
Physiquement ces quelques jours de repos vont faire du bien pour s'oxygéner l’esprit et respirer un peu. Mais ce qui est important c'est de pouvoir travailler 15 jours tranquillement, pour pouvoir aller à Bastia avec encore plus de sérénité, de confiance, pour ne pas avoir cette pression d'aller particulièrement gagner là bas. Si on gagne samedi on va rester dans le haut du tableau. Ça serait bien pour nous d'aller sans obligation à Bastia.
Comment jugez-vous l'objectif de 11 points fixé par le coach ?
On a pris 12 points sur 15 en allant à Lille, à Metz, contre des équipes de qualités, comme Toulouse, ce sont des équipes difficiles à battre à domicile donc c'était plutôt positif. On verra bien ! Il faut continuer à gagner des matchs sans se fixer de limite. Onze points c'est un minimum, si on peut faire mieux on ne s'en privera pas.
Il est important de bien débuter les matchs ?
Actuellement nous avons une bonne entame des matchs. On arrive à concrétiser nos premières occasions. On peut plus contrôler le match. On est moins obligé d'attaquer, donc on s'expose un peu moins aux contres, c'est ce qu'on préfère. Après Steve va vite dans la profondeur, Péguy aussi. Lorsqu'ils ont des espaces ce sont des joueurs qui sont très forts. Le fait de marquer, oblige l'adversaire à attaquer et après il est clair que le rapport de forces est pour nous.
Que pensez-vous des divers systèmes actuellement mis en place par le coach ?
C'est positif pour nous de pouvoir évoluer dans plusieurs systèmes. On en a un qu'on connaît très, très bien, c'est le 3,5,2 qu'on joue habituellement avec un numéro 10. À Toulouse on a joué en 4,4,2, par rapport aux circonstances. C'est bien de pouvoir changer selon l'évolution du match, des adversaires. C'est très enrichissant pour nous. En 3,5,2 on me demande d'aller un peu plus vers l'avant. On a quasiment cinq joueurs qui sont là pour défendre, plus Costa lorsque je joue. Avec lui, ça fait six, dont j'ai plus de liberté offensive. Dans un 4,4,2 il faut boucher les espaces au milieu de terrain, disons que c'est un rôle un peu plus défensif parce qu'on a deux joueurs sur les côtés avec deux attaquants. Quatre joueurs c'est suffisant pour mettre les adversaires en difficulté.
L'équipe de France…
On verra bien. Le plus important pour moi c'est le match de samedi avec l'OM. Après je penserai à la sélection.
Vous vous y faites au calcul comptable du coach qui vous fait avancer par bloc ?
Oui, en début d’année il a découpé les matchs retour en quatre blocs. Le premier a été positif. Le prochain objectif va être difficile à réaliser, onze points en cinq matchs ça n'est pas gagné d'avance mais bon ! Si on veut atteindre nos objectifs déjà il faut gagner nos matchs à domicile et aller gratter quelques points à l’extérieur, on n'en est capable mais ça va être difficile quand même.
Lorsqu'on vous parle de syndrome au vélodrome vous élevez la voix. On voit que vous ne vous laissez pas faire sur le terrain et en dehors ?
Oui c'est vrai qu'on en a un peu assez. On s'est fait assez taper dessus en début de saison ou on a alterné le bon et le moins bon. C'est vrai qu'on en a eu marre. En 2005 on est reparti sur des bases catastrophiques je dirais par rapport à cette élimination. Ça nous a mis à tous un coup mentalement. On s'est dit maintenant il ne reste que 18 matchs, c'est des matchs à gagner, il ne faut rien lâcher. Il y a une complicité entre nous en dehors du terrain et sur le terrain ça se retrouve. Aujourd'hui on n’a vraiment plus envie de se faire marcher dessus, de perdre un match. On envie de faire une grosse série de victoires pour remonter au classement. On a tous envie de jouer la ligue des champions la saison prochaine. Si on veut réaliser cet objectif est ce défi c'est cette année que ça commence.
Lorsque vous voyez le nom des deux finalistes vous pestez encore plus d'avoir laissé échapper une coupe comme la coupe de la ligue ?
Bien sûr. C'est embêtant si on avait battu Paris après on serait allé à Montpellier. Il y avait la place de passer. C'est dommage parce que ce sont de bons moments à vivre et je pense que tout le monde ici aurait été content d'aller à Paris pour remporter cette coupe. Mais c'est comme ça, maintenant il nous reste une quinzaine de matchs. Il va falloir tout gagner. Aujourd'hui tant mieux pour Caen et Strasbourg, ce sont de bonnes équipes qui jouent bien même si elles sont moins bien en championnat c'est bien qu'elle puisse faire ça en coupe.
