05-11-2004, 01:17
(Modification du message : 05-11-2004, 01:43 par Georges Profond.)
Nan ! Nostalgiques du grand méchant Lou, il ne s’agit pas d’un nouveau verset du Velvet sous tes reins, mais tout simplement des impressions à froid de notre basque bondissant avant le classico à Paname…
Ressentez-vous que ce match PSG OM est particulier ?
C’est à croire à voyant le nombre inhabituel de journalistes présents dans cette salle. En France c’est probablement la rencontre la plus médiatique, la plus grosse affiche, le plus gros derby pour des raisons historiques. Probablement aussi pour une forme de confrontation entre Paris, la capitale et la Province et voilà parce que Paris et Marseille sont les clubs les plus connus, les plus populaires en France et il y a toujours une certaine tradition, une certaine animosité entre ces clubs.
Dans quel état d’esprit aller vous aborder ce premier match puisque trois jours plus tard vous retrouverez Paris ?
Oui c’est ce qui est étrange. Jouer deux fois contre cette équipe en l’espace de trois jours. Évidemment en championnat c’est le pus important pour nous, mais comme on n’est pas en Coupe d’Europe, on a aussi envie de faire un bon parcours dans l’une des deux coupes, que ce soit la Coupe de la Ligue ou la Coupe de France, ça va être une semaine très intéressante. Les marseillais vont parler de ce match-là toute la semaine en ayant envie que l’on fasse un bon résultat d’abord à Paris et ensuite qu’on puisse gagner en coupe de la Ligue.
C’est un avantage de rencontrer Paris qui aura joué mercredi en coupe d’Europe ?
Ça dépend de l’effectif. Les grands clubs étrangers ont un tel effectif, qu’ils peuvent se permettre de tourner donc physiquement parlant ça n’a pas trop d’impact. Mais je ne suis pas suffisamment au courant de la qualité de l’effectif parisien et du fait s’ils ont la possibilité de pouvoir tourner. On ce qui nous concerne, lorsqu’il y a des matchs de l’équipe de France par exemple, et qu’on ne joue pas pendant 15 jours, le match de reprise est difficile. Je sais aussi par expérience que jouer tous les trois jours, c’est épuisant. On verra dimanche. En tout cas ils ont ce match à faire et nous on doit simplement se préparer de la meilleure des façons possibles pour le match de dimanche.
Vous en parlez de ce match dans les vestiaires ?
Non pas encore ! (rires) Je ne vais pas inventer des choses, je voudrais bien vous faire mettre des phrases pour mettre un peu de pression, pour créer un peu de rivalité…
Mais Dehu Fiorese doivent parler ?
Non. En dehors d’une magnifique photo d’eux dans France Foot. Non on prépare cette semaine de la meilleure des façons possibles parce que c’est vrai que c’est un match important. Pas en termes de points, mais en terme affectif. Pour les supporteurs, gagner contre le PSG c’est quelque chose de très important et c’est vrai qu’il y a une série de défaite qu’il faut arrêter, même si pour moi le passé reste le passé et qu’il faut d’abord se concentrer sur ce qu’on vit aujourd’hui. Pour ça on prépare bien cette semaine, mais on ne l’a pas encore évoqué, on a parlé de l’après match de Monaco, je pense qu’il ne faut surtout pas jouer les matchs trop tôt en fin de semaine on aura largement le temps de se concentrer sur ce match-là, parce que de toute façon on sera rattrapé par les articles que vous allez faire, les commentaires à la radio, les interviews à la télévision. Même si on essaye de ne pas trop s’informer, ça va tôt ou tard nous revenir dans les oreilles.
Comment trouvez vous Paris ?
L’équipe a l’air de revenir en meilleure forme. Elle a eu une période difficile, depuis deux ou trois matchs, elle a de meilleurs résultats. Maintenant l’OM aussi est une équipe de plus en plus performante donc ça sera intéressant de voir cette confrontation et de voir ce qui se passera dans ce match.
Vous avez perçu les choses qui fonctionnent mieux à l’OM ?
Ce qui fonctionne depuis pas mal de matchs, c’est notre stabilité défensive. Je parle globalement. Dans le replacement, la rigueur, on laisse moins d’espaces, on prend moins de buts, on est plus efficaces c’est important pour le fond de jeu. Maintenant c’est vrai qu’on a quelques difficultés dans la finition offensive. Sur le match de Monaco, on a vu de très belles choses. On a eu pas mal d’occasions, il y a donc un net progrès, mais je crois que les choses, il faut les faire les unes après les autres. Je crois que dans un premier temps, il était important de stabiliser cette défense parce que dans les trois ou quatre premiers matchs on a vraiment tâtonné. Défendre bien c’est la base d’une équipe. Il faut prendre peu de buts pour durer dans un championnat. Maintenant par contre si on veut vraiment prendre des points et remonter au classement, il faut aussi gagner des matchs mettre des buts ça passe par une participation de tous au niveau offensif en gardant un bon équilibre pour qu’on ne perde pas au niveau de la défense.
