12-11-2004, 08:57
(Modification du message : 12-11-2004, 09:57 par Georges Profond.)
José la caution Marseillaise reste en place ?
La solution à nos problèmes n’est pas individuelle, je l‘ai déjà dit, on ne va pas recommencer le même épisode. Il n’y a pas de divergences chez nous. Les dirigeants le staff technique et les joueurs, on est là on fera bloc ensemble, la solution ce n’est pas d’agiter toujours tout dans tous les sens. C’est pas de la langue de bois, c’est une conviction qui est chevillée au corps que j’ai, qui n’évoluera pas. Notre solution est dans la stabilité, on ne va pas se payer le luxe de l’instabilité aujourd’hui. Si on fait ça on est dans le droit-fil de ce qu’on fait depuis des années et des années, donc ça ne fonctionne pas. On est là on est un bloc, on a fait bloc ce matin, mortifié, dans la douleur qui est la même pour tous. Mais je ne pense pas que ce soit la solution, la caution Marseillaise, pas la caution Marseillaise. Tout le monde est d’accord là-dessus et on est dans l’enchaînement des matchs et ça ne sert à rien d’agiter le club. Je sais que vous êtes tous là pour ça, j’en suis désolé.
Hier soir José a voulu démissionner c’est vrai ?
Il faut voir ça avec Pape. C’est Pape qui a vu longuement hier José.
Alors Pape, José a voulu démissionner ?
Je vous ai dit qu’hier la défaite avait eu un aspect terrible sur nous tous, du Président jusqu’aux joueurs en passant par l’entraîneur chacun à sa manière de manifester cette déception. On connaît José, son caractère, on connaît aussi ses réactions qui peuvent être instinctives, spectaculaires. Évidemment de la manière dont il a agi, il n’était pas difficile aux uns et aux autres d’en tirer la conclusion qu’il avait proposé sa démission. Sur ce plan, je veux être très précis et très clair. Chacun a la liberté é de voir les choses comme il veut les voir. José pas moins ou pas plus qu’un autre. Il peut avoir des état d’âmes, c’est sur il peut lui aussi à un moment donné proposer une solution, je ne dis pas une démission mais une solution qui ne peut pas du tout répondre à la situation telle qu’elle est. Une interprétation a été effectivement faite de son attitude d’hier assimilée à une démission. Je peux vous dire qu’il n’en était rien. José est dans une phase de démission, comme nous-même sommes dans cette phase de réflexion là. Entre le match de mercredi et celui que nous jouons samedi, il n’y a pas de place aujourd’hui pour quelque bouleversement que ce soit. Chacun a eu besoin d’un recul, d’un moment de réflexion, mais surtout on a eu tous la conviction que l’essentiel aujourd’hui était de préparer le match de samedi.
Vous savez lorsqu’on reçoit un coup comme celui qu’on a reçu hier, ne pas réfléchir finalement c’est un manque de responsabilité. Finalement je pense que nous avons ce sens des responsabilités là. Mais la réflexion ne touche pas José. Elle me touche, elle touche le Président, les joueurs puisqu’il faut voir l’élan qu’ils ont eu après ce match-là, la manière dont ils ont analysé la situation. Donc c’est une réflexion globale qui livrera ses enseignements et à ces moments-là, s’il y a des changements de l’intérieur que l’on doit faire, on les fera. S’il y a des révisions que l’on doit faire, on les fera. S’il y a une continuité à faire en aménageant, on le fera. Mais aujourd’hui je pense que toutes les forces du club sont tournées d’avantage vers ce match de samedi qui me paraît capital et qui relève surtout d’une autre compétition que la coupe de la Ligue.
Président vous avez vous envisagé de démissionner après avoir entendu ce que vous avez entendu hier soir ?
Non. J’entends depuis quelques semaines, quelques mois, ça a même été écrit. Non j’entends des fois le mot de responsabilité. Comme vous le constatez, mais le dites peu, le club est en pleine construction, ça se voit au propre et figuré. Ça veut dire quoi ? Créer de l’agitation pour le remettre à terre une fois de plus ? Ça n’a pas de sens. Que les supporteurs s’en prennent à moi, c’est extrêmement désagréable. Hier il n’y a rien à dire que ce qui s’est passé. Les joueurs ont bien entamé le match, on a eu 44 minutes de bonheur, les supporteurs étaient là, ils ont été là tout le match. Qu’ils crient leur colère et leur douleur et que ça se fixe sur l’un ou l’autre c’est logique. C’est pas agréable sur le plan personnel, c’est même très désagréable. Je sais bien ce que vous attendez. C’est qu’on remette tout en cause une fois de plus. Pourquoi ? Que voulez-vous faire ? Que veut-on faire ? Si on veut faire, si on veut bâtir, si on veut construire, si on veut que ça soit stable, il faut être solide, avoir des nerfs, être capable d’écouter ça. Moi je n’ai rien à reprocher aux gens qui ont crié hier, rien puisque pendant 89 minutes, ils ont été exemplaires, ils ont poussé l’équipe, ils ont été là. Je veux dire bon, il faut arrêter avec ça. Après si on écoute la voix de chacun, ça veut dire qu’on ne fait plus rien, on est tétanisé, on n’avance plus, on ne recule plus, on reste sur place. Ce qu’on peut certainement reprocher au club en général, années après années, c’est ce sur place-là. Il faut aussi des directions. On a des convictions avec ça, les directions qui ont été prises et qui ne sont pas toujours applicables pour diverses raisons d’environnement que vous connaissez. C’est la stabilité, la construction d’un club qui n’existait pas, la construction d’une équipe et c’est une conviction profonde. Il faut s’y tenir. Après il ne faut pas que ce soit un emprisonnement personnel. Soit on est dans l’erreur complète soit on ne l’est pas, soit on a une conviction et il faut s’y tenir.