Comme le coach ça ne vous fait rien de ne pas gagner vos matchs au vélodrome si vous gagnez à l’extérieur ?
C'est sûr que des points, ça reste des points mais ça rendrait tout le monde heureux qu'on puisse gagner des matchs à domicile. Nous les premiers. On a vu contre Nice, nous avons passé une très bonne soirée, je pense aux spectateurs, nous on s’est éclaté sur le terrain. Avoir une ambiance comme ça, ça fait chaud au coeur. C'est pour ça aussi que nous avons choisi le défi de Marseille, parce qu'il y a un public extraordinaire, tu vis ça nulle pars ailleurs donc c'est clair que ça nous ferait rêver de gagner tous nos matchs au vélodrome. Les gens qui se déplacent sont nombreux et ils sont heureux, ici ils sont encore plus nombreux, ça serait bien de rendre tout le monde heureux. Mais maintenant on peut gagner à l’extérieur, on peut gagner à domicile, on peut tout gagner jusqu'à la fin de la saison. Pourquoi pas !
La coupure qui arrive ne risque pas de casser quelque chose ?
Non parce qu'il y a un stage qui est prévu avec un match amical à la clef. Après c'est à nous les joueurs à être intelligent, à bien savoir gérer ça, de bien se reposer dans un premier temps, après bien se remettre au boulot. On doit se servir de ce match amical pour bien préparer Bastia. Tout dépend de nous. L'entraîneur n'y est pour rien, c'est nous qui mettons la qualité aux entraînements, c'est à nous de faire de ce match amical, un match intéressant et comme il y a une grande maturité, une grande sérénité dans l'équipe je pense qu'il n'y aura pas de souci, on saura gérer ça.
Vous avez bien compris le discours de Philippe Troussier aujourd'hui ?
Oui on a tout compris, on sait comment il travaille, ce qu'on va faire sur le terrain. Ça c'est bien. Mais c'est dû aussi à notre maturité à nous les joueurs, à cette prise de conscience que nous avons eue après Angers. On savait qu'on ne pouvait pas continuer comme ça, passer quatre mois de galère alors qu'on peut passer quatre très bons mois ici en remplissant cet objectif d'atteindre la ligue des champions et pourquoi pas le titre parce que Lyon est un peu moins bien maintenant. On va devoir les rencontrer, pour moi le titre est encore largement jouable.
Vous arrivez à vous isoler de tout ce qui se passe autour du sportif ?
Ce que le coach a fait de bien depuis le début, je vais pas dire qu'il a tous restructuré, mais disons qu'il a mis des bases de travail pour nous, pour vous, pour les intendants, pour les kinés, pour tout le monde, tout le monde s'y retrouve par rapport à ça. Il y a beaucoup de sérieux, on est dans un cadre défini et je pense que nous, ça nous fait nous concentrer plus sur le football, et ça c'est intéressant.
Vous pensez que face à Lyon il y a vraiment un coup à jouer ?
Oui, je pense que c'est possible de les dépasser. Nous ne sommes qu'à 8 points pour le moment, ils vont venir ici, aller à Monaco, huit points c’est rien. Car la ligue des champions va reprendre, ils vont jouer aussi la coupe de France, ça va faire beaucoup de matchs même s'ils ont un effectif de qualité nous on peut encore très bien passer devant tout le monde et on en est conscients. Maintenant nous n'avons pas les cartes en main non plus, mais nous faisons un maximum en espérant le faux pas de l'adversaire.
Lorsqu'on joue une fois par semaine c'est plus simple, on l’a démontré contre Nice. Contre Sochaux c'était plus dur parce physiquement c’est éprouvant. Le fait de répéter les matchs tous les trois jours je pense qu'il nous a manqué un peu de fraîcheur pour gagner ce match mais maintenant on est bien. On reste sur une bonne série à l'extérieur, sur une belle victoire donc maintenant on est en confiance.
Comment faire pour éviter de perdre au vélodrome ?
Une défaite, que ce soit au vélodrome ou ailleurs, pour nous c'est pareil, c’est trois points qui partent et c'est très embêtant. Il faut continuer à faire ce qu'on faire ce moment, c'est-à-dire des pressings, des courses, avoir une grosse solidarité, une agressivité pour remporter ce match.
Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ?
Je ne sais pas. C'est comme ça.
Il y a le syndrome du vélodrome ?
(Il explose !) Mais il faut arrêter avec ça ! Arrêtons de parler de syndrome du vélodrome, de blocage, ça commence à nous saouler. Vous, vous êtes contents, vous ne faites que réagir, maintenant il y en a marre avec ces questions.
