09-12-2005, 17:33
Invaincu au Vel' depuis 4 mois et demi, l'OM (10è) accueille le dauphin bourguignon pour la 19ème journée de L1. Auxerre, obstacle de taille pour des Olympiens en mal de sérénité. Dans le désert offensif de la Ligue1 Orange, Auxerre est une oasis. L'OM un mirage, qui s'enlise dans le sable aussi rapidement que le Vélodrome adhère. Ni dune ni deux, l'OM doit s'imposer et faire valoir ses arguments à domicile afin d'éviter que le ventre mou ne se transforme en sables mouvants.
L'équipe de Jacques Santini sur orbite
La politesse et la bienséance imposent que l'on commence par ses invités.
Les Auxerrois partis sur les chapeaux de Roux, semblent bien emmitouflés dans la peau du dauphin. A priori, l'OM n'a pas de quoi les faire flipper. Le contraste est saisissant. L'AJA gagne souvent et facilement. 8 scores fleuves.
Heureusement pour nous, ils semblent plus à la peine à l'extérieur.
Nos invités du soir, espoir, pratiquent un football offensif et productif :
26 buts inscrits pour 19 encaissés, et un goal-average aux petits oignons (+7), qui relègue la fessée lensoise (7-0) au rang des anecdotes.
Sans cette leçon de choses, les Bourguignons se paieraient le luxe de faire partie des meilleures défenses du championnat.
C'est l'équipe en forme du moment, invaincue sur ses 5 derners matches. Avec Kahlenberg à la baguette, Pieroni et Péguy dans un bon rythme et un Lachuer sur le retour, l'AJA se rend à Marseille avec des velléïtés offensives claires. Sans oublier Akalé, bien déterminé à ne pas s'arrêter sur le bord de la route. Sinon Jacquot lui fera les gros yeux.
Ce match augure aussi d'enjeux larvés. Le retour de Péguy Luyindula dans l'antre du Vel' qui l'a jadis hanté : tout un syndrôme... qu'il entend bien oublier face à son ancien club. Le Péguy est surmotivé.
En témoignent les piqûres adressée à Beye, son beau-frère et camarade de chambrage. Luyindula hors de portée du venin de José la caution Marseillaise, s'est refait une santé avec son nouvel acolyte anonyme Luigi Pieroni (6 et 7 buts). Un début de saison de haut vol tout en contraste avec les convictions rase-mottes de José l'aiguilleur du fiel.
Péguy, à qui l'OM a fait avaler des couleuvres, entend ainsi démontrer que l'avaleur n'attend pas le nombre des années pour s'imposer.
L'OM en confiance devant son public
Au Vélodrome, l'OM n'a pas perdu depuis le 30 juillet.
"C'est pas Fort Knox" dirait sans doute le Douanier. Mais ça commence à y ressembler. A l'image d'un Sabri Lamouchi gonflé à bloc, les Olympiens sont décidés à offrir une victoire à leur public. Histoire de se racheter des rendez-vous manqués avec Sofia et la Lorraine. Cette semaine un état d'esprit conquérant transpirait de la Commanderie. L'équipe ne veut pas gâcher l'exceptionnelle patience de ses supporters.
Car à Chasser le naturiste, il revient au bungalow. Une défaite face aux Bourguignons promettrait une apnée dans les bas fonds du classement. Et la fureur des Marseillais à l'aube du mercato... Comme dirait alors Jérémy Mathieu : "Ca sent le roussi"
Pour entretenir l'espoir, Jean Fernandez entend reconduire l'équipe qui a disputé la seconde mi-temps chez les quiches lorraines (1-1). Pas question de refuser le jeu en alignant une équipe défensive face à un adversaire joueur.
Exit la défense à 5. Retour à la quatrième dismension. André Luis devrait faire les frais de ce remaniement. Beye, Déhu, César et Taïwo devraient débuter.
Au milieu, Jeannot devrait aligner Cana, Lamouchi et Oruma.
Avec les promesses Nasri et Ribéry pour construire le jeu, lesdits fils de Zidane et Papin veulent saisir la chance de s'imposer en murs porteurs de la maison OM.
Espérons que Niang, à nouveau esseulé en pointe, ne fasse pas s'écrouler la belle baraka en bord de mer.
A noter que Nakata, Méïté, Ferreira et Mendoza ne font pas partie du groupe.
Mort alité :
L'OM se plaint du jeu fermé de la plupart de ses adversaires de Ligue 1. Voilà enfin un défi à sa mesure. Messieurs, faîtes vos jeux ! Etre à la traine derrière les ecargots de Bourgogne, voilà qui la foutrait mal. Et qui laisserait des traces.
Comme dit le dicton opiOMane : "Si l'OM lâche prise, Oc! serre."