Il y a quelques mois, ils voulaient la démission de Perrin, aujourd’hui ils veulent celle du président pourquoi ce changement ?
C’est normal d’être fixé là-dessus parce que d’abord comme tout le monde l’a dit, écrit rabâché, José est un minot. Si l’entraîneur est en tête de ligne plus souvent c’est qu’il y a un certain embarras. Après mois, j’assume pleinement la responsabilité de ce qui se passe à l’Olympique de Marseille. J’assume complètement, mais j’assume tout. Je ne peux pas assumer simplement ce qui est écrit. J’assume tout. J’assume que depuis que je suis là, ce club se construit et sera construit. J’assume que depuis que je suis là on a fait confiance à la formation et que les jeunes sortent. J’assume que depuis que je suis là, il y a une stabilité financière qui fera que le club est pérenne. J’assume tout ça et j’assume aussi que l’équipe fonctionne mal parce que c’est le c½ur du système. Il faut tout assumer. Que ça se fixe sur la personne qui doit « prendre » comme tout le monde le dit avec un sens de l’humeur qui n’est pas toujours très adapté, ses responsabilités. Si prendre ses responsabilités c’est partir à la pêche et tout ça... franchement quelle image. Moi je suis désolé, je veux pouvoir me regarder en face lorsque je me rase. Si assumer ses responsabilités, quand ça tangue c’est de prendre ses jambes à son cou et partir, je préfère assumer ces responsabilités. Je pense que chacun n’a pas la même définition du mot et du verbe assumer et du mot responsabilités.
C’est ce que dit M.Dreyfus aussi ?
Robert il voit bien dans quelle continuité on est. C’est ce qu’on disait ce matin avec Pape, avec José, avec certains joueurs, il faut assumer cette continuité. Il n’y a pas de mystère dans le football. Si les joueurs comme ils l’ont fait hier contre Paris en première mi-temps ou comme ils l’ont fait contre Monaco et s’ils sont capables de reproduire ce que nous on croit, on sera dans nos objectifs de championnat. Pourquoi tout le monde veut se payer un cataclysme ? J’en comprends et l’idée et le mécanisme, mais ça ne me semble pas la bonne solution.
Pape ne pensez vous pas qu’à un moment donné il faut aller plus loin dans l’analyse ?
L’analyse nous la faisons à tous les niveaux. Je pense que ce point presse d’aujourd’hui est dans la continuité de ce que nous avons dit lundi, les uns et les autres lorsque j’avais posé comme préalable aux discussions, qu’il faille parler de responsabilité collective et globale. Aujourd’hui je reprends cette idée que j’avais développée pour dire qu’au club ici, tout le monde doit pouvoir se regarder en face. Tout le monde doit procéder à ce que j’ai appelé l’examen de conscience. Le problème ne peut pas être un problème Présidentiel. Même si le président est la figure emblématique du club, donc il focalise sur lui peut-être les inimitiés ou certaines ranc½urs mais la vérité touche le Président mais elle touche aussi tout le monde. Il n’y a qu’à voir les joueurs depuis hier soir, dans leur attitude, leur réflexion, tous ceux qui sont venus pour voir pour comprendre qu’eux aussi revendiquent leur part de responsabilité. Comme nous, nous avons revendiqué ça, comme José revendique la sienne et ceux qui assistent José aussi. Je pense qu’un club comme l’OM qui prétend à des objectifs hauts, élevés, doit être à tous les niveaux irréprochable. À tous les niveaux. Que ce soit au niveau de l’intendance ou au niveau du jeu. Dire aujourd’hui que l’OM produit le jeu attendu, que tous les schémas qu’ils fussent tactiques ou que tous les choix relèvent d’une parfaite cohérence, non on ne peut pas dire ça. On en est conscient et José aussi. C’est en essayant de travailler ensemble que nous allons...le mouvement n’est pas parti de la défaite subit contre Paris mercredi, mais depuis lundi que nous nous sommes rencontrés, on était tous d’accord pour opérer cette réflexion-là. Aujourd’hui ça va s’accentuer, évidemment, parce que les évènements nous talonnent et les circonstances aussi mais croyez-- moi qu’on sera sans complaisance avec nous-même. Les critiques qui viennent de l’extérieur, peut-être certaines nourriront notre réflexion. Toutes ne sont pas des anathèmes ou des réflexions bon marché. On essayera d’écouter celles qui sont dignes d’être écoutées et nous-même à l’intérieur, on essayera de procéder à cette analyse-là, qui nous amènera non seulement à présenter une équipe beaucoup plus en rapport avec les objectifs fixés en début de saison, et surtout une équipe qui, j’allais dire, peut enfin faire plaisir à son public aussi.