Que connaissez vous de Rennes ?
C'est une équipe qui est très bonne défensivement, avec quatre joueurs plus un libéro du milieu qui contrôle les actions. Ils ont aussi des joueurs qui vont très vite devant. À domicile ils ont jouent plus avec Frei et Monterrubio qui sont vifs et rapides, à l'extérieur ils jouent plus avec Maoulida qui est plus puissant, qui garde mieux le ballon. En fait on ne sait pas trop à quoi s'attendre par rapport à cette équipe. On sait que c'est une équipe qui a de grandes qualités, qui joue bien au ballon et il faudra faire très attention.
Rennes ne gagne pas l'extérieur donc il y a un bon coup à jouer ?
Oui il y a tout simplement un match à gagner en sachant qu'il y a encore des matchs importants. Avant cette trêve de 15 jours ça nous ferait du bien de partir sur une victoire pour pouvoir travailler sereinement avant d'aller à Bastia. C'est un match très important, on en a conscience, on s’est très bien préparé cette semaine.
Ces quelques jours de repos vont faire du bien ?
Physiquement ces quelques jours de repos vont faire du bien pour s'oxygéner l’esprit et respirer un peu. Mais ce qui est important c'est de pouvoir travailler 15 jours tranquillement, pour pouvoir aller à Bastia avec encore plus de sérénité, de confiance, pour ne pas avoir cette pression d'aller particulièrement gagner là bas. Si on gagne samedi on va rester dans le haut du tableau. Ça serait bien pour nous d'aller sans obligation à Bastia.
Comment jugez-vous l'objectif de 11 points fixé par le coach ?
On a pris 12 points sur 15 en allant à Lille, à Metz, contre des équipes de qualités, comme Toulouse, ce sont des équipes difficiles à battre à domicile donc c'était plutôt positif. On verra bien ! Il faut continuer à gagner des matchs sans se fixer de limite. Onze points c'est un minimum, si on peut faire mieux on ne s'en privera pas.
Il est important de bien débuter les matchs ?
Actuellement nous avons une bonne entame des matchs. On arrive à concrétiser nos premières occasions. On peut plus contrôler le match. On est moins obligé d'attaquer, donc on s'expose un peu moins aux contres, c'est ce qu'on préfère. Après Steve va vite dans la profondeur, Péguy aussi. Lorsqu'ils ont des espaces ce sont des joueurs qui sont très forts. Le fait de marquer, oblige l'adversaire à attaquer et après il est clair que le rapport de forces est pour nous.
Que pensez-vous des divers systèmes actuellement mis en place par le coach ?
C'est positif pour nous de pouvoir évoluer dans plusieurs systèmes. On en a un qu'on connaît très, très bien, c'est le 3,5,2 qu'on joue habituellement avec un numéro 10. À Toulouse on a joué en 4,4,2, par rapport aux circonstances. C'est bien de pouvoir changer selon l'évolution du match, des adversaires. C'est très enrichissant pour nous. En 3,5,2 on me demande d'aller un peu plus vers l'avant. On a quasiment cinq joueurs qui sont là pour défendre, plus Costa lorsque je joue. Avec lui, ça fait six, dont j'ai plus de liberté offensive. Dans un 4,4,2 il faut boucher les espaces au milieu de terrain, disons que c'est un rôle un peu plus défensif parce qu'on a deux joueurs sur les côtés avec deux attaquants. Quatre joueurs c'est suffisant pour mettre les adversaires en difficulté.
L'équipe de France…
On verra bien. Le plus important pour moi c'est le match de samedi avec l'OM. Après je penserai à la sélection.
Vous vous y faites au calcul comptable du coach qui vous fait avancer par bloc ?
Oui, en début d’année il a découpé les matchs retour en quatre blocs. Le premier a été positif. Le prochain objectif va être difficile à réaliser, onze points en cinq matchs ça n'est pas gagné d'avance mais bon ! Si on veut atteindre nos objectifs déjà il faut gagner nos matchs à domicile et aller gratter quelques points à l’extérieur, on n'en est capable mais ça va être difficile quand même.
Lorsqu'on vous parle de syndrome au vélodrome vous élevez la voix. On voit que vous ne vous laissez pas faire sur le terrain et en dehors ?
