25-02-2006, 08:59
Au lendemain de sa qualification pour les 1/8è de finale de la Coupe UEFA face aux vagabonds de la perfide Albion, retour au quotidien. On reprend la vitesse de croisière. On panse les plaies (mais il paraît que tu as moins mal quand tu gagnes), on met de la colle dans les gants, on va chez le dentiste (et pas au dentiste, puisqu'on va aux putes qui habitent rarement chez elles), on change les piles de l'oreillette, on retourne au turbin de la Ligue 1 Orange.
Après Monaco, Paris et Bordeaux, voici que se présente à nous le quatrième derby méditerranéen de cette saison (dixit le commentateur de C+). Cette fois-ci, c'est contre Nice, équipe de vieux briscards, construite autour de joueurs revanchards du championnat. Après les anglais, allons-y pour la promenade avant la mise au vert.
Qui aurait parié un kopeck qu'en ce début d'année, l'équipe en forme soit une formation méditerranéenne ? Nous, si ce cheval de combat avait été l'OM. Manque de bol, l'action se situe 100 bornes à droite, vers Nice. Petit tour sur la cheminée, histoire d'admirer les trophées. Depuis le début de l'année 2006, Monaco, le PSG, St-Etienne, Lille sont tombés face aux potes de Captain Pancho. Ils se sont même offert le luxe de se prendre des billets pour le Stade de France afin d'y disputer la Finale de la Coupe à Moustache.
A coup sûr, un truc a changé chez les volatiles. Tahitigoal se remet à pagayer et a fini d'écoper. Abardonado nous offre de bonnes prestations, le malien Bagayoko fait oublier son presqu'homonyme aux niçois qui Mali pensent. Même Grégorini a changé ses gants en peau de banane.
Les événements se sont succédés à la vitesse grand V pour l'OM : en quelques semaines le coup de CAN est passé, la Metz fût dite pour un OM qui retrouvera son latin la semaine suivante en communiant avec son public. Le bol de thon en guise de soupe populaire. Et juste à droite de la promenade des Anglais, il y a Nice, un pensionnaire du milieu de tableau.
Ventre mou, caca éponyme, transit intestinal, rien ne nous sera épargné en cette nième année de transition. Remarquez, c'est excrément difficile pour notre OM de se remettre en selle après une fulgurance, fut-elle européenne... Du vent, des pets, des poums, on pouvait s'attendre aux pires contre des Aiglons non encore touchés par la grippe aviaire...
Car il faudra plus qu'un H5 N1 pour couler les aiglons en pleine confiance. L'OM devra batailler au milieu même si le régulateur Balmont, impérial depuis le début de la saison ainsi que son compère Rool seront suspendus dimanche.
A l'OM, les oiseaux se cachent, Taiwo et Niang ont les chaussures qui titillent, le viseur est prêt. Point de grippe aviaire, ni de grip à viers pour reprendre les choses en main. Le problème est dans la tête, la solution est dans l'envie.
Le déplacement de nos voisins sera court. Par la mer, c'est presque tout droit. Le pack de supporters en rouge et noir à la Jeanne Mas promet de porter haut et fort son équipe durant la rencontre et le spectacle devrait aussi se passer en tribune.
Espérons ne pas terminer le match sur cette note pessimiste : "ho hisse ! brise de nice !"
Juste que Kr1 puisse leur dire: "On vous a cassé !"
Après Monaco, Paris et Bordeaux, voici que se présente à nous le quatrième derby méditerranéen de cette saison (dixit le commentateur de C+). Cette fois-ci, c'est contre Nice, équipe de vieux briscards, construite autour de joueurs revanchards du championnat. Après les anglais, allons-y pour la promenade avant la mise au vert.
Qui aurait parié un kopeck qu'en ce début d'année, l'équipe en forme soit une formation méditerranéenne ? Nous, si ce cheval de combat avait été l'OM. Manque de bol, l'action se situe 100 bornes à droite, vers Nice. Petit tour sur la cheminée, histoire d'admirer les trophées. Depuis le début de l'année 2006, Monaco, le PSG, St-Etienne, Lille sont tombés face aux potes de Captain Pancho. Ils se sont même offert le luxe de se prendre des billets pour le Stade de France afin d'y disputer la Finale de la Coupe à Moustache.
A coup sûr, un truc a changé chez les volatiles. Tahitigoal se remet à pagayer et a fini d'écoper. Abardonado nous offre de bonnes prestations, le malien Bagayoko fait oublier son presqu'homonyme aux niçois qui Mali pensent. Même Grégorini a changé ses gants en peau de banane.
Les événements se sont succédés à la vitesse grand V pour l'OM : en quelques semaines le coup de CAN est passé, la Metz fût dite pour un OM qui retrouvera son latin la semaine suivante en communiant avec son public. Le bol de thon en guise de soupe populaire. Et juste à droite de la promenade des Anglais, il y a Nice, un pensionnaire du milieu de tableau.
Ventre mou, caca éponyme, transit intestinal, rien ne nous sera épargné en cette nième année de transition. Remarquez, c'est excrément difficile pour notre OM de se remettre en selle après une fulgurance, fut-elle européenne... Du vent, des pets, des poums, on pouvait s'attendre aux pires contre des Aiglons non encore touchés par la grippe aviaire...
Car il faudra plus qu'un H5 N1 pour couler les aiglons en pleine confiance. L'OM devra batailler au milieu même si le régulateur Balmont, impérial depuis le début de la saison ainsi que son compère Rool seront suspendus dimanche.
A l'OM, les oiseaux se cachent, Taiwo et Niang ont les chaussures qui titillent, le viseur est prêt. Point de grippe aviaire, ni de grip à viers pour reprendre les choses en main. Le problème est dans la tête, la solution est dans l'envie.
Le déplacement de nos voisins sera court. Par la mer, c'est presque tout droit. Le pack de supporters en rouge et noir à la Jeanne Mas promet de porter haut et fort son équipe durant la rencontre et le spectacle devrait aussi se passer en tribune.
Espérons ne pas terminer le match sur cette note pessimiste : "ho hisse ! brise de nice !"
Juste que Kr1 puisse leur dire: "On vous a cassé !"