12-03-2010, 18:33
(Modification du message : 13-03-2010, 03:49 par O sole mio.)
TFC vs OM : Christian Jean-Pierre en Sébago devant le Capitole.
Toulouse, fière ville de Sud Ouest, fief de lovalie et de laéronautique. 4eme ville de France en termes dhabitants juste derrière Marseille. Elle témoigne dune parfaite adéquation entre technologie de pointe et folklore local. Il est très courant ainsi de voir un ingénieur troquer son Millason au goûter de quatre heures contre un cassoulet. Terre de poètes et conteurs modernes, elle a ainsi vu naître sur ses terres Claude Nougaro et un certain Christian Jean-Pierre. Grande ville paisible où lon se surprendrait soi-même à sy balader en Sebago et bermuda à carreaux en sirotant un sirop dorgeat ; où lon croiserait un jeune, espadrilles aux pieds, bouquinant les dernières aventures truculentes narrées par Pierre Bellemare. Ainsi va Toulouse la douce, toujours propre sur elle et dordinaire exemplaire. Toutefois cette ville du Sud-Ouest avait soif de reconnaissance, malgré sa domination nationale sur lovalie elle souffrait dun certain complexe. Toujours coincée entre son fraternel ennemi bordelais et surtout lautre grande ville rivale du Sud, Marseille. Le classement du dernier exercice de ballon-pied témoigne de la situation présente : Une 4ème place. Derrière les garçons du bassin dArcachon et derrière les hommes du Vieux-Port. Cen était trop pour cette belle frimousse quest Toulouse. Ah ! Marseille cette illustre usurpatrice ! Trompeuse et chambreuse. Fascinante par son insolente capacité à mettre des taquets au plus grand, par son arrogance à charmer la bourgeoise avec son accent den-bas ! Par opposition à la ville qui se pouponne en rose, Marseille cest latypique qui pique ! Ce mâle rasé au cran darrêt ! Que même quand il sendimanche de ses plus beaux habits, il lui reste toujours un bout du col de la chemise qui regarde de travers ! Insoumise, comme ce coin de ton pantalon qui reste froissé malgré les quinze coups de fer à repasser ! Après avoir posé ton fer tu souris victorieusement en voyant enfin ces mauvais plis se dissiper. Mais ce con de plis têtu comme il est il te revient toujours ! Et pire il te regarde en te narguant avec son rictus narquois ! En résumé cette opposition cest un peu pompe à glands toulousaine contre mocassin napolitain !
Lors de la saison des Glandages je passais mes journées attablé au Café des Sports quelque part entre les Goudes et lEtang de Berre. Après mêtre noyé dans le jaune de mon verre une scène souvrit à moi :
Une dame entra en saluant le tenancier :
Le tenancier : « Tiens vous ici ma charmante dame ! Je ne vous attendais pas de si tôt ! Ne devions-nous pas expédier notre petite affaire ce dimanche ? » sexclama un brin sarcastique le tenancier.
La dame : « Vous ne changerez donc jamais Monsieur Marseille ! Apprenez un peu de vos erreurs et cessez vos sarcasmes ! Notre affaire est tout sauf petite ! Je suis venu vous prévenir quà lavenir vous devriez montrer plus de considération à mon intention !»
Le tenancier : « Oh Dame Toulouse ! Cette affaire ! Y a quand même pas de quoi dévier le cours de la Garonne dans la Méditerranée ! Hé ! Alors pour dimanche prochain, laissez-vous faire et tout ira pour le mieux ! »
La dame : « Non cest à moi maintenant ! Cest à moi ! Je vous ai laissé mon plus bel enfant déjà ! »
Le tenancier : « Ah Fabien ?! Oui ça cétait une belle connerie de votre part ! Héhéhé »
La dame : « Oui mais désormais il faut compter sur moi ! Et je compte bien vous faire plier en premier puis ensuite... »
Le tenancier : « Puis ensuite votre voisin ! Ah Ce surfeur de bac à eau imberbe ! Croyez moi on a jamais été aussi proche de lui faire avaler son tube de Pento à lui ! Vous souhaitez sa chute autant que nous alors laissez nous faire et vous savourez plus tard ! Pis de toute façon quavez-vous de plus ? Doù tenez-vous cette soudaine envie de vous prendre pour le Bud Spencer de la région alors que vous êtes aussi frêle que Terence Hill ? »
La dame : « Et lan dernier nous vous avons bien fait caguer ! Comme vous le dîtes si bien ! »
Le tenancier : « Ah oui vous avez failli lan dernier ! Mais cétait grâce à deux de mes fils !! Non, Dame Toulouse, vous nêtes bonne quà concurrencer La Poste avec vos calendriers dhommes huilés ! »
La dame : « Je mérite plus ! Bien plus ! Savez que jabrite en mon sein le fleuron de laéronautique ! Airbus rien quà moi ! »
Le tenancier : « Airbus ! Faîtes moi rire ! Vos buses à vous elles ne volent pas haut dans lair ! Mais elles battent de laile sur le terrain ! »
