25-08-2012, 12:20
On solde, on brade, on liquide, on bazarde, on vide les rayons, les dirigeants font la foire et les supporters trinquent.
Les contours de l’équipe restent flous, l’entraineur compose avec les éléments en sa possession sans savoir si demain ils seront toujours là et même s’ils seront remplacés…on a beau se dire que ce phénomène est propre à bien des équipes on rêve cependant d’un recrutement abouti, clôt avant l’heure, sans improvisation et non soumis aux aléas financier.
Est-ce pourtant un gage de réussite ?
Si l’on en croit un récent passé il semblerait que non.
Lors du dernier exercice, un recrutement olympien propice, malin, opportun nous laissa envisager un début de saison sur les chapeaux de roues, on « deschampta » vite…
Cette année, malgré des conditions opposées, le club reste sur une intéressante série, le jeu n’est certes pas flamboyant mais le bilan comptable satisfaisant, les victoires aidant, l’ambiance collective au beau fixe et les résultats en demi-teinte de nos principaux et éternels rivaux contribuent au bien être général.
Les ailes de l’ambition s’étant considérablement raccourcies on se contente d’un jeu encore un brin poussif, d’un banc jeune et famélique, d’un demi-Vélodrome assoupi, bref les nuages noirs qui s’amoncelaient au-dessus de nos têtes n’ayant pas encore déclenché de tempête promise on se satisfait de cette grisaille en songeant qu’on a évité le pire…mais pas le plus mal voire le plus mâle que l’on va croiser dimanche en fin d’après midi.
L’incontournable Loulou, au propre comme au figuré qui fait la joie de l’intervieweur heureux comme un pêcheur qui lance sa ligne dans un étang privé rempli de truites d’élevages.
Dans cette pêche au gros il n’est pas utile d’appâter avec finesse, un micro tendu et sans même poser de question le sujet mord avec appétit.
Une seule prise suffit mais on aimerait cependant entendre plus souvent l’injonction « coupez » tant le propos est parfois outrancier.
Son récent sacre contribuant à son désir de copier l’animal de la fable « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf » on lui souhaite de ne pas finir comme La chétive pécore qui « S'enfla si bien qu'elle creva. »
A défaut de tempête promise on connaitra la Mosson, gageons que notre déférente modestie sera tenir tête à la suffisante superbe.
Trop de morgue conduit à la morgue…
Les contours de l’équipe restent flous, l’entraineur compose avec les éléments en sa possession sans savoir si demain ils seront toujours là et même s’ils seront remplacés…on a beau se dire que ce phénomène est propre à bien des équipes on rêve cependant d’un recrutement abouti, clôt avant l’heure, sans improvisation et non soumis aux aléas financier.
Est-ce pourtant un gage de réussite ?
Si l’on en croit un récent passé il semblerait que non.
Lors du dernier exercice, un recrutement olympien propice, malin, opportun nous laissa envisager un début de saison sur les chapeaux de roues, on « deschampta » vite…
Cette année, malgré des conditions opposées, le club reste sur une intéressante série, le jeu n’est certes pas flamboyant mais le bilan comptable satisfaisant, les victoires aidant, l’ambiance collective au beau fixe et les résultats en demi-teinte de nos principaux et éternels rivaux contribuent au bien être général.
Les ailes de l’ambition s’étant considérablement raccourcies on se contente d’un jeu encore un brin poussif, d’un banc jeune et famélique, d’un demi-Vélodrome assoupi, bref les nuages noirs qui s’amoncelaient au-dessus de nos têtes n’ayant pas encore déclenché de tempête promise on se satisfait de cette grisaille en songeant qu’on a évité le pire…mais pas le plus mal voire le plus mâle que l’on va croiser dimanche en fin d’après midi.
L’incontournable Loulou, au propre comme au figuré qui fait la joie de l’intervieweur heureux comme un pêcheur qui lance sa ligne dans un étang privé rempli de truites d’élevages.
Dans cette pêche au gros il n’est pas utile d’appâter avec finesse, un micro tendu et sans même poser de question le sujet mord avec appétit.
Une seule prise suffit mais on aimerait cependant entendre plus souvent l’injonction « coupez » tant le propos est parfois outrancier.
Son récent sacre contribuant à son désir de copier l’animal de la fable « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf » on lui souhaite de ne pas finir comme La chétive pécore qui « S'enfla si bien qu'elle creva. »
A défaut de tempête promise on connaitra la Mosson, gageons que notre déférente modestie sera tenir tête à la suffisante superbe.
Trop de morgue conduit à la morgue…