Oui c'est vrai qu'on en a un peu assez. On s'est fait assez taper dessus en début de saison ou on a alterné le bon et le moins bon. C'est vrai qu'on en a eu marre. En 2005 on est reparti sur des bases catastrophiques je dirais par rapport à cette élimination. Ça nous a mis à tous un coup mentalement. On s'est dit maintenant il ne reste que 18 matchs, c'est des matchs à gagner, il ne faut rien lâcher. Il y a une complicité entre nous en dehors du terrain et sur le terrain ça se retrouve. Aujourd'hui on n’a vraiment plus envie de se faire marcher dessus, de perdre un match. On envie de faire une grosse série de victoires pour remonter au classement. On a tous envie de jouer la ligue des champions la saison prochaine. Si on veut réaliser cet objectif est ce défi c'est cette année que ça commence.
Lorsque vous voyez le nom des deux finalistes vous pestez encore plus d'avoir laissé échapper une coupe comme la coupe de la ligue ?
Bien sûr. C'est embêtant si on avait battu Paris après on serait allé à Montpellier. Il y avait la place de passer. C'est dommage parce que ce sont de bons moments à vivre et je pense que tout le monde ici aurait été content d'aller à Paris pour remporter cette coupe. Mais c'est comme ça, maintenant il nous reste une quinzaine de matchs. Il va falloir tout gagner. Aujourd'hui tant mieux pour Caen et Strasbourg, ce sont de bonnes équipes qui jouent bien même si elles sont moins bien en championnat c'est bien qu'elle puisse faire ça en coupe.
Comme le coach ça ne vous fait rien de ne pas gagner vos matchs au vélodrome si vous gagnez à l’extérieur ?
C'est sûr que des points, ça reste des points mais ça rendrait tout le monde heureux qu'on puisse gagner des matchs à domicile. Nous les premiers. On a vu contre Nice, nous avons passé une très bonne soirée, je pense aux spectateurs, nous on s’est éclaté sur le terrain. Avoir une ambiance comme ça, ça fait chaud au coeur. C'est pour ça aussi que nous avons choisi le défi de Marseille, parce qu'il y a un public extraordinaire, tu vis ça nulle pars ailleurs donc c'est clair que ça nous ferait rêver de gagner tous nos matchs au vélodrome. Les gens qui se déplacent sont nombreux et ils sont heureux, ici ils sont encore plus nombreux, ça serait bien de rendre tout le monde heureux. Mais maintenant on peut gagner à l’extérieur, on peut gagner à domicile, on peut tout gagner jusqu'à la fin de la saison. Pourquoi pas !
La coupure qui arrive ne risque pas de casser quelque chose ?
Non parce qu'il y a un stage qui est prévu avec un match amical à la clef. Après c'est à nous les joueurs à être intelligent, à bien savoir gérer ça, de bien se reposer dans un premier temps, après bien se remettre au boulot. On doit se servir de ce match amical pour bien préparer Bastia. Tout dépend de nous. L'entraîneur n'y est pour rien, c'est nous qui mettons la qualité aux entraînements, c'est à nous de faire de ce match amical, un match intéressant et comme il y a une grande maturité, une grande sérénité dans l'équipe je pense qu'il n'y aura pas de souci, on saura gérer ça.
Vous avez bien compris le discours de Philippe Troussier aujourd'hui ?
Oui on a tout compris, on sait comment il travaille, ce qu'on va faire sur le terrain. Ça c'est bien. Mais c'est dû aussi à notre maturité à nous les joueurs, à cette prise de conscience que nous avons eue après Angers. On savait qu'on ne pouvait pas continuer comme ça, passer quatre mois de galère alors qu'on peut passer quatre très bons mois ici en remplissant cet objectif d'atteindre la ligue des champions et pourquoi pas le titre parce que Lyon est un peu moins bien maintenant. On va devoir les rencontrer, pour moi le titre est encore largement jouable.
Vous arrivez à vous isoler de tout ce qui se passe autour du sportif ?
Ce que le coach a fait de bien depuis le début, je vais pas dire qu'il a tous restructuré, mais disons qu'il a mis des bases de travail pour nous, pour vous, pour les intendants, pour les kinés, pour tout le monde, tout le monde s'y retrouve par rapport à ça. Il y a beaucoup de sérieux, on est dans un cadre défini et je pense que nous, ça nous fait nous concentrer plus sur le football, et ça c'est intéressant.
Vous pensez que face à Lyon il y a vraiment un coup à jouer ?
Oui, je pense que c'est possible de les dépasser. Nous ne sommes qu'à 8 points pour le moment, ils vont venir ici, aller à Monaco, huit points c’est rien. Car la ligue des champions va reprendre, ils vont jouer aussi la coupe de France, ça va faire beaucoup de matchs même s'ils ont un effectif de qualité nous on peut encore très bien passer devant tout le monde et on en est conscients. Maintenant nous n'avons pas les cartes en main non plus, mais nous faisons un maximum en espérant le faux pas de l'adversaire.
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