Un homme avachi sur le comptoir : « Grmbmbl Buses ? Hic ! Tiens en parlant de HIC ! De Buses... Je jeje je reprendrais bien un triple moi. Hic ! »
La dame : « Mais qui c'est lui ?? »
Le tenancier : «Lui, cest le Varois ! Il a du mal à se remettre de sa dernière descente ! »
La dame : « Humm... Laissons cet animal décuver, veux-tu, loiseau ! Et revenons à nos moutons ! Certes pour les ailes de pigeon notre attaquant Gignac titulaire titube et donc capitule ! Toutefois pour défendre notre Capitole il faudra compter sur notre idole Kazim Kazim ! »
Le tenancier : « Vous devriez arrêter de boire Dame Toulouse ça vous fait bégayer ! »
La dame : « Je ne bégaie pas ! Cest son nom ! Kazim Kazim ! »
Le tenancier : « Vous avez raison plutôt deux fois quune, votre Kazim Kazimir express ! Un seul ça suffira pour aller au pressing ! Car nous on veut laver plus blanc que Blanc !! Faîtes donc plutôt confiance à notre solution Abriel pour liquider vos toiles daraignées. Héhéhé ! »
La dame : « Gardez vos allusions à peines voilées ! Je ne vous laisserai pas laver votre linge sale en famille ! Je suis un grand de ce pays ! Et même dEurope ! Ne savez vous pas que le dernier recensement effectué à révéler que je suis la ville qui connaît le taux de natalité le plus élevé de toute lEurope ! »
Le tenancier : « Ma foi rien détonnant à cela dame Toulouse ! Vous vous plaisez en Rose, vous vous acoquinez de violettes, cest dans la rue Boulbonne que vous exhibez vos plus belles formes architecturales ! Jappelle ça un appel à la tringlerie populaire moi !! Alors laissez nous vous distraire dimanche soir. Et je vous garantis que je ferai déverser lAtlantique dans la Garonne ! »
Pis le jaune vira au blanc, enfin au transparent. Mes esprits ressaisis je décide de prendre congé de ce bar. Je me lève de ma chaise pour payer le patron. Puis dans ces moments où nos réflexes malheureux vont plus vite que nos pensées raisonnées je lâche un « Nous irons voir la ville en Rose dimanche soir ! Surtout ne regrettons rien ! Non rien de rien ! Afin que nous puissions y chanter lhymne à la victoire. » Le sourire bête aux lèvres.
Le cafetier clope au bec me lâcha un brin chafouin : « Tiens je savais pas quon avait le cousin de Christian Jean-Pierre dans le coin ».
Toulouse, fière ville de Sud Ouest, fief de lovalie et de laéronautique. 4eme ville de France en termes dhabitants juste derrière Marseille. Elle témoigne dune parfaite adéquation entre technologie de pointe et folklore local. Il est très courant ainsi de voir un ingénieur troquer son Millason au goûter de quatre heures contre un cassoulet. Terre de poètes et conteurs modernes, elle a ainsi vu naître sur ses terres Claude Nougaro et un certain Christian Jean-Pierre. Grande ville paisible où lon se surprendrait soi-même à sy balader en Sebago et bermuda à carreaux en sirotant un sirop dorgeat ; où lon croiserait un jeune, espadrilles aux pieds, bouquinant les dernières aventures truculentes narrées par Pierre Bellemare. Ainsi va Toulouse la douce, toujours propre sur elle et dordinaire exemplaire. Toutefois cette ville du Sud-Ouest avait soif de reconnaissance, malgré sa domination nationale sur lovalie elle souffrait dun certain complexe. Toujours coincée entre son fraternel ennemi bordelais et surtout lautre grande ville rivale du Sud, Marseille. Le classement du dernier exercice de ballon-pied témoigne de la situation présente : Une 4ème place. Derrière les garçons du bassin dArcachon et derrière les hommes du Vieux-Port. Cen était trop pour cette belle frimousse quest Toulouse. Ah ! Marseille cette illustre usurpatrice ! Trompeuse et chambreuse. Fascinante par son insolente capacité à mettre des taquets au plus grand, par son arrogance à charmer la bourgeoise avec son accent den-bas ! Par opposition à la ville qui se pouponne en rose, Marseille cest latypique qui pique ! Ce mâle rasé au cran darrêt ! Que même quand il sendimanche de ses plus beaux habits, il lui reste toujours un bout du col de la chemise qui regarde de travers ! Insoumise, comme ce coin de ton pantalon qui reste froissé malgré les quinze coups de fer à repasser ! Après avoir posé ton fer tu souris victorieusement en voyant enfin ces mauvais plis se dissiper. Mais ce con de plis têtu comme il est il te revient toujours ! Et pire il te regarde en te narguant avec son rictus narquois ! En résumé cette opposition cest un peu pompe à glands toulousaine contre mocassin napolitain !