Le groupe auxerrois
Cool, Hamel - Radet, Sagna, Mignot, Kalabane, Martin, Grichting - Lachuer, Violeau, Berson, Be.Cheyrou, Kahlenberg - Piéroni, Luyindula, Akalé, Benjani
L'équipe de Jacques Santini sur orbite
La politesse et la bienséance imposent que l'on commence par ses invités.
Les Auxerrois partis sur les chapeaux de Roux, semblent bien emmitouflés dans la peau du dauphin. A priori, l'OM n'a pas de quoi les faire flipper. Le contraste est saisissant. L'AJA gagne souvent et facilement. 8 scores fleuves.
Heureusement pour nous, ils semblent plus à la peine à l'extérieur.
Nos invités du soir, espoir, pratiquent un football offensif et productif :
26 buts inscrits pour 19 encaissés, et un goal-average aux petits oignons (+7), qui relègue la fessée lensoise (7-0) au rang des anecdotes.
Sans cette leçon de choses, les Bourguignons se paieraient le luxe de faire partie des meilleures défenses du championnat.
C'est l'équipe en forme du moment, invaincue sur ses 5 derners matches. Avec Kahlenberg à la baguette, Pieroni et Péguy dans un bon rythme et un Lachuer sur le retour, l'AJA se rend à Marseille avec des velléïtés offensives claires. Sans oublier Akalé, bien déterminé à ne pas s'arrêter sur le bord de la route. Sinon Jacquot lui fera les gros yeux.
Ce match augure aussi d'enjeux larvés. Le retour de Péguy Luyindula dans l'antre du Vel' qui l'a jadis hanté : tout un syndrôme... qu'il entend bien oublier face à son ancien club. Le Péguy est surmotivé.
En témoignent les piqûres adressée à Beye, son beau-frère et camarade de chambrage. Luyindula hors de portée du venin de José la caution Marseillaise, s'est refait une santé avec son nouvel acolyte anonyme Luigi Pieroni (6 et 7 buts). Un début de saison de haut vol tout en contraste avec les convictions rase-mottes de José l'aiguilleur du fiel.
Péguy, à qui l'OM a fait avaler des couleuvres, entend ainsi démontrer que l'avaleur n'attend pas le nombre des années pour s'imposer.
L'OM en confiance devant son public
Au Vélodrome, l'OM n'a pas perdu depuis le 30 juillet.
"C'est pas Fort Knox" dirait sans doute le Douanier. Mais ça commence à y ressembler. A l'image d'un Sabri Lamouchi gonflé à bloc, les Olympiens sont décidés à offrir une victoire à leur public. Histoire de se racheter des rendez-vous manqués avec Sofia et la Lorraine. Cette semaine un état d'esprit conquérant transpirait de la Commanderie. L'équipe ne veut pas gâcher l'exceptionnelle patience de ses supporters.
Car à Chasser le naturiste, il revient au bungalow. Une défaite face aux Bourguignons promettrait une apnée dans les bas fonds du classement. Et la fureur des Marseillais à l'aube du mercato... Comme dirait alors Jérémy Mathieu : "Ca sent le roussi"
Pour entretenir l'espoir, Jean Fernandez entend reconduire l'équipe qui a disputé la seconde mi-temps chez les quiches lorraines (1-1). Pas question de refuser le jeu en alignant une équipe défensive face à un adversaire joueur.
Exit la défense à 5. Retour à la quatrième dismension. André Luis devrait faire les frais de ce remaniement. Beye, Déhu, César et Taïwo devraient débuter.
Au milieu, Jeannot devrait aligner Cana, Lamouchi et Oruma.
Avec les promesses Nasri et Ribéry pour construire le jeu, lesdits fils de Zidane et Papin veulent saisir la chance de s'imposer en murs porteurs de la maison OM.
Espérons que Niang, à nouveau esseulé en pointe, ne fasse pas s'écrouler la belle baraka en bord de mer.
A noter que Nakata, Méïté, Ferreira et Mendoza ne font pas partie du groupe.
Mort alité :
L'OM se plaint du jeu fermé de la plupart de ses adversaires de Ligue 1. Voilà enfin un défi à sa mesure. Messieurs, faîtes vos jeux ! Etre à la traine derrière les ecargots de Bourgogne, voilà qui la foutrait mal. Et qui laisserait des traces.
Comme dit le dicton opiOMane : "Si l'OM lâche prise, Oc! serre."
Le groupe auxerrois
Cool, Hamel - Radet, Sagna, Mignot, Kalabane, Martin, Grichting - Lachuer, Violeau, Berson, Be.Cheyrou, Kahlenberg - Piéroni, Luyindula, Akalé, Benjani
Solide comme un wok !