20-05-2004, 00:00
(Modification du message : 20-05-2004, 07:35 par Old Trafford.)
LE DEMON CHAUVE
FC Valence : OM – 2 : 0
Les terrains scandinaves n’avaient jamais trop été la tasse de thé des équipes françaises en terme footballistique. La Suède rappelait d’ailleurs tristement l’Euro 92 durant lequel tout le travail du sélectionneur Platini s’était effondré en 3 rencontres. Göteborg, c’était surtout le souvenir de l’IFK ou encore de Thomas Ravelli, gardien suédois fantasque, dont les performances en coupe d’Europe se cantonnèrent à 2 victoires en C3. On espérait alors que ce match du 19 mai 2004 de Göteborg allait à jamais sonner le glas des albums-photos des « nineties », pour consacrer une finale de coupe de l’UEFA inattendue :
Les dernières finales de cette C3 s’étaient soldées par des festivals de buts, pas moins de cinq à chaque fois, voire 9 entre Liverpool et Alaves (5-4 pour les Reds !). La tâche des deux formations de ce soir était donc particulièrement délicate. D’autant que dans cette compétition, elles avaient brillé toutes deux par leur solidité défensive. Les bookmakers avaient pourtant clairement misé sur les nouveaux champions d’Espagne. Emmenée par des joueurs sur-expérimentés (Canizares, Ayala, Carboni, Rufete, Angulo?) cette équipe de Valence avait, avant d’aborder cette finale, toutes les cartes en main pour surclasser une formation marseillaise largement dépassée en qualités technique et tactique.
Le club espagnol se présentait fort de deux victoires en C3 (du temps de la coupe des villes de foire) et une dans la défunte C2, alors que l'OM pouvait « seulement »se targuer d’avoir remporté une Ligue des Champions onze ans plus tôt. Récemment finalistes à deux reprises de cette compétition, les espagnols voulaient aussi leur revanche sur le destin. Jamais deux sans trois. L'OM, finaliste de l'UEFA en 1999 à Moscou, pensait également à la vengeance. Le décor était ainsi planté.
Comment les phocéens devaient-ils appréhender l’événement ? Fallait-il faire le jeu face à ce collectif bien huilé ou rester sur des bases défensives et attendre pour mieux contrer ? Comment faire face à ce milieu de terrain ultra-solide composé de joueurs tels que Baraja, Angulo, Albelda ou Rufete ? L’OM des grands jours de coupe d’Europe répondrait-il présent le jour J ? Drogba se sentait-il au mieux pour débuter la partie ?
Toutes ces interrogations laissaient très vite place à l’avant-match et aux deux compositions d’équipe.
L’entraîneur du club de fùtbol, Rafaël Benitez, avait comme de coutume laissé planer le doute sur qui jouerait-qui jouerait pas, mais au final, sa compo du soir, en 4-2-3-1 sonnait juste : Canizares - Carboni, Marchena, Ayala, Curro Torres - Baraja, Albelda, Vicente, Angulo, Rufete - Mista
José la caution Marseillaise reconduisait son commando de l’UEFA placé en 3-4-2-1 : Barthez - Beye, Hemdani, Meïté - Dos Santos, N’Diaye, Flamini, Ferreira - Meriem, Marlet - Drogba.
11000 supporters marseillais avaient pris place dans les tribunes du Nya Ullevi Stadion (43200 places). 20h45, c’est sous un ciel plus que couvert et une température de 13° que M.Pierluigi Collina donne le coup d’envoi de cette finale. Certains joueurs la débutent en se disant qu’ils n’en joueraient peut-être qu’une dans leur carrière.
[b]PREMIERE MI-TEMPS[/b]
Après deux minutes de flottement dûes au vent, l’OM obtient un bon coup franc tiré par Meriem. Le ballon parvient dans la surface mais aucun joueur marseillais n’arrive à le reprendre. Valence se laisse dominer pendant le début de match mais cela ne dure pas. A la 7ème minute, Vicente réussit à déborder grâce à l’espace laissé derrière lui par Ferreira. L’espagnol tente un centre qui est bien dégagé par Barthez.