Une autre équipe, c’est puiser à l’intérieur de l’effectif actuel ?
Forcément. Lorsque je dis nous procédons à une analyse, c’est vrai qu’à un moment donné, je vais répéter, sur ce recrutement, vous savez mon sentiment. Globalement il me paraît être le recrutement qu’il fallait faire. Je continue à le penser plus que jamais. Le recrutement qu’il fallait faire à quelques nuances, si on avait la certitude qu’en recrutant on avait fait le recrutement qu’il fallait absolument faire, je peux vous dire qu’il n’y a pas un club en France qui n’atteindrait pas ses objectifs quels qu’ils soient. Sur le plan de la globalité, le recrutement, il est bon, que nous admettions qu’il y ait un besoin de retouche ou d’y aller plus rapidement pour que certains garçons s’adaptent, c’est un fait. Est ce que tout a été fait pour que tous les garçons s’adaptent complètement ? C’est une question qu’on peut se poser. Es ce que les garçons ont fait les efforts qu’il fallait pour s’adapter ? C’est une question qu’on peut se pose. Es ce que la manière dont on les fait jouer est la bonne manière ou pas ? Ce sont des questions qu’on se pose, que José le premier se pose. Je peux vous dire moi qui suis à côté de lui qu’il n’est pas du tout accroché à des certitudes et ça amène effectivement une discussion, tout le temps. Si ces discussions-là, peuvent aujourd’hui s’élargir, puisque les joueurs ont compris eux aussi qu’ils peuvent participer à tout ça, de manière plus complète. Alors après on gagnera, on verra.
Y a-t-il des joueurs qui sont dans un état d’abattement, qui les empêche de répondre à ces attentes ?
Je suis curieux de voir comment l’équipe va réagir samedi. Je suis très pressé d’être déjà à samedi pour voir vraiment. Je crois que les garçons ont été touchés au plus profond d’eux-mêmes. Je crois qu’il y a une espèce d’autocritique qui c’est fait et si cette élimination contre le PSG peut servir à être l’évènement qui change les attitudes et les positions et même certaines certitudes, ça serait peut-être vachement bien.
Vous savez qui peut se révolter ou au contraire...
Cela relève de notre responsabilité, quoi qu’entre la réflexion et l’action, il n’y a pas beaucoup d’espace. Mais on est obligé de tenir compte de ces deux éléments-là et d’aller vite. C’est aussi peut-être aussi la difficulté de ces matchs-là. On aurait pu penser que le match à Paris les booste. Le match d’après ils mènent 2 à 0 et ils perdent...
C’est pourquoi il me tarde de voir le match de samedi. De voir comment il va être abordé, joué, le match de Paris, je pense qu’on a eu une impression de renoncement. Hier je pense que ce sont davantage les aléas du football qui nous ont valu cette défaite douloureuse que véritablement une prestation en dehors du coup. Ce match-là se serait disputé dans un autre contexte, je veux dire l’adversaire serait quelqu’un d‘autre que Paris, peut-être que les appréciations seraient différentes. Mais je n’occupe absolument pas cette dimension psychologique, cette dimension qui fait que les oppositions entre Paris et Marseille sont ce qu’elle sont pour que nous n’en tenions pas compte. C’est vrai que sur le match en lui-même, la manière dont ils l’ont abordée, on a vu qu’ils étaient là. Ce but pris juste à la mi-temps a gangrené un peu les esprits. Ce but a amené le doute qu’ils avaient peut-être pensé avoir chassé de leurs esprits en menant deux à zéro avec l’appui du public. Mais il y a eu ce but. À la mi-temps dans le vestiaire, je peux vous dire que ce but a eu un effet quasiment dévastateur. On peu dire que ça n’aurait pas du être sur des joueurs expérimentés, mais la fragilité psychologique d’un joueur est ce qu’elle est.
Un remaniement est possible au mercato ?
Je parlerai moins d’un remaniement que d’un renforcement. Si des joueurs doivent venir, on doit parler d’un renforcement. Remanier une équipe, c’est facile, c’est à la portée de n’importe qui. Maintenant prendre des joueurs, suppose de concilier deux impératifs. L’impératif sportif, et l’impératif économique. Lorsque je suis arrivé ici, ce qui m’a fait accepté c’est que le Président m’a dit que l’objectif, c’était d’avoir une équipe performante quoi qu’il en soit. Cela veut dire qu’il ne faut pas que nous regardions sur l’économie financière pour ne pas mettre en place cette équipe-là. Mais on ne peut pas faire n’importe quoi. On ne peut pas mettre l’équilibre financier en danger. Fort de cette recommandation, je reste aujourd’hui persuadé que, en fonction des mouvements que le marché connaîtra, c’est-à-dire des départs que nous pourrons enregistrer, il sera temps, même utile, voire nécessaire de se renforcer.
Un joker vite ?