Vous avez besoin de plus d’automatisme de plus de temps de jeu avec vos partenaires pour être mieux offensivement ?
Le plan offensif est le plus difficile à mettre en place. Ça demande plus d’activité. C’est différent. En défense, il faut de l’agressivité, de l’expérience, du placement et en attaque il y a un feeling entre les attaquants aussi qui doit se faire et ça prend de temps mais c’est vraiment l’affaire de toute l’équipe.
Vous n’y étiez pas, mais vous imaginez ce que ces six défaites consécutives peuvent représenter comme poids pour l’histoire du club et les supporteurs ?
Non je ne suis pas imprégné et je pense que c’est plutôt positif de ne pas l’être. Ce n’est pas forcément une bonne chose. Lorsque je suis arrivé ici j’ai dit que j’ouvrais une page d’un niveau livre et ce qui c’est passé avant ne m’intéresse pas. Je crois qu’il ne faut pas trop penser à ça. IL faut penser à ces deux matchs et essayer de les gagner ou en tout cas de ne pas perdre à Paris. Il faut oublier le passé c’est une nouvelle équipe avec de nouvelles ambitions. Par contre je comprends que les supporteurs qui vivent les histoires de ce club depuis des années, je comprends qu’ils ont envie que ça évolue et que l’OM batte Paris.
Ça va être tendu sur le terrain ?
Un match de foot se fait dans l’esprit et il n’y a aucune forme d’agressivité si ce n’est de prendre le ballon, faire la différente et gagner des duels. Par moments ça peut déraper parce que c’est un sport de contact et que des fois, l’agressivité est plus poussée mais ce n’est pas du tout l’état d’esprit d’un footballeur professionnel. Maintenant c’est sûr qu’au niveau des supporteurs s'il y a plus d’animosité mais nous sur le terrain on se doit de rester dans un cadre purement sportif, purement du jeu en espérant aussi que les choses se passent bien aussi au niveau des supporteurs parce qu’un stade de foot c’est pas un endroit où il doit y avoir de l’agressivité.
Vous avez déjà connu de telles rivalités ?
Bordeaux Marseille avec Bès et Tapie, je me souviens de la venue de Bès à Marseille en Cadillac pour provoquer, mais c’était une autre époque.
Que pensez vous de vos partenaires qui s’épanchent dans la presse parce qu’ils ne jouent pas ?
Je ne suis pas là pour entretenir une polémique. Ce matin, je pense que ces joueurs ont eu une conversation extrêmement saine et posée avec José. Ça les regarde. Il n’y a pas grand-chose à dire là-dessus.
Mais vous avez connu cette concurrence au Bayern ?
Oui au Bayern il y avait encore plus de concurrence parce qu’il y avait un effectif de vingt ou vingt-deux internationaux. La différence c’est qu’il y avait plus de matchs aussi parce que cette année, il n’y a pas la Champions League. Tu n’as pas besoin de faire tourner les joueurs pour des raisons physiques. Mais quel que soit le joueur, ce n’est jamais une situation agréable de ne pas pouvoir s’exprimer sur le terrain mais c’est le quotidien.
Comment faire pour ne pas envenimer les choses ?
Il y a la possibilité de parler avec José comme il l’a dit. Mais je n’ai pas envie de parler ça…
Ça vous est déjà arrivé de rencontrer deux fois la même équipe en une semaine ?
Non je ne crois pas. Mais c’est Pape qui a choisi…(rires)
C’est agréable de jouer ces matchs au parfum Européen ?
Bien sûr et moi aussi j’ai un total respect pour les formations réputées plus faibles, maintenant, les matchs de haut niveau, les grosses affiches, ça a eu une saveur agréable mais en championnat c’est aussi faire des déplacements contre les équipes réputées plus faibles mais qui jouent à 200% et ce ne sont pas toujours ces matchs-là les plus faciles. C’est peut-être les matchs contre Monaco, Paris, Lyon qui peuvent être les plus faciles en tout cas en terme de préparation.
Le match de mercredi n’aura rien à voir avec celui de dimanche ?