Dans la minute suivante, Valence accentue sa pression, un cafouillage dans la surface de réparation marseillaise permet à Fabien Barthez de se mettre en évidence pour la première fois sur un très bon arrêt au sol. Dans la foulée, il n’est aucunement inquiété par un tir de Rufete de l’entrée de la surface après un bon travail sur le flanc droit de l’attaque de Valence. Marlet écope du premier carton jaune de la soirée suite à un tacle sur Carboni.
13ème : Rufete embarque Dos Santos sur son côté droit puis parvient à centrer mais Barthez s'interpose bien au second poteau. Quatre minutes plus tard, après un mauvais dégagement de la défense de Valence, Meriem récupère un bon ballon aux 18 mètres. Il n’arrive cependant pas à cadrer sa frappe. A la 21ème, bon mouvement en triangle Drogba - Meriem – N’Diaye trouve une excellente position de frappe pour le milieu récupérateur olympien qui hésite et fait le mauvais choix de contrôler.
Dans la continuité, Beye reprend un bon coup-franc de Meriem à proximité des 6 mètres espagnols mais sa tête passe nettement à droite de la lucarne de Canizares . Vicente et Carboni se font avertir coup sur coup aux 27ème et 34ème. Le match s’installe alors dans un dur combat pour la possession du ballon jusqu’au tournant de la mi-temps.
45ème minute : But pour Valence La défense marseillaise n’arrive pas à se dégager sur une énième action de Rufete. Le ballon parvient à Curro Torres qui centre instantanément sur Mista au deuxième poteau. Le centre au cordeau est contrôlé par Mista laissé seul démarqué face au portier de l’équipe de France. L’attaquant espagnol crochète intelligemment Barthez qui n’a d’autre solution que de faucher son adversaire. M. Collina n’hésite pas un instant : penalty et carton rouge contre le gardien phocéen. Vicente, qui n’en demandait pas tant, transforme sans broncher devant Gavanon (entré à la place de Meriem) pour le 1 à 0.
Barthez commet bien une faute sur Mista et le penalty est logique. Par contre, le carton rouge est totalement injustifie. Intervenant a une minute de la mi-temps, le but espagnol et le carton adresse a Barthez sont psychologiquement durs a encaisser pour des marseillais, surtout qu’ils avaient été meilleurs que les espagnols durant cette première mi-temps.
DEUXIEME MI-TEMPS
La deuxième mi-temps s’annonce très difficile pour Marseille. Les olympiens ont sans doute pris un coup derrière la tête avec ce but et l’expulsion de Barthez. On ne peut qu’espérer que Jose la caution Marseillaise ait pu trouver les mots justes durant le quart d’heure de repos pour motiver ses joueurs à nouveau.
Contrairement a la première période, ce sont les espagnols qui font le jeu. A 10, Marseille préfère attendre – du moins pendant les premières minutes de la deuxième mi-temps. La première occasion durant cette deuxième mi-temps est cependant a l’actif des marseillais a la 50eme minute quand un tir brosse du droit de Ferreira, cadre de surcroît, trouve Canizares sur sa trajectoire.
But pour Valence Suite a une contre-attaque menée très rapidement a gauche par Vicente a la 57eme minute, ce dernier centre pour Mista esseulé en plein axe dans la surface. Gavanon ne peut rien faire de si près face à l’extérieur du gauche de l’espagnol. FC Valence – Marseille : 2-0. La messe est dite. La situation était déjà impossible pour les olympiens jouant a 10 contre 11 espagnols, et ce deuxième but semble venir sceller définitivement le sort du match. Pourtant, les marseillais ont le mérite de continuer à se battre sur le terrain. En témoigne le coup franc enroule Drogba a l’angle de la surface a la 64eme minute. Canizares ne peut que repousser le tir puissant de l’ivoirien sur Marlet qui – ce n’est pas surprenant – manque le cadre. C’est vraiment dommage car, a 2-1, les marseillais auraient pu faire douter les espagnols.