Le joker ? On ne peut pas dire une chose et son contraire. Vous savez moi, les évènements ne sont pas le fondement de mes convictions. J’ai des convictions. Je ne peux pas dire dans un même mouvement que je crois en cet effectif-là et aujourd’hui vouloir, simplement parce que les circonstances sont contraire, tout de suite me précipiter sur un joker. Ce qu’il me faut c’est un peu de réflexion, un peu d’analyse en profondeur et avec tous les acteurs concernés à l’intérieur du club, réfléchir et voir comment on peut faire étant entendu évidemment que pour nous le problème est de ne pas trop se laisser distancer et de ne pas trop décrocher des places que nous avons annoncées en début de saison. Voilà le problème. Précipiter aujourd’hui sur un joker, c’est faire la politique de la terre brûlée. Ce n’est pas du tout dans mon tempérament et ça serait battre en brèche ce que sont mes convictions.
Ne serait-il pas plus simple de changer d’entraîneur ?
Le changement d’entraîneur effectivement C’est ce qu’il y a de plus spectaculaire dans l’information. Il est plus facile de titrer changement d’entraîneur à l’OM, que de parler analyse. Un journaliste un jour m’a demandé, vu les relations que tu as avec José, si tu devais lui signifier son départ, qu’en serait-il ? J’ai répondu. Il n’est pas dit que d’abord il partirait avant, on ne sait jamais comment les choses se passent, mais que si un jour, il devait partir, il n’y aurait pas de malaise. Il peut y avoir de la tristesse, un peu d’amertume, mais pas de malaise. Entre lui et moi lorsqu’on se regarde c’est au fond des yeux face à face. S’il devait partir parce que ça serait la solution pour le club, je serais le lui expliquer. Mais aujourd’hui on n’en est absolument pas là. Si ma conviction était que la marche en avant du club, la possibilité d’atteindre les objectifs passaient par des changements d’hommes, à quelque niveau que se soit relevant de ma responsabilité, je le ferai. Je ne suis venu ici que parce que j’ai le sentiment que j’avais la volonté de venir pour faire des choses, essayer de les réussir. J’ai trop de respect pour ceux qui ont fait appels à moi, trop de respect pour public marseillais et la ville que je connais très bien pour être venu ici à titre d’expérimentation. Je suis venu avec des convictions. Tant que j’ai le sentiment que les choses peuvent changer, s‘améliorer, ce qui est le cas aujourd’hui, je continuerai. Sinon je partirai. Je partirai avec l’amertume d’avoir échouer. Dans ma vie, j’en ai vu des expériences, j’en ai eu et jusqu’à présent je m’en suis bien porté.
Mais alors comment le retenir s’il veut partir ?
Lorsqu’on veut partir, on a des arguments. S’il donne des arguments contre lesquels on ne peut rien, je respecterai sa décision. Il y a des changements attendus sur le terrain. Cela relève de la responsabilité de José.
Retour de Bouchet
Il n’y a rien, j’avais dit lundi, je maintiens qu’il n’y a rien d’inquiétant. En tout cas c’est notre rôle et le mien plus que quiconque, de ne pas rendre les choses aussi inquiétantes. J’ai mesuré et c’est la réalité qu’il y a bloc, que l’équipe tout azimut est soudée et que comme vient de l’expliquer Pape, que les conditions de la réussite et des objectifs sont encore là.
Après ce qui s’est passé, vous envisagez de prendre des gardes du corps ?
Non. J’envisage de vivre à Marseille le plus naturellement possible, sans garde du corps. Il faut qu’on sorte de cette logique-là et lorsque je dis qu’il faut qu’on sorte de la logique de l’instabilité, ça en fait partie, mais juste un mot à ce propos. Lorsque je vois des articles qui opposent un appel au calme avec la bêtise d’un forum de supporteurs. Je me dis aussi qu’il y a quelque chose qu’i n’est pas clair dans l’environnement du club médiatique. L’OM ne sera jamais un club normal. En revanche il faut que Marseille soit une ville où on puisse vivre normalement quelle que soit sa fonction. On a discuté avec Pape hier soir, des gens nous disent, il faut être un peu en arrière, mais non, il faut être là, il faut dire. Il y a quand même de multiples choses visibles, voyons les quand même objectivement. Puis effectivement la partie la plus délicate, qui échoie à Pape et à José qui est le sportif, ça coince un peu. Et alors ? Ça coince. Le mécanisme est de le faire glisser, c’est pas de donner des à-coups en permanence. Vous êtes les mieux placés pour savoir que les à-coups n’ont jamais rien donné.
Aujourd’hui les résultats manquent à l’OM votre situation est fragile indépendamment de ce qui a été fait en amont dans le club ?
Il y a deux paramètres importants pour Marseille. C’est le temps et les résultats. Le temps, il faut être solide malgré tout ce qui est dit, crié, écrit. Deuxième chose les résultats aujourd’hui ne sont pas inquiétants. Il faut juste prendre le temps comme l’a dit pape et pour répondre à une autre question qui était es ce que vous faites des analyses, non le soir, on regarde la télé... Il faut passer par là. C’est le temps et les résultats. Le temps, je pense qu’on arrive petit à petit à faire des choses en profondeur, que tout le monde voit. Il faut effectivement combiner les deux. C’est compliqué, mais si c’était simple, je crois que d’autres personnes qui avaient plein d’ambitions pour ce club qui y seraient arrivés. Le fondamental pour ce club, c’est une vérité profonde, c’est qu’il y ait un bloc et ce bloc, il existe alors il faut y aller.