Lors de la saison des Glandages je passais mes journées attablé au Café des Sports quelque part entre les Goudes et lEtang de Berre. Après mêtre noyé dans le jaune de mon verre une scène souvrit à moi :
Une dame entra en saluant le tenancier :
Le tenancier : « Tiens vous ici ma charmante dame ! Je ne vous attendais pas de si tôt ! Ne devions-nous pas expédier notre petite affaire ce dimanche ? » sexclama un brin sarcastique le tenancier.
La dame : « Vous ne changerez donc jamais Monsieur Marseille ! Apprenez un peu de vos erreurs et cessez vos sarcasmes ! Notre affaire est tout sauf petite ! Je suis venu vous prévenir quà lavenir vous devriez montrer plus de considération à mon intention !»
Le tenancier : « Oh Dame Toulouse ! Cette affaire ! Y a quand même pas de quoi dévier le cours de la Garonne dans la Méditerranée ! Hé ! Alors pour dimanche prochain, laissez-vous faire et tout ira pour le mieux ! »
La dame : « Non cest à moi maintenant ! Cest à moi ! Je vous ai laissé mon plus bel enfant déjà ! »
Le tenancier : « Ah Fabien ?! Oui ça cétait une belle connerie de votre part ! Héhéhé »
La dame : « Oui mais désormais il faut compter sur moi ! Et je compte bien vous faire plier en premier puis ensuite... »
Le tenancier : « Puis ensuite votre voisin ! Ah Ce surfeur de bac à eau imberbe ! Croyez moi on a jamais été aussi proche de lui faire avaler son tube de Pento à lui ! Vous souhaitez sa chute autant que nous alors laissez nous faire et vous savourez plus tard ! Pis de toute façon quavez-vous de plus ? Doù tenez-vous cette soudaine envie de vous prendre pour le Bud Spencer de la région alors que vous êtes aussi frêle que Terence Hill ? »
La dame : « Et lan dernier nous vous avons bien fait caguer ! Comme vous le dîtes si bien ! »
Le tenancier : « Ah oui vous avez failli lan dernier ! Mais cétait grâce à deux de mes fils !! Non, Dame Toulouse, vous nêtes bonne quà concurrencer La Poste avec vos calendriers dhommes huilés ! »
La dame : « Je mérite plus ! Bien plus ! Savez que jabrite en mon sein le fleuron de laéronautique ! Airbus rien quà moi ! »
Le tenancier : « Airbus ! Faîtes moi rire ! Vos buses à vous elles ne volent pas haut dans lair ! Mais elles battent de laile sur le terrain ! »
Un homme avachi sur le comptoir : « Grmbmbl Buses ? Hic ! Tiens en parlant de HIC ! De Buses... Je jeje je reprendrais bien un triple moi. Hic ! »
La dame : « Mais qui c'est lui ?? »
Le tenancier : «Lui, cest le Varois ! Il a du mal à se remettre de sa dernière descente ! »
La dame : « Humm... Laissons cet animal décuver, veux-tu, loiseau ! Et revenons à nos moutons ! Certes pour les ailes de pigeon notre attaquant Gignac titulaire titube et donc capitule ! Toutefois pour défendre notre Capitole il faudra compter sur notre idole Kazim Kazim ! »
Le tenancier : « Vous devriez arrêter de boire Dame Toulouse ça vous fait bégayer ! »
La dame : « Je ne bégaie pas ! Cest son nom ! Kazim Kazim ! »
Le tenancier : « Vous avez raison plutôt deux fois quune, votre Kazim Kazimir express ! Un seul ça suffira pour aller au pressing ! Car nous on veut laver plus blanc que Blanc !! Faîtes donc plutôt confiance à notre solution Abriel pour liquider vos toiles daraignées. Héhéhé ! »
La dame : « Gardez vos allusions à peines voilées ! Je ne vous laisserai pas laver votre linge sale en famille ! Je suis un grand de ce pays ! Et même dEurope ! Ne savez vous pas que le dernier recensement effectué à révéler que je suis la ville qui connaît le taux de natalité le plus élevé de toute lEurope ! »
Le tenancier : « Ma foi rien détonnant à cela dame Toulouse ! Vous vous plaisez en Rose, vous vous acoquinez de violettes, cest dans la rue Boulbonne que vous exhibez vos plus belles formes architecturales ! Jappelle ça un appel à la tringlerie populaire moi !! Alors laissez nous vous distraire dimanche soir. Et je vous garantis que je ferai déverser lAtlantique dans la Garonne ! »
Pis le jaune vira au blanc, enfin au transparent. Mes esprits ressaisis je décide de prendre congé de ce bar. Je me lève de ma chaise pour payer le patron. Puis dans ces moments où nos réflexes malheureux vont plus vite que nos pensées raisonnées je lâche un « Nous irons voir la ville en Rose dimanche soir ! Surtout ne regrettons rien ! Non rien de rien ! Afin que nous puissions y chanter lhymne à la victoire. » Le sourire bête aux lèvres.
Le cafetier clope au bec me lâcha un brin chafouin : « Tiens je savais pas quon avait le cousin de Christian Jean-Pierre dans le coin ».