Comme lors de leur campagne européenne, les marseillais sont combatifs et font preuve de beaucoup de détermination pendant que Valence fait tourner le ballon et profite de sa supériorité numérique. La dernière véritable occasion marseillaise se situera à la 78eme minute quand N’Diaye adressera une superbe frappe surpuissante de 25 mètres qui obligera Canizares a un arrêt en deux temps. Dernière occasion car après une première mi-temps ou ils ont fait le jeu et dépense beaucoup d’énergie, et l’exclusion de Barthez les obligeant de faire des efforts supplémentaires, les marseillais vont sombrer physiquement durant le dernier quart d’heure du match. Valence se contenant de gérer le match, c’est sur le score de 2-0 en faveur de Valence que Monsieur Collina siffle la fin du match.
ANALYSE DU MATCH
Avant la rencontre de ce soir, les espagnols partaient largement favoris face aux marseillais. Avec une équipe soudée et rôdée, le FC Valence est à juste titre considérée comme une des meilleures équipes européennes actuelles. Néanmoins, Marseille aura livre une très belle première période et a fait au moins jeu égal avec les espagnols jusqu'aux dernières minutes de la première mi-temps. Puis, la décision de Monsieur Collina de renvoyer notre divin chauve, Barthez, aux vestiaires et le but des espagnols sur penalty auront totalement change la physionomie du match. La décision d’expulser Barthez est proprement scandaleuse. Elle l’est à plus d’un titre : (a) M. Collina a souvent été considéré a grands renforts médiatiques comme un des meilleurs arbitres au monde. Starisé au point du ridicule, il a plusieurs reprises prouvé que sa réputation était usurpée. Ses « exploits » lors du récent match entre Porto et Le Deportivo en sont la preuve. Et, que dire de ce soir ? Une multitude de fautes, voire d'attentats, non sifflées sur la personne de Drogba, et la fameuse expulsion de Barthez. La piètre performance de M. Collina n’est cependant que le reflet de la pauvreté de l’arbitrage européen, dont un aperçu nous a été donne cette année. C’est honteux que les instances du football, l’UEFA notamment, privilégient d’abord les droits télévisuels, la médiatisation, bref, les aspects financiers, et laissent de côté le problème de l’arbitrage. L'arbitre, a-t-on coutume de dire fait autant partie du jeu que les 22 joueurs. A quand une grande réforme de l'arbitrage alors ? (b) C’est aussi scandaleux car cette décision intervient lors d’une finale ou les enjeux ne sont pas identiques a ceux d'un match ordinaire, non seulement en termes d'enjeux financiers (relativement peu importants pour l'UEFA), mais surtout en terme de prestige et d'histoire. Faire basculer une finale de l’UEFA sur une telle décision est impensable et inqualifiable. Espérons que les instances de l’UEFA prendront conscience, suite à ce match, que M. Collina, le démon chauve, n’est en fin de compte qu’un arbitre quelconque. L'hyper-médiatisation dont il a bénéficié ne lui autorise pas à s'ériger en star d'un match a travers des décisions arbitraires, plutôt qu'arbitrales.
Marseille n’a pas à rougir de cette defaite. La campagne des marseillais en UEFA a été exemplaire et il convient de souligner que c’est leur première défaite en UEFA cette saison. Elle intervient malheureusement en finale, une finale tronquée par le démon chauve, Monsieur Collina. Le groupe d’la caution Marseillaise en UEFA a montré qu’il pouvait tenir la gageure aux meilleurs clubs européens. Il serait déplacé de mentionner les meilleurs marseillais lors du match de ce soir. Toute l’équipe mérite d’être félicitée pour son parcours en UEFA, surtout Barthez qui aura réalise plusieurs arrêts décisifs lors des matchs européens. Il aurait mérité un meilleur sort si M. Collina avait suivi l’esprit des regles plutôt que la lettre. La combativité, la fougue, la détermination du groupe de José la caution Marseillaise durant ces derniers mois en UEFA resteront pendant longtemps un bon souvenir. Un dernier mot pour les supporters marseillais qui se déplacent pour suivre leur équipe lors des matchs européens. Ils ont encore une fois démontré que l’OM avait sans doute l’un des meilleurs publics en France. Bravo à eux. Fiers d’être Marseillais, fiers de l’OM !