La solution à nos problèmes n’est pas individuelle, je l‘ai déjà dit, on ne va pas recommencer le même épisode. Il n’y a pas de divergences chez nous. Les dirigeants le staff technique et les joueurs, on est là on fera bloc ensemble, la solution ce n’est pas d’agiter toujours tout dans tous les sens. C’est pas de la langue de bois, c’est une conviction qui est chevillée au corps que j’ai, qui n’évoluera pas. Notre solution est dans la stabilité, on ne va pas se payer le luxe de l’instabilité aujourd’hui. Si on fait ça on est dans le droit-fil de ce qu’on fait depuis des années et des années, donc ça ne fonctionne pas. On est là on est un bloc, on a fait bloc ce matin, mortifié, dans la douleur qui est la même pour tous. Mais je ne pense pas que ce soit la solution, la caution Marseillaise, pas la caution Marseillaise. Tout le monde est d’accord là-dessus et on est dans l’enchaînement des matchs et ça ne sert à rien d’agiter le club. Je sais que vous êtes tous là pour ça, j’en suis désolé.
Hier soir José a voulu démissionner c’est vrai ?
Il faut voir ça avec Pape. C’est Pape qui a vu longuement hier José.
Alors Pape, José a voulu démissionner ?
Je vous ai dit qu’hier la défaite avait eu un aspect terrible sur nous tous, du Président jusqu’aux joueurs en passant par l’entraîneur chacun à sa manière de manifester cette déception. On connaît José, son caractère, on connaît aussi ses réactions qui peuvent être instinctives, spectaculaires. Évidemment de la manière dont il a agi, il n’était pas difficile aux uns et aux autres d’en tirer la conclusion qu’il avait proposé sa démission. Sur ce plan, je veux être très précis et très clair. Chacun a la liberté é de voir les choses comme il veut les voir. José pas moins ou pas plus qu’un autre. Il peut avoir des état d’âmes, c’est sur il peut lui aussi à un moment donné proposer une solution, je ne dis pas une démission mais une solution qui ne peut pas du tout répondre à la situation telle qu’elle est. Une interprétation a été effectivement faite de son attitude d’hier assimilée à une démission. Je peux vous dire qu’il n’en était rien. José est dans une phase de démission, comme nous-même sommes dans cette phase de réflexion là. Entre le match de mercredi et celui que nous jouons samedi, il n’y a pas de place aujourd’hui pour quelque bouleversement que ce soit. Chacun a eu besoin d’un recul, d’un moment de réflexion, mais surtout on a eu tous la conviction que l’essentiel aujourd’hui était de préparer le match de samedi.
Vous savez lorsqu’on reçoit un coup comme celui qu’on a reçu hier, ne pas réfléchir finalement c’est un manque de responsabilité. Finalement je pense que nous avons ce sens des responsabilités là. Mais la réflexion ne touche pas José. Elle me touche, elle touche le Président, les joueurs puisqu’il faut voir l’élan qu’ils ont eu après ce match-là, la manière dont ils ont analysé la situation. Donc c’est une réflexion globale qui livrera ses enseignements et à ces moments-là, s’il y a des changements de l’intérieur que l’on doit faire, on les fera. S’il y a des révisions que l’on doit faire, on les fera. S’il y a une continuité à faire en aménageant, on le fera. Mais aujourd’hui je pense que toutes les forces du club sont tournées d’avantage vers ce match de samedi qui me paraît capital et qui relève surtout d’une autre compétition que la coupe de la Ligue.
Président vous avez vous envisagé de démissionner après avoir entendu ce que vous avez entendu hier soir ?
Non. J’entends depuis quelques semaines, quelques mois, ça a même été écrit. Non j’entends des fois le mot de responsabilité. Comme vous le constatez, mais le dites peu, le club est en pleine construction, ça se voit au propre et figuré. Ça veut dire quoi ? Créer de l’agitation pour le remettre à terre une fois de plus ? Ça n’a pas de sens. Que les supporteurs s’en prennent à moi, c’est extrêmement désagréable. Hier il n’y a rien à dire que ce qui s’est passé. Les joueurs ont bien entamé le match, on a eu 44 minutes de bonheur, les supporteurs étaient là, ils ont été là tout le match. Qu’ils crient leur colère et leur douleur et que ça se fixe sur l’un ou l’autre c’est logique. C’est pas agréable sur le plan personnel, c’est même très désagréable. Je sais bien ce que vous attendez. C’est qu’on remette tout en cause une fois de plus. Pourquoi ? Que voulez-vous faire ? Que veut-on faire ? Si on veut faire, si on veut bâtir, si on veut construire, si on veut que ça soit stable, il faut être solide, avoir des nerfs, être capable d’écouter ça. Moi je n’ai rien à reprocher aux gens qui ont crié hier, rien puisque pendant 89 minutes, ils ont été exemplaires, ils ont poussé l’équipe, ils ont été là. Je veux dire bon, il faut arrêter avec ça. Après si on écoute la voix de chacun, ça veut dire qu’on ne fait plus rien, on est tétanisé, on n’avance plus, on ne recule plus, on reste sur place. Ce qu’on peut certainement reprocher au club en général, années après années, c’est ce sur place-là. Il faut aussi des directions. On a des convictions avec ça, les directions qui ont été prises et qui ne sont pas toujours applicables pour diverses raisons d’environnement que vous connaissez. C’est la stabilité, la construction d’un club qui n’existait pas, la construction d’une équipe et c’est une conviction profonde. Il faut s’y tenir. Après il ne faut pas que ce soit un emprisonnement personnel. Soit on est dans l’erreur complète soit on ne l’est pas, soit on a une conviction et il faut s’y tenir.
