21-06-2012, 15:20
(21-06-2012, 13:56)Raï96 a écrit :(21-06-2012, 11:55)Usual a écrit : Un peu surpris par l'opposition de fait, en tout cas rhétorique, entre la liberté et la responsabilité individuelle de Droite et l'égalité et le collectivisme de Gauche. A la rigueur, de mon point de vue, je mettrai plutôt l'individualisme et le libéralisme de Droite et le partage réparti justement de Gauche. Mais là aussi, c'est une interprétation personnelle issue d'un vécu et d'une certaine culture.Je ne vois aucun parti pris dans ta façon de voir les choses, tu aurais du mettre:
L'égoisme, le racisme, la méchanceté, la betise et la laideur physique de droite
et l'amour, le partage, l'intelligence et la beauté de gauche, c'eut été un peu plus clair...
Ha ouais quand même ... autant pisser contre le vent à priori.
L'individualisme est devenue la norme, et le libéralisme son expression économique. C'est le monde dans lequel nos dirigeants nous ont poussé inexorablement. Et ce sont avant tout les valeurs défendues par la Droite. Et dans la Droite, je te rajoute volontiers le PS pour le coup, même si la méthode n'est pas la même. Quand je parle de ces "valeurs", je parle en réalité de faits, de pratiques politiques avérées, assumées, etc ... Le nier me parait un peu fort. Tu préfères l'équité à l'égalité, dans l'absolu. Le problème de l'équité repose reste les critères que la définisse : méritocratie, naissance, pointures des santiags ..? Le principe d'égalité est pour le coup beaucoup plus clair à mettre en place. Personnellement, et je m'arrêterai là pour aujourd'hui parce j'ai du boulot jusque par-dessus la tête, je ne vaux pas moins qu'un médecin, et pas plus qu'un technicien de surface. Chacun fait ce pour quoi il a des prédispositions, l'intérêt général prime sur l'individuel. Mais comme je risque de me voir présenter la couverture du Livre noir du Communisme, je vais arrêter mon argumentaire. Il est plus simple de diviser une nation et d'en favoriser quelques pans pour la gouverner, que de faire en sorte que chacun y vive bien, c'est le choix de la facilité qui a été fait en France, depuis très longtemps. Et malgré tout, au fond de moi, il persiste une petite voix qui me dit que vivre différement, mieux, et sans cette notion de concurrence qui nous tue depuis les concours de dessins de la Maternelle, ça reste possible. Ici ou ailleurs.