Mathildien 75 (et Old Trafford)
:starwars: et :mf_bobby:
FC Valence : OM – 2 : 0
Les terrains scandinaves n’avaient jamais trop été la tasse de thé des équipes françaises en terme footballistique. La Suède rappelait d’ailleurs tristement l’Euro 92 durant lequel tout le travail du sélectionneur Platini s’était effondré en 3 rencontres. Göteborg, c’était surtout le souvenir de l’IFK ou encore de Thomas Ravelli, gardien suédois fantasque, dont les performances en coupe d’Europe se cantonnèrent à 2 victoires en C3. On espérait alors que ce match du 19 mai 2004 de Göteborg allait à jamais sonner le glas des albums-photos des « nineties », pour consacrer une finale de coupe de l’UEFA inattendue :
Les dernières finales de cette C3 s’étaient soldées par des festivals de buts, pas moins de cinq à chaque fois, voire 9 entre Liverpool et Alaves (5-4 pour les Reds !). La tâche des deux formations de ce soir était donc particulièrement délicate. D’autant que dans cette compétition, elles avaient brillé toutes deux par leur solidité défensive. Les bookmakers avaient pourtant clairement misé sur les nouveaux champions d’Espagne. Emmenée par des joueurs sur-expérimentés (Canizares, Ayala, Carboni, Rufete, Angulo?) cette équipe de Valence avait, avant d’aborder cette finale, toutes les cartes en main pour surclasser une formation marseillaise largement dépassée en qualités technique et tactique.
Le club espagnol se présentait fort de deux victoires en C3 (du temps de la coupe des villes de foire) et une dans la défunte C2, alors que l'OM pouvait « seulement »se targuer d’avoir remporté une Ligue des Champions onze ans plus tôt. Récemment finalistes à deux reprises de cette compétition, les espagnols voulaient aussi leur revanche sur le destin. Jamais deux sans trois. L'OM, finaliste de l'UEFA en 1999 à Moscou, pensait également à la vengeance. Le décor était ainsi planté.
Comment les phocéens devaient-ils appréhender l’événement ? Fallait-il faire le jeu face à ce collectif bien huilé ou rester sur des bases défensives et attendre pour mieux contrer ? Comment faire face à ce milieu de terrain ultra-solide composé de joueurs tels que Baraja, Angulo, Albelda ou Rufete ? L’OM des grands jours de coupe d’Europe répondrait-il présent le jour J ? Drogba se sentait-il au mieux pour débuter la partie ?
Toutes ces interrogations laissaient très vite place à l’avant-match et aux deux compositions d’équipe.
L’entraîneur du club de fùtbol, Rafaël Benitez, avait comme de coutume laissé planer le doute sur qui jouerait-qui jouerait pas, mais au final, sa compo du soir, en 4-2-3-1 sonnait juste : Canizares - Carboni, Marchena, Ayala, Curro Torres - Baraja, Albelda, Vicente, Angulo, Rufete - Mista
José la caution Marseillaise reconduisait son commando de l’UEFA placé en 3-4-2-1 : Barthez - Beye, Hemdani, Meïté - Dos Santos, N’Diaye, Flamini, Ferreira - Meriem, Marlet - Drogba.
11000 supporters marseillais avaient pris place dans les tribunes du Nya Ullevi Stadion (43200 places). 20h45, c’est sous un ciel plus que couvert et une température de 13° que M.Pierluigi Collina donne le coup d’envoi de cette finale. Certains joueurs la débutent en se disant qu’ils n’en joueraient peut-être qu’une dans leur carrière.
[b]PREMIERE MI-TEMPS[/b]
Après deux minutes de flottement dûes au vent, l’OM obtient un bon coup franc tiré par Meriem. Le ballon parvient dans la surface mais aucun joueur marseillais n’arrive à le reprendre. Valence se laisse dominer pendant le début de match mais cela ne dure pas. A la 7ème minute, Vicente réussit à déborder grâce à l’espace laissé derrière lui par Ferreira. L’espagnol tente un centre qui est bien dégagé par Barthez.