Il y a quelques mois, ils voulaient la démission de Perrin, aujourd’hui ils veulent celle du président pourquoi ce changement ?
C’est normal d’être fixé là-dessus parce que d’abord comme tout le monde l’a dit, écrit rabâché, José est un minot. Si l’entraîneur est en tête de ligne plus souvent c’est qu’il y a un certain embarras. Après mois, j’assume pleinement la responsabilité de ce qui se passe à l’Olympique de Marseille. J’assume complètement, mais j’assume tout. Je ne peux pas assumer simplement ce qui est écrit. J’assume tout. J’assume que depuis que je suis là, ce club se construit et sera construit. J’assume que depuis que je suis là on a fait confiance à la formation et que les jeunes sortent. J’assume que depuis que je suis là, il y a une stabilité financière qui fera que le club est pérenne. J’assume tout ça et j’assume aussi que l’équipe fonctionne mal parce que c’est le c½ur du système. Il faut tout assumer. Que ça se fixe sur la personne qui doit « prendre » comme tout le monde le dit avec un sens de l’humeur qui n’est pas toujours très adapté, ses responsabilités. Si prendre ses responsabilités c’est partir à la pêche et tout ça... franchement quelle image. Moi je suis désolé, je veux pouvoir me regarder en face lorsque je me rase. Si assumer ses responsabilités, quand ça tangue c’est de prendre ses jambes à son cou et partir, je préfère assumer ces responsabilités. Je pense que chacun n’a pas la même définition du mot et du verbe assumer et du mot responsabilités.
C’est ce que dit M.Dreyfus aussi ?
Robert il voit bien dans quelle continuité on est. C’est ce qu’on disait ce matin avec Pape, avec José, avec certains joueurs, il faut assumer cette continuité. Il n’y a pas de mystère dans le football. Si les joueurs comme ils l’ont fait hier contre Paris en première mi-temps ou comme ils l’ont fait contre Monaco et s’ils sont capables de reproduire ce que nous on croit, on sera dans nos objectifs de championnat. Pourquoi tout le monde veut se payer un cataclysme ? J’en comprends et l’idée et le mécanisme, mais ça ne me semble pas la bonne solution.
Pape ne pensez vous pas qu’à un moment donné il faut aller plus loin dans l’analyse ?
L’analyse nous la faisons à tous les niveaux. Je pense que ce point presse d’aujourd’hui est dans la continuité de ce que nous avons dit lundi, les uns et les autres lorsque j’avais posé comme préalable aux discussions, qu’il faille parler de responsabilité collective et globale. Aujourd’hui je reprends cette idée que j’avais développée pour dire qu’au club ici, tout le monde doit pouvoir se regarder en face. Tout le monde doit procéder à ce que j’ai appelé l’examen de conscience. Le problème ne peut pas être un problème Présidentiel. Même si le président est la figure emblématique du club, donc il focalise sur lui peut-être les inimitiés ou certaines ranc½urs mais la vérité touche le Président mais elle touche aussi tout le monde. Il n’y a qu’à voir les joueurs depuis hier soir, dans leur attitude, leur réflexion, tous ceux qui sont venus pour voir pour comprendre qu’eux aussi revendiquent leur part de responsabilité. Comme nous, nous avons revendiqué ça, comme José revendique la sienne et ceux qui assistent José aussi. Je pense qu’un club comme l’OM qui prétend à des objectifs hauts, élevés, doit être à tous les niveaux irréprochable. À tous les niveaux. Que ce soit au niveau de l’intendance ou au niveau du jeu. Dire aujourd’hui que l’OM produit le jeu attendu, que tous les schémas qu’ils fussent tactiques ou que tous les choix relèvent d’une parfaite cohérence, non on ne peut pas dire ça. On en est conscient et José aussi. C’est en essayant de travailler ensemble que nous allons...le mouvement n’est pas parti de la défaite subit contre Paris mercredi, mais depuis lundi que nous nous sommes rencontrés, on était tous d’accord pour opérer cette réflexion-là. Aujourd’hui ça va s’accentuer, évidemment, parce que les évènements nous talonnent et les circonstances aussi mais croyez-- moi qu’on sera sans complaisance avec nous-même. Les critiques qui viennent de l’extérieur, peut-être certaines nourriront notre réflexion. Toutes ne sont pas des anathèmes ou des réflexions bon marché. On essayera d’écouter celles qui sont dignes d’être écoutées et nous-même à l’intérieur, on essayera de procéder à cette analyse-là, qui nous amènera non seulement à présenter une équipe beaucoup plus en rapport avec les objectifs fixés en début de saison, et surtout une équipe qui, j’allais dire, peut enfin faire plaisir à son public aussi.
Une autre équipe, c’est puiser à l’intérieur de l’effectif actuel ?
Forcément. Lorsque je dis nous procédons à une analyse, c’est vrai qu’à un moment donné, je vais répéter, sur ce recrutement, vous savez mon sentiment. Globalement il me paraît être le recrutement qu’il fallait faire. Je continue à le penser plus que jamais. Le recrutement qu’il fallait faire à quelques nuances, si on avait la certitude qu’en recrutant on avait fait le recrutement qu’il fallait absolument faire, je peux vous dire qu’il n’y a pas un club en France qui n’atteindrait pas ses objectifs quels qu’ils soient. Sur le plan de la globalité, le recrutement, il est bon, que nous admettions qu’il y ait un besoin de retouche ou d’y aller plus rapidement pour que certains garçons s’adaptent, c’est un fait. Est ce que tout a été fait pour que tous les garçons s’adaptent complètement ? C’est une question qu’on peut se poser. Es ce que les garçons ont fait les efforts qu’il fallait pour s’adapter ? C’est une question qu’on peut se pose. Es ce que la manière dont on les fait jouer est la bonne manière ou pas ? Ce sont des questions qu’on se pose, que José le premier se pose. Je peux vous dire moi qui suis à côté de lui qu’il n’est pas du tout accroché à des certitudes et ça amène effectivement une discussion, tout le temps. Si ces discussions-là, peuvent aujourd’hui s’élargir, puisque les joueurs ont compris eux aussi qu’ils peuvent participer à tout ça, de manière plus complète. Alors après on gagnera, on verra.
Y a-t-il des joueurs qui sont dans un état d’abattement, qui les empêche de répondre à ces attentes ?
Je suis curieux de voir comment l’équipe va réagir samedi. Je suis très pressé d’être déjà à samedi pour voir vraiment. Je crois que les garçons ont été touchés au plus profond d’eux-mêmes. Je crois qu’il y a une espèce d’autocritique qui c’est fait et si cette élimination contre le PSG peut servir à être l’évènement qui change les attitudes et les positions et même certaines certitudes, ça serait peut-être vachement bien.
Vous savez qui peut se révolter ou au contraire...
Cela relève de notre responsabilité, quoi qu’entre la réflexion et l’action, il n’y a pas beaucoup d’espace. Mais on est obligé de tenir compte de ces deux éléments-là et d’aller vite. C’est aussi peut-être aussi la difficulté de ces matchs-là. On aurait pu penser que le match à Paris les booste. Le match d’après ils mènent 2 à 0 et ils perdent...
C’est pourquoi il me tarde de voir le match de samedi. De voir comment il va être abordé, joué, le match de Paris, je pense qu’on a eu une impression de renoncement. Hier je pense que ce sont davantage les aléas du football qui nous ont valu cette défaite douloureuse que véritablement une prestation en dehors du coup. Ce match-là se serait disputé dans un autre contexte, je veux dire l’adversaire serait quelqu’un d‘autre que Paris, peut-être que les appréciations seraient différentes. Mais je n’occupe absolument pas cette dimension psychologique, cette dimension qui fait que les oppositions entre Paris et Marseille sont ce qu’elle sont pour que nous n’en tenions pas compte. C’est vrai que sur le match en lui-même, la manière dont ils l’ont abordée, on a vu qu’ils étaient là. Ce but pris juste à la mi-temps a gangrené un peu les esprits. Ce but a amené le doute qu’ils avaient peut-être pensé avoir chassé de leurs esprits en menant deux à zéro avec l’appui du public. Mais il y a eu ce but. À la mi-temps dans le vestiaire, je peux vous dire que ce but a eu un effet quasiment dévastateur. On peu dire que ça n’aurait pas du être sur des joueurs expérimentés, mais la fragilité psychologique d’un joueur est ce qu’elle est.
Un remaniement est possible au mercato ?
Je parlerai moins d’un remaniement que d’un renforcement. Si des joueurs doivent venir, on doit parler d’un renforcement. Remanier une équipe, c’est facile, c’est à la portée de n’importe qui. Maintenant prendre des joueurs, suppose de concilier deux impératifs. L’impératif sportif, et l’impératif économique. Lorsque je suis arrivé ici, ce qui m’a fait accepté c’est que le Président m’a dit que l’objectif, c’était d’avoir une équipe performante quoi qu’il en soit. Cela veut dire qu’il ne faut pas que nous regardions sur l’économie financière pour ne pas mettre en place cette équipe-là. Mais on ne peut pas faire n’importe quoi. On ne peut pas mettre l’équilibre financier en danger. Fort de cette recommandation, je reste aujourd’hui persuadé que, en fonction des mouvements que le marché connaîtra, c’est-à-dire des départs que nous pourrons enregistrer, il sera temps, même utile, voire nécessaire de se renforcer.
Un joker vite ?