Non ça n’aura rien à voir. Peut-être que pour les supporteurs c’est la même chose mais pour nous ça n’a rien à voir. L’objectif premier c’est le championnat, il faut rester collé aux premiers et après c’est la coupe et je l’ai dit, on a envie de faire un parcours dans une de ces coupes.
:surfing:
Ressentez-vous que ce match PSG OM est particulier ?
C’est à croire à voyant le nombre inhabituel de journalistes présents dans cette salle. En France c’est probablement la rencontre la plus médiatique, la plus grosse affiche, le plus gros derby pour des raisons historiques. Probablement aussi pour une forme de confrontation entre Paris, la capitale et la Province et voilà parce que Paris et Marseille sont les clubs les plus connus, les plus populaires en France et il y a toujours une certaine tradition, une certaine animosité entre ces clubs.
Dans quel état d’esprit aller vous aborder ce premier match puisque trois jours plus tard vous retrouverez Paris ?
Oui c’est ce qui est étrange. Jouer deux fois contre cette équipe en l’espace de trois jours. Évidemment en championnat c’est le pus important pour nous, mais comme on n’est pas en Coupe d’Europe, on a aussi envie de faire un bon parcours dans l’une des deux coupes, que ce soit la Coupe de la Ligue ou la Coupe de France, ça va être une semaine très intéressante. Les marseillais vont parler de ce match-là toute la semaine en ayant envie que l’on fasse un bon résultat d’abord à Paris et ensuite qu’on puisse gagner en coupe de la Ligue.
C’est un avantage de rencontrer Paris qui aura joué mercredi en coupe d’Europe ?
Ça dépend de l’effectif. Les grands clubs étrangers ont un tel effectif, qu’ils peuvent se permettre de tourner donc physiquement parlant ça n’a pas trop d’impact. Mais je ne suis pas suffisamment au courant de la qualité de l’effectif parisien et du fait s’ils ont la possibilité de pouvoir tourner. On ce qui nous concerne, lorsqu’il y a des matchs de l’équipe de France par exemple, et qu’on ne joue pas pendant 15 jours, le match de reprise est difficile. Je sais aussi par expérience que jouer tous les trois jours, c’est épuisant. On verra dimanche. En tout cas ils ont ce match à faire et nous on doit simplement se préparer de la meilleure des façons possibles pour le match de dimanche.
Vous en parlez de ce match dans les vestiaires ?
Non pas encore ! (rires) Je ne vais pas inventer des choses, je voudrais bien vous faire mettre des phrases pour mettre un peu de pression, pour créer un peu de rivalité…
Mais Dehu Fiorese doivent parler ?
Non. En dehors d’une magnifique photo d’eux dans France Foot. Non on prépare cette semaine de la meilleure des façons possibles parce que c’est vrai que c’est un match important. Pas en termes de points, mais en terme affectif. Pour les supporteurs, gagner contre le PSG c’est quelque chose de très important et c’est vrai qu’il y a une série de défaite qu’il faut arrêter, même si pour moi le passé reste le passé et qu’il faut d’abord se concentrer sur ce qu’on vit aujourd’hui. Pour ça on prépare bien cette semaine, mais on ne l’a pas encore évoqué, on a parlé de l’après match de Monaco, je pense qu’il ne faut surtout pas jouer les matchs trop tôt en fin de semaine on aura largement le temps de se concentrer sur ce match-là, parce que de toute façon on sera rattrapé par les articles que vous allez faire, les commentaires à la radio, les interviews à la télévision. Même si on essaye de ne pas trop s’informer, ça va tôt ou tard nous revenir dans les oreilles.
Comment trouvez vous Paris ?
L’équipe a l’air de revenir en meilleure forme. Elle a eu une période difficile, depuis deux ou trois matchs, elle a de meilleurs résultats. Maintenant l’OM aussi est une équipe de plus en plus performante donc ça sera intéressant de voir cette confrontation et de voir ce qui se passera dans ce match.
Vous avez perçu les choses qui fonctionnent mieux à l’OM ?
Ce qui fonctionne depuis pas mal de matchs, c’est notre stabilité défensive. Je parle globalement. Dans le replacement, la rigueur, on laisse moins d’espaces, on prend moins de buts, on est plus efficaces c’est important pour le fond de jeu. Maintenant c’est vrai qu’on a quelques difficultés dans la finition offensive. Sur le match de Monaco, on a vu de très belles choses. On a eu pas mal d’occasions, il y a donc un net progrès, mais je crois que les choses, il faut les faire les unes après les autres. Je crois que dans un premier temps, il était important de stabiliser cette défense parce que dans les trois ou quatre premiers matchs on a vraiment tâtonné. Défendre bien c’est la base d’une équipe. Il faut prendre peu de buts pour durer dans un championnat. Maintenant par contre si on veut vraiment prendre des points et remonter au classement, il faut aussi gagner des matchs mettre des buts ça passe par une participation de tous au niveau offensif en gardant un bon équilibre pour qu’on ne perde pas au niveau de la défense.