Dans la minute suivante, Valence accentue sa pression, un cafouillage dans la surface de réparation marseillaise permet à Fabien Barthez de se mettre en évidence pour la première fois sur un très bon arrêt au sol. Dans la foulée, il n’est aucunement inquiété par un tir de Rufete de l’entrée de la surface après un bon travail sur le flanc droit de l’attaque de Valence. Marlet écope du premier carton jaune de la soirée suite à un tacle sur Carboni.
13ème : Rufete embarque Dos Santos sur son côté droit puis parvient à centrer mais Barthez s'interpose bien au second poteau. Quatre minutes plus tard, après un mauvais dégagement de la défense de Valence, Meriem récupère un bon ballon aux 18 mètres. Il n’arrive cependant pas à cadrer sa frappe. A la 21ème, bon mouvement en triangle Drogba - Meriem – N’Diaye trouve une excellente position de frappe pour le milieu récupérateur olympien qui hésite et fait le mauvais choix de contrôler.
Dans la continuité, Beye reprend un bon coup-franc de Meriem à proximité des 6 mètres espagnols mais sa tête passe nettement à droite de la lucarne de Canizares . Vicente et Carboni se font avertir coup sur coup aux 27ème et 34ème. Le match s’installe alors dans un dur combat pour la possession du ballon jusqu’au tournant de la mi-temps.
45ème minute : But pour Valence La défense marseillaise n’arrive pas à se dégager sur une énième action de Rufete. Le ballon parvient à Curro Torres qui centre instantanément sur Mista au deuxième poteau. Le centre au cordeau est contrôlé par Mista laissé seul démarqué face au portier de l’équipe de France. L’attaquant espagnol crochète intelligemment Barthez qui n’a d’autre solution que de faucher son adversaire. M. Collina n’hésite pas un instant : penalty et carton rouge contre le gardien phocéen. Vicente, qui n’en demandait pas tant, transforme sans broncher devant Gavanon (entré à la place de Meriem) pour le 1 à 0.
Barthez commet bien une faute sur Mista et le penalty est logique. Par contre, le carton rouge est totalement injustifie. Intervenant a une minute de la mi-temps, le but espagnol et le carton adresse a Barthez sont psychologiquement durs a encaisser pour des marseillais, surtout qu’ils avaient été meilleurs que les espagnols durant cette première mi-temps.
DEUXIEME MI-TEMPS
La deuxième mi-temps s’annonce très difficile pour Marseille. Les olympiens ont sans doute pris un coup derrière la tête avec ce but et l’expulsion de Barthez. On ne peut qu’espérer que Jose la caution Marseillaise ait pu trouver les mots justes durant le quart d’heure de repos pour motiver ses joueurs à nouveau.
Contrairement a la première période, ce sont les espagnols qui font le jeu. A 10, Marseille préfère attendre – du moins pendant les premières minutes de la deuxième mi-temps. La première occasion durant cette deuxième mi-temps est cependant a l’actif des marseillais a la 50eme minute quand un tir brosse du droit de Ferreira, cadre de surcroît, trouve Canizares sur sa trajectoire.
But pour Valence Suite a une contre-attaque menée très rapidement a gauche par Vicente a la 57eme minute, ce dernier centre pour Mista esseulé en plein axe dans la surface. Gavanon ne peut rien faire de si près face à l’extérieur du gauche de l’espagnol. FC Valence – Marseille : 2-0. La messe est dite. La situation était déjà impossible pour les olympiens jouant a 10 contre 11 espagnols, et ce deuxième but semble venir sceller définitivement le sort du match. Pourtant, les marseillais ont le mérite de continuer à se battre sur le terrain. En témoigne le coup franc enroule Drogba a l’angle de la surface a la 64eme minute. Canizares ne peut que repousser le tir puissant de l’ivoirien sur Marlet qui – ce n’est pas surprenant – manque le cadre. C’est vraiment dommage car, a 2-1, les marseillais auraient pu faire douter les espagnols.