Le joker ? On ne peut pas dire une chose et son contraire. Vous savez moi, les évènements ne sont pas le fondement de mes convictions. J’ai des convictions. Je ne peux pas dire dans un même mouvement que je crois en cet effectif-là et aujourd’hui vouloir, simplement parce que les circonstances sont contraire, tout de suite me précipiter sur un joker. Ce qu’il me faut c’est un peu de réflexion, un peu d’analyse en profondeur et avec tous les acteurs concernés à l’intérieur du club, réfléchir et voir comment on peut faire étant entendu évidemment que pour nous le problème est de ne pas trop se laisser distancer et de ne pas trop décrocher des places que nous avons annoncées en début de saison. Voilà le problème. Précipiter aujourd’hui sur un joker, c’est faire la politique de la terre brûlée. Ce n’est pas du tout dans mon tempérament et ça serait battre en brèche ce que sont mes convictions.
Ne serait-il pas plus simple de changer d’entraîneur ?
Le changement d’entraîneur effectivement C’est ce qu’il y a de plus spectaculaire dans l’information. Il est plus facile de titrer changement d’entraîneur à l’OM, que de parler analyse. Un journaliste un jour m’a demandé, vu les relations que tu as avec José, si tu devais lui signifier son départ, qu’en serait-il ? J’ai répondu. Il n’est pas dit que d’abord il partirait avant, on ne sait jamais comment les choses se passent, mais que si un jour, il devait partir, il n’y aurait pas de malaise. Il peut y avoir de la tristesse, un peu d’amertume, mais pas de malaise. Entre lui et moi lorsqu’on se regarde c’est au fond des yeux face à face. S’il devait partir parce que ça serait la solution pour le club, je serais le lui expliquer. Mais aujourd’hui on n’en est absolument pas là. Si ma conviction était que la marche en avant du club, la possibilité d’atteindre les objectifs passaient par des changements d’hommes, à quelque niveau que se soit relevant de ma responsabilité, je le ferai. Je ne suis venu ici que parce que j’ai le sentiment que j’avais la volonté de venir pour faire des choses, essayer de les réussir. J’ai trop de respect pour ceux qui ont fait appels à moi, trop de respect pour public marseillais et la ville que je connais très bien pour être venu ici à titre d’expérimentation. Je suis venu avec des convictions. Tant que j’ai le sentiment que les choses peuvent changer, s‘améliorer, ce qui est le cas aujourd’hui, je continuerai. Sinon je partirai. Je partirai avec l’amertume d’avoir échouer. Dans ma vie, j’en ai vu des expériences, j’en ai eu et jusqu’à présent je m’en suis bien porté.
Mais alors comment le retenir s’il veut partir ?
Lorsqu’on veut partir, on a des arguments. S’il donne des arguments contre lesquels on ne peut rien, je respecterai sa décision. Il y a des changements attendus sur le terrain. Cela relève de la responsabilité de José.
Retour de Bouchet
Il n’y a rien, j’avais dit lundi, je maintiens qu’il n’y a rien d’inquiétant. En tout cas c’est notre rôle et le mien plus que quiconque, de ne pas rendre les choses aussi inquiétantes. J’ai mesuré et c’est la réalité qu’il y a bloc, que l’équipe tout azimut est soudée et que comme vient de l’expliquer Pape, que les conditions de la réussite et des objectifs sont encore là.
Après ce qui s’est passé, vous envisagez de prendre des gardes du corps ?
Non. J’envisage de vivre à Marseille le plus naturellement possible, sans garde du corps. Il faut qu’on sorte de cette logique-là et lorsque je dis qu’il faut qu’on sorte de la logique de l’instabilité, ça en fait partie, mais juste un mot à ce propos. Lorsque je vois des articles qui opposent un appel au calme avec la bêtise d’un forum de supporteurs. Je me dis aussi qu’il y a quelque chose qu’i n’est pas clair dans l’environnement du club médiatique. L’OM ne sera jamais un club normal. En revanche il faut que Marseille soit une ville où on puisse vivre normalement quelle que soit sa fonction. On a discuté avec Pape hier soir, des gens nous disent, il faut être un peu en arrière, mais non, il faut être là, il faut dire. Il y a quand même de multiples choses visibles, voyons les quand même objectivement. Puis effectivement la partie la plus délicate, qui échoie à Pape et à José qui est le sportif, ça coince un peu. Et alors ? Ça coince. Le mécanisme est de le faire glisser, c’est pas de donner des à-coups en permanence. Vous êtes les mieux placés pour savoir que les à-coups n’ont jamais rien donné.
Aujourd’hui les résultats manquent à l’OM votre situation est fragile indépendamment de ce qui a été fait en amont dans le club ?
Il y a deux paramètres importants pour Marseille. C’est le temps et les résultats. Le temps, il faut être solide malgré tout ce qui est dit, crié, écrit. Deuxième chose les résultats aujourd’hui ne sont pas inquiétants. Il faut juste prendre le temps comme l’a dit pape et pour répondre à une autre question qui était es ce que vous faites des analyses, non le soir, on regarde la télé... Il faut passer par là. C’est le temps et les résultats. Le temps, je pense qu’on arrive petit à petit à faire des choses en profondeur, que tout le monde voit. Il faut effectivement combiner les deux. C’est compliqué, mais si c’était simple, je crois que d’autres personnes qui avaient plein d’ambitions pour ce club qui y seraient arrivés. Le fondamental pour ce club, c’est une vérité profonde, c’est qu’il y ait un bloc et ce bloc, il existe alors il faut y aller.
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