Vous avez besoin de plus d’automatisme de plus de temps de jeu avec vos partenaires pour être mieux offensivement ?
Le plan offensif est le plus difficile à mettre en place. Ça demande plus d’activité. C’est différent. En défense, il faut de l’agressivité, de l’expérience, du placement et en attaque il y a un feeling entre les attaquants aussi qui doit se faire et ça prend de temps mais c’est vraiment l’affaire de toute l’équipe.
Vous n’y étiez pas, mais vous imaginez ce que ces six défaites consécutives peuvent représenter comme poids pour l’histoire du club et les supporteurs ?
Non je ne suis pas imprégné et je pense que c’est plutôt positif de ne pas l’être. Ce n’est pas forcément une bonne chose. Lorsque je suis arrivé ici j’ai dit que j’ouvrais une page d’un niveau livre et ce qui c’est passé avant ne m’intéresse pas. Je crois qu’il ne faut pas trop penser à ça. IL faut penser à ces deux matchs et essayer de les gagner ou en tout cas de ne pas perdre à Paris. Il faut oublier le passé c’est une nouvelle équipe avec de nouvelles ambitions. Par contre je comprends que les supporteurs qui vivent les histoires de ce club depuis des années, je comprends qu’ils ont envie que ça évolue et que l’OM batte Paris.
Ça va être tendu sur le terrain ?
Un match de foot se fait dans l’esprit et il n’y a aucune forme d’agressivité si ce n’est de prendre le ballon, faire la différente et gagner des duels. Par moments ça peut déraper parce que c’est un sport de contact et que des fois, l’agressivité est plus poussée mais ce n’est pas du tout l’état d’esprit d’un footballeur professionnel. Maintenant c’est sûr qu’au niveau des supporteurs s'il y a plus d’animosité mais nous sur le terrain on se doit de rester dans un cadre purement sportif, purement du jeu en espérant aussi que les choses se passent bien aussi au niveau des supporteurs parce qu’un stade de foot c’est pas un endroit où il doit y avoir de l’agressivité.
Vous avez déjà connu de telles rivalités ?
Bordeaux Marseille avec Bès et Tapie, je me souviens de la venue de Bès à Marseille en Cadillac pour provoquer, mais c’était une autre époque.
Que pensez vous de vos partenaires qui s’épanchent dans la presse parce qu’ils ne jouent pas ?
Je ne suis pas là pour entretenir une polémique. Ce matin, je pense que ces joueurs ont eu une conversation extrêmement saine et posée avec José. Ça les regarde. Il n’y a pas grand-chose à dire là-dessus.
Mais vous avez connu cette concurrence au Bayern ?
Oui au Bayern il y avait encore plus de concurrence parce qu’il y avait un effectif de vingt ou vingt-deux internationaux. La différence c’est qu’il y avait plus de matchs aussi parce que cette année, il n’y a pas la Champions League. Tu n’as pas besoin de faire tourner les joueurs pour des raisons physiques. Mais quel que soit le joueur, ce n’est jamais une situation agréable de ne pas pouvoir s’exprimer sur le terrain mais c’est le quotidien.
Comment faire pour ne pas envenimer les choses ?
Il y a la possibilité de parler avec José comme il l’a dit. Mais je n’ai pas envie de parler ça…
Ça vous est déjà arrivé de rencontrer deux fois la même équipe en une semaine ?
Non je ne crois pas. Mais c’est Pape qui a choisi…(rires)
C’est agréable de jouer ces matchs au parfum Européen ?
Bien sûr et moi aussi j’ai un total respect pour les formations réputées plus faibles, maintenant, les matchs de haut niveau, les grosses affiches, ça a eu une saveur agréable mais en championnat c’est aussi faire des déplacements contre les équipes réputées plus faibles mais qui jouent à 200% et ce ne sont pas toujours ces matchs-là les plus faciles. C’est peut-être les matchs contre Monaco, Paris, Lyon qui peuvent être les plus faciles en tout cas en terme de préparation.
Le match de mercredi n’aura rien à voir avec celui de dimanche ?
Non ça n’aura rien à voir. Peut-être que pour les supporteurs c’est la même chose mais pour nous ça n’a rien à voir. L’objectif premier c’est le championnat, il faut rester collé aux premiers et après c’est la coupe et je l’ai dit, on a envie de faire un parcours dans une de ces coupes.
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