Comme lors de leur campagne européenne, les marseillais sont combatifs et font preuve de beaucoup de détermination pendant que Valence fait tourner le ballon et profite de sa supériorité numérique. La dernière véritable occasion marseillaise se situera à la 78eme minute quand N’Diaye adressera une superbe frappe surpuissante de 25 mètres qui obligera Canizares a un arrêt en deux temps. Dernière occasion car après une première mi-temps ou ils ont fait le jeu et dépense beaucoup d’énergie, et l’exclusion de Barthez les obligeant de faire des efforts supplémentaires, les marseillais vont sombrer physiquement durant le dernier quart d’heure du match. Valence se contenant de gérer le match, c’est sur le score de 2-0 en faveur de Valence que Monsieur Collina siffle la fin du match.
ANALYSE DU MATCH
Avant la rencontre de ce soir, les espagnols partaient largement favoris face aux marseillais. Avec une équipe soudée et rôdée, le FC Valence est à juste titre considérée comme une des meilleures équipes européennes actuelles. Néanmoins, Marseille aura livre une très belle première période et a fait au moins jeu égal avec les espagnols jusqu'aux dernières minutes de la première mi-temps. Puis, la décision de Monsieur Collina de renvoyer notre divin chauve, Barthez, aux vestiaires et le but des espagnols sur penalty auront totalement change la physionomie du match. La décision d’expulser Barthez est proprement scandaleuse. Elle l’est à plus d’un titre : (a) M. Collina a souvent été considéré a grands renforts médiatiques comme un des meilleurs arbitres au monde. Starisé au point du ridicule, il a plusieurs reprises prouvé que sa réputation était usurpée. Ses « exploits » lors du récent match entre Porto et Le Deportivo en sont la preuve. Et, que dire de ce soir ? Une multitude de fautes, voire d'attentats, non sifflées sur la personne de Drogba, et la fameuse expulsion de Barthez. La piètre performance de M. Collina n’est cependant que le reflet de la pauvreté de l’arbitrage européen, dont un aperçu nous a été donne cette année. C’est honteux que les instances du football, l’UEFA notamment, privilégient d’abord les droits télévisuels, la médiatisation, bref, les aspects financiers, et laissent de côté le problème de l’arbitrage. L'arbitre, a-t-on coutume de dire fait autant partie du jeu que les 22 joueurs. A quand une grande réforme de l'arbitrage alors ? (b) C’est aussi scandaleux car cette décision intervient lors d’une finale ou les enjeux ne sont pas identiques a ceux d'un match ordinaire, non seulement en termes d'enjeux financiers (relativement peu importants pour l'UEFA), mais surtout en terme de prestige et d'histoire. Faire basculer une finale de l’UEFA sur une telle décision est impensable et inqualifiable. Espérons que les instances de l’UEFA prendront conscience, suite à ce match, que M. Collina, le démon chauve, n’est en fin de compte qu’un arbitre quelconque. L'hyper-médiatisation dont il a bénéficié ne lui autorise pas à s'ériger en star d'un match a travers des décisions arbitraires, plutôt qu'arbitrales.
Marseille n’a pas à rougir de cette defaite. La campagne des marseillais en UEFA a été exemplaire et il convient de souligner que c’est leur première défaite en UEFA cette saison. Elle intervient malheureusement en finale, une finale tronquée par le démon chauve, Monsieur Collina. Le groupe d’la caution Marseillaise en UEFA a montré qu’il pouvait tenir la gageure aux meilleurs clubs européens. Il serait déplacé de mentionner les meilleurs marseillais lors du match de ce soir. Toute l’équipe mérite d’être félicitée pour son parcours en UEFA, surtout Barthez qui aura réalise plusieurs arrêts décisifs lors des matchs européens. Il aurait mérité un meilleur sort si M. Collina avait suivi l’esprit des regles plutôt que la lettre. La combativité, la fougue, la détermination du groupe de José la caution Marseillaise durant ces derniers mois en UEFA resteront pendant longtemps un bon souvenir. Un dernier mot pour les supporters marseillais qui se déplacent pour suivre leur équipe lors des matchs européens. Ils ont encore une fois démontré que l’OM avait sans doute l’un des meilleurs publics en France. Bravo à eux. Fiers d’être Marseillais, fiers de l’OM !
Mathildien 75 (et Old Trafford)
:starwars: et :mf_bobby: